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Benjamin Netanyahou : construire en zone E1, coup de force, coup de bluff (Israel infos).

par Gerard Fredj
Il faut remonter loin en arrière pour voir autant d'ambassadeurs d'Israël en Europe convoqués par les chancelleries des pays dans lesquels ils représentent leur état.

Cela signifie sans nul doute une probable crise diplomatique, et un passage à vide des relations entre l'Europe et Israël, même si pour l'instant, la Grande Bretagne et la France ont clairement signifié "qu'il n'était pas question de sanctions".

Bien que les relations déjà tendues entre Benjamin Netanyahou et certains dirigeants étrangers aient connu une nouvelle dégradation avec l'annonce de nouvelles constructions au-delà de la "ligne verte", l'idée que les pays européens soient désormais des "ennemis" d'Israël est fausse.

USA et Europe sont inquiets de la décision du Premier ministre israélien et le soupçonnent de tout faire pour torpiller une solution à deux Etats, mais ce ressenti est tempéré par la certitude que Netanyahou n'ira pas au-delà de l'annonce de ces constructions.
La communauté internationale a exprimé de manière systématique les mêmes sentiments à chaque annonce du même registre ; au-delà de l'extension de quartiers tels que Har homa ou Ramat Shlomo, la véritable inquiétude concerne les plans concernant la zone E1, entre Jérusalem et Maaleh Adoumim.
Construire dans cette zone signifie pour les pays européens porter un coup mortel à un processus de paix qui "bat largement de l'aile".
Tous les diplomates expriment leur inquiétude sur le fait que les plans pour E1 "divisent en fait la Cisjordanie en 2, coupant Jérusalem du reste du territoire, et rendant impossible l'instauration d'un Etat".
Une remarque partiellement vraie – ces constructions rendront la communication moins facile – et partiellement fausse – tant les communications restent possibles - , qui en dit long sur la méconnaissance du terrain par ces diplomates.
Mais la plupart des diplomates pensent que Netanyahou ne passera pas à l'acte !

"Netanyahou joue avec le feu avec ses annonces, mais je ne le voie pas envoyer les bulldozers", confie un diplomate occidental, tant pour ces pays E1 reste une "ligne rouge".

Netanyahou est en campagne électorale et en position favorable; mais la fin de l'Opération Pilier de Défense lui est reprochée par nombre d'Israéliens, et le vote de l'Assemblée générale de l'ONU concernant le statut d'un Etat Palestinien "observateur non membre" est une large défaite diplomatique pour Israël - ou, tout du moins, l'ampleur du vote positif et les positions adoptées par les pays occidentaux.

Netanyahou a son électorat bien en main; son alliance avec le parti Israël Beiteinou lui bloque probablement la recherche de l'électorat du centre, il ne lui reste qu'à aller augmenter son score sur sa droite.
Il ne reculera pas publiquement sur la question des constructions annoncées à moins de cinquante jours du scrutin.
Il a tout intérêt à garder la barre politique "haute" pour capter de nouveaux électeurs et ne pas apparaître sensible aux pressions occidentales.

La plupart des Israéliens estiment que, quel que soit l'avenir des négociations entre Israël et les Palestiniens, Maale Adoumim restera une ville israélienne.
C'est d'autant plus vrai pour l'électorat traditionnel de Benjamin Netanyahou, qui ne voit pas "où est le problème" de construire en zone E1, qui jouxte Maale Adoumim.
Mais pour des diplomates, le leader du likoud "connaît le prix à payer pour franchir cette ligne et il n'est pas prêt à compromettre ses relations avec les Américains et les Européens alors que la question iranienne va devenir plus aigüe".

Tsipi Livni estimait, elle aussi, que le Premier ministre "ne parlera plus de ces constructions une fois réélu", ajoutant qu'entretemps les relations entre Israël et ses partenaires auront connu des turbulences inutiles.

Mais il se pourrait aussi que le Premier ministre ait tout simplement sous-estimé la réaction qu'entraînerait son annonce.

Alors que les ministres du gouvernement tentent de minimiser l'importance de la tempête diplomatique, le bureau du Premier ministre continue à déclarer à la presse que la "suite des événements dépend de ce que feront les Palestiniens: s'ils continuent des démarches unilatérales, nous agirons en conséquence".
Netanyahou doit montrer qu'il "punit" les Palestiniens pour leur démarche réussie à l'ONU.

C'est la raison de l'annonce, qui est censée avoir un but dissuasif : en cas d'autres initiatives du même type, nous construirons.
Mais Mahmoud Abbas a eu pour l'instant ce qu'il voulait; il n'ira probablement pas plus loin : la Cour pénale internationale est un fantasme – il n'y a pas matière à mettre Israël en accusation, il y a par contre que quoi traduire les Palestiniens devant le tribunal.

Cela ne veut pas dire que les Européens ne pensent pas pour autant que la réponse israélienne à l'Autorité palestinienne est problématique et contre-productive.
Mais il n'iront pas plus loin, tant les sanctions possibles à l'égard d'Israël s'insèrent dans une vaste panoplie (diplomatique, économique) : de la labellisation des produits par les implantations juives des territoires disputés, au non soutien dans différentes instances internationales notamment les votes du pseudo Conseil des droits de l'Homme de l'ONU , ou une moindre réceptivité sur la question iranienne, autrement plus cruciale pour Israël que le nouveau statut palestinien.
(Iraniens et Syriens accueillent d'ailleurs avec grand plaisir ces tempêtes qui détournent d'eux l'attention occidentale).

Mercredi matin, un Comité de l'administration civile donnait son approbation aux projets de construction en zone E1.
Mais de l'approbation administrative au début des travaux, il peut s'écouler… un siècle.
Les opposants au projet disposent de deux semaines pour initier un recours devant la Cour Suprême.
 

 

Fil d'infos (Guysen).

 

17:59    Israël : le soldat Liraz Benbenishti, porté disparu depuis mardi soir, a pris contact avec sa famille
Le soldat israélien Liraz Benbenishti, qui était porté disparu depuis hier soir, a finalement pris contact avec sa famille, apprend-on ce soir. Il est en bonne santé.

 

17:50    Jibril Rajoub (Fatah) : la saisine de la Cour pénale internationale peut intervenir dès aujourd'hui
A l'occasion d'un entretien mercredi avec des journalistes israéliens à Ramallah, Jibril Rajoub, un membre influent du comité central du Fatah, présidé par Mahmoud Abbas, a évoqué la possibilité d'une saisine de la cour pénale internationale (CPI). "Nous n'avons rien promis et nous déciderons du moment opportun pour demander la saisine de la CPI. Cela peut intervenir aujourd'hui, cela peut aussi être demain", a déclaré Rajoub. "pourquoi les Israéliens ont-ils si peur de la CPI ? Qui craint les tribunaux ? Seuls les criminels, seuls les délinquants. Etes-vous des criminels de guerre ? Si oui, alors vous devez effectivement être inquiets", a ajouté Rajoub.
 
17:38    Syrie : les forces spéciales françaises seraient prêtes à intervenir (hebdomadaire Le Point)
Les forces spéciales de l’armée française sont prêtes à intervenir pour des opérations ciblées en Syrie, révèle l’hebdomadaire Le Point dans un article daté du mardi 4 décembre. Selon les informations du journal, seules les forces spéciales sont concernées par une éventuelle intervention militaire en Syrie. Cette intervention prendrait la forme d’une participation à une coalition multinationale qui engloberait, entre autres, les États-Unis, le Royaume Uni, la Turquie et la Jordanie, où des membre des forces spéciales françaises seraient déjà déployés. Cependant, la Jordanie aurait exclu toute participation à une opération militaire, selon le site Al Manar proche du Hezbollah. Cette intervention, si elle est décidée, aura pour but de mettre la main sur le stock d'armes chimiques du régime de Damas, ajoute l’hebdomadaire français.
 
17:29    Saëb Erekat : si Israël bâtit E1, c'est la fin du processus de paix
Le négociateur palestinien Saëb Erekat a prévenu mercredi que la construction de en zone E1 mettrait fin au processus de paix. "Si Israël décide de commencer la construction dans le secteur E1 et d'avaliser ces décisions de colonisation, nous considérons qu'il a décidé de mettre fin au processus de paix et à la solution à deux Etats palestinien et israélien, a déclaré à l'AFP Erekat. "Ce sera la fin de toute chance de parler de paix à l'avenir", a-t-il estimé.
 
17:20    Israël : premiers flocons de neige sur le mont Hermon
Les premiers flocons de neige ont fait leur apparition mercredi sur le mont Hermon (altitude 2.200 mètres). Cependant, les flocons ne sont pas tombés sur la station de ski, près du village de Neve Ativ, située 200 mètres plus bas. Selon la météo locale, aucune chute de neige n'est prévue sur la station jusqu'à la fin du mois de décembre.

 

16:28    Constructions : l'Union européenne convoque l'ambassadeur d'Israël
L'ambassadeur d'Israël auprès de l'Union européenne, David Walzer, a été convoqué mercredi par l'instance européenne dont les représentants lui ont fait part de leurs inquiétudes suite au projet de construction en zone E1. "La décision israélienne menace la possibilité de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale commune (aux deux pays, NDLR)", selon l'UE. On apprend également que le Panama a convoqué mercredi l'ambassadeur d'Israël pour protester contre le projet de Binyamin Netanyahou.

 

 

 

Fil d'infos (Guysen).

 

11:28    London Times : les USA et ses alliés, dont Israël, prêts à une intervention en Syrie
Les Etats-Unis et plusieurs alliés clés sont prêts à lancer une intervention militaire en Syrie si le régime d'Assad a recours à son arsenal chimique contre les rebelles, rapporte ce mercredi le London Times. Une source militaire a affirmé au Times que les forces américaines pourraient être prêtes ''rapidement, en quelques jours'' dans l'éventualité d'un tel scénario, les troupes nécessaires étant déjà déployées dans la région. Cette intervention dirigée par les Etats-Unis pourrait impliquer des alliés comme Londres et Paris mais aussi des pays frontaliers de la Syrie tels que la Syrie, la Turquie voire même Israël, ajoute le journal.

 
11:19    Egypte : Morsi de retour au palais présidentiel
Le chef de l'Etat égyptien, Mohamed Morsi, a repris ses activités au palais présidentiel qu'il avait été contraint de quitter la veille sous la pression de plusieurs milliers de manifestants, indique un responsable du palais. Un certain nombre d'opposants au président continuent de camper devant l'une des grilles du palais, rapporte un journaliste de Reuters.

 
11:06    Heurts sunnites-alaouites au Liban : le bilan passe à 4 morts
Le bilan des violents affrontements entre pro et anti-Assad dans la ville de Tripoli, au nord du Liban, passe à 4 morts depuis mardi, avec le décès ce matin d'un autre homme de 40 ans. Ces violences ont éclaté dans cette région frontalière de la Syrie, pays en proie depuis plus de 20 mois à des violences, après que l'armée syrienne a tué vendredi sur son sol 22 jeunes sunnites venus du Liban pour combattre aux côtés des rebelles.
 
10:57    Liban : décès du patriarche grec-orthodoxe de tout l'Orient
Selon les médias libanais, le patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient, Mgr Ignace IV Hazim, est décédé. Mgr Hazim avait été transporté mardi aux soins intensifs de l'hôpital Saint-Georges, à Achrafieh (Beyrouth), à la suite d'une attaque cérébrale.
 
10:49    Syrie : 2 navires de guerre russes à quai à Tartous
Deux navires de guerre russes sont arrivés au port syrien de Tartous pour se ravitailler dans cette seule implantation navale russe en Méditerranée, a indiqué mercredi une source au sein de l'état-major de la marine russe.
 
10:43    Ban Ki-moon : pas d'impunité pour Assad
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a laissé entendre à Doha qu'il n'était pas favorable à l'octroi d'un sauf-conduit permettant au président syrien Bachar el-Assad de quitter la Syrie pour mettre terme au conflit. "Quiconque" se rend coupable de "violations flagrantes des droits de l'homme doit en être tenu responsable et traduit en justice. C'est un principe fondamental", a déclaré M. Ban à l'Associated Press, en marge de la conférence de Doha sur les changements climatiques.

 

 

L’hypocrisie et le double jeu de l’Europe, par Freddy Eytan (Europe Israël).

L’Europe et la France en particulier mènent dans notre région une politique toujours favorable à la solution du problème palestinien.

Depuis la fameuse Déclaration de Venise adoptée le 13 juin 1980, l’Europe des Neuf comme celle aujourd’hui des 27 : « N’acceptent aucune initiative unilatérale qui ait pour but de changer le statut de Jérusalem et sont profondément convaincus que les « colonies » de peuplement israéliennes représentent un obstacle grave au processus de paix. Ils considèrent toujours que la modification démographique et immobilière dans les territoires arabes occupés sont illégale au regard du Droit international ».

 Voilà déjà plus de trois décennies que nous entendons la même rengaine et les mêmes leçons de morale. Et pourtant, certains pays en Europe gèrent des territoires outre mer à des milliers de kilomètres de leurs capitales respectivesAu moment où les Palestiniens prennent une décision unilatérale comme la dernière à l’ONU, elle est automatiquement tout à fait légitime à leurs yeux. Mais quand l’Etat juif construit des appartements dans sa propre capitale et dans un territoire qui demeure “disputé”, eh bien, c’est toujours la condamnation unanime ! Les Européens se fâchent en nous menaçant de rappel d’ambassadeurs et de rétorsions. Cela s’appelle double jeu, incohérence politique, et ignorance du terrain

Pourquoi ne pas dire clairement à l’opinion publique internationale les 4 vérités à savoir : Nous sommes toujours traumatisés et complexés par notre propre colonisation.

Nous avons terriblement peur !!! Nous sommes en désarroi face à la crise économique ! Nous sommes impuissants devant les vagues d’immigration musulmanes qui envahissent nos pays ! Nous craignons surtout des attentats si nous ne céderont pas au chantage des islamistes ! Nous n’avons pas donc pas le choix de collaborer et mener une politique mercantile avec les pays riches en pétrole et en gaz comme l’Arabie Saoudite ou l’émirat du Qatar !

Lors du dernier vote automatique à l’ONU, la France a réussi par sa position aveugle en faveur de la cause palestinienne à entrainer la majorité des pays européens. Paris s’est toujours distinguée par sa politique arabe et depuis l’embargo du général De Gaulle en 1967 la France fut toujours la pionnière pour « punir » cet « Etat juif, fier et dominateur » !

Soulignons que depuis 1948 à ce jour, l’ONU demeure impuissante dans la solution du conflit Israélo-arabe. Cette Assemblée a adopté plus d’un millier de résolutions au détriment de l’Etat juif sans être capable d’imposer leurs applications.

Le dernier vote en faveur des Palestiniens fait partie du ridicule de la situation et de l’extravagance du monde diplomatique et en particulier européen. Déjà en novembre 1974, Yasser Arafat fut la superstar du théâtre de l’absurde en montant à la tribune avec un revolver à la ceinture … Nous sommes souvent incapables de comprendre la marche du monde occidentale et ses histoires rocambolesques, et à chaque fois nous observons la scène onusienne avec amertume et nous restons bouche bée devant une salle en délire et des représentants européens bêtement enchantés.

Pourtant, la démarche des Palestiniens était unilatérale et contraire aux accords signés, mais l’Europe comme d’habitude hypocrite laisse faire.

Le discours de Mahmoud Abbas manquait d’audace et n’a pas saisi l’importance du moment historique, il n’a pas mis un terme définitif à la belligérance ! Dans son récit il a évoqué comme d’habitude les souffrances de l’occupation, les injustices du passé enrichies de falsifications de la propre histoire du peuple juif. Il a omis avec mépris notre combat inlassable sur cette terre sainte et trois fois millénaire, et a rejeté notre juste et légitime cause. Et voilà que les représentants européens applaudissent….

Nous avons nous aussi, commis des erreurs et des maladresses dans la poursuite de la paix, et nous sommes parfois dans l’obligation d’utiliser des rétorsions contre des démarches palestiniennes unilatérales et inutiles.

Comment ne pas réagir face à un Hamas qui revendique toujours notre destruction, et des islamistes qui véhiculent le culte de la mort.

Abbas a éloigné la paix et une fois encore a raté le rendez-vous de l’Histoire. Face à la grogne dans les Territoires, son allocution n’était qu’un chant du cygne, une belle opération de relations publiques. L’allégresse éphémère dans les rues de Ramallah ne changeront en rien la réalité sur le terrain à Gaza, ni la frustration et la vie quotidienne des Palestiniens et les Européens le savent parfaitement.

Abbas et la communauté internationale ont infligé un véritable camouflet au monde diplomatique. Seuls les Américains et les Canadiens ont prouvé leur amitié sincère à l’égard de l’Etat juif. A la tribune de l’Onu ils ont dévoilé au grand jour toute la supercherie.

Mais les autres représentants, dont celui de la France de François Hollande, ont cédé honteusement aux pressions arabes! Ils ont ignoré l’importance du dialogue direct en préférant le spectacle, et en mettant la charrue avant les bœufs.

Et puis, ils s’étonnent qu’Israël ose se défendre et réplique par des rétorsions. Ils doivent parfaitement s’avoir qu’une initiative unilatérale est toujours à double tranchant et souvent elle fait mal !

Source : Le CAPE,  par Freddy Eytan

 

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