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Le vautour du Mossad (Israel infos).

Le vautour du Mossad
par Benjamin Fredj
Selon plusieurs journaux arabes, les forces de sécurité soudanaises auraient capturé un vautour équipé de matériel d'espionnage de haute technologie..

Et selon les responsables soudanais, cet équipement proviendrait d’Israël.

D'après l'édition en ligne du quotidien égyptien El Balad, le vautour a été capturé dans la ville de Kereinek dans la région du Darfour, à l'ouest du Soudan.
Il n'en fallait pas plus pour que les autorités soudanaises en déduisent qu'Israël utilisait des vautours pour espionner leur pays, sans spécifier qui est à l’origine de ces allégations.

L'équipement porté par le vautour fonctionnait à l’énergie solaire.
Muni d’un GPS il permettrait de diffuser les informations recueillies via liaison satellite, y compris des images.
Le rapport indique également que les services de sécurité soudanais ont pu, grâce à un logo estampillé sur le matériel d’espionnage, déterminer que l’appareil venait de l’Université hébraïque de Jérusalem.
La chaîne de télévision iranienne Press station assure même que le rapace portait à la patte une étiquette " Service de la Nature d'Israël" et "Université hébraïque de Jérusalem".
"Cela signifie que l'équipement installé sur le vautour l’a été dans son pays d’origine", affirme le rapport.

Ohad Hazofe, un écologiste travaillant pour l’Autorité de la nature et des parcs en précise que tous les vautours sont systématiquement marqués et équipés d’une puce GPS à des fins de recherche.
"C'est un jeune vautour qui a été marqué, en même temps que 100 autres, en Octobre.
Il portent une puce GPS fabriquée en Allemagne mais aucune capacité à photographier".
Ces équipements ne peuvent que donner des lectures d’altitude à distance.

 

La politique étrangère du Quai d’Orsay, des sourds qui écoutent des aveugles avec un nez rouge

Classé dans: Europe,Syrie |

Le 13 novembre, François Hollande légitimait les groupes rebelles syriens et annonçait que « la France reconnaît la Coalition nationale syrienne comme la seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement de la Syrie démocratique, permettant d’en terminer avec le régime de Bachar Al-Assad. »

Le 19 novembre, l’Union européenne emboitait le pas de la France qui avait pris tout le monde par surprise (et l’on verra qu’elle eut mieux fait de s’abstenir), et reconnaissait la coalition comme « représentant légitime des aspirations du peuple syrien. »

Le 10 décembre, l’administration Obama déclare que l’une de composantes de la coalition, le groupe Jabhat al-Nusra a des liens avec al Qaida et qu’elle le classe parmi les organisations terroristes.

Les fonctionnaires du Quai d’Orsay, « champions » de la politique arabe de la France, rasent les murs…

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Si je récapitule.

  1. L’Union européenne reconnaît parmi la coalition contre Assad, une organisation terroriste liée à al Qaida comme « représentant légitime des aspirations du peuple syrien »,
  2. Elle reçoit un prix Nobel de la paix.
  3. Zorro est arrivé, attention, il a la panoplie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

 

Des Palestiniens d’origine juive ?

 

Des études scientifiques récentes s’appuyant sur des éléments historiques se penchent avec attention sur le cas des Palestiniens d’origine juive. Il apparaît que si l’on scrute bien les différentes étapes de l’histoire de la Terre d’Israël, de la période du Second Temple jusqu’à aujourd’hui, nombreux sont les Palestiniens qui ont des antécédents juifs. Mieux encore, il apparait que dans certains villages arabes d’Israël, des traditions juives sont observées comme la mezouza, les tefillins, la circoncision le 8ème jour et la fabrication du vin (interdit par l’Islam). Autant d’éléments sur l’identité palestinienne qui invitent à reconsidérer le problème israélo-palestinien à sa source. C’est la thèse de Tsvi Misinai, scientifique renommé en Israël, physicien et informaticien, développée notamment dans son livre « Un frère ne doit pas lever l’épée contre un frère ».

Au-delà du « conflit israélo-palestinien » : retour aux sources

L’origine juive de la majorité des Palestiniens d’Israël n’est pas une idée nouvelle, ni une idéologie révolutionnaire. David Ben Gourion et Itzhak Ben-Zvi (second Président de l’Etat d’Israël) en parlaient bien avant 1948, dans les années 20. Ils publièrent un article commun intitulé « La Terre d’Israël au passé et au présent », article qui exprimait l’idée d’intégrer les Palestiniens parmi le peuple d’Israël. En 1917, Ben Gourion avait même publié une « Enquête sur les origines des Fellahin », analysant leurs ancêtres et rappelant que « coule encore dans leurs veines du sang juif, le sang de ces agriculteurs juifs, de ces masses, qui pendant des périodes troubles de l’histoire, ont choisi de renier leur foi pour ne pas être déracinés de leur terre ». Ben-Zvi quant à lui, mena une longue enquête en Terre d’Israël pour collecter des témoignages dans un livre intitulé « Populations de notre Terre » mais l’envenimement de la situation entre les arabes et les juifs contraint Ben-Zvi à abandonner son travail.

Les premiers Sionistes avaient bien vu la nécessité de revisiter les origines de la population non-juive d’Eretz Israël. En effet, suivant la thèse la plus répandue, après la destruction du Second Temple et la révolte de Bar Kohva, les Juifs auraient été dispersés de la Terre d’Israël. Cela signifierait que par la suite, cette terre fut peuplée majoritairement par des étrangers, et ce, jusqu’à la création de l’Etat d’Israël. C’est brosser l’histoire à gros traits : la « disparition » des Juifs en Terre d’Israël est toujours restée mystérieuse. Les communautés juives se sont en fait beaucoup développée en dehors de Jérusalem, en Galilée notamment, à l’époque byzantine.

En scrutant l’histoire et en analysant les témoignages, on découvre que le peuple de la Terre d’Israël serait composé de deux groupes principaux : Le premier, exilé de la Terre d’Israël après la destruction du Temple, a réussi à préserver son identité et sa religion à travers le temps jusqu’au retour et à la création de l’Etat. Le second groupe est constitué de ceux qui sont restés à travers les siècles en Terre d’Israël, même lorsqu’ils ont été forcés d’abandonner leur religion et qu’ils ont même fini pour certains par perdre leur identité originelle. Après que la Judée ait pris le nom de « Palestine » par la volonté de l’Empereur Romain Hadrien en 135, les descendants de ces convertis de force, mélangés aux autres nationalités présentes, en vinrent à s’appeler « Palestiniens ».

La première révélation concernant l’identité des Palestiniens a été publiée par des chercheurs allemands en 1860 qui découvrirent que des juifs cachés, comme les Marranes (Juifs cachés au temps de l’Espagne musulmane et chrétienne, convertis de force mais pratiquant le Judaïsme en secret), existaient au temps des Templiers. Le colonel Condor de l’Institut de Recherche en Israël découvrit des traces d’araméen et d’hébreu dans la langue des Fellahin de la Terre d’Israël.

Ceux qui sont restés à travers les siècles…

Les révoltes juives contre les Romains (en 70 puis en 135) ont été la cause d’un grave amoindrissement de la présence juive en Terre d’Israël. Mais certains sont restés, même lorsque la Judée reçut pour nom « Palestine », et que les Judéens devinrent « Palestiniens ». La conquête de la Terre d’Israël par les arabes en 640, conduisit à l’expansion de l’Islam par la force. Au 8ème siècle, certains se convertissent en raison d’une sérieuse discrimination économique à l’encontre des non-musulmans. Mais ces conversions ne concernaient encore que la minorité des Juifs et des Chrétiens qui restèrent fidèles à leur identité. Au 11ème siècle cependant, en 1012, les califes Fatimides dirigés par les Musulmans Shiites du Caire, décrètent que tous les résidents de Terre Sainte qui ne sont pas musulmans ont l’obligation de se convertir à l’Islam ou doivent quitter le pays. La majorité des Chrétiens partent, mais nombre de Juifs, attachés à leur terre, préfèrent rester quel qu’en soit le prix.

Ces conversions forcées conduisent à l’islamisation de 90% de la population. Mais pour la majorité de ces « convertis », à l’ouest du Jourdain, l’Islam n’est qu’une couverture. Chez eux, dans leurs maisons, ils continuent d’observer leurs traditions juives. On les nomme les Musta ‘arbim, ce qui signifie « cachés comme arabes ». Lorsqu’en 1044, un autre calife lève le décret des conversions forcées, un quart seulement des Musta’arbim retournent ouvertement au Judaïsme, les autres préfèrent rester apparemment musulmans pour ne pas souffrir des discriminations économiques. Certains Juifs même se font délibérément Musta’arbim pour cette raison. Et les différentes persécutions durant les Epoques Croisée et Mameluk conduiront également à une forte augmentation des Juifs cachés.

A partir de 1840, les descendants des Musta’arbim se mélangèrent à divers migrants dans le pays. Ainsi, lorsque arrivèrent les premiers colons sionistes, confrontés à des habitants parlant l’arabe, ils ne réalisèrent pas que nombre d’entre eux étaient les descendants de ces Musta’arbim, que certains connaissaient même leur identité originelle cachée, et même qu’une partie de ces « Palestiniens » avaient réussi à préserver à travers les siècles quelques traditions juives. Des recherches démographico-historiques basées sur l’analyse des dynasties palestiniennes à travers les siècles, révèlent qu’à l’ouest du Jourdain, entre 82% et 89.5% de ces dynasties ont des origines juives anciennes, connues ou non.

Témoignages : des traditions au-delà des lignes de séparation

Dans le village de Yutta en Cisjordanie, jusqu’en 1989, la femme la plus âgée du village allumait les bougies du shabbat au pied d’un arbre qui avait grandi sur une roche, devant tous les habitants. Cette pratique cessa suite aux pressions des jeunes générations après la première Intifada.

Dans ce village qui correspond à la ville biblique de Yatta, vit le clan des « Makhamara » à traduire littéralement par « fabricants de vins ou vignerons ». La consommation d’alcool et par conséquent la fabrication du vin étaient interdites par l’Islam. Les « Makhamara » étaient ces Juifs apparemment musulmans qui, en vérité, n’observaient pas la loi islamique. Des « vignerons ». S’ils n’avaient pas le droit de faire du vin, ils en buvaient, entre eux, dans des lieux cachés.

Dans le village de Samoa (Eshtamoah biblique) trois familles issues des « Makhamara » ont entamé le processus de conversion au Judaïsme, et ceci en dépit des menaces terroristes qui ont été dirigées contre eux. Une des femmes les plus âgées allume méticuleusement les lumières de shabbat et jeûne pour la commémoration de la destruction du Temple. Elle raconte aussi la succession des mères juives préservée dans sa famille, expliquant par là même que ses propres fils sont légitimement juifs. A Samoa, il y a toujours la synagogue encore en bon état et des perforations sur certaines portes rappellent l’usage de la mezuzah. On retrouve les mêmes perforations sur les maisons au nord d’Hébron dans la localité de Sa’ir, par exemple. A Samoa, plus de 40% de la population observaient les traditions juives et reconnaissaient leurs origines juives il y a moins de cent ans. Ils ne se mariaient qu’entre membre d’une même tribu et donnaient à leurs enfants des noms juifs. Aujourd’hui beaucoup d’entre eux refusent de révéler leurs origines et se déclarent désormais musulmans. Au sud d’Hébron, dans le village de Dura (l’Adora’yim biblique), les pratiques funèbres mais aussi agricoles observées correspondent à la loi juive et non pas à celle de l’Islam. Il semblerait, selon l’hypothèse de Ben-Zvi et d’Israël Belkind, que l’Islam s’est difficilement enraciné en Terre d’Israël, contrairement aux autres pays arabes, à cause des la solidité des traditions ancestrales qui l’ont précédé dans l’histoire dans cette Terre Sainte.

Les exemples sont nombreux et il ne s’agit pas seulement d’exceptions. A Khirbat Anim Al Fawka (situé juste au nord de la Ligne Verte), à Soussia, à Kiryat Arba, à Tekoa (au nord de Bethléem), à Shfar’ham et à Damun (près de Nazareth), à Ma’aleh Amos (à l’est d’Hébron), à Awarta (au sud de Naplouse), à Bid’yah (à l’ouest d’Ariel), à Katana (près d’Abu Gosh), et dans beaucoup d’autres villes arabes de la Terre d’Israël on retrouve les pratiques juives matrimoniales, funéraires, religieuses mais aussi de cacherout, de shabbat, de règles de pureté, de circoncision au huitième jour, ainsi que le calendrier juif… Les témoignages sont souvent recueillis à mi-voix : dans une ville arabe-israélienne située à l’est de Sharon, un Sheikh reconnait être un descendant des Juifs du Maghreb, il prie avec les livres de prières juives, et en secret, raconte la conversion forcée de ses ancêtres. A Bid’yah, on sait qu’il y a encore quelques années, au moins un patriarche d’une famille continuait l’étude des Ecritures saintes du Judaïsme et que les hommes se réunissaient secrètement pour prier dans une cave.

Des ancêtres communs ?

Dans son article « les Arabes qui sont en Terre d’Israël », Belkind souligne que « partout en Israël, on trouve des tombes de saints ou de prophètes devant lesquelles les Arabes vont se prosterner et faire des vœux. Nombre d’entre elles sont aussi des lieux saints pour le peuple d’Israël ». Par exemple, à côté de la localité de Nes Tsiona, la tombe de Nabi Rubin le prophète est celle de Ruben, le fils de Jacob. A côté de Kfar Sava, la tombe de Nabi Benjamin est vénérée, comme celle non loin, de Nabi Sham’un (Simon).

Depuis les années 90, de sérieuses études génétiques sont menées et révèlent des troublantes ressemblances entre les Palestiniens et les Juifs. Autre élément exprimant cette continuité ancestrale : l’actuelle prononciation de l’hébreu par les Palestiniens, de même que l’usage d’expressions et de maximes dérivées de l’hébreu ancien par les « Arabes » des villages de Galilée, comme par exemple à Sakhnin et Arabeh. En outre, les noms de lieu en général sont restés bibliques, seulement légèrement modifiés : Safad pour Safed, Akka pour Akko, Beitlahem pour Bethléem, Khalil pour Hevron et beaucoup d’autres. On entend aussi parmi les habitants et on peut lire sur les tombes, des noms bibliques hébreux ou araméens qui n’apparaissent pas dans le Coran ni dans la langue arabe parlée ou littéraire.

Des études géographiques et démographiques s’attachent également à montrer que dans les régions montagneuses de la Terre d’Israël, en Galilée, en Samarie et en Judée, la majorité de la population n’a pas abandonné ses lieux de résidence depuis des milliers d’années. Toutes les nations qui ont voulu conquérir la Terre d’Israël à travers l’histoire, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Turcs, les Britanniques, en sont restés aux basses régions. Ainsi, au XIXème siècle, entre 70 et 75% des habitants des montagnes d’Israël étaient des descendants des Juifs (contre entre 10 et 25% dans les basses régions).

Parmi les Bédouins, au sein des tribus du Néguev et du Sinaï, nombreux sont ceux qui suivent les pratiques juives. Il y en a aussi qui reconnaissent ouvertement leurs origines juives. En octobre 2009, dans le cadre d’une rencontre destinée au rapprochement entre Juifs et Bédouins à Rahat, le sheikh Salam s’est exprimé en ces termes « Je suis un descendant des Juifs ». Il n’a pas dit s’il envisageait une reconversion au judaïsme. Cependant, c’est un élément de plus apporté à la thèse du docteur Tsvi Misinai selon laquelle « la guerre entre Israël et les Arabes est une véritable guerre fratricide ». Il faut revenir à nos racines…

http://www.un-echo-israel.net/Dossier-Des-Palestiniens-d-origine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 

 

Mr Alain Juppé au secours ! Vos amis Frères musulmans torturent les manifestants !

Classé dans: Egypte,Islam |

5 morts, c’est le dernier bilan de la répression des milices du président égyptien Morsi lors des dernières manifestations. Mais ce maigre résultat ne pouvait satisfaire les si « démocrates » Frères musulmans.

Aussi les manifestants arrêtés sont envoyés 10 par 10 dans des salles de tortures aménagées face au palais présidentiel.

Mohamed el-Garhi, un journaliste du quotidien Al-Masry Al-Youm (1) a passé 3 heures dans les salles de torture des Frères musulmans.

Mohamed el-Garhi : « la police en uniforme est présentes dans les chambres. 15 Frères musulmans sont aussi présents, supervisés par 3 hommes barbus qui décident qui sera torturé. Ils peuvent faire sortir qui ils voulaient des salles de torture »

Mohamed el-Garhi : « les manifestants sont amenés dans les chambres après avoir été détenus et battus par les Frères, et leurs vêtements déchirés »

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Mohamed el-Garhi : « ils prennent leurs papiers d’identité, leurs téléphones mobiles et leurs argent avant de commencer les « investigations », qui consistent à les battre jusqu’à tant qu’ils avouent être des voyous »

Mohamed el-Garhi : « on leur demande pourquoi ils ont manifesté dans les rues, s’ils ont reè de l’argent pour protester, s’ils sont affiliés au parti de Mohamed ElBaradei, du courant de Hamdeen Sabbahi ou du parti National Démocratique de Moubarak qui a été dissout. »

Mohamed el-Garhi : « Si les détenus nient, les tortures s’intensifient, ainsi que les injures. »

Mohamed el-Garhi : « j’ai entendu des personnes hurler dans les salles « je suis un sheikh je porte la barbe, c’est Safwat Hegazy qui rendra mes droits, je suis un ami de tous les sheikhs ». Un homme ensanglanté pleurait : « je suis une personne éduquée, j’ai une voiture, est ce que je ressemble à un voyou ? ». Un autre détenu, qui a été violemment battu, a été accusé d’être affilié à l’ancien porte parole du gouvernent, Fathi Sorour. »

Mohamed el-Garhi : « certains détenus ne pouvaient plus répondre aux questions de leurs bourreaux Frères musulmans en raison de leur état physique. Certains saignaient abondamment et étaient épuisés, mais ne recevaient aucune aide médicale, juste des bouteilles d’eau. »

Mohamed el-Garhi : « puis le chef de la police a demandé aux Frères de les aider à transférer les 10 personnes torturées ver la station de police de Nozha pour qu’ils ne soient pas encore attaqués par d’autres Frères musulmans dans les rues, et 10 autres protestataires sont entrés dans les salles de torture. »

Ah ! Monsieur Alain Juppé ! On se souvient de ses déclarations, alors ministre des affaires étrangères de la France, l’an dernier, lorsqu’il décrivait les Frères musulmans comme « intéressants » et expliquait qu’ils ne sont pas « le diable » que leur a présenté le régime Moubarak : « nous les avons crus et nous avons vu le résultat », disait-il en estimant qu’il ne fallait pas considérer que « les Frères musulmans sont tous des terroristes ».

Quelle homme, quelle clairvoyance.

Les frères musulmans, c’est le Tariq Ramadan chouchou des médias coté face, impeccablement policé, et coté pile, les tortionnaires de la place Tahrir, ceux qui assassinèrent un premier ministre égyptien et furent interdits depuis 1954.

Aujourd’hui au pouvoir, ils montrent leur vrai visage.

Des condamnations internationales de ces tortures ? Obama ? Laissez-moi rire ! A moins de construire 3000 logements en Judée Samarie, vous ne méritez ni les condamnations de l’ONU ni celles de l’Union européenne.

Ah j’oubliais presque : tout ceci se passe bien entendu dans les strictes limites de la religion de paix de tolérance et d’amour.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

(1) http://www.egyptindependent.com/news/al-masry-al-youm-goes-inside-brotherhood-s-torture-chambers

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Vers un Proche-orient post américain par Guy Millière

Vers un Proche-orient post américain
 

La fin de partie semble approcher pour le clan Assad en Syrie.

Les armes dont disposent les factions anti Assad sont plus efficaces, les combats ont lieu dans la capitale, les principales organisations internationales ont quitté le pays. Des émissaires de Bachar al Assad lui cherchent un point de chute. La Russie semble réfléchir à une solution de rechange, et Vladimir Poutine a, voici peu, rencontré Racep Tayyip Erdogan pour en parler : Poutine n’entend pas perdre la base de Tartous et voudrait préserver une zone alaouite le long de la cote méditerranéenne (il vient de faire débarquer du matériel défensif à Tartous, sous forme de missiles balistiques Iskander).

 

Erdogan voudrait lui aussi une solution de rechange : s’il appuie les factions anti Assad, sunnites comme lui, et s’il verrait d’un bon œil la prise de pouvoir par les Frères musulmans, la présence à leur côté de membres d’al Qaida l’inquiète, tout comme elle inquiète la Russie. Cette présence inquiète aussi le pays qui est le principal financier de la Turquie aujourd’hui, l’Arabie Saoudite, qu’une arrivée au pouvoir des Frères musulmans à Damas n’enchante pas, mais qui préfère tout de même les Frères musulmans à al Qaida. Ce qui inquiète plus encore ces divers pays que la présence d’al Qaida au sein des factions anti Assad, est l’ensemble des stocks d’armes chimiques et bactériologiques dont dispose le régime Assad finissant.

Pour l’heure, Assad a fait charger du gaz sarin dans des missiles et dans des bombes. Il est peu vraisemblable qu’il entende utiliser les missiles et les bombes en question pour tuer en masse ses ennemis : il est plus vraisemblable qu’il veut en faire un moyen de transaction.Mais tout est possible : un dictateur dans son dernier bunker peut aisément commettre des actes déraisonnables, surtout quand il a des dizaines de milliers de morts à son passif.

Même si Assad n’utilise pas missiles et bombes au sarin, et même si une transaction a lieu, d’autres armes chimiques et bactériologiques sont dans le pays, et elles peuvent aisément passer en des mains plus déraisonnables encore que celles d’Assad. Dès lors que des interventions de troupe au sol russes ou turques ne sont pas au programme, et dès lors que l’Arabie saoudite n’a pas d’armée susceptible d’agir, on comprend l’inquiétude.

Une situation chaotique de type libyen, avec un pays déchiré entre les factions présentes, est tout à fait possible. Mais ce qui s’est passé et se passe encore en Libye est de faible importance à côté de ce qui peut se passer en Syrie.

Dans ce que je viens de décrire, un acteur est absent, et en même temps très présent : les Etats-Unis.

Les Etats-Unis financent et arment les factions anti Assad, en sachant pertinemment qu’elles incluent des gens d’al Qaida

Ceux-ci sont, en fait, au centre des choses. Si la Syrie en est là, si Erdogan et Poutine tentent de parvenir à un arrangement, si l’Arabie Saoudite tente d’utiliser l’influence qui lui reste en finançant Erdogan, c’est parce que les Etats-Unis ont laissé un pourrissement s’installer, n’ont pas agi pendant des mois, se sont appuyé sur les impuissantes Nations Unies, et, pour finir, ont financé et armé les factions anti Assad, en sachant pertinemment qu’elles incluait des gens d’al Qaida, ce qui paraîtrait étrange si nous n’étions pas dans les années Obama.

Les Etats-Unis sont aussi au centre des choses en ce que, tout en restant en retrait, ils fournissent des missiles anti-missiles à la Turquie aux fins qu’elle se protège des risques éventuels de tirs de missiles et de bombes au sarin en direction du territoire turc : ce, pendant qu’Erdogan et Poutine parlent de l’avenir, sans que les Etats-Unis se mêlent au débat.

La réalité est que l’administration Obama a une préférence pour Erdogan et les Frères musulmans, laisse agir al Qaida tant qu’al Qaida suit la stratégie Zawahiri, qui est de ne pas commettre d’attentats contre le monde occidental, mais de participer à l’instauration de dictatures islamistes dans tout le Proche-Orient.

La réalité est qu’un autre pays que je n’ai pas encore cité est lui aussi au centre des choses, le Qatar.

Comme je l’ai déjà écrit, l’Arabie Saoudite essaie d’influencer la Turquie et d’avoir un rôle modérateur sur les Frères musulmans, mais elle n’a qu’une influence limitée.

Si l’Arabie Saoudite est le principal financier de la Turquie, le principal financier des factions anti Assad en Syrie est, dans les faits, le régime Qatari, qui, lui, soutient les Frères musulmans en toute leur radicalité, et la stratégie Zawahiri au sein d’al Qaida.

La réalité est qu’un autre pays encore, que je n’ai pas cité non plus, regarde l’évolution de près : l’Iran.

Tout en ayant tenté longtemps de sauver le régime Assad, le régime iranien est présentement en train de parler, lui aussi, avec Erdogan et Poutine, tout comme il est en train de parler avec l’administration Obama.

Le régime iranien entretient des liens économiques de plus en plus étroits avec la Turquie, et n’a jamais rompu ses liens stratégiques avec la Russie. Une Syrie après Assad ne sera pas nécessairement, et même sans doute pas, une Syrie perdue pour l’Iran, qui, au nom de l’islam radical, peut s’entendre transitoirement, avec les Frères musulmans, comme elle s’entend avec Erdogan. Le régime iranien a, qui plus est, un moyen de pression sur Erdogan : il peut apporter un soutien aux Kurdes de Turquie et renforcer une alliance entre eux et les Kurdes de Syrie et d’Irak, tout en réprimant les Kurdes iraniens, bien moins nombreux, ou en les incitant à se tenir tranquilles.

  • L’intérêt de la Russie désormais, est de sauver Tartous et la zone alaouite, tout en évitant une dispersion incontrôlée des armes de destruction massive.
  • L’intérêt de la Turquie est de faire son possible pour stabiliser une Syrie post Assad, pour éviter le chaos et pour éviter aussi une dispersion incontrôlée des armes de destruction massive.
  • L’intérêt de l’Arabie Saoudite est tout juste d’éviter le pire : à savoir une victoire d’éléments trop radicaux en Syrie.
  • L’intérêt du Qatar est au contraire d’assurer la victoire de ces éléments radicaux : si des armes de destruction massive tombent aux mains d’al Qaida, le Qatar s’en accommodera, car il a les moyens de contrôler al Qaida
  • L’intérêt de l’Iran est de préserver sa position hégémonique sur la région : la Turquie accepte cette préservation, et promet à l’Arabie Saoudite ce qu’elle doit lui promettre pour toucher l’argent dont elle a besoin. La Russie accepte cette préservation. Le Qatar entend être partenaire prioritaire de cette préservation. L’Arabie Saoudite, essentiellement, subit.

L’intérêt des Etats-Unis dans tout cela ? On ne le voit pas. Obama semble considérer qu’un Proche-Orient plus sûr pour l’islam radical, avec l’Iran en position hégémonique, la Turquie en allié de l’Iran, et la Russie pour superviser tout cela, sera un Proche-Orient plus stable.

J’ai noté que le régime iranien est en train de parler avec l’administration Obama (au Qatar) : ce qu’espère Obama, je l’ai écrit voici quelques jours, c’est la signature d’un traité « historique » avec l’Iran, après l’élection d’un nouveau Président iranien.

Dans la perspective d’un Proche-Orient plus sûr pour l’islam radical, les émeutes présentes en Egypte sont un obstacle sur la route : Obama espère que Morsi parviendra à rétablir l’ordre et à finir d’assoir sa dictature, et il est prêt à aider Morsi. Les Etats-Unis ont, la semaine dernière, livré encore deux cents chars de combat supplémentaires à l’armée égyptienne, désormais tenue solidement par Morsi. Les derniers naïfs, s’il en reste, pourront remarquer qu’Obama, si prompt à demander le départ de Moubarak, adopte vis-à-vis des émeutes égyptiennes une attitude semblable à celle qu’il avait adoptée lors des émeutes à Téhéran en juin 2009.

Dans la perspective d’un Proche-Orient plus sûr pour l’islam radical, il existe un autre obstacle pour l’administration Obama : Israël.

L’administration Obama n’a pas voté en faveur de l’admission de la « Palestine » à l’ONU en tant qu’ « Etat associé » : elle ne pouvait pas, au vu de l’opinion publique américaine telle qu’elle est encore, et elle ne voulait pas, de toute façon, parce qu’Obama est celui qui veut faire la « paix » dans la région et entend que si quelqu’un doit faire la « paix », ce soit lui. Mais il est désormais avéré qu’Obama a montré beaucoup de bienveillance concernant le vote quasiment unanime des pays européens en faveur de la « Palestine ». Tout comme il est avéré qu’Obama a poussé les divers gouvernements européens qui ont convoqué l’ambassadeur d’Israël après les décisions du gouvernement israélien concernant la construction projetée de trois mille logements en périphérie de Jérusalem.

D’autres décisions et gestes anti-israéliens sont à prévoir.

L’assemblée générale des Nations Unies vient de voter une motion exigeant l’inspection des sites nucléaires israéliens par des agents de l’ONU. Le gouvernement de « Palestine » a laissé entendre qu’il envisageait de saisir la Cour pénale internationale aux fins de faire inculper pour « crimes » des dirigeants israéliens. Ce n’est qu’un début.

Des pressions pour la création concrète d’un « Etat de Palestine » dans les « frontières » de 1967, avec Jérusalem « Est » pour capitale vont revenir bientôt sur la scène. Des ouvertures en direction du Hamas vont sans doute se faire, et l’Autorité palestinienne devrait bientôt se rapprocher du Hamas (financé conjointement par le Qatar et l’Iran). Le nucléaire israélien va sans doute se trouver pointé du doigt d’une manière plus nette.

Nous allons vers un Proche-Orient post-américain, et il est à craindre que les Etats-Unis évoluent dans une direction post-américaine eux aussi, au sens où ils ne seront plus les Etats-Unis que nous avons connu, et ce pendant un temps indéterminé.

L’Europe s’effondre doucement et est en position de soumission préventive à l’islam radical et à la Russie. Elle n’est pas l’amie d’Israël et a perdu le sens de la liberté et de la dignité.

Obama fait glisser les Etats-Unis vers la soumission préventive aussi, et distend les liens qui liaient le pays avec Israël. Il reste des Américains qui ont le sens de la liberté et de la dignité, mais ils sont aujourd’hui en position difficile.

Israël doit tenir, face à un orage qui s’intensifie. Ce ne sera pas facile. Israël doit se trouver de nouveaux alliés, car l’alliance avec les Etats-Unis est très fragilisée.

L’Arabie Saoudite est le grand « vaincu » de la vague islamique présente. Ses dirigeants, discernant ce qui se passe aux Etats-Unis, se tournent vers la Chine, pays vers lequel Mohammed Morsi se tourne aussi.

La Chine est silencieuse par rapport à ce qui se passe, mais elle pose ses pions sur l’échiquier. Elle a des accords stratégiques avec la Russie et avec l’Iran. Tout en nouant des accords avec l’Egypte et avec l’Arabie Saoudite, elle peut discerner que son intérêt bien compris est de préserver Israël et de nouer des liens technologiques avec les pôles technologiques israéliens. Ces liens sont déjà noués.

La Chine n’est pas un pays aux dirigeants humanistes, très loin de là, mais c’est un pays qui sait discerner ses intérêts.

La Russie entend affaiblir les Etats-Unis et a joué la carte de la realpolitik avec la Turquie et l’Iran. Elle est en train de jouer la carte de la realpolitik avec la Syrie.

Son intérêt ai-je écrit, est, en Syrie, de sauver Tartous et la zone alaouite, et d’éviter une dispersion incontrôlée des armes de destruction massive. Son intérêt est aussi (d’où sa crainte d’une dispersion incontrôlée des armes de destruction massive) d’endiguer la vague islamique et de la circonscrire, car la périphérie Sud de la Russie est touchée par des poussées islamiques.

Son intérêt bien compris, pour ce qui concerne Israël, peut être de voir en Israël un pôle de stabilité, et la puissance militaire israélienne est, là, un atout pour Israël. Faut-il le dire ? Israël n’a pas intérêt non plus à la dispersion d’armes de destruction massive syriennes, et le savoir faire israélien pourrait se révéler très utile. Erdogan dépend énergétiquement de la Russie, et peut se voir demander par la Russie de tempérer ses ardeurs. La Russie peut aussi demander à l’Iran, conjointement avec la Chine, de tempérer ses propres ardeurs.

Le Proche-Orient post-américain qui se dessine fait partie d’un monde post-américain qui prend forme, et qui pourrait bien être l’un des sinistres héritages que laissera Obama.

La Russie, la Chine seront, dans le court terme, des acteurs majeurs de ce monde post-américain. L’Asie est, d’une manière générale, en train de se réorganiser sans les Etats-Unis, relégués en périphérie, et sans l’Europe, en périphérie depuis plus longtemps que les Etats-Unis, et d’une façon, je le crains, plus définitive.

Les Etats-Unis se redresseront sans doute, mais ce ne sera pas dans l’immédiat.

Voici peu, Barack Obama était en Asie, et son voyage a été commenté, sans que la dimension majeure de ce voyage soit soulignée : Obama entendait nouer un partenariat trans-Pacifique endiguant la Chine, tout au moins c’est ce qu’il laissait entendre. Les pays d’Asie, voyant bien qu’Obama a placé les Etats-Unis dans une spirale descendante, ont choisi plutôt de nouer un partenariat avec la Chine, excluant les Etats-Unis. Un partenariat constitué de quinze pays a été créé à Phnom Penh, le 20 novembre dernier. Il inclut outre la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, la Nouvelle Zélande et les pays de l’ASEAN (Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Viet Nam). Israël se doit de prêter à ce partenariat tout l’intérêt qu’il mérite.

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

 

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