La lettre ouverte de Gérard Depardieu à Jean-François Ayrault dans le Journal du Dimanche, a suscité de vives réactions de la part de membres du gouvernement.
C’est Michel Sapin, le ministre du Travail Michel Sapin qui a ouvert le feu lors du Grand rendez-vous Europe 1/iTélé/Le Parisien.
Il a vu dans la décision de l’acteur de rendre son passeport "une forme de déchéance personnelle".
« Au-delà de la personnalité, au-delà du talent, c’est une forme de déchéance personnelle que je trouve dommageable.
Je ne dis pas déchéance pour la personne, je dis que c’est une attitude pas à la hauteur de l’acteur ».
"On regrette qu’il ne retourne pas au cinéma muet"
Sur BFM-TV, Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture Auré s’est elle déclarée "tout à fait scandalisée".
"La citoyenneté française c’est un honneur, ce sont des droits et des devoirs aussi, parmi lesquels le fait de pouvoir payer l’impôt", a-t-elle insisté.
Sur France Info elle a ajouté : « quand on abandonne le navire, quand on déserte, car nous sommes en guerre économique, on ne vient pas en plus donner des leçons de morale aux autres (…) il aurait mieux fait de s’abstenir en l’occurrence on regrette que Gérard Depardieu ne retourne pas au cinéma muet ».
Tout en se disant "triste" de la décision de Gérard Depardieu avec qui elle avait travaillé contre l’illétrisme, l’ancienne ministre UMP Nadine Morano a surtout estimé qu’il était la victime du "matraquage fiscal" du gouvernement socialiste.
"Vous êtes qui pour me juger M.Ayrault ? "
S’estimant "injurié" par les critiques sur son exil fiscal en Belgique, l’acteur déclare dans le JDD qu’il "rend (son) passeport" français dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui avait jugé "assez minable" son départ pour la Belgique.
Alors que certains observateurs avaient qualifié de « retenu » le commentaire du Premier ministre, c’est pourtant ce qualificatif n’est pas passé reste en travers de la gorge de la vedette.
"Minable, vous avez dit « minable » ? Comme c’est minable !", référence à une réplique culte de Louis Jouvet dans "Drôle de drame" ("Bizarre... Vous avez dit bizarre ?...") commence la lettre de Gérard Depardieu, qui assure avoir payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans.
Et pour enfoncer le clou sur l’absence de toute marque de respect vis-à-vis du Premier ministre, Gérard Depardieu écrit cette phrase terrible. :
"qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes-vous ?".
La décision de Depardieu était largement commentée sur le réseau Twitter dimanche matin : "quand rendra-t-il sa Légion d’Honneur", demandait un twitto, cité par l’AFP tandis qu’un autre suggérait que l’acteur, accusé de conduite en état d’ivresse, "rende plutôt son permis de conduire".
Incroyable Talent
Notre gouvernement a un incroyable talent.
Le talent d’avoir unifié la communauté des minables « confiscateurs ».
Qui a remarqué que la racine du mot confiscateur est « fisc » ?
Les richesses d’un pays proviennent du cumul des talents de ce pays.
Notre gouvernement, sans perspectives de croissance et à bout de trésorerie, a entrepris de coloniser les talents autochtones.
Le dictionnaire dit que coloniser : c’est exploiter et spolier.
C’est ainsi que, pour ne citer que les plus célèbres (pas les plus riches) qui ont refusé de se faire coloniser, Florent Pagny qui nous avait informés qu’il gardait sa « liberté de penser », Yannick Noah qui a choisi d’exercer ses talents sous d’autres administrations, Aznavour et Delon qui ont préféré l’Helvétie.
Ce ras le bol a été imagé par Gainsbourg qui a brûlé un billet pour montrer ce qu’il lui en restait et a été exprimé par Sardou : « ne m’appelez plus jamais France » même si ces deux derniers ne se sont pas expatriés.
Aide aux pays pauvres
Tous ces français SONT des français qui ne reconnaissent plus LEUR France. Surtout lorsqu’ils constatent de l’usage qui est fait de leurs contributions.
Car pendant que nos gouvernants ne trouvent plus de financement pour les repas gratuits destinés aux plus démunis, ils ont trouvé 1,2 millions d’euros pour les « libérateurs » de la Syrie ; ils ont effacé les dettes de la Guinée-Bissau (10 millions), de Madagascar (375 m.), du Congo (700 m.), du Malawi (10 m.), du Togo (100 m.) ; ils ont annulé les remboursements de prêts consentis au Maroc (625 m.), au Nigeria (70 m.), aux Philippines (150 m.), au Vietnam (20 m.), à l’Ouganda (75 m.), au Mexique (300 m.),à l’Égypte (50 m.), au Sénégal (125 m.), à la Grèce (16 milliards)et ils continuent à dépenser 800 millions pour l’AME (sécu pour étrangers non cotisants).
Alors que, depuis des années, nous perdons plus de 1000 emplois chaque semaine et que nous n’avons aucune perspective solide pour surmonter nos dettes, on mobilise toutes les énergies pour la priorité vitale et salvatrice du « mariage pour tous » qui autorisera, dans quelques années, votre fils d’épouser son frère (ou sa sœur) afin d’adopter des bébés.
Les mariages zoophiles, c’est pour plus tard.
Une parenthèse à propos de mariages : maintenant que la pédophilie va devenir légale en Égypte et en Tunisie (mariage à 12 ans), va-t-on modifier nos lois, en Europe, pour ne plus avoir à poursuivre pénalement ce type de délinquants, lorsqu’ils vont venir en touristes demander nos impubères en mariage ?
Leurs ambassades pourront-elles procéder à des unions pédophiles, sur notre territoire ?
Patriotisme
En regard de cela, pour revenir à notre cher Gégé, on a écouté la duplicité des commentaires de Mme Hidalgo et des journaleux sur la « solidarité nationale et le patriotisme » alors que son parti est sur le point de confisquer aux français leur dernier moyen d’affirmer patriotisme, solidarité et appartenance nationale : leur droit de vote.
Qui a confirmé que, de là où ils sont, ces français expatriés ne participent pas plus efficacement à aider leurs compatriotes ?
Qu’ils n’ont pas simplement décidé de choisir à qui destiner leurs participations ?
Que ce soit à l’abbé Pierre, aux restos du cœur ou n’importe quelle autre association qu’ils estiment efficace.
La majorité des gens devenus très riches méritent d’être devenus très riches, grâce à un talent, un savoir faire ou une faculté d’analyse qui les distingue du commun.
C’est cette faculté d’analyse qui les fait décider qu’afin de ne plus voir le fruit de leurs activités dilapidé à tous vents, ils seraient plus à même d’aider leurs compatriotes de l’extérieur.
Car, de l’intérieur, il est clair que le capitaine navigue vers du piteux, du miteux et du calamiteux.
A moins qu’il ne nous ait dissimulé de plus précises informations sur la fin du monde dans 3 jours......
Jean Smia/Benillouche Blog
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