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De qui se moque-t-on au quai d’Orsay?

France :de qui se moque-t-on au quai d’Orsay et dans les colonnes de « Ouest-France »?

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Rapport du sénat, des choses intéressantes, mais surtout : contre Israël, un procès à charge

 

Des chiffres et des lettres

Depuis le texte ci-après, qui se voulait une réponse au réquisitoire à charge de l’ex sénateur Cerisier Benguiga, des éléments de faits complémentaires sont arrivés. Ils réduisent à néant les assertions répétées jusqu’à la nausée par toutes sortes de personnages, depuis l’assassin raté militante stalinienne d’un « parti communiste libanais », en passant par le Quai d’Orsay, son chef actuel et notre ancien sénateur, sans oublier la presse quotidienne qui s’apparente de plus en plus à des sortes de Stürmer et de Beobechter.

Pour compléter l’information de notre lecteur, je me suis donc permis d’allonger un texte dont certains amis m’ont reproché l’excessive longueur. Tant pis, j’allonge, je complète, je précise.

Alors complétons et précisons, allongeons…

Du 23 au 29 décembre 2012, par les points de passage à ciel ouvert, par les points d’accès officiels à Gaza, en venant d’Israël, passeront 1117 camions.

159,55 camions -en moyenne journalière-ont  véhiculé :

  • 467 du matériel de construction
  • 273 des fruits et des légumes
  • 78 des produits de première nécessité
  • 13 des médicaments et des équipements médicaux
  • 17 des produits agricoles
  • 37 des produits électroménagers
  • 62 des produits de plomberie et de la céramique
  • 10 camions apportaient des vêtements
  • 82 des produits de nourriture animale
  • 25 de produits hygiéniques

Notons ici qu’ont aussi été livrés :

  • 759 tonnes de gaz de cuisines (plus de 200000 bonbonnes, en 7 jours)
  • Et que 39 camions venus de Gaza ont exportés, via Israël : 32,3 tonnes de fraises, 13,7 tonnes de tomates, 3,5 tonnes de poivrons, 1,7 tonnes d’épices, 1635 arbres et des fleurs (116510).

Un inhumain et total bouclage humanitaire (selon le correspondant d’Ouest-France)?

Un blocus inhumain, un embargo pis que l’enfermement des Juifs du ghetto de Varsovie ?

Vous le pensez aussi ?

C’est ce que disent à qui veut les entendre des personnages sans foi ni loi. C’est la propagande mortifère distillée par leurs dirigeants auprès des jeunes socialistes scandinaves assassinés, exécutés sommairement par Breivik, pour les amener moralement à se préparer à de nouvelles « flottilles » destinées, leur racontait-on, à briser l’inhumain embargo perpétré par « l’entité coloniale sioniste ».

Ajoutons : que 325 personnes nécessitant des soins médicaux ainsi que leurs proches de parents, hospitalisés en Israël ou en Judée Samarie (« l’Etat arabo-musulman de Palestine), ont pu se rendre en Israël ou en Judée Samarie/Palestine, via les points de passages israéliens, sans avoir à financer les racketters de l’industrie du tunnel.

A ces personnes, il convient d’ajouter, comme autre preuve du « bouclage implacable » dont Israël se rendrait coupable… 291 personnes, des employés d’organisations internationales sortis tout à fait légalement, sans racket israélien, via les points de passage israéliens. Ce sera aussi le cas de 281 employés d’organisations internationales, mais en sens inverse, d’Israël vers Gaza. Curieux quand même cet embargo humanitaire qui ne bloque rien et ne cherche qu’à bloquer que les missiles « FAJR 3 et FAJR 5 » venant d’Iran. Il faut croire que les missiles iranien à moyenne portée sont des produits de base pour Gaza, que c’est une nouvelle génération de produits vitaux pour des  personnes se nourrissant d’explosifs et de leur contenant (les missiles iraniens).

Au total, 31736 tonnes de marchandises sont entrées à Gaza la dernière semaine de décembre. La première semaine de janvier, 32800 tonnes sont passées d’Israël à Gaza.

Blocus, embargo, siège, population privée de tout….de qui se moque-t-on au quai d’Orsay et dans les colonnes de « Ouest-France », page 83 du rapport du sénat ?

Alain Rubin le 8 janvier 2013

 

Rapport du sénat, des choses intéressantes, mais surtout : contre Israël, un procès à charge

A l’automne 2009, une commission sénatoriale rendait compte de sa mission au Proche et Moyen-Orient. Résultat de ces pérégrinations réalisées dans de bonnes conditions de confort : 113 pages. On y trouve beaucoup de redîtes, quelques informations intéressantes, -tel les que le « PV » de discussion entre la mission sénatoriale et le secrétaire général du HAMAS-, et un long réquisitoire à l’encontre d’Israël.

On ne manquera pas d’être frappé par certaines absences, et non des moindres, en termes de documentation annexe et de références historiques. En effet, si nos sénateurs ont tenu à faire figurer la Charte du Hamas et à remonter jusqu’à la mort de l’empire ottoman « dépecé » par la France et la Grande-Bretagne*1, ils ont par contre oublié les votes de la SDN, le traité de San Remo ainsi que les statistiques ottomanes de 1903 concernant les populations résidant à Jérusalem*2. Ils ont également omis, -mais est-ce une omission ?-, de citer la lettre adressée, par les notables alaouites de Syrie, au printemps de 1936 à Léon Blum, alors Président du Conseil*3 dans le cadre du gouvernement de Front populaire.

Trois ans après, la diplomatie de l’actuel gouvernement ne rend pas inutile de revenir sur ce rapport.

Ligne stratégique : vouloir se rassurer à bon compte, mettre sa tête sous son aile 

La charte du HAMAS dit qu’il faut se débarrasser définitivement des Juifs partout dans le monde, ainsi que des communistes et des Francs-maçons. Elle s’affirme comme un Manifeste-programme politico-religieux mondial. Mais rassurez vous bonnes gens, dormez en paix, ce n’est en réalité qu’un tigre en papier nous disent nos sénateurs ; ce n’est  qu’un pur outil propagandiste, pour ne pas se faire déborder par plus djihadiste…voici ce que nous vend le rapport.

Principale ligne stratégique du rapport

Israël est cause de tout. Si l’islam redevient conquérant et agressif, s’il est partout turbulent jusqu’à occuper des rues pour des prières publiques, jusqu’à poser des bombes dans les métros espagnols et britanniques, s’il affiche en Belgique l’ambition d’établir un Etat islamique régi par la charia, si des quartiers londoniens sont déjà, pour partie, régis par la charia, ce serait en quelque sorte malgré lui. La cause de cet expansionnisme exclusiviste refoulant les normes locales ne serait pas interne à l’islam. La cause serait à rechercher du côté des « défaites et des humiliations infligées par Israël ».

Sans Israël, sans son refus de se laisser assassiner, -en 1948 et ensuite-, sans ses ripostes énergiques pour ne pas se laisser égorger jusqu’au dernier, l’islam aurait fait son aggiornamento. Il aurait trouvé ses Jean XXII et ses Jean Paul II. Sans Israël, nous serions en paix, l’islam ne poserait pas plus de problèmes, à notre société laïque, que ne lui en pose le protestantisme évangéliste…

Je résume, mais dans ce paradigme se trouve le concentré du rapport présenté par Madame Cerisier Benguiga : sans Israël, nous aurions la paix partout dans le monde. Sans Israël, aucune conductrice de bus de la RATP n’aurait eu à se plaindre des rebuffades de certains conducteurs mâles adeptes de la divine et pacifique « religion ». Ces hommes sont humiliés par les victoires d’Israël, alors ils se vengent sur des conductrices femmes.  Autrement, sans les « humiliations infligées à l’islam » par les victoires militaires d’Israël, ils supporteraient patiemment et sans aménité aucune de s’assoir sur leur siège de conducteur juste après qu’une conductrice y ait posé son séant, et sans faire aucune observation déplaisante à l’encontre de leurs collègues femmes…

Sans Israël, les prédicateurs pakistanais de Londres n’auraient pas pris le contrôle de quartiers londoniens où il est devenu illicite de boire de la bière ou d’écouter de la musique impie…Sans Israël, il n’y aurait aucune exigence de transformation de la Grande-Bretagne en royaume islamique régi par la charia.

Un ami me disait qu’il y avait beaucoup de choses intéressantes dans ce rapport

Les Russes disent qu’une goutte de goudron dans un baril de miel suffit à dénaturer celui-ci. Dans le rapport sénatorial présenté par Madame Cerisier Benguiga, des gouttes de goudron, il n’en manque pas. Il y en a…presqu’à chaque page. C’est ainsi que madame le sénateur retrouve l’audace de l’imposteur, pour écrire et défendre, à propos de Gaza, je cite : « (…) que les tunnels étant le seul moyen pour les populations palestinienne de la bande de Gaza de se procurer des vivres, des médicaments et des marchandises » (page 83).

Les terminaux israéliens, ils n’existent pas pour le rapporteur. Le ravitaillement quotidien par camions entiers, il n’existe pas non plus. Les guets-apens, -régulièrement tendus aux conducteurs de camions israéliens, tirés comme des lapins, comme ces deux chauffeurs israéliens tués au printemps de 2008 alors qu’ils livraient des vivres aux gazaouites-, ça n’a jamais existé. Seuls doivent exister, pour nos sénateurs rapporteurs, les tunnels, seuls moyens pour acheminer du ravitaillement.

Le mensonge est ici érigé en doctrine et, par conséquent, en forfaiture assumée

Je veux poser ici cette question : quand un élu est en mission officielle, qu’il est payé par la république, par nos impôts, qu’il inclut des mensonges avérés dans son rapport présenté pour devenir la position du pays via, ici, le Sénat, comment cela doit-il s’appeler ? N’est-ce » pas un délit ? N’est-ce pas une forfaiture ?

N’est-ce pas une forfaiture ?

N’est-ce pas une trahison, incompatible avec l’exercice du mandat et passible de poursuite ?

Tout le reste serait-il vrai et honnête, dans ces 113 pages ?

Ces deux lignes odieusement mensongères sont-elles les seules à poser problème ? Ne dénoncent-elles pas, de toute façon, ce rapport sénatorial comme étant une sinistre machination, comme étant un document qui n’a que l’apparence extérieure de l’équilibre, comme étant un document digne de réquisitoires purement à charge prononcés par différentes inquisitions.

Quand je disais qu’à part ces deux lignes tout le reste serait intéressant, j’étais indulgent

En effet, les gouttes de goudron, les doses de poison violent, se retrouvent ailleurs dans le rapport. Elles l’égrènent. Ainsi, quand madame Cerisier Benguiga oppose le comportement gouvernemental français et/ou britannique à celui du gouvernement d’Israël, quand elle compare les réactions des dirigeants britanniques (face à l’IRA poseur de bombes) ou français (face au Hezbollah ayant fait assassiner à la voiture piégée des dizaines de militaires français de la FINUL *1), à celles du gouvernement israélien confronté aux envois quotidiens de roquettes sur Sderot et Ashkelon, le raisonnement outrancièrement provocateur éclate au visage du lecteur.

Questions précise à madame le Sénateur : Madame, vous interpelez vos collègues et l’opinion, demandant : Est-ce que la Grande-Bretagne à contre-attaqué sur Dublin ou sur l’Ulster pour réagir aux attentats de l’IRA ?

Madame Benguiga, quand avez-vous vu que l’IRA faisait exploser des autobus anglais bondés ou qu’elle envoyait ses militants armés tuer dans leur sommeil des familles de protestants irlandais ou d’anglais vivant en Ulster, ou que Dublin faisait ou laissait tirer sur Londres des centaines missiles envoyés depuis son territoire au vu et au su des autorités irlandaises? Quand avez-vous vu que Dublin ou les différentes factions de l’IRA envoyaient des individus fanatisés se faire exploser dans des mariages anglais ou protestants irlandais, sur des marchés, à des arrêts d’autobus, dans des bus scolaires ? Quand cela a-t-il eu lieu ? On le voit, la comparaison de madame le sénateur, opposant les réactions mesurées et modérées des gouvernements français et britanniques à celles immodérées et disproportionnées du gouvernement israélien, est un pur et artificiel procédé polémique.

La comparaison des rapporteurs est tellement grossière et grotesque que l’on a honte de la retrouver dans un document officiel du Sénat français.

Madame Cerisier Benguiga avait une idée derrière la tête, si elle a comparé l’incomparable, tout en nuançant, en disant que « Gaza ce n’était pas Dresde ». En effet, Gaza ce n’était pas Dresde après les bombardements alliés destinés à briser la force et la volonté du troisième Reich. Elle voulait pouvoir dire et écrire : que l’opération de riposte de l’hiver 2008-2009, était une punition collective contre les palestiniens de Gaza.

Pour cela, pour formuler cette lourde accusation, à aucun moment, elle ne rappellera ce que diront, répéteront et montreront les autorités militaires israéliennes : Pour lancer leurs roquettes sur les kibboutz et les agglomérations, pour canarder les fantassins israéliens, les artilleurs et les snipers du Hamas -suivant l’exemple du Hezbollah- ne cesseront de s’installer au milieu des civils, allant et venant, dans des écoles, des maisons habitées -en interdisant aux habitants de s’en retirer au moment des tirs ou envois de roquettes-, au milieu des installations sanitaires et des mosquées transformées en arsenaux. Ces lieux habités seront systématiquement choisis comme position de tir pour envoyer des roquettes ou pour tirailler sur des soldats israéliens.

Qu’en pense Madame le Sénateur et ses collègues de la mission ?

Le Hamas menacera de représailles les gazaouites qui protesteront contre la transformation de leur maison en position de tir. Madame le sénateur pourrait faire semblant d’être objective et dire : Nous avons questionné à ce sujet, mais cela n’est pas corroboré, personne n’a voulu nous informer sur le sujet. Mais, fine mouche, elle préférera ne pas évoquer cet aspect des choses. Elle affirmera que les milices des talibans de Gaza, conscients de leur infériorité militaire, se déroberont au combat direct face aux unités de Tsahal et conserveront ainsi le potentiel militaire leur permettant de préserver et de renforcer leur emprise sur la population.

Question : Mais peut-être est-ce parce que nos braves benêts de sénateurs anti-israéliens n’ont trouvé aucun palestinien de Gaza pour confirmer le fait… Même pas, à l’évidence, madame le Sénateur et ses comparses ne se sont pas donné la peine d’évoquer cet aspect majeur de la tactique de guerre du Hamas (commune avec celle du Hezbollah ou celle des salafistes en opération en Syrie pour y établir un « Etat islamique »).

Revenons à la colonne vertébrale de ce rapport. Israël est le coupable de tout. C’est son existence qui ne permet pas à l’islam de devenir une religion comme une autre…

En d’autres termes, si les djihadistes de Khartoum ont mené un demi-siècle de guerre contre les populations chrétiennes et animistes du Soudan du sud, s’ils ont assassiné sept millions de soudanais non-musulmans…si les hostilités menacent de reprendre entre les deux Soudan, si les djihadistes de Khartoum continuent actuellement le massacre des populations animistes des monts Nouba, c’est la faute d’Israël ; si depuis les deux dernières décennies du 19ème siècle l’islam Haoussa est travaillé par les mêmes tendances absolutistes et belliqueuses que le wahhabisme, si l’Ethiopie a subi le djihad mené par le « Mahdi » et que deux-tiers des Juifs de ce pays périront sous ses coups au début de la décennie quatre-vingt du 19ème siècle, c’est encore et c’est toujours la faute à Israël. C’est vrai, si les Beta Israël d’Ethiopie avait disparu, s’ils avaient cessé d’exister ou s’étaient fondus dans la « Oumma », le Mahdi et ses porteurs de sabres ne seraient pas venus les exterminer. Madame le sénateur a raison : les Juifs sont coupables…de vivre !!! .

Les djihadistes passaient et passent leur humiliation, sur des gens qui ne leur on rien fait,

Peut-on leur en vouloir ?

Ils se défoulent sur les chrétiens et les animistes du Sud-Soudan

Est-ce leur faute ?

Que nenni…

En d’autres termes, si en cinq ans, plus de trois cent-mille Darfouri ont été massacrés, parce que « pas assez musulmans » au regard des critères des djihadistes de Khartoum, c’est encore, c’est toujours la faute d’Israël. Si Israël n’existait pas, il ne serait jamais venu à l’idée des djihadistes de Khartoum de vouloir imposer la charia à tous les soudanais et de s’en aller carboniser les récalcitrants.

Je ne caricature pas. C’est la trame du rapport

S’il était rédigé en ce moment, madame Cerisier Benguiga et ses collègues nous expliqueraient que si des bandes djihadistes terrorisent trois villes du nord du Mali, Tombouctou, Gao et Kidal, s’ils se préparent à descendre sur Sikasso et Ségou, c’est : parce qu’Israël à battu militairement et humilié ses adversaires arabo-musulmans, en 1948, en 1967 et en 1973. Plus coupable encore, Israël oblige le Hamas à mentir, en se déclarant, au mépris des faits, vainqueur de la confrontation qu’il a provoqué en envoyant et laissant envoyer plus de deux mille roquettes en un an sur les agglomérations et les kibboutz du sud d’Israël.

Ce rapport mérite-t-il plus que ces quelques lignes et une place au musée des impostures ?

Je ne crois pas. Il n’est qu’un ramassis de fausses connaissances. Il n’est qu’une collection de lieux communs et de calomnies. On en retrouve une autre à propos de l’eau. Le méchant Israël serait la cause du manque d’eau à Gaza. Cela lui permettrait… de contrôler la bande dirigée par les talibans « Frères musulmans » du Hamas.

Autre grossier mensonge, page 7, nos sénateurs relèvent, ou plutôt on l’indécence d’écrire : « (un) blocus de Gaza qui dure depuis avril 2006 n’a toujours pas été levé. Rien ou presque n’ayant changé, le statuquo est insupportable et Gaza…est une bombe qui n’a pas été désamorcée ».

Si le Hamas envoie des missiles à moyenne portée venus  d’Iran, c’est parce qu’il y a un « implacable et insupportable blocus », la preuve de cet insupportable blocus qui l’humilie et le met en colère légitime: les missiles envoyés sur Tel-Aviv et Jérusalem, ont été fabriquées en Iran et sont entrés à Gaza pour en partir par les airs vers leurs cibles civiles israéliennes.

Nos sénateurs nous expliqueront-ils : comment il se fait qu’ayant une frontière commune avec un pays gouverné par le même parti que celui qui dirige à Gaza,  cette frontière égypto-gazouite ne laisse entrer ni vivres, ni médicaments, ni matériaux ?

C’est quoi en vérité, ce blocus si particulier qu’il ne bloque rien, sinon qu’il est un auto-blocus ayant pour seul but de dénigrer Israël avec la complicité d’individus sans conscience, des sortes d’Ubu de la politique et de l’humanitaire?

Vous me direz : à quoi bon laisser venir du Caire un ravitaillement qui manque souvent au peuple égyptien majoritairement misérable et privé de tout, puisque tout passe chaque jour par le terminal israélien d’Erez ?

Effectivement, tout passe par le terminal israélien. Mais pour madame le sénateur et pour ses collègues, il ne faut pas le dire. Il faut même prétendre le contraire.

La cerise sur le gâteau…

Madame Cerisier Benguiga prétend qu’Israël contrôle l’eau, toute l’eau dans la région. Il contrôlerait ainsi Gaza…elle rajoute, comme exemple de cet autre crime : la situation libanaise. Israël contrôlerait les sources du fleuve Litani. Sans être géographe, on peut trouver une carte du pays et la lire. On y verra qu’il était difficile, en 2009 (moment de la mission) et encore plus aujourd’hui, qu’Israël contrôle ce petit fleuve libanais coulant, depuis Balbek au nord, vers le sud du pays, pour obliquer -en zone contrôlée et fortifiée par les milices Hezbollah- vers l’ouest, et se jeter dans la mer entre Tyr et Saïda (la Sidon des anciens Phéniciens).

Plus le mensonge est gros disait Goebbels

Ce second mensonge grossier, cette nouvelle accusation diffamatrice, discrédite et disqualifie ceux qui la profèrent. Mais surtout, il intervient dans le cadre d’une mission officielle. N’est-ce pas une forfaiture ? Ne justifierait-il pas que l’élu ayant abusé sciemment ses collègues et la nation soit démis de ses attributions, et qu’il soit poursuivi, pour avoir sciemment cherché à tromper le pays afin d’influencer ses choix et orienter sa diplomatie dans le sens sectaire qui est son option personnelle?

Alain Rubin

*1  Les « accords Sykes-Picot » de 1916 anticipaient. Ils se situaient dans la perspective que le conflit armé, qui opposait deux groupes d’intérêts économiques et politiques voulant redessiner la carte de l’Europe et du monde, revoir les zones d’intérêts et les partages coloniaux, finirait à l’avantage des intérêts anglo-franco-russes. L’empire ottoman, « l’homme malade » qu’était devenu la « sublime porte », n’était pas un ensemble hétéroclite innocent. Ce n’était pas un pauvre empire souffrant de rhumatismes et que sais-je encore ; ce n’était pas un sympathique empire, un brave bougre de califat victime de méchantes manigances impérialistes franco-britanniques, comme l’écrit sans vergogne le rapport sénatorial. A ses côtés, l’empire austro-hongrois montrera qu’il était aussi un ensemble fragile miné par les revendications nationales qui produisirent la révolution hongroise de 1848 puis la Hongrie de la révolution soviétique de 1919.

L’empire allemand, -le deuxième Reich, troisième larron de la coalition-, opprimait des nations et des nationalités. Il avait des ambitions coloniales en Afrique. Sa défaite produira une révolution démocratique allemande dont la force résidait dans le mouvement des Conseils ouvriers élus. Cet empire explosera lui aussi.

Dans le camp de la France et de la Grande-Bretagne, l’empire des Tsars était devenu un autre homme malade -condamné à disparaître. Il était menacé par la révolution qui le rongeait -dont le Soviet des délégués et députés d’usine élus de 1905 à Petrograd (Saint Petersburg) sera l’expression la plus élevée – mais voulant s’approprier des portions du territoire de son concurrent turc en Europe et dans le Caucase.

Quand la révolution brisera la dynastie des Romanov, et même avant, d’aucun, à l’image de nos sénateurs émus par le sort de l’empire ottoman, voudront voir à l’œuvre dans la révolution et le mouvement des soviets de députés élus et révocables, la main sordide des intérêts allemands finançant Lénine et le manipulant.

Des deux côtés, les buts de guerre n’étaient pas dépourvus d’objectifs économiques et territoriaux, certains légitimes et d’autres non.

*2 Revenons sur le peuplement de Jérusalem. Les statistiques de l’administration ottomane sont intéressantes. Elles donnaient, pour l’année 1903 : 7200 musulmans et 42000 Juifs entrant dans la catégorie de résidents permanents. En d’autres termes, la ville de David, l’agglomération que l’on appelle aujourd’hui Jérusalem-Est – et qui devrait devenir capitale de l’Etat palestinien, ces ruelles, ces rues et ces bâtisses où la vie juive serait- nous dit-on dans le rapport du Sénat– illégitime, colonialiste, n’étaient, à la fin de l’empire ottoman (non encore « dépecé » par les méchants impérialistes anglo-français), que des ruelles, des rues et des bâtisses très majoritairement peuplées et surpeuplées de Juifs. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, notre mission sénatoriale, qui remonte aux Ottomans pour dénoncer la politique française de 1916, n’a pas poussé un peu plus loin son investigation historique. Je ne leur reprocherai pas de n’avoir pas remonté jusqu’à 1806 et au témoignage de Chateaubriand qui écrivait à l’époque, parlant des Juifs de Jérusalem, mais écoutons ce dernier, invitons madame le Sénateur à en faire son miel :

« (…) Jérusalem est attachée, on ne sait pourquoi, au Pachalic de Damas (…) jetez les yeux entre la montagne de Sion et le Temple ; voyez cet autre petit peuple qui vit séparé du reste des habitants de la cité. Objet particulier de tous les mépris, il baisse la tête sans se plaindre ; il souffre toutes les avanies sans demander justice ; il se laisse accabler de coups sans soupirer ; on lui demande sa tête, il la présente au cimeterre. Si quelque membre de cette société proscrite vient à mourir, son compagnon ira, pendant la nuit, l’enterrer furtivement, dans la vallée de Josaphat, à l’ombre du Temple de Salomon. (…) il faut (les Juifs) les retrouver à Jérusalem ; il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée esclaves et étrangers dans leur propre pays ; (…) cachés près du Temple dont il ne reste pas pierre sur pierre, (…). Les Perses, les Grecs, les Romains ont disparu de la terre ; et un petit peuple, dont l’origine précéda celle de ces grands peuples, existe encore sans mélange dans les décombres de sa patrie ». (Itinéraire de Paris à Jérusalem- pages 449-450).

Le rapport de nos sénateur n’a pour fonction que de faire dénoncer Chateaubriand comme menteur et faux témoin en donnant caution à une nouvelle élucubration génocidaire d’un dénommé Hasbah, membre de l’autorité palestinienne et ci-devant ministre aux affaires religieuses et tutelle du Waqf, qui vient de déclarer : « (que) les Juifs n’ont aucun droit sur le mur des lamentations, c’est un lieu saint musulman (…) qu’aucun Juif n’aimait cet endroit avant 1917 ».

Peut-être est-ce pour éviter d’avoir à regarder de trop près ce qu’était physiquement la présence des Juifs dans le pays de leurs aïeux, avant que Lord Balfour n’ouvre la voie aux deux votes de la Société des Nations (SDN) et au traité international de San Remo, que notre mission sénatoriale n’a pas cherché à regarder dans les vieux papiers du Califat.

J’ajouterai, au risque de me répéter, et pour terminer : que ce que Madame le sénateur et ses collègues considèrent comme une politique anglo-française impérialiste contre le malheureux empire ottoman que ces deux puissances cherchaient à « dépecer », que la malheureuse victime ottomane appartenait à la triplice, qu’elle était associée aux deux empires centraux ; que ces derniers exploseront en 1918 et donneront naissance à des révolutions politiques et sociales et à plusieurs nations opprimées jusqu’alors. La victime des anglo-français, pour la politique desquels nous devrions nous repentir aujourd’hui, patronnait la piraterie dite barbaresque qui produisit plus d’un million de mises en esclavage d’Européens emmenés de force en Afrique du nord, qu’elle provoquera la décision du congrès international d’Aix la chapelle (1818) décidant d’y mettre fin par la force et sa déclinaison de 1830, la conquête d’Alger repaire de brigands esclavagistes et la mutinerie des troupes ottomanes passant avec armes et bagages du côté français, n’en déplaise à Bouteflika et à son féal le prétendu président « français ».

A partir de 1864, les convulsions internes de l’empire ottoman amèneront, -après son échec devant le soulèvement national grec terriblement réprimé par le fer, le feu et le sang-, à la succession des pogromes contre les arméniens qui culmineront dans le génocide de 1915. Les Juifs de l’empire ottoman échapperont de peu au sort des Arméniens, malgré leur loyauté envers la « sublime porte ».

*3 Cette lettre est une pièce capitale. Elle ne saurait être soustraite à la réflexion des élus membres de la représentation nationale, sauf arrière-pensée ou ignorance de son existence. Mais si l’on peut penser que nos sénateurs d’aujourd’hui ignorent l’existence de ce document, il n’en est rien des personnes auditionnées en leur qualité de « spécialistes », par nos braves sénateurs. S’ils l’ignoraient, que vaudrait leur prétention à être « spécialistes » ? Cette missive mettait en garde la France, qui était alors tentée de renoncer au mandat sur la Syrie et le Liban. Les notables alaouites écrivaient : que le départ de la France risquait de provoquer un chaos et de favoriser les conditions d’un bain de sang. Elle mettait en garde contre les risques mortels qui menaçaient les Juifs du Foyer national, dont elle faisait remarquer qu’ils n’avaient rien volé, mais au contraire tout acheté –terres et maisons- dans de bonnes conditions et qu’ils étaient un facteur d’activité productrice, de progrès et de mieux-être général, tant pour les Juifs eux-mêmes que pour les autres populations de la région.

 

 Alain Rubin – rédaction http://www.israel-flash.com/#axzz2HT8oC3LL



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2013/01/france-de-qui-se-moque-t-on-au-quai-dorsay-et-dans-les-colonnes-de-ouest-france/#ixzz2HYQWVOpI

 

EXTRAORDINAIRE INTERVIEW D'ALEXANDRE JARDIN

Chers amis, 

Nous sommes en train de prier avec beaucoup d'autres pour l'Europe. Et voici que sortent des choses comme celles-ci. Un esprit de vérité est en train de souffler enfin sur ce continent malade. Et ce n'est qu'un début. Persévérons dans la prière et regardez vite avec attention cette époustouflante et réjouisssante vidéo qui transporte des vérités essentielles comme: "Là où le mensonge est brisé, la vie peut revenir, VIVRE en vraie liberté!"
Shalom et bonne année 2013 à tous!
Haim Goël
 
 
            EXTRAORDINAIRE INTERVIEW D'ALEXANDRE JARDIN !!! 
           On ne peut que louer le grand courage d'Alexandre Jardin pour dévoiler la vérité
      sur la collaboration de son grand-père  avec les nazis pendant la dernière guerre.

 

La guerre contre le peuple juif, par Guy Millière (Israel Infos).

antis musulman

 

Ce qui se poursuit en ce moment, au travers de la guerre de Gaza et au delà d’elle, notait voici peu David Horowitz dans Frontpage magazine, est, en fait, une guerre contre le Peuple juif. Cette guerre se mène depuis longtemps. A certains moments, elle a semblé refluer. A d’autres, elle a atteint l’abomination absolue. Un peu plus de six décennies se sont écoulées depuis la shoah, mais la plupart des hommes politiques et des journalistes européens, à de trop rares exceptions près, semblent aujourd’hui devenus amnésiques. A moins qu’ils ne cèdent lâchement à la tendance prédominante et qu’ils entendent, pour s’acheter une survie sur un mode misérable, pratiquer l’aveuglement et la surdité volontaires.

On a vu dans toutes les grandes villes d’Europe au cours du mois dernier des manifestations qui se sont achevées par des émeutes, des vitrines brisées, des pillages divers. On a vu des drapeaux israéliens brûlés, piétinés avec frénésie. On a entendu des slogans de soutien à la « résistance palestinienne » vociférés haineusement. On a pu percevoir des cris qui auraient dû inquiéter de manière très large et faire tinter des signaux d’alarme, mais qui ont trop peu retenu l’attention. Ce que ces cris disaient était que la frontière entre un prétendu « antisionisme » et l’antisémitisme était franchie sans restes ni retenue. « Mort aux Juifs » et « Juifs fascistes, assassins » ont retenti dans plusieurs langues. Certains sont allés, en Grande-Bretagne, en Scandinavie, au Canada jusqu’à « Hitler avait raison » ou « les Juifs au four ».

Ce qui suscite l’aveuglement et la surdité volontaires des hommes politiques et des journalistes est, outre la peur, que la distribution des rôles qui leur donnait un confort moral s’est trouvée remise en cause. L’antisémitisme, vous dira-t-on souvent, c’est une attitude d’extrême droite. Admettre que l’antisémitisme est désormais plutôt musulman et situé à l’extrême gauche est profondément dérangeant pour le prêt-à-penser.

Reconnaître qu’il existe des passerelles et des liens entre extrême-gauche, extrême droite et islamisme est encore plus dérangeant dès lors qu’on a pris l’habitude de fustiger l’extrême-droite, et elle seulement.

Pourtant, c’est un fait : L’antisémitisme a changé, et l’antisémitisme nouveau est au moins aussi hideux et obscène que l’antisémitisme ancien, quand bien même fort heureusement, il n’a, jusqu’à présent, pas produit les mêmes effets.

L’aveuglement et la surdité volontaires ont conduit à dire qu’il ne fallait pas « importer en Europe » le conflit du Proche-Orient : Comme si les islamistes agissant en Europe ne considéraient pas que leur cause est la même que celle des islamistes agissant au Proche-Orient, et comme si les islamistes au Proche-Orient en avaient seulement et uniquement contre l’Etat d’Israël, et pas contre l’Occident en général, et contre les Juifs en particulier.

Les antisémites « à l’ancienne » reprochaient aux Juifs d’être cosmopolites, sans ancrages. C’est un reproche qui perdure. Mais ce reproche a laissé place à d’autres : Il existe un Etat juif, et il faut donc reprocher aux Juifs désormais d’avoir un Etat.

Il faut délégitimer, salir cet Etat, inciter à la haine envers lui, agir pour sa destruction comme dans les années 1930 on a pu agir pour la destruction du peuple juif.

Les Juifs vivant en Europe ou en Amérique du Nord sont vite soupçonnés de « double allégeance » dès lors qu’ils soutiennent l’Etat juif. Ils sont sommés de désavouer l’Etat juif aux fins de montrer qu’ils sont bien « intégrés », mais cela même, le cas échéant, ne leur évite pas les agressions. Aux yeux des antisémites, les Juifs seront toujours coupables de quelque chose, et ne pourraient cesser d’être coupables que s’ils cessaient d’exister.

Ce que ne voient pas les praticiens de l’aveuglement et de la surdité volontaires est que laisser se propager l’antisémitisme quelle que soit sa forme ou son visage est laisser se propager une haine totalitaire porteuse de dangers absolus non seulement pour les Juifs, mais pour la liberté, l’éthique et les sociétés ouvertes elles-mêmes. Ce qu’ils ne voient pas est qu’en Europe aujourd’hui, les soldats du djihad sont en marche et agissent.

Ces soldats du djihad ne prennent pas obligatoirement les armes et ne manient pas toujours l’explosif. Ils peuvent organiser des manifestations ou des émeutes. Ils peuvent cultiver la colère, embrigader, disséminer une propagande de plus en plus abjecte, intimider, pousser à l’autocensure, faire peur.

Combien d’éditeurs renoncent à publier des livres trop critiques envers l’islam ou trop favorables à Israël parce qu’ils ont reçu des menaces ?

Combien de journaux renoncent préventivement à faire paraître certains articles ?

Combien d‘émissions de télévision renoncent à inviter des commentateurs susceptibles d’être taxés de « sionisme » trop explicite, sous prétexte que cela risquerait de faire apparaître leur émission comme trop « déséquilibrée » ?

Et puis, effectivement, il y a les liens avec l’extrême-droite, et quand bien même celle-ci a mauvaise réputation, elle a toujours ses circuits d’influence. Il y a, surtout, les liens avec l’extrême-gauche qui n’a cessé, ces dernières années, de pratiquer l’infiltration et de quêter ce que le communiste italien Antonio Gramsci appelait l’hégémonie : Parvenir à ce que certaines idées soient à ce point installées dans l’air du temps qu’elles semblent avoir la limpidité de l’évidence.

Des glissements sémantiques ont eu lieu graduellement : On a accusé l’Etat juif de brutalité, d’ « impérialisme », Puis on a accusé les soldats de Tsahal de se conduire comme des nazis. On a parlé de « territoires occupés », de « colonisation ». On en est maintenant au stade suivant, dans toute son obscénité : Israël est accusé d’être intrinsèquement un Etat nazi, voire l’Etat nazi par excellence sur cette terre.

On accuse Israël, dès qu’Israël se défend contre des agresseurs, de commettre un « génocide ».

Les territoires occupés sont devenus, bien sûr, « territoires palestiniens occupés », et le mot « colon » se retrouve dans chaque phrase.

Israël se trouve accusé, à chaque intervention militaire, de « crimes de guerre », voire de « crimes contre l’humanité ».

Les Juifs de diaspora qui défendent Israël sont, en ce contexte, des monstres vis-à-vis de qui on peut se conduire comme des « résistants » se conduisaient face aux SS.

Les non Juifs comme moi qui défendent Israël ne le font, vous dira-t-on, que parce qu’ils sont pervers et troubles.

Le fait que ceux qui disséminent ces diverses accusations ont des intentions réellement et effectivement génocidaires, sont effectivement les héritiers contemporains du nazisme, et sont les vrais auteurs, ou les complices de vrais auteurs de crimes de guerre se trouve oublié en chemin.

Pour faire accepter le nazisme de l’ère contemporaine et la volonté de génocide la plus flagrante ce début de vingt-et-unième siècle, pour faire accepter les crimes de guerres des nouveaux nazis et des nouveaux génocidaires, les nouveaux nazis et nouveaux génocidaires accusent leurs victimes d’être les bourreaux. Ce qui devrait apparaître à l’opinion comme une opération de manipulation sordide est accepté, hélas. Comme si, dès lors qu’il s’agit des Juifs, tout devenait acceptable.

Parce que je ne trouve, moi, pas cela acceptable du tout, je dis ici que l’aveuglement volontaire et l’injection dans l’atmosphère de l’antisémitisme nouveau font souffler sur l’Europe et sur l’ensemble du monde occidental un vent très mauvais et prometteur de lendemains extrêmement sombres qui pourraient avoir la couleur de la soumission, du sang, des larmes et de la cendre.

Je dis qu’à ne pas vouloir combattre clairement le djihad et ses liens troubles avec divers activistes et agents d’influence, l’Europe et le monde occidental se préparent à bien davantage qu’à la tempête et à l’autodestruction.

Je dis qu’il faut, au nom très simple et très élémentaire de la vérité, répéter ce qui doit l’être, et le faire inlassablement, avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

Pour ce qui concerne le Proche-Orient : Le Hamas est une organisation d’inspiration effectivement nazie et islamiste, ce qui ne peut échapper à ceux qui lisent sa Charte ou écoutent les discours de ses dirigeants, et il a cette dimension en commun avec le Hezbollah. C’est une organisation aux intentions explicitement génocidaires qui prend les femmes, les enfants et les vieillards pour boucliers, et qui pratique donc le sacrifice humain. Tous ceux qui soutiennent le Hamas soutiennent les activités et les idées du Hamas, tout comme tous ceux qui reprennent les mots d’ordre et la propagande du Hamas, ou agissent comme ses compagnons de route. Plus largement, ce qui se joue dans la guerre d’agression contre Israël n’est pas une « guerre de libération » d’un peuple, le « peuple palestinien », mais une guerre visant à l’extermination d’un peuple, le peuple juif.

La guerre menée depuis soixante ans l’a été d’abord au nom du nationalisme arabe, pour détruire Israël. Elle l’a été sous l’emblème de la « libération nationale » du « peuple palestinien » à partir de 1967, mais jamais nulle part auparavant, il n’avait été question de « peuple palestinien ».

La guerre est menée désormais essentiellement au nom du djihad, et vise plus que jamais la destruction d’Israël et l’extermination des Juifs.

Tous ceux qui prétendent défendre le « peuple palestinien » se font aujourd’hui, en réalité, les complices de la quête de la destruction d’Israël et d’extermination du Peuple juif.

Ils se font aussi, de surcroît, les complices de l’utilisation de milliers d’Arabes comme chair à canon par des fanatiques sans scrupules, et les complices du lavage de cerveau qui a non seulement persuadé les Arabes de Gaza et de Judée-Samarie qu’ils étaient le « peuple palestinien », mais que le rôle du « peuple palestinien » était de détruire Israël et d’exterminer le peuple juif.

Ils se font les complices d’une intention de crime contre l’humanité envers Israël et le peuple juif, mais aussi d’un crime contre l’humanité envers ces Arabes au cerveau lavé, et, plus largement, les complices d’un djihadisme et un antisémitisme new look qui se disséminent à l’échelle de la planète.

Source : Information juive, par Guy Millière

 

 

Eliezer Ben Yehouda : la renaissance de l'hébreu (Israel Infos)

par Mylène Sebbah
Né Eliezer Yitzhak Perelman, Eliezer Ben-Yehuda est connu pour être celui qui a redonné vie à la langue hébraïque ancienne.

Après de longues années de combat, notamment face au yiddish, il a réussi à imposer l'hébreu moderne qu'il a recréé, mot après mot, comme la langue du foyer national juif.

Né le 7 Janvier 1858, à Luzhki en Lituanie (aujourd'hui en Biélorussie), dans une famille de hassidim 'Habad, Yitzhak Eliezer Perelman est prédestiné à être rabbin.
Mais, lui, préfère, tout jeune déjà, étudier le russe, le français et s'imprégner des idées laïques des philosophes des Lumières.
Jeune homme, il part pour Paris et la Sorbonne.

Il s'intéresse vivement à la littérature hébraïque moderne relancée à l'époque par des auteurs comme Mendele Mocher Sefarim et Abraham Mapu. Et commence à penser l'hébreu comme une "langue vivante".
Il constate que certains professeurs d'université l'utilisent dans leur enseignement de même qu'au Moyen-âge, c'était déjà la langue de communication de nombreux juifs à travers le monde.

Il écrit en 1877 : "Les Juifs ne peuvent être un peuple vraiment vivant que s'ils retournent au pays de leurs pères et que s'ils reviennent à la langue hébraïque".
En 1881, il arrive à Jérusalem, il s'est marié entretemps avec Dvora Yonas à qui il enseigne l'hébreu.

Leur premier fils, Ben-Zion Ben-Yehuda, est élevé dans un environnement dans lequel il n'est autorisé à entendre que l'hébreu (il interdit même à sa femme de chanter des berceuses en russe à ses enfants).
Lorsque Dvora meurt en 1891, à l'âge de 36 ans, elle lui laisse cinq jeunes enfants.
Mais quelques mois après, en l'espace de dix jours, trois de leurs enfants meurent de diphtérie.

Ben Yehuda se remarie avec Paula, la jeune sœur de Dvora, qui deviendra Hemda, et s'attaque, elle aussi, à la pratique de l'hébreu.
Parallèlement à ses nombreuses activités journalistiques, il commence à compiler un dictionnaire de l'hébreu moderne.

Pour ce faire, il crée à partir des racines hébraïques anciennes des mots nouveaux pour exprimer des concepts modernes ou des objets qui n'existaient pas dans les temps bibliques.
Le premier volume de cette œuvre monumentale paraît en 1909, le dix-septième et dernier volume ne verra le jour qu'en 1959, longtemps après sa mort.

Le public juif qui au début du siècle, s'opposait à ses vues, est devenu plus réceptif.
Les sionistes militants qui peu à peu peuplent la Palestine, sont séduits à la fois par l'idée de parler hébreu et par le projet de créer des écoles où l'hébreu serait la langue d'enseignement.

Les habitants de Jérusalem, mais aussi les pionniers des localités agricoles, apprennent à parler cette langue et la maison de Ben Yehuda devient le centre du Comité de la Langue hébraïque.
Seuls les Juifs orthodoxes, principalement à Jérusalem, s'opposent résolument à ses projets.

Ils considèrent comme un sacrilège d'utiliser la langue sacrée de l'étude dans le monde profane (aujourd'hui encore, certaines communautés ne parlent que le yiddish).
Ils proclament son "excommunication" et le dénoncent au gouverneur turc comme révolutionnaire.
Arrêté, il ne sera libéré que grâce à l'intervention du Baron de Rothschild.

Peu avant sa mort, de la tuberculose en 1922, Eliezer Ben-Yehuda atteint la consécration : le mandat britannique reconnaît l'hébreu comme langue officielle des Juifs en Palestine.
Il est devenu une légende vivante.
 

 

République tchèque : le prochain Président sera peut etre juif (Israel Infos)

République tchèque : le prochain Président sera peut etre juif
par Mylène Sebbah
Si les pronostics sont exacts, la République tchèque pourrait bien devenir le premier pays, autre qu'Israël et la Suisse, à élire un président juif.

Jan Fischer, 62 ans, ancien Premier ministre en 2010, est au coude à coude dans les sondages avec Milos Zeman, social-démocrate et chef du gouvernement de 1998 à 2002.

Le premier tour des élections présidentielles aura lieu vendredi et samedi.
Et s'il ne gâche pas ses chances, après une piètre performance lors du débat télévisé de la semaine dernière, Jan Fisher a tout pour se retrouver au second tour.

"C'est un peu notre Joe Lieberman", a déclaré Tomas Kraus, président de la Fédération tchèque des communautés juives.
Espérons pour lui qu'il ne connaître pas le même sort ! Joe Lieberman avait été le premier Juif américain à être embarqué sur le ticket présidentiel du parti démocrate, comme Vice Président d'Al Gore, si celui ci était élu pour succéder à Bill Clinton.

Mais Jan Fisher, lui, concourt tout seul et pour lui-même.
Ce qui n'était peut-être pas le sort que lui réservait une carrière de mathématicien et de super technocrate dans la haute-administration tchèque après avoir été membre du Parti communiste pendant neuf ans "pour conserver mon emploi et je n'en suis pas fier", s'est-il excusé publiquement.

Avant le Parti communiste, il y a eu la synagogue et, à cet égard, l'éducation qu'a reçue Jan Fisher, est typique de ce pouvait être la vie juive en Europe centrale après la Seconde Guerre mondiale.

Son père, statisticien à Prague pendant la guerre, avait été contraint de compiler des données numériques sur les familles juives des nazis.
Et s'il a survécu à Auschwitz, il le doit à sa qualité de mathématicien dont Mengele a pensé qu'elle pourrait lui être utile.

Sa mère était catholique. Il a donc célébré aussi bien le Noël tchèque à l'église que Pourim, Roch Hachana ou Yom Kippour à la synagogue.
"À Pessa'h, se souvient-il, nous ne faisions pas de seder mais nous mangions de la matsa. Mon père est resté membre de la communauté juive jusqu'à la fin des années 1950.".
Après, bien sûr, c'était plus difficile.

Le régime communiste tchécoslovaque est devenu de plus en plus violemment anti-religieux.
Le retour vers le judaïsme s'est fait grâce à son fils, né en 1989, l'année même de la Révolution de velours qui a balayé le communisme dans le pays.
"C'est lui qui m'a ramené vers mes racines juives", raconte Jan Fischer pour qui l'expérience de la Shoah est une forme d'appartenance à la communauté juive.

Interrogé sur l'antisémitisme en République tchèque, le candidat Fisher a coutume de répondre que "ce n'est pas l'un des nombreux problèmes de ce pays".
Pourtant lorsqu'il est devenu Premier ministre, des blogs et des commentaires désobligeants ont souligné négativement ses origines juives, insinuant qu'il faisait partie d'une confrérie secrète.
De même son traitement énergique des groupes extrémistes qui terrorisaient les Roms, a valu à son fils d'être placé sous protection policière.

En Tchéquie, les pouvoirs du président sont essentiellement honorifiques, comme en Israël, et son influence en politique étrangère sera quasi-nulle.
Mais il n'a jamais caché sa fierté "des relations très amicales" que la République tchèque entretient avec Israël.

Lui comme son rival, Milos Zeman, sont d'accord sur ce point même si lui n'appelle pas publiquement à une frappe préventive contre l'Iran.
En revanche, il est très critique des déclarations et condamnations répétées de l'Union européenne en ce qui concerne Israël.

Ses adversaires dénoncent son manque de charisme et sa grande réserve qui trancheraient après des personnalités aussi fortes que le grand humaniste Vaclav Havel et l'eurosceptique Vaclav Klaus.

Le rabbin Manes Barash, qui dirige une synagogue 'Habad à Prague où Fischer prie parfois, en plaisante : "Beaucoup de ceux qui ont du charisme se révèlent parfois être des escrocs, alors on ne va pas se plaindre !".
Plus sérieusement, le rabbin Barash ne voit dans la candidature de Fischer et sa possible victoire que des perspectives positives pour le pays, l'un des plus athées dans le monde, selon les sondages.

 

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