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Gaza - il y aura encore des milliers de civils palestiniens tués
par Gerard Fredj
Meme après le cessez le feu intervenu, il importe de revenir sur la tactique du Hamas, et la manière dont les médias et la communauté internationale l'encouragent, même involontairement.
Cette tactique est tout simplement brutale et en contradiction avec toutes les lois internationales : viser les civils.
Les chefs de l'organisation islamiste savent qu'en tirant, de manière récurrente, sur les civils d'Israël, ils contraindront à l'état hébreu, sans autre choix possible, à répondre.
Et la réponse sera de viser les stocks de roquettes, ainsi que ceux qui les lancent.
Pour faire le nombre maximal de victimes, s'attirer la sympathie des médias et, partant, de l'opinion publique, les tirs du Hamas s'effectuent depuis des zones de la bande de Gaza densément peuplées – ce n'est pourtant pas les zones entièrement vides de toute population qui manquent.
Les combattants du Hamas se cachent dans des abris souterrains, mais refusent de fournir des abris aux habitants de l'enclave, qu'ils utilisent, finalement comme "boucliers humains".
Aucune démocratie, dans la même situation, ne ferait un choix différent que celui qu'a fait Israël : riposter pour protéger ses citoyens.
Alors qu'Israël tente de limiter les pertes dans la population civile palestinienne –avec une technologie qui permet encore plus que lors de l'opération Plomb durci les "frappes chirurgicales – le Hamas tente lui de les maximiser.
La communauté internationale, qui n'ignore rien de cela, devrait une fois pour toutes condamner le Hamas – plutôt qu'Israël - pour l'exposition à la mort des populations de Gaza.
Dans la presse anglo-saxonne, les commentateurs - comme Barack Obama -, n'ont eu de cesse d'écrire que la responsabilité initiale du conflit incombait au Hamas, avec plusieurs centaines de tirs de roquettes tirés sur les civils israéliens entre janvier et novembre 2012.
Même le New York Time, peu susceptible d'être taxé de "pro israélisme, et qui a critiqué l'intervention israélienne, en a convenu.
En France, passé le 1er jour, les journalistes se sont vite concentrés sur les morts palestiniens – que tout le monde déplore, lorsqu'il s'est agi de civils.
On peut avoir en mémoire l'ouverture du journal de 20h mardi sur BFM TV – qui se targue d'être la plus importante chaîne d'information de France – sur "la pluie de roquettes qui s'abattait sur Gaza" alors que dans le même temps, plusieurs dizaines de roquettes tombait sur Israël, faisant deux morts. Le ton était donné : implicitement – parfois explicitement – Israël est blâmé.
Pour plaire aux médias et à l'opinion publique, Israël devrait donc accepter sans broncher que 3 à 4 roquettes tombent, chaque jour, sur le pays.
Une des premières missions régalienne d'un état est de protéger ses citoyens.
Il est probable que si 3 roquettes tombaient sur Paris, ses habitants feraient tout pour obtenir que l’État français les protège.
Israël doit continuer à préserver les civils palestiniens, c'est la morale du pays, ce sont ses valeurs, mais c'est aussi son intérêt.
L'état hébreu l'a montré en diffusant à travers radios et télévisions du Hamas –piratées pour l'occasion - , en larguant des tracts : en demandant aux populations civiles de s'écarter de zones qui allaient être ciblées, il a tenté, au maximum, de limiter les pertes civiles.
Comme il l'a fait avec la presse étrangère, installée dans les bâtiments de communication et de propagande du Hamas, dans lesquels stationnaient des agents du Djihad islamique.
Mais aussi longtemps que le Hamas continuera de tirer sur Israël entouré de la population de Gaza plutôt que de zones inhabitées, cette tactique cynique – un double crime de guerre selon les lois internationales, contre les civils israéliens et contre les civils de Gaza – des femmes, des enfants, des hommes seront tués dans la bande de Gaza.
L'usage que l'organisation islamiste fera de l'image de ces morts servira ses intérêts; et si il n'y a pas assez de morts horribles, on fabriquera d'autres images – voir notre article du 20 novembre : des photos d'enfants tués en Syrie sont présentées comme celles d'enfants victimes des tirs israéliens.
Pour le plus grand plaisir des médias qui les relaient sans aucune vérification; certaines agences de presse le reconnaitront mais le mal est déjà fait.
Le Hamas veut avant tout empêcher tout processus de paix entre Israël et les palestiniens.
Israël s'est retiré unilatéralement de la bande de Gaza en 2007; administré par l'Autorité palestinienne, le Hamas y a pris le pouvoir par un coup de force, éjectant l'administration palestinienne, interdisant à Mahmoud Abbas d'y revenir.
Que se passera-t-il lorsqu'Israël quittera la Cisjordanie?
Quelle garantie l'état hébreu peut-il avoir qu'à la faveur d'un nouveau coup de force, le groupe terroriste ne s'installera pas, cette fois ci, à quelques kilomètres seulement de sa capitale et des principaux grands centres urbains?
Certainement pas Mahmoud Abbas – un habitué des erreurs politiques - dont ce conflit a montré à quel point il était tenu pour quantité négligeable et marginalisé, y compris dans le monde arabe.
Le centre de gravité palestinien s'est déplacé de Ramallah à Gaza; ce n'est pas une bonne nouvelle pour Israël, mais c'est une encore plus mauvaise nouvelle pour les palestiniens.
La tactique du Hamas employée en 2012 est en tous points conformes à celle qu'il avait utilisée en 2008, avant et jusqu'à l'opération Plomb durci, qui avait abouti sur le rapport Goldstone – sur lequel le juge Goldstone lui-même s'est rétracté – qui fait, pour toujours désormais, partie de la mythologie palestinienne.
Tant que la communauté internationale et les médias continueront à jouer, avec le Hamas, la politique de l'Autruche, il continuera à y avoir des femmes, des enfants palestiniens tués.
Car ni le Hamas, ni Israël ne pensent que cette trêve est définitive.
"Si cela tient deux ans, c'est une bonne chose", assurait un diplomate occidental.
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Iran - Le nucléaire iranien se fournit au pays basque
Iran - Le nucléaire iranien se fournit au pays basque
par Mylène Sebbah
Un camion transportant des matériaux destinés à être utilisés dans le programme nucléaire iranien a été saisi par la police espagnole
La police espagnole a intercepté le camion, sur une autoroute dans le nord de l'Espagne et interpellé les deux hommes qui étaient à bord. Le véhicule contenait des vannes hautement résistantes à la corrosion, destinées à l'Iran.
Les documents à bord étaient au nom d'une société, enregistrée au Pays basque, Fluval Espagne, employeur des deux hommes.
Fluval se servait d'entreprises fictives aux Émirats Arabes Unis pour les livraisons et faisait transiter ses fonds à travers des banques d'autres pays.
Ses relations commerciales avec des entreprises iraniennes figurent sur les listes établies par l'Union européenne des entreprises ayant des liens avec le programme nucléaire de Téhéran
Au moment même de cette saisie, le Premier ministre Benyamin Netanyahou assurait à un groupe de sénateurs américains en visite à Jérusalem, que l'arrêt de l'Iran dans sa course au nucléaire serait la priorité de son prochain mandat s'il état réélu.
(Photo: ministère de l'intérieur espagnol)
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Les Grandes oreilles iraniennes sur le Golan
Les Grandes oreilles iraniennes sur le Golan
par Gerard Fredj
L'Iran espionnerait Israël depuis plusieurs années, par le biais de stations d'observations et d'écoutes installées chez ses alliés, frontaliers d'Israël.
C'est ce qu'affirme un rapport du Pentagone qui devrait être publié prochainement et dont l'essentiel vient d'être révélé par le World Tribune de Washington.
Les stations d'espionnage auraient été installées par des brigades des gardiens de la révolutions un peu partout au Moyen Orient; selon les services de renseignements américains, les informations recueillies sur l'état hébreu seraient transmises principalement au Hezbollah.
Une de ces stations serait installée directement sur la partie syrienne du Golan.
Le rapport a été rédigé par le département américain de la Défense avec l'aide de membres du Congrès.
Très précis, il indique que des "stations d'écoute et d'observations sont actives depuis 2006, dont deux au moins en Syrie, l'une dans la région d'Al Jazirah, dans le nord syrien, et une seconde sur les hauteurs du Golan".
La rapport indique également la collecte d'informations par voie aérienne, tout en précisant que "la république islamique a peu de moyens en la matière".
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Union européenne : un plan de paix euro-arabe qui acculera Israël
Union européenne : un plan de paix euro-arabe qui acculera Israël
par Mylène Sebbah
Les ministères des Affaires étrangères britannique et francais travaillent à la préparation d'un plan pour relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens qui sera présenté en mars.
"Ils veulent nous acculer", commentent des officiels israéliens.
L'initiative promue par les ministres britannique et français des Affaires étrangères soutenus par l'Allemagne, sera placée sous l'égide de l'Union européenne.
Elle vise à établir un État indépendant palestinien sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-est pour capitale et inclura très certainement une demande du gel de toute construction dans les implantations.
Le plan devrait établir un calendrier très précis pour une discussion dans le courant de l'année 2013 sur toutes les questions essentielles, et sera présenté dès lors que le nouveau gouvernement israélien sera formé, probablement en mars.
Après un bref intervalle, préconise-t-il, Israéliens et Palestiniens devraient entamer les négociations de paix.
Le plan proposera également la constitution d'un comité régional du Moyen-Orient avec la participation de l'Égypte, de la Jordanie et des États du Golfe, un ensemble face auquel Israël sera probablement rapidement marginalisé.
Le roi Abdallah de Jordanie a confirmé, lui aussi, être "dans la boucle" de l'union européenne.
" Nous travaillons avec différents pays européens pour mettre des idées sur la table, qui permettront aux Etats Unis de jouer un rôle central dans le processus de négociations".
Selon le souverain jordanien, il y a "une fenêtre pour l'opportunité d'une solution à deux états, mais elle est étroite. Nous n'avons pas quatre ans devant nous alors que les implantations israéliennes rognent les terres palestiniennes", rappelant les "condamnations unanimes de la communauté internationale u regard des constructions israéliennes, en particulier dans la zone E1".
Mais Israël aura-t-il les moyens de refuser, ne serait-ce que d'y participer, sans accréditer l'idée d'un rejet du processus de paix alors même que les Palestiniens ont déjà dit qu'ils accepteraient l'invitation si elle leur était faite ?
Un haut fonctionnaire israélien en convient :
"Les Européens en sont déjà au stade de la rédaction d'un document présentant les grands principes d'un futur accord de paix.
Ils ne peuvent pas nous forcer à conclure une entente que nous ne souhaiterions pas mais ils peuvent très certainement nous mettre dans une position inconfortable.".
Pour Tzipi Livni, présidente du mouvement Hatnoua : "Soit ce plan va nous être imposé, soit nous arrivons avec notre propre plan qui nous permettrait de renouveler l'alliance avec les modérés de la région.
Il est donc important, a-t-elle conclu avec un regard sur les élections du 22 janvier, d'avoir un gouvernement qui favorise un véritable processus de paix.".
Pendant ce temps, les Palestiniens tentent de faire convoquer une réunion spéciale au Conseil de sécurité de l'ONU le 23 Janvier, soit un jour après les élections israéliennes, pour discuter de la construction et en particulier du projet de constructions annoncé par Israël dans la zone E1 (entre Jérusalem et Maale Adoumim".
Leur objectif est que cette discussion inclue les ministres des Affaires étrangères de sorte que le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malik, soit en mesure d'y assister pour la première fois en tant que représentant de l' "État de Palestine", ce qui serait un première diplomatique.
En définitive, au Conseil de sécurité comme vis-à-vis de l'initiative européenne, les cartes sont à nouveau entre les mains des États-Unis, c'est-à-dire de Barak Obama et, suivant le Premier ministre israélien qu'il aura en face de lui au surlendemain de son investiture (qui doit, elle, avoir lieu le 20janvier), il y a fort à parier qu'il n'abattra peut-être pas la même carte.
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Tsahal renforce sa défense contre les cyber-attaques (Armée de Défense d'Israël).
L’armée israélienne a décidé de renforcer ses systèmes de sécurité après avoir enregistré une forte hausse des cyber-attaques. De nouvelles technologies de pointe ont été installées pour protéger le système informatique et pour empêcher les fuites d’informations.
L’unité responsable de la sécurité de l’information de Tsahal a multiplié le nombre de contrôles. L’unité a démontré que cette dernière année fut un réel succès dû notamment à la formation que suivent les officiers et soldats travaillant avec des informations sensibles. Cette formation est dispensée en collaboration avec l’Agence de Sécurité d’Israël (Shin Beth).
Le nombre de tests polygraphes a augmenté de 25% par rapport à l’année passée. Il devrait encore doubler dans les quatre prochaines années. ”Le nombre de fuites d’informations sensibles est en nette baisse et la plupart s’effectuent involontairement“, déclare une source au sein de l’unité de sécurité de l’information. “Cependant, le nombre d’infractions est encore grand et nous avons donc décidé d’étendre nos entrainements.“
La source ajoute que les risques de fuite d’informations grandissent et que de nouvelles menaces apparaissent tous les jours.
“L’ennemi et les services secrets étrangers font de nombreux efforts pour collecter des informations à propos de la sécurité d’Israël et particulièrement de Tsahal. De nombreux instruments sont utilisés pour récolter des informations. Au cours des dernières années, nous avons identifié de nombreuses tentatives de cyber-attaques et des efforts d’écoute téléphoniques sur le réseau de Tsahal. Il est certain que ces efforts vont s’intensifier cette année.”
Ces derniers mois, l’unité a lancé un nouveau système d’identification des incidents de fuite d’informations sur internet. Ce système a une capacité phénoménale de localisation de fuites potentielles sur le web, analysant de nouveaux sites internet et les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, Dès qu’un incident se produit, le système alerte l’unité de sécurité de l’information qui agit dans les plus brefs délais.
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