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Gaza - Le Hamas teste des missiles longue portée (Israël infos).


par Gerard Fredj
L'opération Pilier de Défense, la guerre entre Israël et la bande de Gaza est finie depuis à peine 2 mois que le Hamas se prépare pour le nouvel affrontement avec l'état hébreu.

Selon plusieurs médias palestiniens, le Hamas aurait testé cette semaine une version améliorée de missiles longue portée.

Selon ces articles, pour lesquels plusieurs journaux palestiniens citent des responsables de l'aile militaire du Hamas, ces tests ont aussi concerné des tirs de roquettes sur une portée de plusieurs dizaines de kilomètres.
celles-ci ont été tirées en direction de la mer méditerranée, à partir d'un terrain qui était une ancienne base militaire israélienne du Gush Katif (avant le désengagement d'Israël de la bande de Gaza), devenue un centre d'entrainement de l'organisation islamiste.

L'unité chargée des tirs de roquettes a estimé les tests concluants.
Ces roquettes "améliorées" auraient été produites localement à partir d'un savoir faire et d'une technologie iraniennes.
 

 

Gaza réarme en silence (Israël Infos).

par Mylène Sebbah
Malgré le calme relatif qui règne dans le sud d'Israël depuis la fin de l'opération Pilier de Défense en novembre, les responsables israéliens estiment que les tentatives du Hamas pour reconstituer son arsenal sont très efficaces.

Grâce à l'aide généreuse de l'Iran, le Hamas aurait presque reconstitué son arsenal au niveau qui était le sien avant l'offensive israélienne, affirme un officier supérieur du Commandement Sud qui dresse un tableau précis du trafic en cours :
"À travers les tunnels de la frontière du Sinaï vers Gaza arrivent des roquettes, des missiles antichars, des mortiers et d'autres types d'armement.

Ils cherchent même à obtenir de nouvelles armes, ce qu'ils appellent la "surprise du prochain round" : missiles anti-chars, missiles anti-aériens, roquettes à longue portée…"

Mais tout n'est pas affaire de contrebande, explique un autre officier :
"Le Hamas, le Jihad et les autres organisations sont capables aujourd'hui de produire des armes fabriquées localement.

Bien sûr les Iraniens les aident dans cette entreprise, principalement par le biais du Hezbollah qui fournit assistance financière et technique.
Et l'industrie de Gaza travaille dur pour produire ce matériel.".
Les terroristes ont aussi multiplié les occasions d'acquérir de l'expérience et une meilleure formation.

Les terrains pour cela ne manquent pas : tout le Sinaï - officiellement démilitarisé depuis la signature du Traité de paix entre l'Egypte et Israël - est à leur disposition, mais ils ont aussi accès aux zones de combats en Syrie et aux camps d'entraînement en Iran, au Soudan et au Yémen.
Les responsables militaires israéliens sont ainsi persuadés que ce réarmement aboutira dans un avenir plus ou moins proche à une nouvelle confrontation avec les organisations terroristes de Gaza.
"Les organisations telles que le Hamas ou le Djihad islamique, sont persuadées qu'ils ont atteint leurs objectifs lors de l'opération Pilier de Défense et se trouvent renforcées.

Et même si le Hamas en particulier ne veut pas embarrasser par des provocations inutiles Mohamed Morsi, le président islamiste issu des Frères musulmans, l'organisation ne se restreindra que tant que ce sera de son intérêt.
 

 

Union européenne : un plan de paix euro-arabe qui acculera Israël (Israël Infos)

par Mylène Sebbah
Les ministères des Affaires étrangères britannique et francais travaillent à la préparation d'un plan pour relancer les pourparlers entre Israël et les Palestiniens qui sera présenté en mars.

"Ils veulent nous acculer", commentent des officiels israéliens.
L'initiative promue par les ministres britannique et français des Affaires étrangères soutenus par l'Allemagne, sera placée sous l'égide de l'Union européenne.

Elle vise à établir un État indépendant palestinien sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-est pour capitale et inclura très certainement une demande du gel de toute construction dans les implantations.

Le plan devrait établir un calendrier très précis pour une discussion dans le courant de l'année 2013 sur toutes les questions essentielles, et sera présenté dès lors que le nouveau gouvernement israélien sera formé, probablement en mars.
Après un bref intervalle, préconise-t-il, Israéliens et Palestiniens devraient entamer les négociations de paix.

Le plan proposera également la constitution d'un comité régional du Moyen-Orient avec la participation de l'Égypte, de la Jordanie et des États du Golfe, un ensemble face auquel Israël sera probablement rapidement marginalisé.

Le roi Abdallah de Jordanie a confirmé, lui aussi, être "dans la boucle" de l'Union européenne.
" Nous travaillons avec différents pays européens pour mettre des idées sur la table, qui permettront aux Etats Unis de jouer un rôle central dans le processus de négociations".

Selon le souverain jordanien, il y a "une fenêtre pour l'opportunité d'une solution à deux Etats, mais elle est étroite. Nous n'avons pas quatre ans devant nous alors que les implantations israéliennes rognent les terres palestiniennes", rappelant les "condamnations unanimes de la communauté internationale au regard des constructions israéliennes, en particulier dans la zone E1".

Mais Israël aura-t-il les moyens de refuser, ne serait-ce que d'y participer, sans accréditer l'idée d'un rejet du processus de paix alors même que les Palestiniens ont déjà dit qu'ils accepteraient l'invitation si elle leur était faite ?
Un haut fonctionnaire israélien en convient :
"Les Européens en sont déjà au stade de la rédaction d'un document présentant les grands principes d'un futur accord de paix.
Ils ne peuvent pas nous forcer à conclure une entente que nous ne souhaiterions pas mais ils peuvent très certainement nous mettre dans une position inconfortable.".

Pour Tzipi Livni, présidente du mouvement Hatnoua : "Soit ce plan va nous être imposé, soit nous arrivons avec notre propre plan qui nous permettrait de renouveler l'alliance avec les modérés de la région.
Il est donc important, a-t-elle conclu avec un regard sur les élections du 22 janvier, d'avoir un gouvernement qui favorise un véritable processus de paix.".

Pendant ce temps, les Palestiniens tentent de faire convoquer une réunion spéciale au Conseil de sécurité de l'ONU le 23 Janvier, soit un jour après les élections israéliennes, pour discuter de la construction et en particulier du projet de constructions annoncé par Israël dans la zone E1 (entre Jérusalem et Maale Adoumim).

Leur objectif est que cette discussion inclue les ministres des Affaires étrangères de sorte que le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malik, soit en mesure d'y assister pour la première fois en tant que représentant de l' "État de Palestine", ce qui serait un première diplomatique.

En définitive, au Conseil de sécurité comme vis-à-vis de l'initiative européenne, les cartes sont à nouveau entre les mains des États-Unis, c'est-à-dire de Barak Obama et, suivant le Premier ministre israélien qu'il aura en face de lui au surlendemain de son investiture (qui doit, elle, avoir lieu le 20 janvier), il y a fort à parier qu'il n'abattra peut-être pas la même carte.

 

Israël - La petite fille dans sa robe blanche

Israël - La petite fille dans sa robe blanche
par Mylène Sebbah
Elle s'appelle Basima Shafiq et portait une jolie robe blanche.

Ce jour-là, du côté de Jéricho, la petite fille de neuf ans demanda un verre d'eau à des soldats israéliens. C'était pendant la guerre des Six Jours.

Quarante-quatre ans après, Eliezer Sheffer qui lui avait tendu sa gourde, est parti à sa recherche. Sur la photo, ils sont immortalisés tous les deux.

Le soldat en treillis, visage mal rasé après des journées de campagne, tout entier tendu vers ce geste simple : donner à boire à un enfant.
La petite fille brune en robe blanche immaculée, paupières baissées, boit délicatement l'eau qui lui est offerte.

Cette photo, prise en juin 1967, Smadar, la fille d'Eliezer Shezffer est tombée dessus par hasard l'année dernière chez un ami.

Le père de celui-ci, Aharon Zukerman, auteur de la photo, était alors photographe freelance. Smadar s'est empressée de montrer le cliché à son propre père qui n'en soupçonnait même pas l'existence.

Les souvenirs lui sont alors remontés par bouffées : la bataille pour la reconquête de Jérusalem en tant que sergent dans une unité de réserve parachutiste, la prière de Min'ha sur le Mont du Temple reconquis, la longue remontée vers le Nord pour rejoindre les combats sur le plateau du Golan.

Mais la guerre était déjà finie et les voilà repartis vers le Sud, entassés dans un camion militaire.
Sur leur chemin, dans la cohorte de résidents arabes rentrant chez eux à pied après avoir fui les combats, Basima, petite fille seule, une bouteille vide à la main.

Après l'avoir désaltérée, Sheffer et ses camarades lui offrent de la ramener chez elle à Jérusalem.
À Jérusalem, dans le quartier d'Abou Tor, la jeep militaire stoppe devant une maison qui semble vide.

La porte s'ouvre avec méfiance et ce sont des cris de joie et le soulagement des retrouvailles. Eliezer se souvient du père Ibrahim, de la mère qui s'empresse autour de lui et de son camarade, Nissim Levy, avec du café et des fruits.
C'est le début d'une subtile et brève amitié.

Sheffer, parfois accompagné de sa femme, Esther, et leurs trois enfants, rendent parfois visite aux Shafiq à Abu Tor. En Juillet 1967, un de ses amis, Zevulun Hammer, qui allait devenir ministre dans plusieurs gouvernements israéliens, l'a même accompagné, intrigué par l'histoire de cette encontre.

Le temps passe et chacun rentre dans sa vie. Dans les années 1970, Sheffer rencontre l'un des frères de Basima dans la Vieille Ville de Jérusalem qui lui raconte qu'elle s'est mariée et a déménagé au Koweït.

Eliezer Sheffer est aujourd'hui à la retraite après avoir été conseiller d'orientation au ministère du Travail. À son sens, l'amitié dont il jouissait auprès de la famille Shafiq était une évidence :
"Ce devrait être la norme", s'étonne-t-il. Fils d'un Hassid de Karlin, il a toujours pratiqué des relations d'amitié et de bon voisinage avec les familles arabes et musulmanes, aussi bien à Tibériade où il habitait enfant que dans la vieille ville de Jérusalem où il demeure aujourd'hui dans le quartier de Musrara.

"Pour les Juifs dans un État juif souverain, la relation avec les minorités doit être juste, morale et honorable, affirme cet homme observant et président de l'Organisation Mondiale des Communautés orthodoxes et synagogues en Israël et dans la diaspora,
C'est une valeur religieuse - et je peux le prouver par des sources rabbiniques.".

Aujourd'hui, la maison d'Abu Tor n'existe plus, le bloc a été rasé et reconstruit. Ni les voisins ni les employés de l'hôpital Augusta Victoria proche ne reconnaissent la petite fille à la robe blanche sur la photo. Un passage dans une émission de radio israélienne "Hamador L'chipus Krovim" (Recherche Personnes disparues) ne donne rien non plus mais Eliezer Sheffer garde l'espoir.

La recherche de cette enfant, aujourd'hui probablement mère de famille, lui semble prendre une dimension particulière : "Elle avait l'air d'une princesse dans cette foule de réfugiés. Je me souviens comment, avant de boire, elle a voulu se nettoyer la figure et lisser ses cheveux. Elle avait une telle assurance, une réelle dignité. J'aimerais savoir ce qu'a été sa vie.". (Avec JTA)

 

Gaza réarme en silence

 

  BANDE DE GAZA
Numéro 1182 - 14.01.2013 - 3 Shevat 5773

Gaza réarme en silence
par Mylène Sebbah
Malgré le calme relatif qui règne dans le sud d'Israël depuis la fin de l'opération Pilier de Défense en novembre, les responsables israéliens estiment que les tentatives du Hamas pour reconstituer son arsenal sont très efficaces.

Grâce à l'aide généreuse de l'Iran, le Hamas aurait presque reconstitué son arsenal au niveau qui était le sien avant l'offensive israélienne, affirme un officier supérieur du Commandement Sud qui dresse un tableau précis du trafic en cours :
"À travers les tunnels de la frontière du Sinaï vers Gaza arrivent des roquettes, des missiles antichars, des mortiers et d'autres types d'armement.

Ils cherchent même à obtenir de nouvelles armes, ce qu'ils appellent la "surprise du prochain round" : missiles anti-chars, missiles anti-aériens, roquettes à longue portée…"

Mais tout n'est pas affaire de contrebande, explique un autre officier :
"Le Hamas, le Jihad et les autres organisations sont capables aujourd'hui de produire des armes fabriquées localement.

Bien sûr les Iraniens les aident dans cette entreprise, principalement par le biais du Hezbollah qui fournit assistance financière et technique.
Et l'industrie de Gaza travaille dur pour produire ce matériel.".
Les terroristes ont aussi multiplié les occasions d'acquérir de l'expérience et une meilleure formation.

Les terrains pour cela ne manquent pas : tout le Sinaï - officiellement démilitarisé depuis la signature du Traité de paix entre l'Egypte et Israël - est à leur disposition, mais ils ont aussi accès aux zones de combats en Syrie et aux camps d'entraînement en Iran, au Soudan et au Yémen.
Les responsables militaires israéliens sont ainsi persuadés que ce réarmement aboutira dans un avenir plus ou moins proche à une nouvelle confrontation avec les organisations terroristes de Gaza.
"Les organisations telles que le Hamas ou le Djihad islamique, sont persuadées qu'ils ont atteint leurs objectifs lors de l'opération Pilier de Défense et se trouvent renforcées.

Et même si le Hamas en particulier ne veut pas embarrasser par des provocations inutiles Mohamed Morsi, le président islamiste issu des Frères musulmans, l'organisation ne se restreindra que tant que ce sera de son intérêt.

 

 

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