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Iran : Occident, ne sois pas dupe ! Témoignage d’un transfuge iranien

Iran : Occident, ne sois pas dupe !

Ahmad Hashémi

Depuis 10 ans les alertes se multiplient, mais il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre

Ahmad Hachemi est un ancien employé de ministère des Affaires étrangères iranien, qui a travaillé comme interprète …

Saed Jalili négociateur iranien pour le nucléaire a récemment déclaré que son pays a accepté de reprendre les négociations sur son programme nucléaire et des rencontres ont eu lieu la semaine dernière. Dans le même temps, l’AIEA et la communauté internationale, en particulier les pays européens, ont redoublé d’efforts pour relancer le processus de négociation qui n’a rien donné jusqu’à maintenant.

Au cours des derniers quatre ans et demi  j’ai été employé au ministère iranien des Affaires étrangères, où j’ai pu comprendre, que la participation de mon pays aux négociations est purement une tactique dilatoire.

Ayant fui en Turquie pour demander l’asile politique, je sais que je suis loin d’être le premier Iranien à essayer de prévenir le monde de la détermination de Téhéran de se doter d’armes de destruction massive.

 

Il y a une décennie les Moudjahidines du peuple, l’opposition iranienne de gauche en exil, a d’abord révélé les activités clandestines nucléaires effectuées par le régime, en fournissant les adresses exactes de certaines des installations, permettant au  monde de connaître les véritables ambitions de la théocratie islamique pour acquérir des bombes nucléaires.

Depuis lors, l’Iran a participé à des dizaines de cycles de négociation simplement pour tenter de convaincre les politiciens naïfs et les pacifistes qu’il disait la vérité. Dans ce contexte, Téhéran affirme qu’il essaie d’utiliser les moyens diplomatiques pour prouver que l’Iran simplement travaille pour exploiter l’énergie nucléaire à des fins pacifiques afin de répondre à la demande croissante d’énergie domestique car il est à court de carburant.

L’Iran exploite également sur la scène intérieure le thème de la fierté nationale dans un style nationaliste et populiste usant de démagogie et dépeint son programme nucléaire comme une question primordiale de souveraineté

 

Mais un mensonge reste un mensonge, même s’il est répété sans cesse dans les forums internationaux ou diffusé toute la journée pour les masses iraniennes.

Au ministère iranien des Affaires étrangères, j’ai servi d’interprète pour les dignitaires, diplomates et fonctionnaires. J’ai pu prêté une attention particulière aux proclamations publiques et aux déclarations officielles. Et j’ai assisté à des conversations au cours desquelles un certain nombre de hauts responsables iraniens ne faisait aucun secret de leur intention de se doter de l’arme atomique. J’ai été personnellement témoin des exemples suivants:

 

Ancien commandant des pasdarans: « La Sainte bombe islamique est un must »

En Avril 2005, après avoir organisé plusieurs réunions à son bureau au siège du Conseil du discernement, j’ai été invité à une réunion à la maison de Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement et un ancien commandant du corps des gardiens de la révolution (CGR) pendant la guerre Iran-Irak. J’ai été invité en ma qualité de membre fondateur de l’Association islamique pour les étudiants et académiciens (IASA, qui a été dissoute l’année suivante), ainsi que Ruhollah Solgi, le secrétaire général de l’IASA. (Aujourd’hui, Solgi est le gouverneur du comté d’Aran dans la région d’Ispahan.) On nous a demandé de venir échanger nos vues sur la situation générale et sur la campagne présidentielle à venir dans laquelle M. Rezai se préparait à se présenter comme  candidat à la présidence.

 

La maison de Rezai était située dans le Complexe de  Shahrak Shahid Daghayeghi à la périphérie de la forêt dans le nord de Téhéran Lavizan. Nous sommes allés dans une spacieuse villa de béton clôturée et surveillée étroitement, logement fourni principalement pour les officiers du CGR et d’autres hauts fonctionnaires.

 

Quand nous sommes arrivés, Rezaï était occupé à diverses réunions avec des personnalités militaires et politiques, y compris des généraux de l’IRGC. Lors d’une de  ces réunions privées dans sa maison, Rezai fustigeait l’ancien président réformateur Khatami pour son approche compromettante selon lui avec l’Occident.

Mohsen Rezai a fortement préconisé l’idée d’acquérir des bombes nucléaires «à des fins de dissuasion. » Il appelle une telle arme une «bombe islamique sainte »nécessaire pour défier les  intimidations et  l’arrogance mondiale. Je signale que même Khomeiny a approuvé l’acquisition de la bombe atomique pour sauvegarder les intérêts de l’islam et ce au cours de la guerre Iran-Irak, il a soutenu que tout est permis pour le bien de l’Islam, y compris en utilisant des ADM et que le meurtre de masse de civils était autorisé.

 

La Bombe atomique iranienne et le  Conseil national de sécurité

Au début de 2012, Ali Bagheri, le secrétaire adjoint de l’Iran au Conseil national suprême de sécurité, a rencontré  son homologue indien lors d’une réception à l’ambassade Indienne à Téhéran pour un  dîner.

Pendant que nous attendions le fonctionnaire indien, qui avait été retardé dans la circulation, j’ai entendu le directeur du ministère iranien des Affaires étrangères pour l’Europe et l’Amérique, Ahmad Sobhani, demander à M. Bagheri  les derniers points de vue du Guide suprême sur les négociations (5+1°).

Bagheri a répondu que l’ayatollah Ali Khamenei est resté inflexible et de plus en plus convaincu que «nous devons accélérer nos efforts et  diversifier nos installations secrètes pour atteindre notre objectif avant qu’il ne soit trop tard. »

 

La contribution de la Corée du Nord

Au début de Février 2012, j’ai assisté à une réunion confidentielle à laquelle l’administrateur général de la fondation de la Révolution islamique Mostazafan était en négociation avec l’ambassadeur de la Corée du Nord afin d’obtenir de la technologie nucléaire en échange d’un soutien financier.

 

Le précédent des armes chimiques

Dans ma position au ministère des Affaires étrangères, j’ai interprété des déclarations  lors de réunions entre mon pays et  des inspecteurs internationaux concernant les armes chimiques du côté iranien, connu sous le nom de l’équipe d’escorte, l’équipe était composée de représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère du Renseignement, Ministère de la Défense, Ministère de l’industrie. Ils ont rencontré des représentants pour l’inspection  et l’interdiction des armes chimiques basée à La Haye.

 

J’étais présent tout au long de ces rencontres, qui comprenaient un briefing de pré-inspection préparé pour les visiteurs en Iran, des visites sur place dans les usines de fabrication de produits chimiques.

 

J’ai été témoin de l’implication iranienne dans la production de masse d’armes chimiques dans diverses installations, y compris Pakshooma, Arak un complexe pétrochimique et en particulier le Shahid Meisami un complexe situé dans la ville de Karaj, désignés comme sites producteurs de matières chimiques à usage civil, tel que des  détergents, mais qui servent également à produire des armes chimiques pour les  industries de la Défense, industries  affiliées au  ministère de la Défense.

 

Les responsables de la défense iraniens ont  mal informé et ont trompé les inspecteurs. Avec la production d’armes de destruction massive sous  forme d’armes chimiques, pourquoi devrait-on croire que l’Iran n’a pas l’intention de produire une bombe atomique?

 

Autre série de négociations futiles

Toutes les rencontres entre l’Iran et les 5 +1 ont échoué parce que l’Iran n’a jamais été sérieux au sujet de l’arrêt de son programme nucléaire. Après sept ans, l’Occident et en particulier l’administration Obama espére toujours qu’ils peuvent réaliser des progrès par la négociation. Téhéran peut-être ralenti tactiquement, mais sans aucun doute, comme l’ancien commandant des gardiens de la révolution Rezai Mohsen l’a dit une fois, « La politique de l’Iran à long terme et sa vision stratégique est d’acquérir une sainte bombe  atomique islamique. »

 

Seule une négociation réelle, axée sur des résultats avec un ordre du jour déterminé avec les ayatollahs, des sanctions économiques plus intelligentes et vraiment appliquées, un isolement diplomatique concret de l’Iran, et un soutien réel du peuple iranien peut apporter un changement réel.

 

L’utilisation d’un concept bien connu dans la jurisprudence chiite et bien connu est le mensonge utile, les responsables iraniens sont parfaitement prêts à mentir quand il s’agit de leurs intentions et leurs programmes.

Les nations éclairées feraient bien de comprendre les fondements religieux des mensonges des  diplomates iraniens qui contrastent avec les intentions des négociateurs européens. Une fois que  la tromperie sera comprise, la question ne devrait pas être de savoir si le programme nucléaire iranien est pacifique, mais plutôt quand et comment le programme nucléaire pourra être annulé en toute sécurité.

 

Ahmad Hachemi, est né à Qom en 1977. Il a obtenu un baccalauréat en sciences politiques à l’Université de Téhéran et est titulaire d’une maîtrise en études américaines de l’école du ministère iranien des Affaires étrangères des Relations internationales. En Janvier 2008, il rejoint le ministère des Affaires étrangères comme interprète en anglais, en  turc et parfois en arabe. Lorsque le soulèvement populaire a commencé en 2009, il a participé activement aux manifestations pro-démocratiques du Mouvement Vert. Pour cette raison et d’autres, il a été convoqué et démis de ses fonctions en mai 2012. Au début mai 2012, il a commencé à écrire des articles pour les quotidiens réformateurs de premier plan comme Shargh et le journal Etemad. En raison de ses informations classifiées à l’égard de certains des programmes de prolifération nucléaire du régime, Ahmad Hachemi a été l’objet de constantes menaces, de tortures mentales et d’obstacles. Il a fui son pays et est actuellement en quête d’asile politique en Turquie.

Résumé par Aschkel pour

israel-flash - source blogs.timesofisrael



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2013/01/iran-occident-ne-sois-pas-dupe-temoignage-dun-transfuge-iranien/#ixzz2Ii6j1F6j

 

Comment les juifs de Chicago ont fait Obama

Chers amis,

Cet extrait (en fin d'article) du présent article en dit long sur la signification si mystérieuse du personnage OBAMA. Il est en fait un d'es pions majeurs qui nous conduit tout simplement au gouvernement mondial, à la fausse paix de l'antichrist et à la proclamation d'une seule religion unifiée et "tolérante" , mondiale. Il reste peu de temps.

Haim

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"De la même façon que les Obama essaient de promouvoir une société post-partisane et postraciale, il y a aussi un trait fortement post-religieux dans leur attitude. Non pas pour relativiser l’importance des religions par rapport à une laïcité qui progresse en Amérique, mais pour indiquer qu’en raison du berceau commun dans lequel sont nés les juifs, les musulmans et les chrétiens, le dialogue ne doit plus se baser sur les antagonismes religieux mais sur les dénominateurs communs"

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Comment les juifs de Chicago ont fait Obama

 
 mardi 22 janvier 2013, par Obama, par Juifs, par Chicago

Dans son dernier livre, Le Clan Obama, les anges gardiens de Chicago, François Clemenceau, rédacteur en chef international du Journal du Dimanche, raconte les liens étroits entre la communauté juive de Chicago et le président Obama. Ce qui pourrait avoir un impact sur sa politique au Proche-Orient au cours de son deuxième mandat.

Les médias conservateurs, de la chaîne Fox News jusqu’aux plus délirants des sites conspirationnistes radicaux, n’ont jamais vraiment osé se poser la question. Si Obama est musulman, ce que croit toujours une forte minorité d’Américains, pourquoi sa carrière politique a-t-elle été en grande partie favorisée par de grandes familles juives de Chicago ?

S’il a tenté de se poser en conciliateur face au monde arabo-musulman lors de son fameux discours du Caire puis de freiner les ardeurs d’Israël face à la menace iranienne, pourquoi n’en a-t-il pas souffert à travers un vote sanction de la communauté juive américaine ?

La réponse tient en partie aux relations de confiance qu’il a su nouer avec les interlocuteurs juifs qui ont jalonné son parcours professionnel et politique.

D’abord avec Jerry Kellman, celui qui a recruté Barack Obama pour faire du community organizing dans les banlieues sud de Chicago. Puis avec Abner Mikva, ancien représentant de l’Illinois au Congrès devenu juge fédéral puis avocat de la Maison- Blanche sous Bill Clinton et qui a proposé à Obama de venir travailler avec lui à Washington. Mikva avait repéré Obama depuis son élection à la tête de la Harvard Law Review et pensait qu’il avait une brillante carrière de juriste devant lui au plus haut sommet de l’État. […]

Mikva n’hésite pas à dire que "les juifs de Chicago ont fait Obama". À son corps défendant ? […]

Lorsque Barack Obama a commencé sa carrière de sénateur à Springfield, il partageait son bureau avec une sénatrice juive orthodoxe. Ira Silverstein a fini très vite par faire du covoiturage avec lui, après avoir déposé leurs enfants à la crèche de l’école juive Akiba-Schechter. Elle se souvient qu’Obama acceptait volontiers de cosigner avec elle des résolutions pour condamner les attentats des extrémistes palestiniens en Israël. Lorsque le sénateur de l’Illinois s’est rendu en Israël en 2006, c’est à l’initiative de la Fédération juive de Chicago. Obama est revenu bouleversé par son passage à Yad Vashem. Les Saltzman, les Pritzker [premiers gros contributeurs financiers d’Obama, NDLA], la famille du milliardaire Lester Crown, l’un des plus grands financiers de Chicago, ont été désarçonnés par les prises de position d’une partie des associations juives américaines doutant de la sincérité de Barack Obama sur sa solidarité avec Israël. […]

Barack Obama n’a pas été fait par les juifs, il a accompagné leur maturation et sa prise de conscience à Chicago de son identité noire lui a fait comprendre le sentiment d’appartenance à une minorité. En 2008, alors que le combat contre Hillary Clinton atteint des sommets, Barack Obama tient à célébrer la Pâque juive avec ses amis et ses collaborateurs juifs. Certains se souviennent qu’au moment de lire les Écritures durant le Seder, l’un des participants avait remplacé les mots "l’année prochaine à Jérusalem" par "l’année prochaine à la Maison-Blanche". Au printemps 2012, le président Obama n’a pas dérogé à la tradition. De la même façon qu’il invite à sa table des dignitaires musulmans pour la première rupture du jeune du Ramadan, il a fêté cette année Pessah en famille avec des juifs de son entourage.

 

Dans la Old Dining Room de la Maison-Blanche, le président a respecté le rituel. S’il ne porte pas la kippa, c’est lui qui lit les textes de l’Exode qui évoquent la fin de l’esclavage des juifs en Égypte. Comment Michelle, descendante d’esclave, arrière-petite-fille d’une Cohen et nièce d’un rabbin de la congrégation juive d’Éthiopie à Chicago, pourrait rester insensible à tout cela ?

De la même façon que les Obama essaient de promouvoir une société post-partisane et postraciale, il y a aussi un trait fortement post-religieux dans leur attitude. Non pas pour relativiser l’importance des religions par rapport à une laïcité qui progresse en Amérique, mais pour indiquer qu’en raison du berceau commun dans lequel sont nés les juifs, les musulmans et les chrétiens, le dialogue ne doit plus se baser sur les antagonismes religieux mais sur les dénominateurs communs

Le JDD. Le Clan Obama, les anges gardiens de Chicago, F. Clemenceau, Riveneuve éd., 282 p., 15 euros.

 

 

USA - Le deuxième mandat de Barack Obama : lâchage d'Israël sur les principaux dossiers sécuritaires

USA - Le deuxième mandat de Barack Obama sa traduira par un lachage d'Israël sur les principaux dossiers sécuritaires
par Gerard Fredj (sur Israel infos).
Il y a quelques jours, Benjamin Netanyahou expliquait dans un entretien télévisé que le gouvernement avait dépensé des milliards de shekels pour doter l'armée israélienne de capacités militaires qui lui faisaient défaut jusqu'à présent; pour le Premier ministre, Israël se devait d'être plus forts que jamais – face à la menace iranienne, aux risques en provenance de Syrie, et à la montée de l'islamisme radical dans la région – pour pouvoir un jour faire la paix.

Dans le même temps, alors qu'Israël exprimait sa préoccupation face aux menaces syriennes d'attaques contre Israël en cas de chute du régime de Bashar Al-Assad (voir notre édition du 18 janvier), ces risques existentiels étaient discrètement poussés dans un coin par le Secrétaire d'Etat à la Défense sortant, Leon Panetta, et Martin Dempsey, le Chef d'Etat major général de l'armée américaine.

Dans une conférence à Washington, ils expliquaient tous deux que si Bashar Al-Assad décidait d'utiliser des armes de destruction massive – notamment des armes chimiques – il serait "impossible pour les services de renseignements américains de le savoir à l'avance ou de l'arrêter".

Il n'y a pas si longtemps, en aout dernier, le même Leon Panetta assurait, lors d'une rencontre avec le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak qu'il était certain que si l'Ayatollah Khameini "donnait l'ordre d'assembler une bombe nucléaire, nous le saurons, nos services de renseignements comme le vôtre".

La dernière déclaration semble amorcer un virage sensible de la position américaine : incapable de détecter l'emploi d'armes de destruction massive en Syrie, comment l'Amérique pourrait-elle effectivement débusquer l'assemble d'ogives nucléaires.
Il semble que l'administration Obama ait déjà répondu à cette interrogation.

Lundi dernier, David Albright, un expert très influent dans les agences américaines de sécurité et de renseignement, a présenté un rapport de plus de 150 pages qui présente une stratégie de moindre implication américaine "dans un Moyen Orient changeant".
Il est aussi l'un des coauteurs d'un rapport explicitant les étapes clés, jusqu'à la mi 2014, qui permettront à l'Iran " de produire assez d'uranium militaire enrichi pour une ou plusieurs bombes nucléaires sans détection par les pays occidentaux".

Alors que Barack Obama vient de prêter serment pour un second mandat, il prépare également le pays à un changement de stratégie sur le dossier des armes non conventionnelles au Proche Orient : contrairement aux précédentes affirmations, les Etats-Unis, sur la base des estimations de ces "experts", déclarent désormais qu'ils sont incapables de détecter ces menaces, et donc d'intervenir.

Ce qui écarte, par là même, toute idée d'opération préventive.
Le monde doit donc s'habituer à l'idée de se réveiller un matin en apprenant que l'Iran a procédé avec succès à un essai nucléaire, ou que Bashar Al Assad a déclenché une attaque chimique.
A ce moment-là seulement, L'administration américaine commencera à se demander comment elle peut agir.

Pour éviter cela, Obama espère que les négociations secrètes qu'il a initiées avec l'Iran le mois dernier, - accompagnées par des sanctions dont on sait désormais qu'elles affectent l'Iran sans ralentir sa course au nucléaire – permettront d'arrêter la république islamique sur le chemin de la bombe atomique.
Pour cela, Albright estime que le Président américain dispose d'au moins de 18 mois.

Mais ni Albright ni Obama ne répondent à une question de plus en plus insistante : que sont devenues les cinq tonnes d'uranium enrichies dont disposait Bashar El Assad pour son réacteur nucléaire d' Al Kibar, détruit par Israël en 2007.
Le très sérieux Financial Times se faisait l'écho de cette inquiétude dans son édition du 9 janvier, estimant que ce stock d'uranium – suffisant pour produire cinq bombes atomiques – aurait pu être donné à l'Iran.

Les nuances du discours de Benjamin Netanyahou laissent entendre qu'il a senti le vent tourner à Washington : au lieu d'affirmer, comme d'habitude, qu'il ne permettrait jamais à l'Iran de produire des bombes nucléaires, il déclare maintenant "investir des milliards pour préparer le pays à faire face à la menace iranienne".

La nomination de Chuck Hagel au poste de Secrétaire à la Défense ( un fervent partisan du non interventionnisme), tout comme l'attitude de l'administration américaine face à l'intervention française au Mali, montrent que cette nouvelle stratégie est déja en place.

 

Retour des gangs palestiniens armés

 

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Michel Garroté, réd en chef – Depuis 2007, sur dreuz.info, je ne cesse de répéter que « l’Autorité palestinienne » et la « Cisjordanie » sont deux formules vides de sens. Et je ne cesse de répéter que la « Cisjordanie », en clair la Judée et la Samarie, ne sont pas placées sous « l’Autorité palestinienne », mais sous le joug de gangs palestiniens armés et de milices palestiniennes claniques. Je ne cesse de répéter cela en m’appuyant sur les analyses effectuées par des chroniqueurs palestiniens indépendants. Au demeurant, ces analyses sont reprises par l’Independent Media Review & Analysis, par le Center for Security Policy et par le Middle East Media Research Institute.

En revanche, ces analyses, effectuées par des chroniqueurs palestiniens indépendants, ne sont jamais reprises par les médias et instituts français. En effet, ces médias et instituts français préfèrent reprendre, telles quelles, les informations propagandistes du Fatah et du Hamas. Et ils ne reprennent jamais les analyses de l’Independent Media Review & Analysis, du Center for Security Policy et du Middle East Media Research Institute, car les médias et instituts français les considèrent comme des sources « juives ».

Ces sources sont – en partie – « juives », c’est vrai. Mais est-ce un motif légitime pour les censurer ? Et pour jouer le jeu du Hamas et du Fatah ? Faut-il diffuser des infos « judenrein », pures de toute trace juive ? Est-ce cela, la politique d’information « à la française » ?

Et ce, alors que l’Independent Media Review & Analysis, le Center for Security Policy et le Middle East Media Research Institute sont des sources fiables diffusant les analyses de chroniqueurs palestiniens indépendants du Fatah et indépendants du Hamas. A propos des gangs palestiniens armés (c’est ça le cœur du sujet en fait…), la journaliste Hélène Keller-Lind (*) a tout récemment publié une intéressante analyse (cf. lien en bas de page).

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Hélène Keller-Lind (*) écrit (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page) On voit de plus en plus fréquemment des Palestiniens cagoulés et armés déambuler dans les rues de tel ou tel « camp » – c’est-à-dire village -, tirer en l’air, chantant les louanges de Mahmoud Abbas mais accusant les dirigeants de ses services de sécurité d’être coupables de vouloir les désarmer. Ainsi le 13 janvier c’est dans le « camp de réfugiés » de Jénine que des manifestants, disant appartenir à la branche armée du Fatah, défilaient, tirant en l’air, déclarant qu’ils exigeaient que la « résistance soit traitée de manière juste » que leurs prisonniers soient relâchés des geôles palestiniennes et qu’ils rejoignaient en cela « ceux qui luttent dans le camp de Balata à Naplouse et le camp de Duheishe à Bethléem ». Leur propos étant également de « défendre Mahmoud Abbas » dont on ignorait d’ailleurs qu’il serait menacé. A moins que ce soit par des membres du Hamas dont un grand nombre sont arrêtés par l’Autorité palestinienne, restant en prison ou pas, c’est selon. Sans compter les accusations de torture entre frères.

Hélène Keller-Lind : Cela dit le Hamas en fait autant dans la Bande de Gaza. Depuis, les manifestants armés de Balata se sont rendus, selon le gouverneur de Naplouse qui évoque « un accord avec eux ». Accord dont on ne connaît rien. Ce qui est assez suspect. La veille, le 18 janvier, Abbas avait réuni les responsables de la sécurité des Territoires qu’il contrôle et affirmé que « personne n’est au-dessus de la loi, le gouvernement a le monopole de l’utilisation de la force » et il donnait des instructions « pour maintenir la sécurité ». Qu’ils se soient rendus ou pas, ces hommes détiennent bel et bien des armes, alors que selon les Accords d’Oslo l’Autorité palestinienne aurait dû confisquer toute arme n’appartenant pas à un membre de ses forces de sécurité. De surcroît, quel crédit peut-on faire à une Autorité défiée ainsi ? Et qui vient de se déclarer « État de Palestine » par décret présidentiel dans la foulée de sa reconnaissance par l’ONU comme État membre non observateur.

Hélène Keller-Lind : L’Autorité palestinienne qui, clairement, peine à être maître chez elle, répond-t-elle aux critères définissant un véritable État ? On a peine à le croire. Le journaliste Khaled Abu Tomaeh, éminent spécialiste des questions palestiniennes, s’interroge à ce sujet dans un article publié par le Gatestone Institute, intitulé « Les gangs armés du Fatah sont de retour ». Soit, effectivement, l’Autorité palestinienne est réellement en train de perdre le contrôle, dit-il, soit celle-ci utilise ses hommes armés pour intimider les pays donateurs, notamment les États-Unis et l’UE pour qu’ils reprennent leur aide financière au gouvernement palestinien de Cisjordanie ». Ce qui semble marcher pour l’heure, en ce qui concerne l’UE tout au moins, Catherine Ashton venant d’annoncer un versement de 100 millions d’€ à Mahmoud Abbas.

Hélène Keller-Lind : Mais quelles que soient les raisons expliquant ces manifestations de force dans les rues palestiniennes gérées par Mahmoud Abbas, Khaled Abu Tomaeh se montre inquiet car, dit-il, « la réapparition soudaine d’hommes armés masqués, dont on pense qu’ils sont membres de la branche militaire du Fatah, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, pourrait mener à un renouveau des violences entre Israël et les Palestiniens ». Il estime donc qu’Américains et Européens ayant entraîné et finançant les forces de sécurité palestiniennes devraient taper du poing sur la table et exiger que cessent ces manifestations de rue. Il y a peut-être une autre raison.

Hélène Keller-Lind : On sait, en effet, que le mot « Martyr » est un mot magique pour les Palestiniens. Or, le 4 janvier dans son discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire du Fatah, ou plutôt du jour du lancement de la campagne terroriste contre Israël, Mahmoud Abbas prononçait le mot « martyr » un nombre incalculable de fois, rendant hommage à un terroriste mort en commettant un attentat après l’autre. Message on ne peut plus clair qui a de quoi réactiver les envies – de Paradis avec vierges inclues – de jeunes gens exaltés. D’autant qu’il rendait hommage aux martyrs appartenant à toutes les factions, conclut Hélène Keller-Lind (fin des extraits adaptés ; cf. ci-dessous lien vers source).

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et source citée :

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=34515

(*) Hélène Keller-Lind est journaliste indépendante. Elle collabore à www.resiliencetv.fr et Actualité Juive. Elle participe à la traduction des Bulletins de Palestinian Media Watch. Elle publie portraits, interviews, analyses, compte-rendus d’événements, de faits de société, d’ouvrages et de films.

 

 

Attaque déjouée près de Ramallah (Armée de Défense d'Israël).

Hier (20 janvier), des soldats du corps d’artillerie ont découvert cinq engins explosifs improvisés, deux grenades lacrymogènes et un lance-grenade dissimulés près d’un poste de Tsahal au sud-est de Ramallah.

Les bombes ont été détonées par des professionnels de l’armée de manière contrôlée sans faire de blessé et de dégât.

Tsahal a considéré cet incident comme sérieux parce qu’il est extrêmement rare de découvrir des armes dans la zone.

Samedi soir (19 janvier), les forces de la brigade Kfir ont arrêté deux terroristes recherchés dans le village de Sair et à Bethléem. Ils ont ensuite été interrogés par les forces de sécurité.

 

 

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