blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

3867 articles
70318 visites
108 commentaires

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

Première page <<<55 56 57 58 59 [60] 61 62 63 64 65>>> Dernière page
/ 774

Quand la presse internationale salue les femmes de Tsahal

 Publié le :

 

Plus attentives, plus vigilantes

 

 

La commandante Racheli Levantal du bataillon d'infanterie Karakal, composé de combattants et de combattantes, lance ses instructions pendant un entrainement militaire dans une base du sud d'Israël.  Reuters/Eliana

La commandante Racheli Levantal du bataillon d’infanterie Karakal, composé de combattants et de combattantes, lance ses instructions pendant un entrainement militaire dans une base du sud d’Israël. Reuters/Eliana

L’équipe du Lieutenant Mor est responsable d’un poste d’observation sur la clôture de sécurité séparant les frontières israélienne et égyptienne et opérant la nuit pour repérer de potentielles infiltrations illégales en Israël via le désert du Sinaï. Comme des dizaines d’autres le long de cette ligne sous haute tension, ce sont des femmes.

Il est bien connu que le principe d’égalité des sexes est respecté en Israël, mais lorsqu’il s’agit de maintenir la paix à la frontière égyptienne, les femmes seraient même peut-être plus valorisées que leurs homologues masculins.

“Les femmes ne sont pas dans les services de collecte de renseignements par hasard. Avec tout mon respect pour les hommes, les femmes ont des qualités spéciales”, a déclaré le Capitaine Oshrat Bashar, chef des opérations à Sayarim.

 

Les femmes, faites pour la collecte de renseignement sur le terrain

Point d'observation égyptien, à proximité de la clôture de sécurité qui sépare Israël et l'Égypte.

Point d’observation égyptien, à proximité de la clôture de sécurité qui sépare Israël et l’Égypte. Reuters/Eliana

Les femmes constituent 55% des forces de collecte de renseignements, contre 33% de l’ensemble des forces israéliennes dans leur ensemble.

Des milliers de femmes surveillent la frontières d’Israël sur des écrans depuis des bunkers high-tech.

Elle ne le précise pas explicitement, mais pour le Général de brigade Ruth Yaron, ancienne Porte-parole de Tsahal, les femmes, à l’âge où elles sont enrôlées, témoignent généralement de la vigilance, de la patience et de la surveillance nécessaires.

Richard Kemp, un Colonel bnritanique à la retraite et vétéran des guerres en Irak et en Afghanistan, a déclaré qu’il ne connaissait aucun équivalent à la prépondérence des femmes israéliennes dans le secteur du renseignement mililitaire dans le monde occidental.

“Selon mon expérience, alors que les hommes essaient d’être plus forts physiquement, les femmes de cet âge tendent à être plus systématiques, plus profondes et accordent plus d’attention aux détails, ce qui est essentiel pour la collecte de renseignement”, a précisé le Colonel Kemp.

 

 

 

 

 

Violent échange entre Obama et Netanyahou

Par Sarah Lalou - Jeudi 17 janvier 2013 à 01:03 Répondant aux critiques sévères émises par le Président américain Barack Obama selon lesquelles « Israël ne sait pas ce que sont ses propres intérêts », le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé que les quatre dernières années ont été marquées par la résistance d’Israël « face à l’énorme pression diplomatique ». Un échange de déclarations qui fait apparaitre les différents dans les relations entre Israël et les Etats-Unis. Tsipi Livni a, elle, évoqué mardi un accord avec les Palestiniens et une politique régionale qui peuvent sortir Israël de l'isolement diplomatique qu’Obama a anticipé. Ses paroles sont « une alarme qui devrait réveiller tous les Israéliens », a-t-elle dit. Une position pas très au goût du Premier ministre israélien, qui a réagi sans attendre : « Seul le peuple israélien déterminera qui représente le mieux les intérêts vitaux de l'Etat d'Israël », a déclaré mercredi Benyamin Netanyahou, en forme de réponse aux attaques du leader américain. Ce dernier a en effet déclaré lors d’une réunion avec ses collaborateurs qu’« Israël ne sait pas ce que sont ses propres intérêts ». Une critique pour le moins inappropriée de la part d’un Président, qui fustige la politique d’une autre Démocratie. Obama a également expliqué qu’à chaque nouvelle annonce de construction, Netanyahou mène Israël toujours un peu plus sur le chemin de l'isolement au sein de la communauté internationale. Les remarques d'Obama ont été rapportées par le chroniqueur de Bloomberg, Jeffrey Goldberg, connu pour avoir des sources très fiables au sein de la Maison Blanche. Selon Jeffrey Goldberg, lorsqu'il a été informé de la décision du gouvernement israélien de construire des logements supplémentaires dans les territoires disputés, Obama « n'a même pas daigné se mettre en colère. Il a dit à plusieurs personnes que ce genre de comportement de la part de Netanyahou était prévisible, et il a suggéré qu'il s’était habitué à la politique de son homologue israélien, qu'il considère comme vouée à l'échec ». S'exprimant à l’occasion d'une visite dans le secteur de Gaza, Netanyahou a déclaré : « Au cours de ces quatre dernières années, Israël a résisté aux énormes pressions diplomatiques » de la part des États-Unis et de la communauté internationale. « Ils ont insisté pour que nous freinions notre action contre l'Iran, que nous retournions aux frontières de 1967, que nous divisions Jérusalem - que nous cessions de construire à Jérusalem. Nous nous sommes battus contre ces pressions. Je vais continuer à sauvegarder les intérêts vitaux d'Israël pour sa sécurité » a-t-il ajouté. Israël avait annoncé ses plans de construction dans Jérusalem-Est et dans certaines parties des territoires disputés immédiatement après l’octroi par l'ONU du statut d’Etat observateur non-membre à l'Autorité palestinienne. Goldberg a signalé qu’Obama était indifférent à la réaction d'Israël face à la décision de l'ONU, ajoutant que le Président a déclaré à ses proches conseillers qu'il « avait pris l'habitude des impulsions auto-destructrices d’Israël ».

 

 

ISRAEL / ELECTIONS, RESULTATS DEFINITIFS

Israël - Les résultats définitifs par liste
par Sarah Cohen
Mercredi après midi, et alors que la quasi-totalité des bulletins a été dépouillé, il apparaît que le résultat de Benjamin Natanyahou est pire que celui que prédisaient les instituts de sondage.

Les "blocs" de centre et gauche, et la droite israélienne sont au coude à coude, avec soixante sièges chacun.

La première leçon est l'effondrement du bloc qui gouvernait le pays : Likoud-Israël Beteinou, qui passe de 42 sièges dans la Knesset sortante à 31 sièges, un recul de près de 25%.

Les grands gagnants du scrutin sont les "nouveaux entrants" en politique : Yesh Atid, de l'ancien journaliste Yaïr Lapid, qui avec 19 sièges, réalise la percée la plus spectaculaire (avec un positionnement clair : la défense des classes moyennes – celles là même qui ont mené les mouvements sociaux des deux dernières années - et la reprise des négociations avec les palestiniens) et Naftali Bennet, qui propulse son parti, Habayit Hayehoudi (Maison juive), de 3 à 11 sièges sur la base d'une orientation politique claire : nationaliste et religieuse.

L'autre percée est celle du parti de gauche, Meretz, emmené par Zahva Gal-On sur, qui double sa représentation à 6 sièges, son plus haut score depuis 1999, avec une plate forme explicite sur les questions sociales et le processus de paix.
Le parti travailliste réalise également une avancée passant de 11 à 15 sièges.

Tsipi Livni, dont le potentiel électoral n'a cessé de décroître au fil du temps décroche quand même six sièges, et Kadima, le principal groupe de la Knesset dans la précédente législature, s'effondre à deux sièges – conquis in extremis.

Les partis arabes (Ta'al, Hadash, Balad) perdent un siège en dépit de la baisse sensible de la participation électorale chez les arabes israéliens, par le jeu de la proportionnelle.
Les partis religieux – Shas et Judaïsme Unifié de la Torah – se maintiennent (respectivement 11 et 7 sièges).

Les résultats complets par liste :
Likud-Yisrael Beiteinu: 31
Yesh Atid: 19
Labor: 15
Shas: 11
Habayit Hayehudi: 11
United Torah Judaism: 7
Hatnua: 6
Meretz: 6
United Arab List-Taal: 5
Hadash: 4
Balad: 3
Kadima: 2

 

ISRAEL, élections, un point de vue.

Élections israéliennes - Analyse et perspectives d'après scrutin
par Gerard Fredj
A l'issue du scrutin législatif, le Roi est nu.
Benjamin Netanyahou semble plus affaibli que jamais mais reste le favori pour former un gouvernement.


Leader du principal parti de la future Knesset, il va être chargé de constituer une majorité de sièges, qui lui donnera une majorité parlementaire pour gouverner.

Analyse d'un scrutin
Les premiers perdants de campagne sont les communicants, et les messages qui ont sous tendus la campagne des "perdants".
Le message du Premier ministre sortant – et de son conseiller en communication Arthur Finkelstein –axé sur le slogan d'un " Israël fort" a fait long feu – comme cela a été le cas pour "une Amérique forte" de Mitt Romney ou la "France forte " de Nicolas Sarkozy.

Les israéliens ont adhéré aux "messages" de proximité, prenant en compte leurs préoccupations quotidiennes, comme l'expliquait un bédouin musulman qui a choisi de donner sa voix à Naftali Bennett, leader de la droite sioniste et religieuse.

La seconde leçon est la volonté de voir de nouveaux leaders émerger sur l'échiquier politique israélien : les nouveaux entrants (Lapid, Bennett) ont été plébiscités.

Benjamin Netanyahou, aux affaires depuis plus de 15 ans (soit comme ministre, soit comme Premier ministre), Avigdor Lieberman, dans une certaine mesure Tsipi Livni (qui a vu en un mois son potentiel s'éroder de moitié), les leaders des partis arabes, Kadima, sont clairement "sanctionnés".

Israël n'a pas basculé à droite comme l'annonçait la presse occidentale (ou comme l'estime la presse arabe aujourd'hui), les électeurs se sont au contraire ancrés au centre.
Selon la nature de la coalition formée, cela aura sans nul doute des répercussions sur la diplomatie de l'état hébreu et les pays de la région.

Benjamin Netanyahou est le grand perdant de ces élections, mais il reste cependant le mieux placé pour former un gouvernement, probablement encore un paradoxe d'un système électoral d'un autre temps, une aberration dans un pays tellement ancré dans la modernité.

Yair Lapid a fait un parcours électoral sans faute : eût-il conclu un accord électoral avec Tsipi Livni ou Shelly Yacimovitch qu'il n'aurait pas réalisé une telle percée; avec une course en solitaire, un discours rassembleur, il est sans nul doute le représentant du centre de l'échiquier politique israélien.

Comme Naftali Bennett peut aujourd'hui voir plus loin: il est aujourd'hui le tenant du discours de la droite nationaliste et religieuse, comme a pu l'être Netanyahou dans le passé.

La gauche, quand à elle, est toujours à reconstruire : Shelly Yacimovitch en dépit de "la rénovation" du parti travailliste qu'elle a opérée, n'a permis que de grappiller 3 sièges supplémentaire.
Le discours du "Labor", vague sur les questions sociales, flou sur la question des négociations de paix, n'a pas convaincu.

A cet égard, Meretz fait mieux en doublant sa représentation, rassemblant les tenants du processus de paix, alors que le courant de la gauche sécuritaire a probablement rejoint Yaïr Lapid (qui avait à ses côtés Yaakov Peri, l'ancien patron du Shin Bet).

L'électorat arabe s'est volatilisé; en dépit des appels de la Ligue arabe ces derniers jours, et du porte à porte réalisé par les militants de ces organisations politiques, l'électeur arabe est resté chez lui.
Signe que, ni les partis arabes, ni les partis traditionnels israéliens ne parviennent à avoir un discours audible dans cette communauté qui représente 20% de la population et ce, alors que le scrutin affiche un taux de participation record).

Quelles sont aujourd'hui les perspectives d'alliance de Netanyahou pour constituer sa coalition parlementaire?

La première hypothèse "naturelle" est un noyau autour du parti du Premier ministre sortant, composé du Likoud, d'Habayit Hayehoudi, et des partis religieux, soit 60 sièges, à égalité avec l'opposition.
Il en résultera une coalition fragile, très ancrée à droite mais sans réelle plate forme politique commune, qui tirera à "hue et à dia"; à court terme cela signifiera également une relation chaotique avec les Etats-Unis et la communauté internationale.

Sur le plan intérieur, cette coalition signifiera l'impossibilité de réformer le financement des yeshivot, mais également et surtout la question du service national pour les jeunes haredims et les arabes israéliens, deux sujets devenus centraux dans la vie politique israélienne.

Elargir cette majorité va s'avérer un exercice de haute voltige politicienne pour Benjamin Netanyahou (qui en est cependant capable, en fin politicien qu'il est) mais qui ne donnera pas forcément une majorité gouvernable.

L'adjonction de Yesh Atid rééquilibrerait la majorité vers le centre, mais Yair Lapid – très attaché à la laïcité – a fait de la question du service national pour tous et de la reprise du dialogue avec les palestiniens, des lignes centrales de sa campagne, difficilement compatible avec la présence des partis religieux, et sur le plan des négociations de paix , avec l'ensemble Likoud-Israël Beteinou-Habayit Hayehoudi.

En fait, aucune coalition comportant les deux partis religieux (Shas, Judaïsme Unifié de la Torah) ne permettra une réforme du service national.
Mais leur sortie de la coalition au profit de l'entrée du parti de Yair Lapid, ne donnerait (Likoud-Israël Beitenou, Habayit Hayehoudi, Yesh Atid) qu'une courte majorité de 61 sièges sur 120 au Premier ministre.

Une coalition Likoud - Yesh Atid, alliés aux partis du centre et de la gauche donnerait une majorité beaucoup plus large de 71 sièges (Hatnua de Tsipi Livni, travailliste) mais si Benjamin Netanyahou y est prêt, son parti la rejettera.

Comme il s'agit probablement du dernier mandat aux fonctions de Premier ministre de "Bibi", son parti sera enclin à prendre moins de gants avec son leader

 

Première page <<<55 56 57 58 59 [60] 61 62 63 64 65>>> Dernière page
/ 774

Minibluff the card game

Hotels