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Le massacre de la saint Valentin (Israel infos)

Le massacre de la saint Valentin
par Mylène Sebbah
La saint Valentin, c'est aussi le jour d'un massacre.

Le massacre de Strasbourg, le 14 Février 1349, s'est déroulé précisément le jour de la Saint-Valentin de l'année 1349.

Il n'est que l'un des nombreux pogroms qui ont dévasté les communautés juives d'Europe occidentale à cette époque-là - 30 rien que pour l'Alsace, cette région en bordure du Rhin qui est aujourd'hui la France.

La raison officielle de ces pogroms en série est la croyance largement répandue que les Juifs sont responsables de la pandémie de Peste noire qui a balayé l'Europe dans les années 1348-1350, tuant environ un tiers à deux tiers de la population du continent européen.

Les Juifs sont donc accusés de contaminer les puits d'où leurs voisins non-juifs tirent leur eau potable. Dans le cas de Strasbourg, cependant, alors même que des rapports arrivent de villes suisses comme Berne et Zofingen affirmant que des Juifs ont avoué leur "crime" sous la torture, les anciens de la ville et les commerçants prennent la défense de la population juive qui est alors placée sous la protection de l'Église.

Les notables de Strasbourg savent bien que les Juifs sont importants pour l'économie de leur ville, à la fois en raison de leur rôle de prêteurs sur gages et des impôts élevés qu'ils paient en échange de la protection qu'ils reçoivent.
Être créancier cependant a ses inconvénients.

Cela contribue à exacerber l'antijudaïsme des plus défavorisés et des plus endettés au point de désirer, dans les cas extrêmes, tuer le juif pour voir ainsi sa dette annulée et pourquoi pas l'exproprier, lui et sa famille.
Les nobles de la ville de Strasbourg vont alors procéder à un simulacre de procès des Juifs mais les membres de la compagnie des bouchers et les guildes de tanneurs n'en démordent pas : ils veulent débarrasser Strasbourg de ses Juifs. Ils accusent trois notables de la ville d'avoir été soudoyés par les Juifs en échange de leur protection, et les font destituer de leurs fonctions.

Les 2.000 Juifs de la ville se voient proposer un marché de dupes : accepter le baptême chrétien ou être tués.
Environ la moitié d'entre eux acceptent la conversion, d'autres quittent la ville, le reste est parqué dans le cimetière juif et brûlé vif.
Suite à cela, le nouveau conseil municipal adopte une ordonnance interdisant aux Juifs jusqu'à l'accès même de Strasbourg pendant 200 ans.

Cependant, moins de deux décennies plus tard, les premiers Juifs sont autorisés à revenir. En 1388, un autre ordre de bannissement est prononcé et apparemment, aucun Juif n'a été présent dans la ville, même en tant que visiteur, jusqu'en 1520.

À noter que la si redoutée Peste noire n'est arrivée à Strasbourg qu'après le massacre de la Saint-Valentin, une fois les Juifs partis ou anéantis. Elle a tué environ 16.000 Strasbourgeois !

 

Monsieur le Consul Général, les 150 000 Français en Israël veulent savoir (Dreuz.info)

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Monsieur le Consul Général,

En date du 27 décembre dernier, notre association vous a adressé une lettre ouverte pour vous demander les raisons pour lesquelles les informations que vous diffusez sur le site du Consulat Général de France à Jérusalem sont traduites en arabe, mais jamais en hébreu.

Votre réponse que nous publions ci-dessous est particulièrement édifiante.

De : DESAGNEAUX Frederic <frederic.desagneaux@diplomatie.gouv.fr>
Date : 4 janvier 2013 16:05
Objet : RE: LETTRE OUVERTE
À : LEKA Elra <les150000francaisenisrael@gmail.com>

bonjour,

je vous remercie de votre message dont j’ai pris connaissance avec intérêt et qui appelle la réponse suivante

conformément à la politique éditoriale du ministère des affaires étrangères et à la mission spécifique du consulat général de france à jérusalem, le site internet de ce poste privilégie les contenus en langues française et arabe pour traiter de l’actualité de ses activités

dans ce cadre, les pages en hébreu comprennent avant tout des informations relatives aux formalités administratives et aux visas mais aussi plusieurs articles d’actualité
les mêmes principes président à l’édition de notre lettre d’information
il nous apparaît que les contenus en français s’adressent notamment aux français d’israël, dont nous nous attendons qu’ils maîtrisent la langue française

l’ambassade de france à tel aviv, qui a la charge des relations entre notre pays et israël, et l’institut français romain gary, qui dépend de ce consulat général, développent de leur côté des sites en français et en hébreu

je vous prie de croire en l’expression de ma considération distinguée

frédéric desagneaux
consul général de france
à jérusalem

Les 150 000 Français qui vivent en Israël vous demandent de quelle mission spécifique votre consulat est-il investi ?

Ils ont appris en consultant la rubrique « Organigramme » de votre site que vos services disposent :

  • d’une Chancellerie Diplomatique (16 personnes), chargée des relations politiques entre le France et les « territoires palestiniens »
  • d’un Service de Coopération et d’Action Culturelles (SCAC 34 personnes), qui fait doublon avec les mêmes services que ceux de l’Ambassade de France à Tel Aviv
  • d’une Chancellerie Consulaire (16 personnes) chargée de gérer l’état civil des 40 000 Français qui vivent à Jérusalem et des 229 Français qui vivent en Cisjordanie et à Gaza.
  • Ainsi donc vous disposez de tous les services inhérents à une ambassade.

Vous remplissez la fonction d’Ambassadeur sans en occuper le poste, et sans en avoir officiellement le titre. Vous n’osez même pas le dire. Quelle frustration !! Quelle mascarade !!

Votre Chancellerie Diplomatique est à Jérusalem, dans la partie ouest, alors que toutes les instances politiques et administratives auprès desquels vous représentez la France se trouvent à Ramallah ou encore à Gaza.

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Alors les 150 000 Français en Israël vous demandent si vous avez le rang d’Ambassadeur de France et dans l’affirmative à qui avez-vous présenté vos lettres de créances ?

Quant à votre Chancellerie Consulaire, en cohérence avec ce qui précède, elle ne devrait concerner que les 229 Français qui vivent dans les « territoires palestiniens ».

Les 40 000 français qui résident à Jérusalem devraient alors avoir un consulat qui leur soit entièrement dédié, ou alors être rattachés au consulat de France à Tel Aviv.

Sauf à les considérer comme des Français de nulle part, les 40 000 Français de Jérusalem sont en droit d’exiger que les papiers d’état civil que vous leur procurez mentionnent de façon claire le pays dans lequel ils vivent, se marient, et où sont nés leurs enfants. Ces Français là sont également israéliens. Ils vivent donc en Israël.

De quel droit, voulez-vous les « amputer » du pays dans lequel ils vivent, puisque vous refusez systématiquement de mentionner Israël dans les papiers d’état civil que vous leur délivrez.

Dans ces conditions, les 150.000 Français qui vivent en Israël, réclament de votre Ministre de tutelle, Monsieur Laurent Fabius, un service consulaire réservé exclusivement aux 40.000 Français de Jérusalem, et qu’il déplace sa Chancellerie diplomatique à Ramallah ou même à Gaza s’il le souhaite.

Dans l’attente de votre réponse, que nous nous réservons le droit de publier si vous ne le faites pas vous-même,

Nous vous prions de croire, Monsieur le Consul Général, à l’expression de tous nos encouragements aux fins de faciliter votre promotion au rang d’Ambassadeur à Ramallah.

© Les150000francaisenisrael@gmail.com

 

Esther Schapira, journaliste à la télévision allemande, à Charles Enderlin (Europe Israël)

 

Lettre ouverte à Charles Enderlin de Esther Schapira qui est une journaliste de la télévision publique allemande ARD. Elle a réalisé deux documentaires sur l’Affaire al Dura.A la demande de Philippe Karsenty, Esther Schapira a témoigné lors du procès en appel qui l’a opposé à Charles Enderlin le 16 janvier 2013.

« Charles Enderlin,

Avant que cette affaire ne vous mette sur ma route, je ne vous connaissais pas et j’aurais préféré ne jamais vous connaitre. Après vous avoir rencontré en 2001, j’ai pensé que vous étiez un vieux monsieur mal élevé, légèrement tyrannique. A l’époque, je vous avais contacté parce que nous préparions un documentaire sur Mohamed al Dura. J’ai alors pensé que vous coopéreriez facilement avec notre chaîne, l’ARD, la télévision publique allemande. Bien au contraire, vous m’avez menacé de poursuites si jamais je vous accusais d’avoir menti ou manipulé les images. Cela m’a surpris parce que je n’avais aucune suspicion à l’époque.

En 10 ans, nous avons tous les deux muri, et j’ai pu m’en apercevoir au Palais de justice de Paris, le 16 janvier dernier. Vous étiez là en tant que plaignant. Je venais témoigner. C’était notre quatrième rencontre et, avec le temps, ça ne s’arrange pas. Plus ça va, plus vous vous entêtez et plus vous devenez désagréable. C’est pour cela que j’ai préféré éviter tout contact avec vous. C’est aussi pour cela que je ne vous ai pas écrit, et que je n’ai pas déposé plainte contre vous après la publication de votre livre mensonger « Un enfant est mort ». Je n’ai pas de temps à perdre et je n’avais pas envie de vous revoir.

Cependant, je n’ai pas pu vous éviter au procès stupide que vous avez intenté à Philippe Karsenty afin de faire taire toute critique sur vos reportages.

C’est peut-être idiot pour vous mais, en tant que journaliste, je me sens insultée par votre attitude que je trouve honteuse pour notre profession. En tant que journalistes, nous avons le devoir de chercher la vérité et de la dire. Nous ne menons pas de campagnes. Nous sommes des témoins, nous rapportons des faits, et nous présentons le résultat de nos enquêtes. Nous posons des questions difficiles et nous nous battons pour obtenir des réponses ou du moins, c’est ce que nous devrions tous faire. Quand nous sommes critiqués, quand notre travail est mis en cause, ou quand nous sommes attaqués de façon injuste, nous devons répondre en apportant des preuves encore plus convaincantes. Et si les critiques nous paraissent injustifiées, tant pis pour nous, la liberté d’expression est un des principes essentiels de nos démocraties.

Ce fut ma réaction première quand j’ai lu ce que vous avez écrit me concernant dans votre livre. Laisse-le parler ! Si je ne supporte pas la controverse, je n’ai qu’à éviter les dossiers chauds !

Néanmoins, il y a aussi les critiques qu’on ne peut ignorer, celles auxquelles il faut répondre. Après tout, qui peut être certain de ne jamais se tromper ? Parfois, malgré les meilleures intentions du monde, on diffuse de fausses informations sans s’en rendre compte. Ce n’est pas si grave si on a l’honnêteté de reconnaitre nos erreurs et de les corriger.

Cela semble pourtant très difficile pour beaucoup de journalistes. Pour vous, c’est visiblement impossible.
Cela n’aurait aucune importance si vos reportages traitaient des concours de beauté de lapins ou des coureurs les plus lents du Tour de France.
Mais malheureusement, vous êtes journaliste au Proche-Orient, dans un endroit chaud, en Israël. Et parait-il que vous êtes quelqu’un de renommé et respecté. Certains disent que les gens croient ce que vous dites. Il semblerait même que vos reportages influencent l’opinion.

Dès qu’on parle d’Israël, les gens ont beaucoup de préjugés : Israël est coupable et les Palestiniens sont des victimes innocentes. Et ce qui passe à la télé conforte leurs stéréotypes.

Le 30 septembre 2000, vous avez fourni la preuve ultime de la culpabilité israélienne: la mort en direct d’un enfant palestinien, tué dans les bras de son père par l’armée israélienne.

Bien sûr, vous saviez que l’enfant n’était pas mort quand vous avez prononcé la phrase fatidique : « Mohamed est mort ».

Dix ans plus tard, après une longue enquête et deux documentaires, la seule chose dont je suis certaine, c’est qu’il n’y a aucune preuve que Mohamed al Dura soit mort. On ne sait pas ce qu’il lui est arrivé après que votre caméraman, Talal Abou Rahma, a coupé sa caméra.

Ce serait bien que Mohamed soit toujours vivant ; particulièrement pour lui. Peut-être a-t-il survécu ? Il aurait 23 ans aujourd’hui. Peut-être a-t-il participé au printemps arabe en Egypte ?

Ce que l’on sait, en revanche, c’est que ce que vous aviez raconté est inexact. Votre faux reportage a tué. C’est devenu un outil de propagande mondiale qui a servi à justifier de nombreux assassinats, et même à la décapitation de Daniel Pearl.

On sait aussi que vous êtes un menteur. Que vous mentiez intentionnellement ou par incompétence n’a aucune importance. Le résultat est le même. Vous mentez, je souhaite que tout le monde le sache et je vais le prouver.

Lors de notre dernière rencontre au Palais de justice, vous m’avez traitée de « journaliste engagée », et c’est pourquoi j’ai décidé de vous écrire cette lettre ouverte. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas encore expliquer pourquoi votre reportage sur « le petit Mohamed » est mensonger. Je l’ai déjà fait dans mes deux documentaires et vous ne m’avez jamais poursuivi, malgré vos menaces.

En revanche, je vais montrer comment vous mentez à mon sujet dans votre livre. Je pourrais quasiment reprendre chacune de vos phrases et montrer à quel point vous mentez, montrer que vos écrits ne sont qu’insinuations, généralisations et fausses affirmations. Mais à quoi bon ? Mieux vaut prendre quelques exemples frappants.

Vous écrivez par deux fois que je ne suis jamais allée à Gaza. C’est faux. J’y suis allé à trois reprises. La première fois, c’était en 1998 pour une série de reportages d’ARTE. Nous avions filmé un travailleur palestinien qui vivait à Gaza et travaillait en Israël. Puis, nous avions fait un reportage sur un village bédouin de Gaza. Nous avions conclu notre série avec un entretien de 30 minutes avec Souha Arafat, la femme de Yasser Arafat, dans sa résidence privée de Gaza.

Je suis revenue en Cisjordanie et à Gaza avec Joschka Fischer, lorsqu’il était le ministre des Affaires étrangères allemand. Ma dernière visite, et non des moindres, c’est quand je suis allée à l’implantation israélienne de Netzarim et au fortin de Netzarim pour le film que vous connaissez si bien « Trois balles et un enfant mort – qui a tué Mohamed al Dura ? »

Vous affirmez que mes deux documentaires sur Mohamed al Dura n’ont pas été vendus à l’étranger. C’est faux. Le premier a été vendu dans 9 pays, notamment en Belgique, en France, au Luxembourg, en Australie, en Grèce, en Espagne et au Portugal. Le second documentaire a été diffusé en Suisse, à Taïwan, en Israël, en Croatie et en Pologne.

Dans votre livre, vous niez ou tordez les déclarations de ceux qui apportent des informations qui contredisent votre version des faits.

Mes documentaires ont prouvé que vous ne vous êtes pas donné la peine d’enquêter sérieusement sur la « mort » de Mohamed al Dura. Il fallait simplement effectuer un travail de journaliste professionnel. Nous l’avons fait. Pas vous. Là est toute la différence.

Je pourrais continuer encore longtemps à lister vos insuffisances mais c’est inutile. Aujourd’hui, vous me faites de la peine. Vous vous êtes tiré une balle dans le pied et vous vous enfoncez de plus en plus en raison de votre ego démesuré.

Vous prenez de l’âge, et peut-être qu’avec le temps, la sagesse et le courage vont venir.

Vous pouvez encore tenter de vous en tirer avant qu’il ne soit trop tard.

Vous pouvez essayer de sauver votre réputation, admettre votre erreur, essayer enfin de dire la vérité.

Quand vous serez prêt, prévenez-moi et nous nous reverrons.

Et cette fois-ci, je viendrais avec plaisir à notre rendez-vous.

 
 
Cliquez sur le liens suivants pour visionner les vidéos :
 
 

 

 

Moon : le statut quo Israël-palestinien « intenable » (Le CRIF)

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réaffirmé, mardi 12 février 2013, l'urgence de reprendre au plus vite les négociations en vue de parvenir à une solution à deux États qui mette fin au conflit israélo-palestinien, identifiant comme des obstacles majeurs les colonies de peuplement israéliennes et les retards pris par la réconciliation intrapalestinienne.

« Le statu quo est intenable et inacceptable », a affirmé M. Ban devant le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, qui entamait sa session 2013. « Les deux parties, a-t-il poursuivi, doivent maintenant respecter leur engagement en faveur d'une solution négociée à deux États, conforme aux résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité et résoudre toutes les questions en suspens, notamment celles du territoire, de la sécurité, de Jérusalem, des réfugiés, des colonies et de l'eau… »

 

 

Netanyahu: l'Iran se rapproche de la "ligne rouge" sur le nucléaire (Le CRIF)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, lundi 11 février 2013, que l'Iran se rapproche de la "ligne rouge" dans le domaine nucléaire, au-delà de laquelle le pays serait capable de fabriquer des armes nucléaires, mais ne l'avait pas encore franchie.

 

"Les Iraniens sont plus proches de la ligne rouge" a-t-il indiqué à des dirigeants juifs américains en visite en Israël, selon un communiqué de son bureau. "Ils ne l'ont pas franchie, mais ils ont réduit le temps qu'il leur faudra pour le faire". "Il faut arrêter cela", a-t-il ajouté. "Nous devons recourir à des pressions plus fortes et à des sanctions plus sévères".

 

Lors d'un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, M. Netanyahu avait réclamé l'établissement d'une "ligne rouge claire" pour empêcher l'Iran de se doter d'une bombe atomique.

 

 

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