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Pourquoi je combats l'antisémitisme (Dreuz.info)

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Il m’est parfois demandé pourquoi je défends Israël alors que je ne suis pas Juif.

Ma réponse est simple : je défends Israël parce que je suis toujours du côté de la démocratie face aux dictatures et aux totalitarismes, parce que je suis du côté du droit des êtres humains face à ceux qui piétinent le droit ou usurpent son nom, et parce que je suis du côté de la liberté et de la résistance à l’oppression et pas du côté de l’oppression. Etant pour la démocratie, le droit et la liberté et considérant que ces mots forment un ensemble indissociable (une démocratie qui peut porter au pouvoir les nazis ou le Hamas s’abolit elle-même en abolissant le droit et la liberté), je suis pour que les populations arabes soient délivrées : du fanatisme, des propagateurs de haine, donc du Hamas et de l’Autorité palestinienne. Et je suis favorable à la fin de l’occupation de fragments de la Judée Samarie par une entité totalitaire dirigée par Mahmoud Abbas.

Il m’est parfois demandé aussi pourquoi je combats l’antisémitisme alors que, n’étant pas Juif, je ne suis pas directement concerné.

Ma réponse, là, est plus simple encore : si, je suis très directement concerné. Toute discrimination, tout racisme, toute haine distillée contre une population ou un peuple me concerne, car c’est l’idée que je me fais de l’être humain et de sa dignité qui se trouve concernée. Et je n’oublie jamais que l’antisémitisme est la plus vieille et la plus tenace des haines qui marquent le monde et particulièrement l’Europe. Je n’oublie jamais ce que des Européens ont fait aux Juifs pendant l’ère nazie. Je sais et je vois ce qui monte dans l’atmosphère européenne.

Les dernières statistiques disponibles montrent qu’en France, les actes antisémites ont connu en 2012 une hausse de 58 pour cent, et encore ne s’agit-il que des actes recensés. Les lendemains de l’atroce assassinat de trois enfants juifs et du père de deux d’entre eux dans une cour d’école à Toulouse ont vu une forte hausse des actes antisémites ! L’abject Merah est devenu un héros dans de nombreuses banlieues françaises. France 3 va avoir l’exquise délicatesse de programmer une soirée spéciale Merah le 6 mars prochain, pour commémorer l’anniversaire.

Ce qui se passe en France se retrouve partout en Europe, et partout où le venin islamiste et ses vecteurs gauchistes peuvent agir.

En ce contexte, je tiens à dire que j’ai tenu à participer au colloque organisé par le BNVCA (Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme) à l’Assemblée Nationale le 18 février dernier. Le thème du colloque était « Les sources contemporaines de l’antisémitisme ». Les interventions ont été d’une grande qualité. J’ai pu y parler de ce que j’appelle la « nébuleuse antisémite » et des liens entre antisémitisme et « antisionisme ». J’y ai parlé des dangers extrêmes constitués par l’islam radical, qui est l’objet de mon dernier livre, que j’incite à diffuser largement, car, oui, et j’y reviendrai, « l’islam radical est une arme de destruction massive »*.

J’y ai rencontré l’imam Chalghoumi, et je souligne ici que quand bien même des hommes tels que l’imam Chalghoumi sont très minoritaires aujourd’hui, ils sont les vecteurs d’un immense courage et d’une amitié sincère envers le peuple juif et envers Israël. Je n’ai pas la naïveté imbécile de croire en l’existence de ce que certains ont appelé hâtivement un islam des Lumières, mais connaissant l’histoire de l’islam, je sais que celle-ci ne peut se résumer à l’islam radical que pour les adeptes du simplisme.

En ce contexte, je tiens à dire aussi que Sammy Ghozlan, qui a fondé et qui fait vivre le BNVCA est un homme intègre, déterminé, imprégné lui aussi d’un immense courage. Et je tiens à ajouter que Sammy Ghozlan et le BNVCA méritent un soutien plus large.

Sans la vigilance constante de Sammy Ghozlan et du BNVCA, je pense que la situation des Juifs en France serait bien pire qu’elle n’est d’ores et déjà, et que la France serait un peu plus enlisée vers le cloaque qu’elle n’est d’ores et déjà.

Il est des gens qui tiennent la lampe allumée, Sammy Ghozlan et le BNVCA sont de ceux-là.

Se plonger, comme je l’ai fait, dans les dossiers du BNVCA, est se plonger dans une univers de turpitude morale qui montre une gangrène qui doit être regardée en face et combattue. Le site du BNVCA est :sosantisemitisme.org.

Le BNVCA et Sammy Ghozlan sont détestés par Europalestine, comme moi-même : c’est logique.

Ce que certains ne comprendront jamais est que nous ne sommes pas « obsédés » par l’antisémitisme : nous constatons que l’antisémitisme continue à imprégner la société française et les sociétés européennes en général. Nous préférerions un monde sans antisémitisme.

Ce que certains ne comprendront jamais est que nous ne sommes pas « obsédés » par Israël : il faut être idiot, odieux, ou les deux à la fois, pour penser cela. Il existe une obsession anti-israélienne aux relents exterminationnistes dans tout le monde musulman aujourd’hui et chez tous les totalitaires de la planète. Nous répondons à cette obsession. Nous la combattons. Nous préférerions un monde où cette obsession disparaîtrait, mais ce monde n’existe pas. Et nous savons que derrière l’obsession anti-israélienne, il y a une obsession anti-juive qu’il faut être aveugle ou hypocrite pour ne pas voir.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

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Où conduit la délégitimation d’Israël (Dreuz.info)

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Dans un article récent publié dans le Jerusalem Post, Martin Sherman, directeur de l’Israel Institute for Strategic Studies aborde un sujet qui est au cœur de mes réflexions depuis longtemps: après avoir gagné la guerre contre les armées du monde arabe, et après avoir, pour l’essentiel, gagné la guerre contre le terrorisme, Israël ne serait-il pas en train de perdre la guerre de la légitimité?

Tout a commencé, en fait, avec l’invention du peuple palestinien et avec la redéfinition de l’action de l’OLP qui, après s’être présenté comme bras armée de la « libération » d’un fragment du monde arabe par la destruction d’Israël s’est affirmé, à partir de 1968 comme un « mouvement de libération nationale ». Les mouvements de gauche et d’extrême gauche sur toute la planète ont disposé à partir de ce moment d’un « peuple opprimé » au nom duquel se battre et d’un « mouvement de libération » à soutenir. Des pressions ont commencé à s’exercer sur Israël. Elles n’impliquaient pas qu’Israël cède, mais Israël a cédé néanmoins.

Israël a commencé par reconnaître l’existence du « peuple palestinien », puis celle du « mouvement de libération », se plaçant ainsi sur le terrain de l’ennemi: celui sur lequel il est impossible de gagner, et Israël, de fait, n’a pas gagné. Les reculs et les attitudes défensives ont commencé à émerger et à laisser la place à d’autres reculs et attitudes défensives. Cela a commencé avant Oslo, mais cela s’est cristallisé à Oslo. Un « processus de paix » s’est dessiné qui a été jalonné des cadavres de centaines d’Israéliens, hommes, femmes, enfants. Les assassins ont été présentés peu à peu comme les vraies victimes. Des négociations ont été menées qui ont conduit à des concessions israéliennes qui ont toujours été présentées comme insuffisantes et qui ont débouché sur des cadavres encore. Les gestes de « bonne volonté » d’Israël ont été présentés comme des ruses permettant de préserver « l’oppression » censée être exercée par Israël.

Il y a eu le retrait de Gaza, puis l’abandon de la ligne de frontière entre l’Egypte et Gaza, le « gel » des « implantations » et la reconnaissance de l’OLP devenue un peu plus tard Autorité palestinienne. Il y a eu l’abandon par le Likoud du discours disant que la Jordanie était un Etat arabe palestinien, l’acceptation de Yasser Arafat comme interlocuteur, puis celle de Mahmoud Abbas, l’affirmation, enfin, par Binyamin Netanyahou en 2009 que la paix passerait par une solution à « deux Etats  », donc par la création d’un « Etat palestinien » en Judée Samarie.

Que l’OLP ait considéré possible pour elle d’aller plus loin a été, en ce contexte, on ne peut plus normal: une organisation totalitaire s’empare de ce qu’on lui concède en attendant de prendre davantage, elle est faite pour cela.

Que les dirigeants européens et les dirigeants démocrates américains aient considéré l’action de l’OLP comme légitime, de plus en plus légitime, a été on ne peut plus normal aussi: Israël ayant reconnu l’OLP, pourquoi des Occidentaux non israéliens auraient-ils dû se montrer plus fermes que des Israéliens? Pourquoi dès lors que leurs intérêts financiers et économiques à court terme coïncidaient avec l’appui apporté à l’OLP, et qu’Israël fermait les yeux, n’auraient-ils pas servi leurs intérêts financiers et économiques à court terme. Israël est aujourd’hui dans une situation paradoxale: c’est un pays prospère, dynamique, vecteur de liberté et de prospérité. Des éléments faisant obstacles à une plus grande prospérité existent (trop forte proportion de propriété des terres par l’Etat, existence de cartels, poids des religieux fondamentalistes), et s’ils étaient balayés ou réformés permettraient une plus grande prospérité encore. Mais Israël est aussi un pays détesté, diabolisé, ignominieusement caricaturé, y compris par des Israéliens qui rejoignent le discours anti-israélien tenu dans le reste du monde. Israël a une armée forte, très avancée technologiquement, mais Israël est attaqué de l’intérieur par des armées sans uniformes de militants porteurs d’une haine d’Israël qui préparent le terrain de futurs terroristes anti-israéliens, et de l’extérieur par des propagandistes, des lâches et des opportunistes qui, eux, songent à ce à quoi songent les ennemis d’Israël depuis des décennies: la destruction d’Israël. Et là où Israël devrait avoir des dirigeants politiques et des diplomates appelant un chat un chat et un ennemi un ennemi, Israël n’a que des gens qui semblent intimidés, déjà vaincus dans leur tête.

Faut-il le dire? La gauche israélienne n’est pas une gauche qui se contenterait de proposer des options socialistes ou redistributionnistes. Non, c’est une gauche collaborationniste qui, alors que le pays est en guerre, choisit le camp de l’ennemi.

Faut-il l’ajouter? Une bonne part des journalistes et des universitaires israéliens ne sont pas de gauche eux-mêmes, mais au service du camp de l’ennemi. Quand on est dans une démocratie menacée par des barbares, et qu’on choisit le camp des barbares, on ne fait pas preuve d’une divergence démocratique, on fait preuve de trahison. Quand on est dans une démocratie menacée par des barbares et qu’on s’aveugle de manière forcenée sur ce que sont les barbares, on choisit là encore, qu’on en ait conscience ou non le camp des barbares. Quand on a face à soi des assassins et des victimes des assassins et qu’on n’envisage pas de mettre les assassins hors d’état de nuire, on se place du côté des assassins et on s’en fait complices.

Faut-il le préciser? Les positions du Likoud aujourd’hui consistent à tenter de préserver le statu quo en entérinant les pertes déjà subies, et en considérant trop souvent que regagner du terrain est impossible. Les positions d’Israel Beitenou consistent elles-mêmes à tenter de colmater les brèches, sans plus.

Comme l’écrit Martin Sherman, la situation en termes de délégitimation d’Israël est présentement si grave qu’il est difficile pour des diplomates israéliens d’adopter des positions plus nettes, plus tranchées, plus conformes à des principes essentiels et plus conformes à la vérité. Et il est difficile pour les mêmes raisons à des dirigeants politiques d’adopter eux-mêmes des positions plus nettes.

Mais ce devrait être le travail d’intellectuels porteurs encore d’une droiture éthique de parler et d’écrire, et le gouvernement israélien devrait contribuer à ce qu’ils puissent le faire.

Nous sommes dans un contexte où une propagande massive et multiforme œuvre sans cesse sur les cinq continents à présenter Israël d’une manière si haïssable qu’il est clair que les propagandistes cherchent à légitimer le pire, et pour faire face à cette propagande, il n’y a presque rien. Des gens comme Martin Sherman, Caroline Glick, Ted Bellman, Daniel Greenfield, David Horowitz et Daniel Pipes aux Etats-Unis, moi et les gens que publie Dreuz dans le monde francophone, les dirigeants de France Israel, et ceux d’Europe Israel.

C’est d’autant plus scandaleux que nous avons l’histoire, les faits, l’éthique de notre côté alors qu’en face de nous il y a la falsification, la fourberie et le cynisme sans scrupules et au mieux, la lâcheté.

Il est deux pays sur terre, et deux seulement, qui ont été fondés sur des idéaux imprégnés d’humanisme et des principes du droit naturel es êtres humains: les Etats Unis et Israël. Et ce n’est pas un hasard si ce sont les pays les plus détestés par les gens sans droiture. Les Etats Unis sont aujourd’hui dirigés par un imposteur et gangrenés par le mensonge multiforme du « politiquement correct ». Israël est touché par la gangrène aussi et se défend très mal. Israël ne peut pas se permettre le luxe d’une phase masochiste, car Israël n’a pas les dimensions des Etats Unis.

Il serait urgent que des gens en haut lieu en Israël se préoccupent bien davantage de la nécessité de contrer la propagande, sans rien céder, sans même se résigner à concéder ce qui a déjà été concédé.

Le Hamas est une organisation criminelle, terroriste, génocidaire : cela doit pouvoir être affirmé sans périphrases ni circonlocutions.

L’Autorité palestinienne n’est-elle-même que l’OLP sous des habits neufs, et elle n’a cessé d’approuver le crime, le terrorisme et des idées génocidaires: cela doit pouvoir être affirmé de la même façon.

Les médias et les livres scolaires palestiniens endoctrinent à la haine raciale et à l’incitation au meurtre de masse: cela doit pouvoir être affirmé, toujours. Et ceux qui défendent l’endoctrinement doivent être confrontés à leur propre ignominie.

Exiger que l’Union Européenne et le gouvernement américain cessent de financer l’Autorité palestinienne devrait être la moindre des choses, vraiment la moindre.

Aucune concession ne devrait être faite dans le vocabulaire lui-même: les « implantations » devraient être appelées villages juifs en Judée Samarie. Leurs habitants sont des Israéliens vivant en Judée Samarie. Les organisations « pro-palestiniennes » devraient être appelées « organisations pro-totalitaires et pro-terroristes », ou « organisations génocidaires ».

La défense d’Israël devrait être présentée comme une défense de la liberté: car elle prône la liberté pour le peuple d’Israël et la liberté aussi pour les populations arabes qui, après avoir été otages des Nations Unies dans le cadre de l’UNWRA sont devenues otages du Hamas ou de l’OLP devenue Autorité palestinienne.

Ce ne sont là que quelques idées pour commencer. Je publie fin mars un livre que j’ai appelé L’état à l’étoile jaune » où je rentre dans bien plus de détails. Je conçois mes livres comme des armes dans le combat intellectuel.

Martin Sherman dit qu’il faut chercher à atteindre l’ennemi à la jugulaire. J’approuve ces mots. Le débat démocratique vaut avec qui accepte les règles du débat démocratique. Les assassins et leurs actes ne relèvent pas du débat démocratique.

Je dis souvent lors de mes conférences que, dans le moyen terme, l’avenir d’Israël est potentiellement fécond. La difficulté est d’arriver jusqu’au moyen terme en passant le cap du court terme.

Si Israël perd la guerre de la légitimité et continue sur la voie présente, le risque est qu’il n’y ait pas de moyen terme, ce que je me refuse à envisager.

Guy Millière

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Manifestation palestinienne du vendredi : les secrets d’une grande mise en scène (Tsahal)

Tous les vendredis a lieu en Judée-Samarie une manifestation palestinienne qui se veut populaire et spontanée près de Bethléem. La réalité est toute autre. Soutenu et organisé par des militants européens, l’évènement est entièrement mis en scène à la manière d’une pièce de théâtre, et couvert par la presse internationale. Découvrez les dessous d’une arnaque médiatique.

 

Le but non-affiché est d’harceler autant que possible les soldats présents en espérant leur faire perdre leur calme et ainsi pouvoir prendre une photo compromettante qui sera reprise dans le monde entier. Tous les moyens sont bons, des insultes à la violence physique en passant par l’utilisation cynique d’enfants.  Les soldats sont mobilisés pour empêcher les manifestants de bloquer la route en contrebas du village. Sans leur intervention, les voitures israéliennes qui empruntent ce chemin sont caillassées ou la cible de jets cocktails Molotov.

Mise au point

Le Lieutenant Ynon, commandant dans la brigade Kfir rassemble ses soldats avant de partir et donne les consignes habituelles. Il rappelle que les manifestants resteront environ une heure pour insulter et provoquer les soldats. Le mot d’ordre est de ne pas perdre son sang-froid, de protéger sa vie et celle des camarades. Les soldats doivent garder leur arme dans le dos et tournée vers le bas : le but n’est en aucun cas de tirer.

La comédie se met en place

manifestation palestinienne

Lorsque les soldats arrivent sur les lieux de la manifestation les photographes palestiniens et internationaux sont déjà là. Ce sont les “habitués”. Chaque semaine, ils arrivent à la même heure en espérant prendre LA photo illustrant la violence des soldats.

photograhes manifestation

militante mannif palestinienne Au fil des années la manifestation a perdu de son importance. Selon certaines sources, pour la maintenir en vie des organisations pro-palestiniennes basées à l’étranger paient ceux qui acceptent de venir provoquer les soldats israéliens une heure par semaine.

Petit à petit, d’autres acteurs de la scène prennent position : les militants européens de la cause palestinienne. Ils sont une petite dizaine de touristes, appareil photo et caméscope en main.

“Nous nous relayons chaque semaine pour qu’il y ait toujours une présence”, explique une femme venue de Suisse. “On paie environ 600€ pour venir ici, faire le tour des villes palestiniennes et participer à la manifestation.”

 

Lever de rideau, début du spectacle

 

Au loin un homme tient un cahier à la main. Il s’approche pour vérifier que tous les journalistes sont prêts et fait signe de la main aux manifestants d’avancer, en criant des slogans et en tapant sur des tambours. Parmi eux un jeune européen leur donne des consignes. Les soldats attendent en ligne, impassibles. Les commandants sont tous en première ligne. Ils sont habitués, blasés par la mascarade. Les manifestants se rapprochent le plus près possible. Certains n’hésitent pas se jeter contre des soldats qui les repoussent sans violence. La scène attire immédiatement une nuée de photographes professionnels et amateurs : il y a presque autant de   caméras que de manifestants. Les enfants, qui ne sont nullement effrayés par la scène et qui courent entre les soldats comme dans un air de jeu, tiennent des caméscopes sur lesquels est écrit le nom de l’ONG qui les équipent en espérant obtenir l’image de l’année.

Manifestation palestinienne en Judée-Samarie

Voyant que le résultat escompté ne se produit pas, un homme arborant une pancarte signée de l’association “France-Palestine Nord 54” se rue contre un soldat en lui hurlant dessus : “Vous êtes des nazis, honte à vous !”.
manifestation afp nord 54
Les soldats de Tsahal se regardent entre eux, mi-lassés mi-amusés par le ridicule de la situation. Les journalistes n’ayant toujours pas d’images suffisamment excitantes, un Palestinien se lance dans une diatribe…En anglais…pour que tous les journalistes puissent comprendre.

Autour dans village, comme à l’extérieur d’un théâtre, la vie continue comme si de rien n’était. Pour preuve : la scène est interrompue par le passage d’un berger et de ses moutons. Les manifestants et les soldats se poussent pour laisser passer le cortège. Puis les cris des manifestants reprennent et les agitations des photographes.

cameraman manifestation

 

L’heure de jeter des pierres sur les soldats

La manifestation se disperse exactement une heure après avoir commencé, mais elle n’est pas terminée pour autant.

“Allez, maintenant c’est l’heure des pierres”, soupire Ynon.

Et, effectivement, quelques secondes plus tard des énormes pierres volent au-dessus de la tête des soldats. L’un d’entre eux est frappé de plein fouet à la jambe. Ynon ordonne à ses soldats de mettre fin au cirque en utilisant des moyens non létaux.

A VOIR : sur le même sujet, des enfants palestiniens manipulés et mis en scène dans les manifestations.

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Hambourg échange sa croix contre un croissant de lune (Dreuz.info)

Le jour de l’Unité allemande sera célébré le 3 octobre à Hambourg par une salât grandiose dans la Kapernaumkirche, l’ancienne église luthérienne de la ville. Les musulmans estiment qu’il s’agit de leur intégration dans la communauté allemande et même européenne. Les opposants de l’islam, quant à eux, craignent que la branche occidentale du christianisme s’épuise irrémédiablement.

Ce n’est pas la première fois que le vieux port allemand fait preuve de tolérance. En août dernier, Olaf Scholz, le maire d’Hambourg, a signé un accord avec les représentants des communautés musulmanes locales. Il est le premier en Allemagne au niveau régional à autoriser les musulmans à suivre leurs rites officiellement et à s’immiscer dans ce cadre à l’enseignement scolaire. Les Allemands ont été secoués par l’annonce de l’achat de l’église luthérienne d’Hambourg par l’organisation Nour Islamic Center. Cela a été possible parce qu’il y avait de moins en moins de personnes qui allaient à cette église. Elle n’était plus utile à personne. Certains médias affirment que cette vente n’est pas tout à fait légale.

Selon Daniel Adbin, porte-parole de la communauté musulmane d’Hambourg, les médias propagent depuis 2 ans une image négative des musulmans. Cependant, ils n’ont pas prévu transformer l’église à des fins de propagande religieuse.

« Nous n’avons jamais cherché une église spécialement. Cela fait 20 ans que nous prions dans un garage souterrain et cela fait 8 ans que nous cherchons un bâtiment pour pouvoir prier dignement. Heureusement, on nous a finalement proposé cette église. Je comprends partiellement les craintes qui peuvent venir d’une méconnaissance du monde musulman. J’estime que notre devoir est d’instaurer un dialogue. Le bâtiment est en ruines. Nous allons le reconstruire totalement, mais cela restera une église, qui sera protégée comme un monument », a expliqué Daniel Adbin à La Voix de la Russie.

Matthias Benkert, le représentant de l’Église évangélique d’Allemagne, ajoute que cette ancienne église n’est plus utilisée depuis 2002. Cependant, elle est toujours considérée comme un symbole religieux et comme une église chrétienne. Il souligne qu’elle a été vendue en début d’année sans l’accord de l’Église évangélique d’Hambourg.

« Bien sûr, nous ne voulions pas ça. En 2004-2005, ne nous pouvions admettre qu’elle soit vendue, et à une organisation non chrétienne, qui plus est. Nous ne sommes pas contre la communauté musulmane. Il y a, à Hambourg, un dialogue inter-religion très actif. Nous soutenons nos collègues musulmans afin qu’ils puissent confesser ouvertement leur religion. Mais nous devons faire une distinction. Et bien qu’elle nous soit très désagréable, la situation est telle qu’elle est. »

Selon les médias, 800 églises ont été fermées en Allemagne depuis 1990. Toutes n’ont pas encore été transformées en mosquées. Cependant, ce n’est pas un phénomène propre à l’Allemagne. Cela fait longtemps que les représentants de l’Église chrétienne en France ont tiré la sonnette d’alarme pour les mêmes raisons : de plus en plus de personnes quittent la foi traditionnelle de l’Europe.

Roman Silantiev, maître de conférences à l’université d’État de linguistique de Moscou et islamologue, estime que les évènements à Hambourg et en Allemagne montrent la chute du christianisme en Occident.

« La course à la conformité aux valeurs d’un monde qui change rapidement, et pas dans le bon sens, a joué un vilain tour au christianisme en Occident. C’est un échec symbolique pour lui, qui a été considéré comme le plus progressiste, qui a prétendu à la suprématie mondiale, et qui maintenant laisse sa place sans coup férir. »

Selon lui, tout cela va évidemment provoquer un refus par les Européens des valeurs chrétiennes. Ils vont donc les remplacer, contrairement aux attentes des athées, non pas par des traditions séculaires ou athées, mais musulmanes. /L

http://french.ruvr.ru/2013_02_20/Hambourg-echange-sa-croix-contre-un-croissant-de-lune/

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gaïa pour www.Dreuz.info

 

Israël - La formation du gouvernement tourne à la guerre de tranchées (Israel infos)

par Mylène Sebbah
Benyamin Netanyahou tente de briser le front commun que lui oppose la coalition Yesh Atid, le parti de Yaïr Lapid et Habayt Hayehudi de Naftali Bennett.

Netanyahou menace désormais de renoncer et de retourner aux urnes si ces deux partis ne cèdent pas à ses conditions pour entrer dans le gouvernement.

C'est que les deux hommes lui posent un problème quasi insurmontable : ils réunissent à eux deux autant de sièges que le Likoud-Beytenou (31) et ont annoncé avoir passé un accord, stipulant que soit ils iraient au gouvernement ensemble - dans le but avoué de légiférer sur le service national pour tous (orthodoxes et arabes israéliens compris), soit ils resteraient dans l'opposition.

Or les partis religieux, –Shas et Yahadout Hatorah- qui, historiquement, sont partenaires de la coalition avec le Likoud-Beytenou, sont farouchement opposés à ce plan et Benyamin Netanyahou qui souhaitait au départ former une très large coalition, semble réaliser qu'il est impossible de faire cohabiter ces quatre formations politiques.
Il ne veut pas pour autant lâcher la proie pour l'ombre, et abandonner les partis religieux qui ont été des alliés traditionnels.

Ces formations, en dehors de leurs revendications sur la vie religieuse et le service national, n'ont en effet pas de regard sur la politique étrangère du gouvernement et en particulier sur la gestion du conflit avec les Palestiniens ou la politique de défense.

Alors que Yesh Atid et Habayt Hayehudi qui, sur le sujet des relations avec les Palestiniens, ont des positions totalement opposées, qui pourraient faire trébucher voire tomber le gouvernement à moyen terme.
Mais sans Yesh Atid et Habayt Hayehudi, il sera presque impossible au Premier ministre d'obtenir le nombre de mandats nécessaires pour former un gouvernement. Un vrai casse-tête.

Pour l'heure, la stratégie du Likoud-Beytenou semble être focalisée sur une seule attitude, faire céder Naftali Bennett en le menaçant : "Bennett devrait se méfier et ne pas trop tirer sur la corde car à la fin elle cassera", avertit-on au Likoud Beytenou.
"Pour Netanyahou, peu importe d'aller aux élections, il ne cèdera pas.".

Benett qui fut un temps, chef de cabinet de Benyamin Netanyahou, lors de son premier mandat de Premier ministre (1996-199), devrait donc être considéré comme l'allié le plus naturel du Likoud.
Mais outre une sérieuse inimitié qui oppose les deux dirigeants, la campagne électorale extrêmement belliqueuse du Likoud à l'égard d'Habayit Hayehoudi a creusé un véritable fossé entre les deux formations.

L'entourage du Premier ministre joue sur les réflexes de l'électorat de droite : "Voyons comment Naftali Bennett expliquera à ses électeurs qu'un gouvernement de droite n'a pas été formé parce qu'il ne voulait pas des partis haredis ? Nous allons leur prouver que Habayt Hayehudi n'est pas un parti de centre-droit mais plutôt de centre-gauche.".

Les responsables d'Habayit Hayehoudi fourbissent eux aussi leurs armes : "Netanyahu tire à blanc.
Si nous allions devant les électeurs aujourd'hui, le Likoud obtiendrait à peine douze sièges.
À son tour d'expliquer aux électeurs pourquoi il n'a pas dès le départ formé le gouvernement le plus naturel qui soit – c'est-à-dire avec nous - !".
Certains parlent même de recommander une autre personnalité du Likoud au président Shimon Peres si Benyamin Netanyahou échouait.

Le Premier ministre pressenti n'a en effet que jusqu'au 18 mars pour présenter la composition de son gouvernement au président Shimon Peres, avec en ligne de mire la visite annoncée de Barak Obama. Et pendant ce temps, la guerre de tranchées bat son plein.
 

 

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