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Libye Le Monde
Les pro-Kadhafi avancent, l'OTAN prête.
Le fils du dirigeant Mouammar Kadhafi a affirmé hier que la victoire était "en vue" en Libye, où les forces loyalistes ont gagné du terrain dans leur progression vers l'Est tenu par les rebelles. L'OTAN estime que "le temps presse en Libye" et elle se tient prête à agir si elle en a le mandat
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Japon
Tous le savent à présent un terrible tremblement de terre (8,9 Richter) suivi d'un tsunami avec vagues de 10 mètres vient de toucher le Japon.
Les images relayées par les Tv sont épouvantables et porteuses de message : comment ne pas voir le jugement sur une société matérialiste d'abord et avant tout lorsque l'on voit ces centaines de véhicules, symboles de la fière société de consommation, chariés comme vulgaires, dérisoires objets entremêlés de débris et de corps par les flots? Comment ne pas songer à un jugement lorsque l'on voit la vague avancer inexorablement en balayant tout, absolument tout devant elle de ce qui ressemblait quelques instants auparavant à une réussite matérielle dans un univers parfaitement peigné à la japonaise ?
Les spécialistes prévoient de nombreuses répliques possibles durant toute une année à venir. Deux centrales nucléaires seraient en état de détresse...
Après le récent tremblement de terre survenu à Christchurch en Nouvelle-Zélande, celui-ci au Japon ne peut que nous interpeller car, comme le dit l'Ecriture, dans les temps précédents le retour du Seigneur les tremblements de terre iront en fréquence croissante.
C'est pour moi l'occasion de vous demander la prière car tous les spécialstes s'attendent à un tremblement de terre d'importance en Israël là où dans la vallée du Jourdain se rencontrent sous terre deux plaques tectoniques majeures. Merci à tous... Prions aussi et en priorité pour le Japon éprouvé et qu'au travers de ces secouements viennent en surface des esprits des questions essentielles afin que l'Esprit de D.ieu y apporte ses réponses.
De coeur avec la souffrance d'autrui,
Haim Goel
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Libye Le Monde
A Ras Lanouf, les rebelles font l'apprentissage de la déroute
| 11.03.11
Ras Lanouf et Brega, envoyé spécial - Après l’attaque, la retraite. Vingt-quatre heures exactement après avoir lancé, pour la première fois, des missiles et des roquettes sur les positions de l’armée libyenne à Ben Jawad, les rebelles ont dû fuir face à l’avancée des soldats de Tripoli. Ils ont quitté leur bastion de Ras Lanouf, qui était, depuis une semaine, leur ultime base avant la ligne de front. L’attaque de l’armée libyenne a été rapide, efficace. Il semble qu’elle ait avancé durant la nuit, à travers le désert.
Dépourvus de ces quelques armes lourdes qui avaient fait leur fierté la veille, et avaient été discrètement rapatriées à l'arrière par des officiers de Benghazi, l'armée de la "Libye libre" n'avait aucune chance de tenir Ras Lanouf. Armés seulement de canons anti-aériens, de kalachnikovs, de machettes, de couteaux et même, glissé fièrement dans le ceinturon d'un combattant, d'un cutter jaune, dépourvus de chefs et de stratégie, les rebelles n'ont pu que fuir.
La première salve d'artillerie de l'armée libyenne s'est abattue près du check-point de la route principale, de l'hôpital et de la mosquée de Ras Lanouf. Une dizaine d'obus a suffi à semer la panique. Les "Allah est grand !" hurlés durant les heures précédentes ont été remplacés par des airs graves, des "Kadhafi boucher !" et des "Obama menteur !". "Obama nous avait promis de l'aide. Il ne fait rien pour nous. C'est un menteur", accuse Ahmed, un chabab au front ceint d'un drapeau libyen, un poignard ficelé à la cuisse.
La déroute a été rapide. Des centaines de pick-up, de voitures et les quelques ambulances de l'hôpital se sont repliées d'abord à deux kilomètres, là où la route passe une petite colline, puis à cinq kilomètres, puis, au fur et à mesure des bombardements et des raids aériens, jusqu'à la ville de Brega.
"L'UNIQUE SURVIVANT"
L'armée libyenne serait entrée dans Ras Lanouf, selon les derniers chabab ayant quitté le village, par plusieurs côtés à la fois, par la route principale et la route côtière. Elle aurait aussi envoyé des bateaux le long des côtes. Il semble qu'au moment où cinq cents combattants insurgés faisaient tranquillement la prière de la mi-journée devant des caméras de télévision au check-point, des soldats libyens entraient déjà dans Ras Lanouf par le bord de mer.
La rébellion libyenne ne manque pas seulement d'armement, elle manque aussi cruellement d'officiers pour transmettre des informations fiables à leurs hommes, et leur donner des ordres. Un chef de groupe affirmait plus tard, sur la route de Brega, avoir tardé à se retirer de Ras Lanouf et être "l'unique survivant de son unité". Ras Lanouf devenu inaccessible, il est impossible de savoir combien de chabab y ont perdu la vie ou y ont été blessés.
Sur le chemin de la déroute, les scènes de chaos eurent, pour les insurgés, un goût particulièrement amer. Des pick-up s'arrêtaient pour transférer aux ambulanciers des blessés, et parfois des cadavres. Un homme au visage coupé en deux, mort depuis longtemps. Un autre à la jambe arrachée et à la poitrine percée par un éclat, agonisant. Un troisième aux doigts de la main droite sectionnés, inconscient.
REGARDS HAGARDS
Au dispensaire de Brega, peu après le check-point d'entrée, les combattants ont des regards hagards, comme s'ils réalisaient seulement ce que signifie une déroute. Ils regardent défiler les brancards. Certains pleurent comme des enfants.
Mohammed, un étudiant de Benghazi, peine à comprendre comment il en est arrivé là, comment la Libye en est arrivée là. "Comme à Tunis et au Caire, nous avons manifesté pacifiquement. Puis on nous a tiré dessus. Puis nous avons libéré l'est du pays, raconte-t-il. Et maintenant nous avons cette guerre. Notre propre armée nous assassine. Nous avons des avions, des tanks, des canons et des bateaux contre nous…" La nuit venue, la situation est confuse. Des chabab disent être revenus aux abords de Ras Lanouf, que l'armée aurait quitté. Certains évoquent une contre-offensive imminente de la rébellion, d'autres s'attendent à ce que Brega puis Ajdabiya subissent le sort de Ras Lanouf. En fait, les insurgés ne savent rien, nul ne les informe des mouvements de l'armée libyenne.
C'est l'histoire d'hommes qui rêvent d'abattre un dictateur mais oublient qu'il a à son service une armée qui sait faire la guerre. C'est, au moins le temps d'une journée, l'histoire triste d'une déroute.
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Au Bahreïn, l'opposition s'apprête à marcher sur le palais royal
LEMONDE.FR
Sept personnes ont été tuées dans des heurts entre manifestants et forces de sécurité et des milliers de militants du Mouvement de jeunesse du 14-Février campent toujours sur la place de la Perle à Manama, épicentre de la contestation, mais l'opposition est de plus en plus divisée. Les modérés ont exhorté les opposants plus radicaux à renoncer à leur marche sur le palais royal à Riffa, qui doit débuter à 15 h 30 locales (13 h 30 à Paris). Ils redoutent des affrontements entre manifestants et partisans du gouvernement. Une partie du mouvement des jeunes du 14-Février a refusé de prendre part à la manifestation, craignant "des victimes innocentes". Mais un autre groupe s'est déclaré déterminé à défiler.
"Il est devenu clair que le régime des Khalifa et ses cohortes n'attachent pas la même valeur au sang des natifs de cette terre qu'à sa monopolisation du pouvoir, tout en volant la richesse du peuple et en réprimant et en privant les citoyens de leurs droits élémentaires", a-t-il dit dans un communiqué.
Cette manifestation coïncide avec un appel à une journée de protestation en Arabie saoudite, où les rassemblements sont interdits. Jeudi soir, la police saoudienne a dispersé une manifestation dans la province orientale de l'Arabie, qui abrite également une importante population chiite et partage sa frontière avec Bahreïn. Les deux royaumes sunnites surveillent cette vague de protestation avec inquiétude. Jeudi, le Conseil de coopération du Golfe a annoncé une aide de 20 milliards de dollars pour Bahreïn et le sultanat d'Oman, qui est également confronté à la contestation.
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Libye Le Monde
Les combats font rage entre pro et anti-Kadhafi
Les insurgés libyens ont annoncé mercredi soir avoir repris le contrôle du centre de Zaouïa, qu'ils avaient perdu au cours de la journée lors d'une offensive des forces loyales au colonel Kadhafi. Les combats dans cette localité située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli ont été parmi les plus violents et les plus intenses depuis le début de la rébellion, il y a trois semaines. Au moins 40 personnes ont été tuées, a précisé un médecin sur place, confirmant qu'un peu plus tôt dans la journée les insurgés avaient été chassés du centre. Sur le front de l'Est, la contre-offensive de l'armée a stoppé la progression des rebelles qui ont été contraints de se replier sur Bin Djaouad, ville de la ligne de front, après avoir essuyé un intense pilonnage. Les rebelles font aussi face à un nouveau barrage d'artillerie dans le désert à l'extérieur de la cité portuaire de Ras Lanouf. Le Dr Gebril Heouadi, membre de la commission de gestion médicale à Benghazi, a indiqué à la télévision de Reuters qu'au moins 400 personnes avaient été tuées dans l'est de la Libye depuis le 17 février. Côté occidental, le désaccord subsiste sur une interdiction de survol de l'espace aérien libyen. Le chef de l'opposition, Moustapha Abdeljalil, appelle à l'aide la communauté internationale dans un entretien à la presse allemande.
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