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Liban
Une marée humaine à Beyrouth pour dire "non" à l'arsenal du Hezbollah
LEMONDE.FR | 13.03.11 | 12h39
Des milliers de Libanais protestent contre l'armement du Hezbollah, dimanche 13 mars, à Beyrouth.AFP/-
Des dizaines de milliers de Libanais manifestaient dimanche 13 mars à Beyrouth contre l'arsenal du Hezbollah, à l'occasion du 6e anniversaire de la "Révolution du Cèdre" déclenchée après le meurtre de Rafic Hariri. Dès le petit matin, une marée humaine convergeait vers la place des Martyrs dans le centre-ville, à l'appel du premier ministre en exercice Saad Hariri, fils du dirigeant assassiné, dont le Hezbollah a fait tomber le gouvernement le 12 janvier.
"Non à l'oppression", "Non aux assassinats", "Non au diktat des armes", peut-on lire sur des pancartes dans les rues de Beyrouth. Pour Mira, partisane de 22 ans de Saad Hariri, ce sont la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri et le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui sont visés. "Nous ne permettrons pas cela". Le Hezbollah, qui prône la lutte armée contre Israël, estime que son arsenal est nécessaire pour défendre le pays, tandis que le camp pro-occidental estime que c'est l'Etat libanais qui doit détenir le monopole des armes.
Vendredi, M. Hariri a laissé entendre que le Hezbollah avait "peur" de la vérité sur l'assassinat de son père, affirmant que l'arsenal ne lui "servira à rien face à la vérité". Le TSL doit rendre un acte d'accusation dans lequel des membres du parti chiite seraient désignés.
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Libye, l'armée de Kadhafi progresse, Itamar, les funérailles de la famille décimée (Guysen)
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Japon News 24
Dimanche, 13 Mars 2011 05:46 |
Une fusion partielle du réacteur nucléaire numéro 2 est vraisemblablement en cours à la centrale de Fukushima. Un processus de fusion s'est également produit dans les réacteurs 1 et 3, selon le gouvernement japonais. De nouveaux incidents survenus dans la nuit de samedi à dimanche laissent craindre le pire.
Un haut responsable du gouvernement du Japon a annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche, qu'une fusion partielle du réacteur nucléaire numéro 2 était vraisemblablement en cours à la centrale de Fukushima. «Toutes les fonctions pour maintenir le niveau du liquide de refroidissement sont en panne», a déclaré un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco). Dans la matinée, selon l'AFP, une nouvelle déclaration du gouvernement indique qu'il était possible qu'un processus de fusion se soit également produit dans les réacteurs 1 et 3. «Nous pensons qu'il est hautement probable qu'une fusion soit survenue», a expliqué le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, en réponse à une question sur les risques de fusion, lors d'un point de presse. «Nous ne pouvons pas vérifier ce qu'il se passe au coeur du réacteur, mais nous prenons des mesures en partant de cette hypothèse», a-t-il ajouté Après l’effondrement du toit du bâtiment du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Fukushima Daïichi, c’était au tour du système de refroidissement d'urgence du réacteur n°3 d’être tombé en panne, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche l'agence de sûreté atomique japonaise. Selon un responsable de l’agence, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire de la centrale, doit trouver une solution d’urgence pour refroidir le réacteur. Le nombre de personnes exposées à des radiations pourrait s'élever à 160. Neuf personnes auraient déjà été irradiées, a-t-il également annoncé. "Les niveaux de radiation avaient décliné la nuit dernière mais ils sont repartis à la hausse ce matin et ont dépassé la limite fixée par le gouvernement", a déclaré un porte-parole de la société opératrice. Des radiations se seraient également échappées du réacteur numéro 3 de la même centrale, où le niveau de l'eau a baissé, découvrant les barres de combustible sur une hauteur de trois mètres, ont annoncé dimanche le gouvernement et l'opérateur de la centrale. Le principal problème: La centrale nucléaire est situé directement à la mer, donc à l'endroit où le tsunami a frappé le plus fort. Des rapports confirment que l'infrastructure autour de la centrale nucléaire a été complètement détruite (distribution électrique, alimentation de secours, stocks pétroliers d'urgence, etc.). Après le tsunami dévastateur, le Japon est à présent menacé d'une catastrophe nucléaire sans précédent. |
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Japon
Japon : risque nucléaire majeur, deux jours après le séisme
LeMonde.fr
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Deux jours après le plus grand séisme de son histoire, le Japon vit dans la crainte d'une explosion nucléaire.
>Dimanche, l'angoisse a redoublé à propos de la centrale de Fukushima où une explosion s'est produite samedi dans le réacteur numéro 1. Un deuxième réacteur connait désormais des problèmes faisant craindre à de nombreux experts américains un "nouveau Tchernobyl".
>Le gouvernement japonais est sévèrement critiqué par la presse locale, qui estime que le premmier ministre Nato Kan a tardé a faire face au risque nucléaire.
>Dans le même temps, les secours s'organisent à travers le pays et l'aide internationale commence à arriver. Les médias japonais font état d'au moins 1 800 morts et disparus depuis vendredi. A travers le pays, près de 300 000 personnes ont été déplacées de leurs habitations. Au moins 5,6 millions de foyers sont par ailleurs privés d'électricité et la compagnie Tepco a averti d'un risque d'interruption de l'alimentation en électricité à Tokyo.
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Japon
Des experts américains redoutent un Tchernobyl au Japon
LEMONDE.FR | 13.03.11
Capture d'écran de la chaine NTV, montrant la centrale nucléaire de Fuskushima Daiichi, à 240 kilomètres au nord de Tokyo, ayant subi une explosion dans la matinée du samedi 12 mars.REUTERS/REUTERS TV
Utiliser de l'eau de mer pour refroidir un réacteur nucléaire comme le font les Japonais dans leur centrale de Fukushima endommagée par le méga-séisme de vendredi est "un acte de désespoir" qui évoque la catastrophe de Tchernobyl, selon des spécialistes américains de l'atome.
"NOUS SOMMES EN TERRITOIRE INCONNU"
La centrale doit resister à une une perte totale d'alimentation des systèmes de refrigération, extérieure et interieure – assurée dans ce cas par des générateurs diesel. Cette panne totale "est considérée comme extrèmement improbable mais est un sujet de grande inquiétude depuis des décennies", explique Ken Bergeron, un physicien qui travaille sur les simulations d'accidents de réacteur. "Nous sommes en territoire inconnu", a-t-il ajouté.
Les réacteurs de Fukushima ont été arrêtés mais le coeur du réacteur peut fusionner s'il n'est pas refroidi et commencer à couler au fond de l'enceinte de confinement. "La structure de confinement dans cette centrale est certainement plus solide qu'à Tchernobyl mais bien moins qu'à Three Mile Island, donc seul l'avenir le dira", a-t-il déclaré, faisant allusion aux deux plus graves accidents nucléaires, ceux 1986 Tchernobyl (Ukraine) en 1986 et de Three Mile Island (Pennsylvanie, Etats-Unis) en 1979.
"UNE SITUATION SEMBLABLE À CELLE DE TCHERNOBYL"
"A ce stade, on fait face à une situation semblable à celle de Tchernobyl, où on commence à déverser du sable et du ciment" pour recouvrir le réacteur en fusion, estime Peter Bradford, ancien directeur de la Commission de surveillance nucléaire américaine. "Si cela continue, s'ils ne reprenne pas le contrôle de tout cela, on va passer d'une fusion partielle du coeur (du réacteur) à une fusion complète. Ca sera le désastre total", a déclaré pour sa part Joseph Cirincione, chef du Ploughshares Fund, lors d'une interview sur CNN. Joseph Cirincione a reproché aux autorités japonaises de fournir des informations partielles et contradictoires sur la situation dans la centrale.
Les autorités contrôlent une éventuelle contamination des personnes présentes dans la région de Fukushima, autour de la centrale nucléaire qui a connu une explosion samedi 12 mars.REUTERS/KIM KYUNG-HOON
La présence de césium dans l'athmosphère après que la centrale eut relâché de la vapeur en excédent indique qu'une fusion partielle est en cours, selon lui. "Cela a signalé aux opérateurs que les barres de combustible avaient été exposées, que le niveau d'eau était tombé sous celui des barres et que les barres commençaient à brûler, libérant du césium", a-t-il expliqué.
Pour Peter Bradford, "il s'agit à l'évidence d'un grave revers pour la prétendue renaissance" de la filière nucléaire. "L'image d'une centrale nucléaire explosant devant vos yeux à la télévision est une première", a-t-il noté. Mais pour le porte-parole de l'Association nucléaire mondiale, Ian Hore-Lacy, les risques de fusion ou d'explosion du réacteur "diminuent d'heure en heure au fur et à mesure que le combustible nucléaire refroidit", a-t-il déclaré sur la chaîne CBS.
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