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Scoop Dreuz: intervention française à Bangui. Après le Mali, la République centrafricaine?
Selon nos informations exclusives, la Seleka tente depuis hier soir d’entrer à Bangui, la capitale de la République centraficaine. Un détachement d’un RPIMa (régiment de parachutistes d’infanterie de marine) est en train d’arriver en République centraficaine en renfort du R-I. (150 hommes RPIMA + 250 du R-I), et l’armée française va sécuriser les sites sensibles français.
Selon RFI, les rebelles de la Seleka ont effectué une percée le 22 mars en direction de Bangui, où 400 soldats sud-africains assurent la protection du président Bozizé. On sait que les rebelles de la Seleka ont forcé, vendredi 22 mars, un barrage de la force africaine au nord de Bangui, dernier verrou menant à la capitale. On sait également qu’ils étaient, hier, en route vers Bangui où règne l’inquiétude avec une population qui se prépare à l’assaut.
De plus, après les villes de Buca et Batangafo, les rebelles ont attaqué vendredi matin à l’aube la ville deBossangoa, dans la moitié nord du pays, qui est une ville stratégique, car elle abrite une importante garnison de la garde présidentielle.
Toujours vendredi matin, environ 2,000 rebelles partis de Sibut sont entrés dans Damara, dernier verrou à 75km de la capitale. Des combats se sont déroulés toute l’après-midi contre les 500 soldats des forces de la Fomac (force multinationale d’Afrique centrale), et la Seleka assure contrôler la ville.
En conséquence, les écoles de Bangui ont fermé et des habitants ont fait des réserves dans les magasins. De nombreux commerces ont également baissé leur rideau.
Le gouvernement centrafricain a appellé au calme, mais la population à Bangui est prise de panique. Un témoin affirme que « au niveau de Bangui c’est la psychose. Les gens arrivent en provenance de PK12, parce que c’est là que les rebelles vont arriver. »
Toujours selon nos informateurs, un hélicoptère français a décollé hier vers 20h30 probablement pour une reconnaissance alors que la BBC rapporte qu’un hélicoptère a ouvert le feu hier soir sur une colonne de rebelles de la Seleka qui approchait de Bangui.
« La colonne de rebelles, qui se dirigeait vers le sud, a été arrêtée par l’attaque d’un hélicoptère », a déclaré hier soir une source militaire à Reuters. « L’hélicoptère a ouvert le feu sur la colonne, les forçant à se disperser, ce qui a empêché les rebelles d’atteindre Bangui ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info
http://www.rfi.fr/afrique/20130323-centrafrique-inquietude-bangui-approche-rebelles-seleka
http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-21905433
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A méditer...
Posted: 22 Mar 2013 02:34 AM PDT Un film, un livre, un spectacle, une musique, un travail, cela se consomme rapidement car c’est soit flippant, enivrant, soit répandu au milieu de ce qui est assommant et sans valeur. Aujourd’hui nous favorisons les verdicts expéditifs et sans appel, sceau d’une prompte jouissance, relevant d’une réaction, plus que d’une attention. Observez votre entourage, en tout lieu vous apercevrez ce penchant à sustenter un plaisir inapaisable grâce aux substances de consommation instantanée, vouloir encore et toujours du dérivatif. Le dressage des masses par « l’avoir » commence dès leur plus jeune âge et les transforme en consommateurs obéissants, devenus influençables, commodes à convaincre pour tout ce qui relève de la félicité des plaisirs. La famille humaine contemporaine n’a guère la capacité de prendre ses distances face à ces perversions, tant s’en faut, elle préfère s’y noyer. Notre ordinaire affectionne les semblants et les artifices qu’on lui suggère, il n’entend rien à la profondeur et au Sacré, il s’abandonne au culte de l’image, il vénère le fantastique et le maintenant. Il aime aller se faire-voir, se faire-valoir, vivre dans la chimère, le plagiat et l’esthétique. En résumé, nul tourment quant à son devenir bien pâle. Suivez nos dernières parutions grâce à Twitter ! On ne dialogue plus, on ne communique plus. Par contre nous suivons la même émission ou la même leçon des savants-amuseurs publics ! On savoure en famille ou entre amis un enthousiasme soporifique identique et il nous semble pourtant bien partager quelque chose. Ensuite nous adopterons les balivernes et les radotages avec contentement, puisque avec la stupidité et la fadaise, on reste dans le «commun», on «communique», on est avec les autres. Dans le vide émotionnel de nos rapports, la non-communication, il est toujours possible de faire un repli sur soi pour symboliser la carence d’un réel contact par une image virtuelle.« Tchatter » sans fin avec des anonymes et prétendre converser pour suppléer au manque de dialogue. On est bien malhabile pour engager une discussion avec la jeune fille du palier, saisir le rire d’un gamin ou s’étonner devant l’envol d’un oiseau, néanmoins on préfère être « branché » à l’ensemble des réseaux et éviter tout contact avec la réalité. Cet archétype de société imposé à la planète Terre est rudimentaire, il n’est pas du tout l’écho de la société rêvée. Il traduit une compréhension primitive de la Vie. Les valeurs de l’existence ne sont nullement proportionnelles aux volumes de nos avoirs. Limiter notre vie au consumérisme ce serait vouloir l’abîmer en vain. Lorsque l’existence percevra l’apanage de son intégrité, elle s’animera à la vie pour concevoir et se régénérer dans un univers à son image. La situation n’est pas mirobolante, l’image est consternante, les terriens parviendrons-t-il à s’extirper de cette Egypte dans laquelle ils se sont fourvoyés. Certes ils se sont dotés des savoir-faire les plus révolutionnaires mais leur conduite ne témoigne pas d’une très grande maturité d’être, ni même d’une mansuétude pour autrui. Ils taisent l’aparté de leur corps et préfèrent ingurgiter journellement une somme effarante d’arsenics. Leurs loisirs se prélassent et se trainent dans les déjections médiatiques, ils ne reconnaissent pas le nécessaire utile et se plaisent à amasser l’inutile. Ils luttent et se débattent sans cesse pour atteindre un soi-disant sommet d’où il serait possible de dominer leurs alter egos. Nulle notion d’harmonie ni même de la déraison des scissions ne les traversent foncièrement. Ils n’octroient qu’un intérêt relatif à l’éducation de leurs enfants car concourir aux diplômes reste préférable du seul fait de l’avoir quantitatif. On reste sidéré mais guère étonné par tant de bestialité et tant de brutalité qui domine aujourd’hui nos sociétés. Malgré une telle ambiance, ils souhaiteraient se réjouir et festoyer à la pérennité de la suprématie du spécimen, louer et encenser la société de consommation! Ils voudraient diviniser ce qu’ils nomment la nouvelle « liberté », bien que cette dernière se passe aisément de sa propre responsabilité. Si ma vie est réfléchie, j’en suis le garant, c’est uniquement moi qui possède les brides de mon destin. Perfidie que de penser se dédouaner au dépend d’autrui. Nul autre que moi ne décide, n’aime, ne s’engage et ne s’investit dans quoi que ce soit, sans revendiquer que la responsabilité demeure sous ma propre autorité. J’ai la volonté de soutenir ma vie. Je suis l’obligé de mes actes, je ne détiens pas simplement la détermination de mes résolutions, mais plus que cela, j’en assume les effets inhérents. La vie est un don fabuleux qui nous offre l’opportunité de découvrir notre être sensible et notre responsabilité vis à vis d’un monde qui est nôtre. Nous sommes redevables à la vie qui guette notre implication, car elle, nous donne un présent magnifiant nos existences, nous octroyant sa lumière intérieure, sa plénitude et son sens. L’être humain accompli, l’être humain parvenu à son plein épanouissement appréciera cette responsabilité du devenir Humain. Rony Akrich – JSSNews
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A Ramallah, le subtil changement de la doctrine américaine (Israel infos)
par Gerard Fredj
Barack Obama en déplacement à Ramallah a expliqué à Mahmoud Abbas qu'il ne soutenait pas la position palestinienne qui consistait à fixer des conditions préalables à la reprise des négociations avec Israël.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à Ramallah, Obama a indiqué que les Palestiniens ne devraient pas attendre à un gel des implantations pour entamer des discussions, ajoutant que les positions politiques israéliennes étaient complexes, et qu'il ne fallait pas s'attendre à une résultion des problèmes en une nuit".
Pour le Président Obama, si "le résultat des négociations est dans les conditions préalables, il n'y a plus rien à négocier".
Obama avait débuté son Premier mandat en demandant aux Israéliens le gel des implantations pour faciliter les négociations de paix, une demande que les Palestiniens ont faite leur.
Mais quand Benjamin Netanyahou a annoncé un gel temporaire des constructions, les Palestiniens ont estimé le geste insuffisant et ont refusé les discussions directes, point de départ des tensions israélo-américaines.
La visite du dirigeant américain amorce un tournant clair de la position américaine à l'égard d'Israël: marquée par une arrivée empreinte de sourires et de traits d'humour, poursuivie par les références du Président américain aux liens du peuple juif avec sa terre, tout est fait pour démontrer une offensive de charme à l'égard d'Israël.
Une offensive qui a l'air de fonctionner dans l'opinion publique israélienne qui a reçu un accueil très chaleureux, même s'il en faudra probablement plus pour convaincre les Israéliens.
Cette chaleur qui a été visible en Israël était absente de la visite à Ramallah.
Mahmoud Abbas, s'exprimant après le Président américain, s'est livré à de vives critiques d'Israël, affirmant que de nombreux Palestiniens "ne croyaient plus à une solution à deux Etats".
" La paix ne peut se faire à travers la violence, l'occupation, les implantations, les arrestations, et la négation du droit au retour des Palestiniens", a asséné le Président palestinien.
Mustafa Barghouti, un responsable palestinien, s'est livré sur la BBC à une charge contre Barack Obama après sa déclaration sur le gel des implantations, n'épargnant pas Israël, qualifiant son gouvernement de "plus raciste et plus extrémiste jamais connu dans l'Histoire d'Israël".
Mais la réalité reste que la demande palestinienne d'un gel des implantations pour entamer les négociations de paix n'a plus le soutien des Etats-Unis, le Président américain estimant que seules les négociations "résoudraient cette question", même si les Etats-Unis considèrent toujours l'extension de ces implantations comme "non constructive et inappropriée".
"Si nous pouvons redémarrer les négociations, alors la possibilité d'un accord existe vraiment" a estimé le dirigeant américain.
Barack Obama a fait un parallèle entre ses filles, les jeunes israéliens et palestiniens : " il a été un temps où mes filles n'auraient pas pu avoir les même possibilités dans leur propre pays que d'autres jeunes filles", faisant référence à situation des afro-américains aux USA; selon lui, si les choses ont pu changer aux Etats-Unis, "elles peuvent changer ici aussi".
Barack Obama a néanmoins répété que les USA voulaient "un Etat palestinien viable, indépendant, avec une contigüité géographique, en paix aux côtés d'Israël; les Palestiniens méritent leur Etat", a-t-il conclu sans omettre de rappeler que son pays figurait parmi les plus gros "contributeurs à l'Autorité palestinienne".
Et dans ce domaine, Obama n'a pas manqué de blâmer le Hamas pour "la misère à Gaza", une misère entretenue "car le Hamas refuse de renoncer à la violence, car le Hamas se focalise sur la destruction d'Israël au lieu de construire la Palestine de demain".
Le Président américain a également condamné les tirs de roquettes sur Sderot, estimant qu'il était "de la responsabilité du Hamas de les empêcher".
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Obama à Ramallah - La manifestation anti américaine tourne au rassemblement anti Abbas (Israel infos
par Mylène Sebbah
Initialement, la manifestation se focalisait en une protestation contre la visite de Barack Obama et les prisonniers palestiniens... aux États-Unis.
Hommes et des femmes scandent des slogans anti-américains et anti-israéliens, accompagnés de sympathisants européens venus par solidarité.
Une femme de Jérusalem, tient dans ses mains une photo de son fils.
Ahmad Ajaj purge une peine de 115 ans dans un pénitencier en Californie après avoir été reconnu coupable d'implication dans l'attentat de 1993 contre le World Trade Center.
"Ahmad est innocent", jure son frère Omar.
"Nous voulons envoyer un message à Obama : mon frère n'a rien à voir avec ce qui s'est passé en Amérique. Il était là par hasard.".
Derrière Omar, les manifestants scandent des slogans beaucoup moins innocents : "L'Amérique est la tête du serpent" et "rentre à la maison, toi le Satan".
À onze heures, lorsque l'hélicoptère présidentiel amorce sa descente, les manifestants se dirigent d'un bloc vers la Muqata, le palais présidentiel de Mahmoud Abbas, emmenés dans une marche plus déterminée par les chants revendicatifs entonnés par… le jeune Omar Ajaj :
"Les gens veulent des RPG, pas de la coordination [de sécurité entre policiers palestiniens et israéliens] ni de la CIA" ou encore :
"Il n'y a pas de voie pour la résistance pacifique, des balles et des missiles seulement".
À mi-chemin du palais présidentiel, cinq rangées de policiers palestiniens en uniforme noir empêchent les manifestants de passer.
Une autre rangée coupe le cortège en deux.
Entre les deux groupes, un barbu brandit une pancarte sur laquelle est écrit en anglais :
"Ici, c'est l'État de Palestine. Interdiction d'entrer".
"Honnêtement, après le veto américain lors du vote à l'ONU sur l'État palestinien, vous n'êtes pas le bienvenu ici Obama", apostrophe un homme qui dit travailler comme chauffeur de taxi à Ramallah.
Nancy, une new-yorkaise entre deux âges, portant un T-shirt blanc avec un grand drapeau palestinien, déclare fièrement qu'en tant qu'américaine, elle se sent "responsable de l'expulsion des Palestiniens de leur terre".
"Obama est pire que Bush parce que lui, il sait, il n'est pas ignorant comme George Bush. Il sait ce que fait l'argent américain pour Iron Dome.
Il sait ce que signifie la zone E1. Il a compris la situation en Palestine mais il est d'une hypocrisie totale.".
Si Nancy comprenait l'arabe, elle aurait remarqué que, derrière elle, les chants ont commencé à changer.
La manifestation anti-Obama prend rapidement la voie d'une démonstration radicalement anti-Abbas.
Les hommes de la sécurité en civil sont de plus en plus nerveux et le ton monte entre les jeunes et certains hommes, plus âgés.
Les apostrophes fusent : "À bas le régime militaire", crient les jeunes à l'adresse des policiers. "Liberté, où es-tu ?
"Abbas, qu'est-ce qui cloche chez toi? Qu'a donc fait Obama pour toi ?".
"Le président américain est venu ici pour diviser les Palestiniens", soutient Saïd Qasrawi, le porte-parole du Bloc islamique à l'Université Bir Zeit.
"Il a dit qu'il n'y aura pas de paix avec le Hamas et qu'il ne peut pas soutenir l'Autorité palestinienne tant que le Hamas est présent. Nous, nous disons : Il ne peut pas y avoir de paix tant que l'entité usurpatrice Israël est présente.
Nous sommes les vrais propriétaires de la terre et les sionistes doivent rendre la terre à ses propriétaires authentiques.".
Un homme à côté d'un magasin de vêtements, lève les doigts en V de la victoire et crie : "Vive Abou Hussein !".
"Qui est Abou Hussein", s'étonne un photographe immortalisant le cliché.
"Obama. Barak Hussein Obama", lance le vieil homme en souriant triomphalement.
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