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Libye : la Coalition laisse apparaître ses premières dissensions... DESINFOS

L’USS Barry tire un Tomahawk

Dimanche 20 mars, au lendemain du jour où les puissances de la coalition ont bombardé des cibles libyennes par air et par mer, lorsqu’a éclaté l’opération visant à instaurer une zone d’exclusion aérienne, Mouammar Kadhafi a annoncé qu’il était en train d’armer un million de Libyens pour défendre le pays. Il s’exprimait après les premières frappes contre les batteries de défense aérienne et les centres de commandement par les bombardiers français et par 112 missiles de croisière Tomahawk tirés depuis les navires américains et britanniques.

 

Au même moment, les sources militaires de Debkafile démentaient les rapports britanniques selon lesquels les systèmes intégrés de défense anti-aérienne libyens étaient hors d’état de service, affirmant que ces résultats étaient surestimés. Lors de la troisième semaine de février, Kadhafi a, en effet, retiré ses armements les plus sophistiqués de ces installations et les a fait transférer vers des repaires secrets aux marges du Désert du Sahara, dans le Sud de la Libye, en les mettant hors de portée des avions de la chasse française et britannique.  

 

 

Par conséquent, l’arsenal de Kadhafi demeure intact, selon nos sources, notamment son magasin de missiles russes S-A-5, qui peuvent détruire des avions volant à moyenne ou haute altitude et ses missiles K 38 Igla 9 (SA 18) qui se portent à l’épaule ou peuvent être tirés à partir de camions italiens Ivaco.

 

Le K 38 Igla est une arme de précision qui est indétectable par les radars et a amélioré sa résistance face aux fusées éclairantes et aux systèmes de brouillage. Bien que cette sorte d’engin ne soit pas nouvelle, lorsqu’ils sont installés par batteries de 6 à 8 sous la bâche d’un camion, ils restent extrêmement mobiles et en cela, très dangereux. Cet appareillage avancé a été importé secrètement de Croatie et du Monténégro, à qui Kadhafi a passé commande, ces deux dernières années, de cette sorte d’armes parfaitement adaptées en cas d’attaque par une puissance occidentale ou ce type de régime.

 

 

Kadhafi a également acheté au Belarus un autre type d’armes de défense aérienne, mais les renseignements à ce sujet restent extrêmement parcellaires, tant qu’il n’a pas fait ses preuves sur le champ de bataille.

 

Toujours est-il qu’après avoir réalisé la première phase de l’offensive américano-européo-arabe conclue à Paris par 22 dirigeants nationaux samedi, les membres de la coalition doivent encore se mettre d’accord sur la façon dont ils envisagent la fin de la partie.

 

Dimanche, l’Amiral Mike Mullen, qui préside l’Etat-Major américain, a commenté l’opération en disant que son aspect militaire n’était pas conçu pour détrôner Kadhafi du pouvoir. Il a déclaré effective la zone d’exclusion aérienne – en d’autres termes, Washington ne perçoit pas la zone d’exclusion aérienne comme une étape sur la voie du renversement de Kadhafi du pouvoir. Les gouvernements britanniques et français pensent autrement : ils parient sur un changement de régime à Tripoli, quand bien même les participants américains et arabes de la coalition gardent les plus grandes réserves sur ce point.

 

 

Mais encore, la direction du commandement américain en Afrique a contredit Mullen en déclarant : “ Nous ne sommes pas en mesure d’assurer une zone d’exclusion aérienne sur toute l’étendue de la Libye, mais seulement au-dessus de Benghazi. »

 

Il existe bien d’autres lacunes dans le consensus apparent de la coalition :

 

1.   Les Arabes sont très loin d’être unis dans la même volonté de provoquer la chute de Kadhafi. La présentation anglo-française de leur opération n’est soutenue par le monde arabe qu’en longeant les murs et, par conséquent, l’idée de la réalisation d’une prouesse diplomatique induirait l’observateur en erreur. L’Arabie Saoudite, la Syrie et l’Egypte ont fait objection à une intervention militaire extérieure en Libye, même s’ils sont restés relativement discrets jusqu’à présent. La plupart des autres dirigeants arabes sont furieux contre le Secrétaire de la Ligue Arabe Amr Moussa, qu’il ait pu prétendre qu’il s’exprimait en leur nom à tous, lorsqu’il a proclamé son soutien à la révolte arabe.

 

Sentant le retour de flammes, dimanche, Moussa a critiqué comme inacceptables les frappes aériennes de la coalition contre la Libye et a déclaré qu’elles devaient être stoppées. Il a ainsi, de façon bien embarrassante, tiré le tapis sous les pieds des Anglo-Français qui se vantaient de l’existence d’un large consensus européo-arabe au sujet de l’opération militaire.


2.   L’alliance anti-Kadhafi est à court de partenaire africain dont l’absence rend périlleuse la présentation du tableau d’une offensive qui serait le résultat d’un large effort régional. Les gouvernements d’Afrique sont effectivement opposés à une tentative visant à contraindre le dictateur libyen à démissionner.

 

Mais la faiblesse inhérente à toute campagne aérienne et menée à coups de missiles, c’est qu’elle devient vite insoutenable, à moins qu’elle soit suivie par une opération terrestre de grande envergure. Si ce n’est pas le cas, elle tend plutôt à unir l’ennemi qu’elle attaque en renforçant sa résolution de faire front rapidement, particulièrement lorsqu’elle est conduite par des forces étrangères. Parce qu’aucun des participants n’est capable ou n’a la volonté d’envoyer des troupes terrestres en Libye, et qu’ils savent pertinemment que Kadhafi est prêt à les embourber dans une guerre prolongée du type d’une guérilla, l’offensive lancée par des moyens aériens et des missiles samedi peut rapidement s’essouffler après quelques vagues de bombardement.

 

Les stratèges américains, britanniques et français qui ont planifié l’offensive semblent avoir compté sur la composition tribale de la population libyenne, qui romprait les rangs à l’égard de Kadhafi après avoir essuyé des bombardements massifs et subi des pertes en augmentation croissante. C’est la même tactique qui a été tentée en Afghanistan, où les alliés ont tenté de détacher des tribus entières de leur soutien aux Taliban et à al Qaeda, en croyant les impressionner avec la force de frappe et la haute technologie occidentale.

 

 

Cela n’a pas marché là-bas et ne semble pas parti pour mieux marcher en Libye. Kadhafi a déjà préparé sa réplique, dimanche, lorsqu’il a déclaré qu’il armerait un million de Libyens prompts à prendre les armes pour lui. Ce genre de résistance sera dur à briser par des frappes aériennes ou des bombardements de missiles. 

 

Syrie : tirs à balles réelles contre des manifestants

LEMONDE.FR 

 

 

Capture écran d'une vidéo diffusée sur Youtube d'une manifestation en Syrie vendredi 18 mars.

Capture écran d'une vidéo diffusée sur Youtube d'une manifestation en Syrie vendredi 18 mars.AFP/-

Les forces de sécurité ont tiré dimanche 20 mars à balles réelles et lancé des gaz lacrymogènes sur des milliers de manifestants à Deraa dans le sud de la Syrie, faisant plus de 100 blessés, a indiqué un militant des droits de l'Homme sur place.

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"Les forces de sécurité aidées par la police ont tiré à balles réelles sur les manifestants dont le nombre dépasse les 10 000 personnes", a déclaré ce militant ajoutant que des grenades lacrymogènes contenant des "produits toxiques".

Deraa, théâtre de manifestations depuis trois jours consécutifs, "est devenu un volcan de feu", criait-il au milieu de la manifestation qui se déroulait dans la vieille ville. Les forces de sécurité sont aidées par des policiers et des agents ne portant pas d'uniformes, a-t-il ajouté. La Mosquée al-Omari, devenu "un hôpital de campagne", accueillait les blessés, selon lui.

La Syrie n'est pas épargnée par la vague de contestation qui secoue le monde arabe depuis le début de l'année. Après de premiers appels à manifester infructueux lancés en février via les réseaux sociaux, la capitale syrienne a connu une série de manifestations inédites, dont des images filmées par téléphone portable circulent sur internet.

 

 

Quatre manifestants ont été tués et des centaines d'autres blessés, vendredi, par les forces de l'ordre lors d'une manifestation dans cette même ville de Deraa, selon un militant des droits de l'homme. Samedi, des dizaines de manifestants ont été arrêtés et plusieurs autres blessés par les forces de sécurité.

La Syrie, où la loi d'urgence est en vigueur depuis 1963, est depuis le 15 mars le théâtre de manifestations suite à l'appel d'une page Facebook réclamant plus de libertés.

 

 

commentaire ETZ BETZION

Une phrase extraite de la fin de l'article précédent:

Le quotidien populaire Yediot Aharonot se félicite que "le monde ait arrêté de se taire" et souligne que le président américain Barack Obama a annoncé que la communauté internationale ne garderait plus le silence lorsque "un tyran massacre ses compatriotes".

Et que penser, sans faire d'amalgame trop rapide, si demain Obama décrète que s'opère un massacre israélien à Gaza dans le cadre d'une intervention cependant légitime de Tsahal?

 

Presse au M-O Le Monde

La presse au Moyen-Orient divisée sur l'opération en Libye LEMONDE.FR

Les journaux arabes consacraient leurs une dimanche aux frappes occidentales en Libye, mais ils étaient divisés sur leur opportunité, certains titres y voyant une opération "impérialiste" occidentale, d'autres jugeant essentiel d'arrêter Mouammar Kadhafi.
 

En Tunisie, théâtre d'une révolution en décembre-janvier, la presse prononce un verdict dur contre les bombardements aériens lancés samedi et approuvés par l'ONU jeudi, estimant que ceux-ci pouvaient plonger le Maghreb et le Moyen-Orient dans l'instabilité.

"QUAND LE PÉTROLE SE MÉLANGE AU SANG"

Cette action représente "une menace pour la région", risquant d'en faire une "zone de tension et une base avancée pour les forces impérialistes", estime le journal privé Achourouk. Le quotidien juge même que l'arrivée des Occidentaux "va souiller la bataille du peuple libyen contre la junte corrompue" de Kadhafi.

Pour le journal Essabah, cette intervention militaire est alimentée par le pétrole libyen qui aiguise les appétits occidentaux, une analyse que partage le principal quotidien algérien El Khabar dans un éditorial intitulé : "Quand le pétrole se mélange au sang libyen". "La vraie guerre est celle du pétrole. Le peuple libyen n'a rien a y faire", martèle-t-il.

"MONARQUES, PRINCES, ROITELETS"

El Watan moque de son côté les Occidentaux qui donnent la leçon à Kadhafi mais oublient "monarques, princes, roitelets et présidents à vie (ou à mort) qui humilient leurs peuples", en allusion à la répression de la contestation au Bahreïn et au Yémen, où l'Europe et les Etats-Unis se gardent d'intervenir.

Toujours en Algérie, Le Soir prend à contre-pied ces positions dans une "Lettre aux vierges qui crient au nouvel impérialisme et au néo-colonialisme", soulignant que Kadhafi réprime dans le sang depuis plus d'un mois une insurrection populaire.

"Fallait-il pour être un bon Arabe, un bon musulman, attendre en silence que le dernier habitant de Benghazi soit exposé aux (missiles) Katioucha ou au gaz sous prétexte que les Occidentaux veulent recomposer la région ?", feint de s'interroger le journal.

LE RISQUE D'UN ENLISEMENT

Aux Emirats arabes unis, le Gulf news milite de son côté avec ferveur pour les bombardements en Libye, titrant "Le monde a commencé à agir contre Kadhafi". Dans un éditorial publié sur son site internet quelques heures avant le début des frappes, celles-ci étant intervenues après le bouclage des éditions des journaux du Golfe, le quotidien insistait déjà sur la nécessité d'arrêter les forces de Tripoli "aujourd'hui, pas demain".

En Israël, les bombardements étrangers ne font pas non plus l'unanimité. Le quotidien populaire Yediot Aharonot se félicite que "le monde ait arrêté de se taire" et souligne que le président américain Barack Obama a annoncé que la communauté internationale ne garderait plus le silence lorsque "un tyran massacre ses compatriotes".

Mais Maariv relève qu'il est désormais difficile de prévoir l'issu des violences en Libye : "Les frappes aériennes risquent de prolonger le conflit et d'entraîner en fin de compte une intervention militaire plus grave".

 

Maroc Le Monde

Des milliers de Marocains manifestent pour plus de justice sociale

LEMONDE.FR

 

 

Plusieurs milliers de Marocains manifestaient dimanche 20 mars, à Rabat et Casablanca notamment, pour réclamer davantage de démocratie et de justice sociale, malgré la récente annonce par le roi Mohammed VI de profondes réformes politiques.

Quelque 4 000 personnes dont un bon nombre d'islamistes et de femmes voilées, se sont rassemblées à Rabat avant d'entamer une marche. "Le peuple marocain demande le changement", ont scandé des manifestants en réclamant la "démission du gouvernement".

A Casablanca, plusieurs milliers de personnes - plus de 10 000 selon des organisateurs - défilaient également, scandant "non à la corruption et au clientélisme". Certains slogans réclamaient "un roi qui règne et ne gouverne pas".

AUCUN INCIDENT

Des marches et rassemblements étaient aussi prévus dans d'autres villes marocaines, à l'appel du "mouvement du 20 février", un mouvement initié par de jeunes Marocains sur le réseau social Facebook dans la foulée des événements de Tunisie et d'Egypte. On ne signalait pas d'incidents en fin de matinée et la présence policière était discrète à Rabat et Casablanca.

L'appel à manifester est soutenu par l'organisation de jeunesse de l'association Justice et Bienfaisance, considérée comme le principal mouvement islamiste au Maroc, ainsi que par plusieurs associations ou ONG, comme l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

FORTE MOBILISATION

La mobilisation à Casablanca paraissait plus importante que lors de la première journée de manifestations d'ampleur nationale, le 20 février, selon des journalistes sur place.
Le "mouvement du 20 février" avait maintenu son mot d'ordre de manifestation, malgré la promesse de réformes lancée le 9 mars par le roi Mohammed VI dans un discours salué par de nombreux pays dont les Etats-Unis et la France.

Le souverain chérifien a annoncé une série de mesures importantes : mise en place d'une commission pour réviser la Constitution, indépendance de la justice, séparation des pouvoirs et renforcement des pouvoirs du premier ministre, semblant entamer une évolution vers une monarchie parlementaire.

Les protestataires ont cependant voulu maintenir la pression sur les autorités. Le "mouvement du 20 février" avait aussi décidé de maintenir son mot d'ordre pour protester contre l'usage de la force pour disperser une manifestation dimanche dernier à Casablanca.

 

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