etzbetzion
Libye news26
Kadhafi veut porter la guerre vers les pays méditerranéens |
Samedi, 19 Mars 2011 23:20 |
Mouammar Kadhafi s'est exprimé à la télévision Libyenne. Il menace de porter la guerre en Méditerranée, vers les pays de la coalition, en s'attaquant à des objectifs "civils et militaires". Quelques minutes avant, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, venait de condamner l'ingérence internationale en Libye.
Surenchére de provocation? Le leader libyen vient d'annoncer à la télévision libyenne ce soir à 22h45 qu'il porterait la guerre en méditerranée et s'attaquerait à des objectifs "civils et militaires". Il a appelé à la cohésion du peuple libyen contre l'agression internationale en affirmant que "l'agression" conduite par la coalition internationale contre la libye "renforce le peuple libyen". Il a annoncé dans son intervention l'ouverture des dépôts d'armes afin de défendre la Libye, comme aux plus belles heures de la révolution. De son côté le Hezbollah, par la voix de son leader, Hassan Nasrallah, a lancé un avertissement à la coalition militaire internationale en Libye en déclarant qu'elle ouvrait la voie à une ingérence occidentale "«dans chaque pays arabe, nous ramenant à l'époque des occupations, des colonisations et des partitions. L'intervention internationale pourrait entraîner la Libye dans le jeu des nations. Les rebelles doivent être conscients de cela". |
Commentaires textes : Écrire
Libye: Une guerre mondialisée news 26
Libye: Une guerre mondialisée |
Dimanche, 20 Mars 2011 14:57 |
L'Occident vient de s'approprier une guerre qui ne lui appartient pas. Un combat dont il n'a pas hérité autrement que sous les apparences de l'idéal, de l'aventure et d'une cause qu'il vient tout juste de juger légitime. L'ONU comme caution du droit est une légèreté que l'on a vu en d'autres temps tourner à la catastrophe. Toutes les SDN n'ont jamais guère valu plus que le papier qu'elles imprimaient au sortir de leur réunion. par Ghislain Allon Comment transformer les crises de régime, fussent-ils les plus brutaux, en escalades incendiaires voire radioactives? Nous avons sous les yeux un exemple à ne pas suivre. Autant le mélange du politique et du religieux est soumis aux explosions rapides et terribles, autant le mélange de la politique et de la morale est soumis lui à des régles encore plus extravagantes: Celles de la réaction en chaîne et de l'atomisation des faits de guerre. Dans la crise libyenne, devenue depuis quelques heures une guerre internationale voire mondialisée, la moindre étincelle, le moindre écart risquent de déclencher pour le coup, une guerre rien de moins que mondiale. Kadhafi, dont on connait les ressources et la folie, se laissera-t-il tondre et détruire par une panoplie d'engins de guerre dont il posséde les mêmes exemplaires fabriqués et vendus en série par les forces de la coalition? Il s'en prendra demain aux pays bordant la méditerranée comme il vient d'en brandir la menace. Kadhafi deviendra-t-il sur ses vieux jours, à l'instar des belles heures de sa jeunesse, le héros du front anti-occidental? Le cataclysme inespéré de tous les peuples "enchaînés" aux désirs d'un Occident qu'ils vomissent? Nul besion d'être grand clerc, ni grand philosophe pour le deviner. Nous ne sommes ni dans les Balkans ni en Irak. Nos frontiéres risquent d'être directement menacées par le délire d'une guerre de trop. Les coalisés attendaient, nous dit-on, l'alliance des pays "arabes" pour ce faire. Or de qui s'agit-il? Le Quatar, la Jordanie et le Maroc, des régimes chancelants sur lesquels personne ne miserait plus un sou sur la pérennité. Faire une guerre, c'est jouer avec le feu. Celle-ci écarte la notion de jeu et engage immédiatement les brûlures les plus vives. Nos sociétés. à bout de souffle économiquement, risquent d'y laisser leur peau. Et il ne s'agit pas seulement des soulévements intérieurs prévisibles, sinon prévus, comme nous l'espérons par les différents gouvernements de la coalition, mais de la vanité de nos régimes eux-mêmes corrompus et malades se donnant comme porteurs de valeurs morales à coups de bombes, de morts et de malheurs. |
Commentaires textes : Écrire
Et si le Hamas ne visait pas Israël (Israel-infos)
Numéro 996 - 21.03.2011 - 15 AdarII 5771 |
Si le Hamas ne visait pas Israël... |
Commentaires textes : Écrire
Syrie
Syrie : les hommes du régime auraient achevé, à l’hôpital de Damas, des manifestants blessés lors de la répression
Selon le site « Free-Syria », de violents accrochages auraient eu lieu ce jeudi à Damas, entre des manifestants qui réclamaient la liberté, et les forces de sécurité chargées de réprimer tout rassemblement. Les affrontements se seraient notamment déroulés dans le quartier Al-Midane, dans la capitale syrienne. Un manifestant aurait été tué et une vingtaine d’autres auraient été blessés, dont trois, sérieusement atteints, auraient été admis à l’hôpital public de Damas. Or, des policiers se seraient précipités dans l’établissement pour achever deux des blessés à coups de couteaux et enlever le troisième, tout en scandant des slogans élogieux à l’égard du président Bachar Al-Assad.
Bien entendu, ces informations, publiées par un site de l’opposition, ne sont pas encore confirmées. Des internautes les ont commentées sur le site « Free-Syria » en accusant leur auteur de les avoir fabriquées. Certains commentaires regrettent la diffusion de mensonges susceptibles de verser l’huile sur le feu. D’autres, au contraire, affirment que le régime dictatorial de Damas avait commis des massacres collectifs de plus grande ampleur, et n’hésitera pas à achever des opposants blessés.
© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »
Commentaires textes : Écrire