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L'armée belge n'est pas en mesure d'écarter ses soldats extrémistes (Desinfos.com,lu sur opex360.com

 

23 mars 2013 – 13:50

En novembre 2012, l’on apprenait qu’une dizaine de soldats belges avaient été placés sous surveillance par le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS) et la Sûreté d’État, en raison de leurs sympathies affichées pour la mouvance salafiste.

La question de l’infiltration de l’armée belge par des éléments prônant un islam radical n’est pas nouvelle. Déjà, en 2006, il avait été mis un terme la carrière militaire d’un certain Abdel Rahman Ayachi, lequel souhaitait alors intégrer une formation concernant le fonctionnement des radars utilisés par la marine.

Fils du cheikh Bassam, le fondateur du Centre islamique belge (CIB), ce dernier était pourtant connu pour ses activités dans les milieux salafistes et négationnistes bruxellois. En juin 2012, il a finalement été condamné par la justice à 8 ans de prison pour avoir organisé des filières de recrutement pour l’Irak et en Afghanistan. Actuellement, il ferait le coup de feu en Syrie, comme d’ailleurs 70 autres ressortissants belges.

Ce cas n’est pas isolé et certains salafistes donc ont pu échapper à la vigilance des recruteurs, lesquels ne sont pas toujours responsables de cet état de fait, dans la mesure où, dans le lot, figurent également des convertis, comme cette jeune femme contrôlée en février 2010 alors qu’elle portait le niqab. Les policiers apprirent alors qu’elle était sous-lieutenant dans l’armée belge.

Au total, il y aurait 16 soldats adeptes des thèses salafistes dans les rangs de l’armée belge. Le chiffre a été donné à l’occasion lors d’une audition devant commission de la Défense, tenue à huis clos le 20 mars, à la Chambre des députés.

Ont ainsi notamment été entendus le chef de la Sûreté, Alain Winants, le directeur du service de renseignement de l’armée (SGRS), le général Eddy Testelmans et le directeur des ressources humaines de l’armée, le lieutenant général Philippe Grosdent.

Ainsi, selon La Libre Belgique, il en est ressorti que l’armée belge n’est actuellement pas en mesure d’écarter ses soldats ayant des opinions extrémistes. “Le fait d’appartenir à un mouvement salafiste ou radical ne constitue pas en soi une infraction. La Constitution protège la liberté d’opinion”, ont fait valoir les responsables des renseignements.

Mieux même : rien ne peut leur interdire de s’engager pour les mêmes raisons. Depuis 2010, seulement une douzaine de salafistes ont pu en être empêchés, non en raison de leurs convictions extrémistes mais grâce à leur casier judiciaire.

Du coup, l’armée belge a recours à des expédients afin d’éviter de possibles attaques internes. Ainsi, les soldats connus pour leurs sympathies salafistes ne peuvent pas prétendre à être envoyés en Afghanistan. Cela a récemment été le cas pour l’un d’entre eux.

“Aujourd’hui, il n’y a aucune procédure, car il n’y a pas de base légale”, a commenté le député Georges Dallemagne, au sujet de la mise à l’écart de ces soldats aux opinions radicales. Et ce problème ne concerne pas seulement les salafistes car il est aussi question des militaires ayant des liens avec des groupuscules d’extrême-droite. D’après le général Testelmans, ils seraient 39 à être dans ce cas et mis sous surveillance.

Cela étant, l’armée belge a pris des mesures visant à renforcer le “screening”, c’est à dire le tri des recrues potentielles. Mais ce n’est pas encore suffisant pour les députés belges.

“Ce screening systématique doit être inscrit dans la loi car il vaut mieux écarter dès le départ des éléments qui représentent une menace pour la Défense et la sécurité du pays”, a confié Georges Dallemagne, à la Libre Belgique. “Ensuite, je pense qu’il faut aller plus loin et inscrire aussi dans la loi la possibilité d’écarter des militaires déjà incorporés qui appartiennent à des organisations considérées par la Sûreté de l’Etat comme dangereuses. Il n’est pas question de garder au sein de l’armée, envoyer en mission à l’étranger et apprendre le maniement des armes à des éléments qui peuvent se révéler dangereux pour notre pays”, a-t-il expliqué.

 

Obama le charlatan (Guy Millière sur Dreuz.infos).

 

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J’écris ces mots depuis l’Ouest américain et, en ayant suivi de loin la tournée d’Obama au Proche-Orient et son voyage en Israël, je n ai pu m’empêcher de penser aux charlatans qui parcouraient les routes conduisant à l’Ouest de Pecos en direction de la cote californienne, et qui vendaient des remèdes miracles frelatés.

Obama n’a pas manifesté une amitié renouvelée pour Israël.

Il change de tactique, tout en cherchant les mêmes résultats. L’agressivité envers Israël et Netanyahu n’ayant pas donné les résultats escomptés, et la gauche israélienne ayant été désavouée par les urnes, Obama tente une opération de charme hypocrite. Il parle d’amitié envers Israël, et semble se rapprocher de Netanyahu. Mais il serait insensé de se fier aux apparences. Tous ses discours sont imprégnés exactement des mêmes idées qu’il y a un, deux, trois, quatre ou cinq ans, seulement exprimées autrement.

Il veut un retour au « processus de paix » à tout prix, un Etat palestinien dans les « frontières de 1967″. Il s’en prend a la « colonisation » israélienne, il ne dit pas un mot du terrorisme palestinien et renvoie dos à dos violence et violence comme s’il n’y avait ni cause ni effet. Les dirigeants palestiniens étant plus jusqu’au boutistes qu’Obama, il n’en sortira rien, mais cela ne change rien à ce qu’Obama tente de faire.

En s’adressant à un public d’étudiants sélectionné, et pas aux membres de la Knesset, Obama a cherché a contourner les élus israéliens et à s’adresser à un public plus à gauche, en espérant que celui-ci fera pression sur le gouvernement. On ne sait, par ailleurs pas quelles pressions Obama exerce sur Netanyahu en coulisses pour obtenir, entre autres, des excuses à la Turquie.

Je reviendrai sur tout cela à mon retour en France, de manière detaillée. Mais Obama reste Obama. Il a pris des habits de charlatan charmeur, mais ce n’est qu’un changement d’habits.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Des risques de turbulences graves grandissent sur l'horizon de l'Europe (Dreuz.info).

 

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La France va mal. La courbe du chômage continue à monter, et montera sans doute jusqu’à la fin de l’année.

Combien de chômeurs supplémentaires le pays comptera-t-il alors ? Deux cent mille ? Trois cent mille ? Le nombre de pauvres grimpe lui aussi, et le nombre de pauvres en France (gens qui vivent avec la moitié du revenu médian, soit environ neuf cent euros par mois) s’approche des neuf millions, sur soixante cinq millions d’habitants. La malnutrition gagne du terrain. Les bidonvilles refont leur apparition, et le long du trajet qui me conduit à l’université où j’enseigne, j’en compte cinq, sur un trajet de quinze kilomètres. Les usines continuent à fermer, les unes après les autres. Que fait le gouvernement ? Il crée des impôts supplémentaires, des taxes diverses, ce qui détruit l’épargne, ruine les potentialités d’investissements, lamine la consommation, et entretient donc la stagnation économique Que propose l’opposition ? Pas grand chose de très différent, et ce qui semble être à l’ordre du jour est le retour de Nicolas Sarkozy. Entre un socialiste mou et un socialiste autoritaire, lequel choisir ? En embuscade, il y a Marine Le Pen, qui a emprunté son programme économique à l’aile gauche du Parti Socialiste et qui, lorsqu’elle parle de finance et de capitalisme semble copier sur Mélenchon.

Si on regarde vers le Sud, on trouvera aisément des situations plus catastrophiques que celle de la France. En Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie, les mois de récession succèdent aux mois de dépression. Les chômeurs et les pauvres sont plus nombreux encore. Les gouvernements en place font peu ou prou ce que fait le gouvernement français. Les forces d’opposition tiennent un discours pas très éloigné de celui tenus par le gouvernement.

En embuscade, il y a des partis qui ressemblent au Front National : en Grèce, c’est un mouvement ouvertement nazi qui occupe cette place, Aube dorée. En Italie, c’est un mouvement d’un autre type, mené par un comique, Beppe Grillo, présenté souvent en France comme une sorte de Coluche, mais que, à regarder de près, il serait plus exact de comparer à Dieudonné ou, comme l’a fait le magazine anglais The Spectator récemment, à Benito Mussolini, encore qu’il semble plus antisémite que ne l’était Benito Mussolini lui-même.

Peu de pays en Europe vont bien en réalité. Et ceux qui semblent aller bien souffrent d’autres maux : l’Allemagne ainsi est en situation de sinistre démographique quasiment irrémédiable. Ceux qui étudient la natalité considèrent que, lorsque les courbes de naissance d’une population tombent en dessous d’1,5 enfant par femme, une mort collective graduelle est enclenchée. Ceux qui semblent aller bien, par ailleurs, ne vont pas aussi bien qu’on le dit économiquement parlant : l’Allemagne, pour la citer à nouveau, est en phase de stagnation.

Peu de pays échappent aux engrenages dans lesquels l’Europe se trouve prise.

Les Etats providence édifiés après la Deuxième Guerre Mondiale ont produit, comme c’était prévisible, leurs effets pervers, et ont mené à des systèmes de retraite par répartition destinés à devenir ruineux avec l’accroissement de l’espérance de vie et condamnés à la banqueroute en cas de baisse des naissances, des systèmes de santé destinés à exploser sous l’effet d’une fiction de gratuité et des systèmes d’allocations qui ont ravagé les incitations à travailler.

Le pessimisme par rapport à l’avenir et la préférence pour le présent inculqués ont conduit à avoir moins d’enfant. Le relativisme également inculqué a conduit à une immigration musulmane qui n’a as été incitée à s’intégrer socialement et a, par contre, été pleinement intégrée aux Etats providence.

Les Etats providence ont fait monter les taxes, les impôts, les réglementations, détruit les incitations à épargner et à investir, conduit à dépenser sans compter et à s’endetter.

Le discours disséminé par médias et appareils d’éducation grâce aux Etats providence a largement effacé les relations de cause à effet, et disséminé l’idée que des gens avaient des « créances » sur la « société », alors que d’autres devaient « payer » les créances. Le nombre de ceux à qui il était demandé de payer s’est accru. Le nombre de ceux condamnés à payer a diminué et continuera à diminuer.

S’est ajouté la confiscation de la démocratie par les instances européennes, composées de gens dignes de l’ère de la monarchie absolue et du despotisme éclairé. S’est ajouté la construction de l’euro. Quand je vois des gens qui se disent libéraux se rallier à la construction européenne et à l’euro, je suis consterné, car cela signifie des ralliements à des positions constructivistes, aussi éloignées que c’est imaginable du libéralisme.

L’Union Européenne est aujourd’hui une autocratie technocratique tempérée par l’émeute et les émeutes sont rares : des technocrates se réunissent à Bruxelles pour définir des règles et des objectifs chiffrés ne tenant aucun compte de la situation réelle des populations réelles.

L’euro, je l’ai expliqué de nombreuses fois, est une monnaie commune imposée à des pays qui ont des systèmes fiscaux, sociaux, entrepreneuriaux différents, et des cultures différentes.

Des taux d’intérêts valides pour l’Allemagne ont été utilisés pour des pays au sein desquels la conjoncture économique aurait impliqué des taux différents, en ont découlé des mésinvestissements et des effets de bulle divers.

Des écarts de productivité se sont creusés que les gouvernements de certains pays ont compensé provisoirement en s’endettant jusqu’au vertige et jusqu’à la banqueroute.

La variable d’ajustement que constitue la dévaluation n’existant plus, il ne reste plus comme variable d’ajustement que le chômage, la déflation, la baisse forcée du niveau de vie.

Economiquement la « rigueur » imposée à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne, à l’Italie et à la France aujourd’hui est inepte et absurde : elle est destinée à tenter à toute force de sauver l’euro, quitte à plonger dans le désespoir des peuples entiers.

Augmenter les prélèvements obligatoires en situation de stagnation ou de récession aggrave toujours la situation et ne permet pas de rentrées fiscales supplémentaires, puisque cela détruit l’activité économique. Diminuer les dépenses des gouvernements en situation d’endettement est une décision positive, mais ne permet pas de désendetter le pays si les rentrées fiscales ne sont pas en parallèle plus importantes, et celles-ci ne peuvent devenir plus importantes que si l’activité économique est libérée.

Des pays qui ont connu une perte de compétitivité ne peuvent retrouver leur compétitivité avec des prélèvements obligatoires supplémentaires : il leur faudrait au contraire alléger leurs taxes, charges, réglementations pour avoir le moindre espoir, et la « discipline » interne à la zone euro le leur interdit.

La France va mal. Elle n’irait pas mieux si l’UMP était au pouvoir. Aucun parti susceptible d’accéder au pouvoir n’est porteur de perspectives permettant d’envisager un retour au dynamisme.

La situation est la même en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie et à Chypre.

Les partis qui sont en embuscade ne représentent aucun futur viable, mais ils expriment une colère et une frustration grandissantes et très explicables.
Dans les conditions actuelles, ils n’ont aucune chance d’arriver au pouvoir. Que pourrait-il se passer si la colère et la frustration grandissaient encore ? Que se passerait-il si un gouvernement d’un pays de la zone euro décidait de quitter l’euro. Je ne vais pas jusqu’à penser que des risques de coup d’Etat existent en Europe, mais des potentialités de turbulences graves sont très présents et grandissent sur l’horizon.

Ils existent en Espagne. Ils existent en Grèce. Ils existent en Italie. Et ceux qui ne voient pas la dimension mussolinienne de Beppe Grillo, ceux qui ne voient pas chez lui un antisémitisme à la Dieudonné, ceux qui ne voient pas ses liens avec la République islamique d’Iran devraient s’intéresser aux faits d’un peu plus près.

L’Europe a un passé turbulent, souvent violent, parfois nauséabond : elle n’est pas le continent impeccable décrit par la propagande officielle venue de Bruxelles. Elle a semblé chasser ses vieux démons, mais la construction européenne a pris, sous certains angles, des allures de machine infernale susceptible de réveiller ce qui est censé avoir été chassé.

L’Espagne n’est sortie du franquisme qu’au milieu des années soixante dix. La « révolution des oeillets » a eu lieu au Portugal dans la même période. Le « régime des colonels » en Grèce est tombé au même moment. Cela fait moins de quarante années.

Il y a moins de soixante dix ans, Hitler et Mussolini mouraient dans les décombres, et Pétain était condamné. Moins de soixante dix ans. C’est peu.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

Alerte : Bashar el Assad aurait été abattu par son garde du corps (Dreuz.info).

 

Assad mort

11h52 : Selon le média arabe www.eltira.org, Bachar el Assad aurait été gravement blessé par balles hier soir samedi 23 mars par son garde du corps iranien et il serait entre la vie et la mort à l’hôpital Shami de Damas dont les rues adjacentes ont été fermées.

 

Hôpital Shami

Hôpital Shami

Mise à jour 11h48 : L’armée de libération Syrienne rejette la rumeur selon laquelle Bashar al-Assad a été tué : (merci à nos lecteurs arabophones de clarifier le texte ci dessous)

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Plusieurs médias arabes (1) ainsi que notre confrère JSS News annoncent que le président Bashar el Assad aurait été assassiné ce matin dimanche 24 mars par l’officier iranien, Mehdi al-Yacoubi (Mehdi Jacoby), un de ses gardes du corps.

L’information n’a pas été validée par les médias occidentaux, d’où l’emploi du conditionnel.

Plusieurs médias arabes indiquent qu’il a été transporté en urgence à l’hôpital al-Sham de Damas dans un état grave, et que les routes autour de l’hôpital ont été bloquées par l’armée syrienne. Il est également fait état de la présence de forces armées en nombre à l’intérieur de l’hôpital.

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Les programmes télévisés des télés syriennes ont été interrompus, dans une tentative de retarder la publication des informations jusqu’à ce qu’il soit clair que le président soit en vie ou décédé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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http://www.alarab.net/Article/522715

 

L'affectueuse étreinte de l'ours (JSSNews).

 

On ne savait pas quand cela allait arriver ni sous quelle forme il allait nous le servir. Mais les débuts enivrants du séjour du président américain en Israël semblaient trop beaux et appuyés pour ne pas cacher un petit coup de massue qu’il allait nous asséner, « en tant qu’ami » bien-sûr, comme le fit Nicolas Sarkozy à la Knesset. On peut demander tant de choses à un ami en lui tapant amicalement sur l’épaule !

Stand-Beside-Israel

Ce qu’a fait Barack Obama devant un parterre d’étudiants triés sur le volet par l’ambassade et  débarrassé de ceux de l’Université d’Ariel, n’était ni plus ni moins une intolérable ingérence dans les affaires politiques israéliennes et une tentative de contourner le gouvernement élu d’Israël. Imaginons un instant un Premier ministre israélien en visite à l’étranger et qui appellerait ouvertement la société civile à faire pression sur le gouvernement afin qu’il applique une politique désirée par I’Etat juif ! On imagine déjà le tollé non seulement dans le pays hôte, mais aussi en Israël, où les médias et l’opposition tireraient à boulets rouges sur ce Premier ministre irresponsable et malpoli. La réaction positive quasi-unanime des médias israéliens aux propos d’Obama indique qu’il a réussi son coup. « Haaretz » titrait jeudi soir : « Obama a dit : la paix est nécessaire, juste et possible, à vous de l’exiger de vos responsables politiques ». Voilà l’une des phrases-clé qui sera retenue de ces trois jours par les médias.

Toutes les belles paroles prononcées depuis son arrivée par le président américain, et devant lesquelles se sont pâmés les officiels, ont ainsi perdu toute leur valeur après qu’il ait qualifié le lendemain Israël d’« occupant » en Judée-Samarie, accusé Israël « d’expulser les Palestiniens »  et dénoncé « les agressions impunies des juifs de Judée-Samarie contre les Arabes ». Les parents de la petite Adèle Bitton, qui est toujours entre la vie et la mort, auront apprécié ces propos.

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Amir Peretz, pour une fois, avait senti le vent venir et l’accueillait avec faveur, déclarant  jeudi matin déjà « qu’Obama était venu en Israël dans le seul but de s’adresser directement à la population du pays afin qu’elle pousse ses dirigeants à avancer vers la paix avec les Palestiniens ». Comme si ces derniers montraient le moindre signe en ce sens depuis un siècle. Peretz rajoutait « que contrairement aux dictatures où l’opinion publique ne jouait aucun rôle dans les prises de décisions, Israël est une démocratie dans laquelle les responsables politiques sont fortement influencés par leur opinion, ce qu’avait parfaitement compris Barack Obama ».

L’impression que laissait le président américain après sa première journée dans le pays était qu’il avait probablement compris les erreurs politiques et psychologiques qu’il avait commises envers Israël et son Premier ministre durant son premier mandat. Mais c’est davantage ses erreurs tactiques qu’il a voulu corriger : à l’issue de son séjour et au-delà des beaux discours et des réceptions mondaines, force est de constater qu’il est venu pour obtenir les mêmes résultats mais en utilisant cette fois-ci la manière douce. Le président américain a adopté la même méthode qu’ont utilisé durant des siècles les Pères des Eglises qui voulaient convertir « le peuple aveugle et à la nuque raide » à la « vraie Foi » : lorsque cela ne marchait pas par la confrontation, il fallait essayer la douce persuasion. Ou vice-versa.

Qui parmi nous ne s’est pas pris à oublier un instant ses attitudes arrogantes et buttées d’il y a quelques années, en entendant cette fois-ci le président américain parler du « retour du peuple juif sur sa terre après des millénaires » et réaffirmer à l’envi « l’alliance immuable des Etats-Unis avec Israël ». Mais le locataire de la Maison-Blanche n’est pas venu pour distribuer des compliments gratuits. Il a tenté d’éveiller dans le pays un mouvement d’opinion qui poussera le gouvernement à faire toutes les concessions tant souhaitées par la communauté internationale. L’expulsion de dizaines de milliers de Juifs enveloppée d’un papier bonbon. Désormais, il sera difficile aux responsables israéliens tout comme aux Républicains américains de mettre les exigences et dictats d’Obama sur le compte d’une quelconque hostilité à Israël. Des heures de tournages et des milliers de photos seront à la disposition du staff de la Maison-Blanche pour prouver « qu’il est le meilleur ami d’Israël sur cette planète ».

Il y avait d’ailleurs dans ses discours successifs un fil d’Ariane qui est profondément vicieux et erroné, qu’adoptent malheureusement beaucoup d’hommes politiques israéliens également. Il se résume ainsi: vos besoins de sécurité sont réels, et les Etats-Unis sont et resteront toujours à vos côtés. Mais à partir de là il faut accorder leurs droits aux Arabes palestiniens afin qu’ils obtiennent justice. Cette équation est criminelle. La clé du problème n’est pas la sécurité des uns comme contrepartie du respect des droits élémentaires des autres. C’est le peuple juif qui réclame justice depuis qu’il a été chassé de son pays et soumis à toutes les persécutions possibles. Et face à lui se dresse depuis quelques décennies un peuple factice, artificiel, préfabriqué pour la circonstance qui exige de se mettre à la place d’Israël et utilise mensonges et violence pour parvenir à ses fins. En entamant son discours devant Barack Obama à Ramallah, le chef terroriste Mahmoud Abbas a parlé « de la longue Histoire du peuple palestinien ». On suppose qu’il parlait en termes d’heures. Mais c’est ce genre de mensonge répété depuis 60 ans qui a imposé à la conscience internationale l’existence d’un « peuple » qui aurait été lésé et dépossédé par la réalisation sioniste, et dont la rédemption passerait par la renonciation d’Israël à ce qui fait son identité : la Judée-Samarie et Jérusalem. Dans une première étape.

Les applaudissements nourris d’un parterre d’étudiants majoritairement à gauche et à l’extrême-gauche, les mantras pathétiques de Shimon Pérès ainsi que les discussions de salon avec l’intelligentsia israélienne lors de la réception de jeudi à la résidence présidentielle auront peut-être donné à Barack Obama le sentiment d’avoir été entendu par l’opinion publique, mais il se trompe. La population dans son ensemble, confrontée à la réalité de cette région et sevrée d’expériences tragiques ne se lèvera pas contre ses dirigeants pour exiger qu’ils se plient aux desideratas de ceux qui pensent pouvoir calmer la Bête arabo-islamique en lui lançant un morceau de viande israélienne. Les beaux discours seront bien vite rattrapés par la réalité, et comme d’habitude, il faudra faire confiance à nos ennemis, Hamas et Fatah confondus, afin qu’ils décillent les yeux des malvoyants par leur constante sincérité quant à leurs intentions finales.

Les superficiels auront vu dans cette visite une nouvelle lune de miel entre les Etats-Unis d’Obama et Israël, les plus lucides auront décelé un piège de miel tendu par un président américain qui souhaite effacer l’échec de sa politique arabe sur le dos d’Israël. Et il n’y a pas plus susceptible qu’un homme qui sent que ses attentions n’ont pas eu les effets escomptés.

Shraga Blum - JSSNews

 

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