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Kadhafi utiliserait des boucliers humains Jforum
Selon des rebelles, les forces fidèles au leader libyen Mouammar Kadhafi ont fait venir des civils près de la ville de Masrata. Elles les utiliseraient comme boucliers humains. C’est en tout cas ce qu’ont confié les forces rebelles à l’agence de presse Reuters lundi.
Cette information n’a toutefois pas pu être vérifiée et les officiels libyens n’ont pas commenté pour l’instant. Un porte-parole du mouvement a également déclaré que 7 personnes avaient été tuées à Misrata lors des combats de dimanche.
Selon un habitant de la ville, des membres de forces armées pro-Kadhafi, vêtus en civil, surveillent le centre-ville. La ville, située à 200 km de Tripoli, serait cernée par les troupes de Kadhafi et l’alimentation en eau est toujours coupée.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a déclaré lors d’un discours au Caire : "Nous craignons une crise humanitaire. Des milliers de vies sont en jeu".
Il a cependant tenu à rappeler à la Ligue arabe l’importance de son soutien en "cette période critique". Il a ajouté que le monde avait besoin de parler "d’une seule et même voix" afin de maintenir la zone d’exclusion aérienne. "Les Nations Unies sont là pour aider la population civile et promouvoir les réformes" a indiqué Ban Ki-Moon, en parlant de la Libye mais également du Yémen et de Bahreïn.
Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe a lui déclaré ne pas vouloir "de bain de sang parmi les civils comme nous l’avons vu". Il a par ailleurs rappelé que la Libye avait été exclue de la Ligue. "Nous avions décidé que les pays membres de la Ligue arabe demanderaient aux Nations Unies de voter une résolution mettant en place une zone d’exclusion aérienne qui protège réellement les civils" a expliqué Moussa. "Cette décision était claire et nous nous engageons pleinement dans cette action."
La coalition ne prendra pas Kadhafi pour cible
Le chef d’état-major de l’armée britannique, le général David Richards, a exclu que les forces de la coalition prennent directement pour cible le colonel Kadhafi. Il contredit ce qu’avaient laissé entendre deux ministres ce matin.
Dans le même temps, les forces occidentales ont bombardé les troupes fidèles à Kadhafi lundi matin. L’attaque a eu lieu autour d’Ajdabiyah, ville stratégique située à l’est de la Libye, et que les rebelles tentent de reprendre. Selon Ahmed al-Tir, un combattant rebelle : "Il y a eu des bombardements aériens toute la nuit. Des groupes ont attaqué la ville vers 3h du matin puis les forces de Kadhafi ont contre-attaqué. Ils sont toujours positionnés à la Porte Est d’Ajdabiyah." Les rebelles attendent le soutien des forces françaises pour reprendre le carrefour stratégique.
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Un lien entre le massacre d’Itamar et la visite d’Abbas à Gaza ? Jforum
Le Hamas et le Fatah tentent de se réconcilier. On a vu pendant la révolte égyptienne le rôle prépondérant qu’ont joué les réseaux sociaux internet. Facebook et Twitter ont été coupés. Ainsi les internautes rebelles ne pouvaient plus communiquer efficacement et se donner rendez-vous. Non loin de là, les internautes palestiniens se sont aussi organisés au travers des réseaux internet. Ils se sont fédérés autour du ras-le-bol, le ras-le-bol des divisions au sein du peuple palestinien et surtout de leurs dirigeants...
Devant cette gronde populaire sans doute Mahmoud Abbas et le Hamas se sentent-ils obligés de faire un effort...
Dans les milieux du renseignement israélien, les premières conclusions établissent que le massacre de la famille Fogel à Itamar aurait été commandité conjointement par le Hamas et le Fatah. Cet attentat serait aussi à compter parmi les signes de leur ébauche de réconciliation.
Il y a d’abord la question du timing... Cette tuerie s’est produite au moment où Mahmoud Abbas se prépare à se rendre à Gaza. Cet attentat pourrait servir de gage de confiance de la part d’Abbas vis-à-vis du Hamas et d’autres factions terroristes. Comme si le chef de l’autorité palestienne devait montrer qu’il est capable des mêmes pratiques que celles des interlocuteurs qu’il s’en va rencontrer...
En son temps, Yasser Arafat avait également commandité des attentats afin de pouvoir entrer en négociation avec les groupes terroristes. Les israéliens s’en sont aperçus bien après. Aujourd’hui, il semble que ces derniers ne manquent pas d’avoir bonne mémoire.
Enfin, on notera que la réponse des autorités israéliennes se fait bien l’écho de cette lecture de l’origine du massacre d’Itamar. Cet attentat n’est pas interprété, un seul instant, comme un acte isolé. Non, Israël a répondu immédiatement en autorisant la construction de centaines de logement dans les implantations. Le langage politique qui s’échange sur une toile de fond maculée du sang de cinq victimes dont celui d’une fillette de trois mois... est tout à fait explicite et palpable.
Shirel Mignon, JForum.fr
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"Un millier de logements pour chaque personne assassinée"
Le ministre de l’Intérieur, Eli Yishaï, a réagi, dimanche, à l’approbation gouvernementale de centaines de nouvelles unités de logement dans les implantations. Cette décision a été prise suite à l’attaque meurtrière qui a eu lieu dans la nuit de vendredi, à Itamar.
"Je ne m’arrêterais pas à 400 unités. Il nous en faut au moins 1 000 pour chaque personne assassinée", a déclaré Yishaï. "Après un assassinat aussi terrifiant et choquant, rien ne pourra réconforter les familles. L’Autorité palestinienne est en train d’élever des générations d’assassins." L’Autorité palestinienne (AP) a réagi à son tour à l’annonce de nouvelles constructions dimanche, qualifiant cette décision de "mauvaise et inacceptable".
Le président du Conseil des Communautés juives en Judée-Samarie, Danny Dayan, a également condamné l’annonce de constructions, estimant qu’une telle décision ne doit pas uniquement être l’effet de l’assassinat de cinq membres de la famille Fogel. "La décision du gouvernement est un petit pas dans la bonne direction", a-t-il ajouté. "Le gouvernement doit approuver des constructions supplémentaires et doit bien sûr approuver le projet d’Itamar prévoyant la construction d’un nouveau quartier au nom de ceux qui ont été assassinés. Mais malheureusement, cette décision n’est que la première depuis la formation du second gouvernement Netanyahou. Et c’est un scandale que des parents et des enfants doivent être assassinés pour que cela devienne possible."
Samedi, l’équipe ministérielle chargée des implantations a validé la construction de centaines de nouveaux logements dans les implantations de Maalé Adoumim, Ariel, Kiryat Sefer et dans le Goush Etsion. Etaient présentes à cette réunion spéciale : le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le vice-Premier ministre Moshé Yaalon, le ministre de la Défense Ehoud Barak et le ministre de la Sécurité intérieure Matan Vilnaï.
JPost.fr
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Les habitants de Gaza veulent changer de régime Jforum
Une majorité d’habitants de Gaza se dit prête à manifester pour un changement de régime dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, à l’inspiration des soulèvements arabes, révèle un sondage publié mardi.
En revanche, une forte minorité seulement descendrait dans la rue en Cisjordanie, administrée par l’Autorité palestinienne, ajoute l’enquête.
En outre, une majorité relative de Palestiniens (49% contre 44%) estime que les archives sur les pourparlers avec Israël de 1999 à 2010, diffusées en janvier par Al-Jazira, révèlent que la position des négociateurs n’a pas respecté "les objectifs et intérêts vitaux palestiniens", selon ce sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PSR) à Ramallah (Cisjordanie).
Une majorité absolue (62%) a jugé la réponse de l’Autorité palestinienne pas convaincante, contre 33% de l’avis opposé.
S’agissant des manifestations populaires qui secouent le monde arabe, 52% des personnes interrogées —et jusqu’à 67% des habitants de Gaza— jugent nécessaire une mobilisation similaire pour changer de régime à Gaza, aux mains du Hamas, contre 40% qui s’y opposent.
Par contraste, seule une forte minorité (47%) espère ce type de contestation en Cisjordanie contre l’Autorité palestinienne, et encore moins (36%) parmi la population de ce territoire, alors que 50% la désapprouveraient.
De plus, 50% des habitants de Gaza se disent prêts à participer à des manifestations pour remettre en cause le pouvoir en place dans le territoire, contre 24% en Cisjordanie, indique ce sondage.
Par ailleurs, si des élections législatives avaient lieu en ce moment (les dernières en janvier 2006 ont été remportées par le Hamas), 71% des personnes interrogées affirment qu’elles y participeraient, 40% votant pour le Fatah, parti dirigeant de l’Autorité palestinienne, 26% pour le Hamas, 12% pour d’autres mouvements, et 22% restant indécises.
Cette enquête a été réalisée en face à face sur un échantillon de 1.270 adultes du 17 au 19 mars en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec une marge d’erreur de 3%.
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La menace du Jihad islamique contre Israël Jforum
La branche armée du mouvement radical palestinien Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, va frapper de plus en plus loin à l’intérieur d’Israël, a déclaré mercredi à l’AFP à Gaza un de ses porte-parole.
"L’étape consistant à viser les deux villes de Sderot et Ashkelon dans le sud d’Israël est dépassée", a affirmé ce porte-parole, Abou Ahmad.
"A partir de maintenant, il n’y a plus de lignes rouges pour la résistance tant que l’ennemi ne respectera pas les déclarations et les chartes de l’ONU et continuera à tuer des civils", a-t-il précisé.
"Les Brigades Al-Qods sont entrées dans une nouvelle équation en bombardant des lieux éloignés où vivent des milliers" d’Israéliens, a-t-il souligné.
La branche armée du Jihad islamique a revendiqué la plupart des tirs sur Israël mercredi, qui sont allés jusqu’à toucher Beersheva (sud), à 40 km de la bande de Gaza, au lendemain de la mort de quatre de ses membres dans un raid aérien israélien.
GAZA (Territoires palestiniens), 23 mars 2011 (AFP) -
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