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Libye

Libye : les rebelles progressent rapidement ver l'ouest

LEMONDE.FR Le Monde Édition abonnés

 

Des rebelles libyens aux alentours d'Ajdabiya, samedi 26 mars.

Des rebelles libyens aux alentours d'Ajdabiya, samedi 26 mars.AFP/PATRICK BAZ

 

Pour la première fois depuis que la coalition internationale a commencé les bombardements contre les forces kadhafistes en Libye, les insurgés ont réussi à mener une contre-offensive, samedi 26 mars, en reprenant les villes d'Ajdabiya et de Brega dans l'est du pays. Les forces de Mouammar Kadhafi, repoussées dans un premier temps jusqu'à Al-Bicher, ont finalement abandonné la ville d'Oukaïla et le terminal pétrolier de Ras Lanouf, à à 370 km de Benghazi. (Voir La carte des combats en Libye).

 

Dans la soirée de samedi à dimanche, des avions de la coalition internationale ont continué à mener des raids. Selon un porte-parole du régime de Tripoli, des attaques ont été menées à Misrata, Syrte et Sebha. "Aujourd'hui, les frappes aériennes ont continué pendant des heures et des heures, sans arrêt, sur la route reliant Ajdabiya à Syrte, longeant la côte sur environ 400 km", a-t-il expliqué, évoquant "de nombreux civils tués y compris des familles qui fuyaient les frappes aériennes".

Le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, a accusé les forces du colonel Kadhafi de disposer les corps de leurs victimes sur des sites bombardés par la coalition pour faire croire qu'il s'agit de civils tués par les alliés. Tripoli a de nouveau demandé "un arrêt urgent et immédiat des raids aériens, ainsi qu'à la tenue d'une réunion urgente du Conseil de sécurité" de l'ONU.

Sans évoquer d'objectifs précis, le Pentagone a indiqué que 160 opérations aériennes ont été menées dans la nuit, contre 153 la veille, preuve que l'intensité des attaques de la coalition ne faiblit pas. L'armée française a annoncé pour sa part que son aviation avait détruit cinq avions libyens et deux hélicoptères sur l'aéroport de Misrata. "Avec la reprise d'Ajdabiya, la tendance est inversée", a constaté le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major français.

"MISRATA EST EN DANGER"

C'est dans cette ville, la troisième du pays et la seule à l'ouest encore aux mains des rebelles, que devrait se livrer la prochaine bataille. La ville est contrôlée de fait par les rebelles, mais encerclée par l'armée régulière qui multiplie les attaques à l'arme lourde. Selon un bilan tenu par les rebelles, 117 personnes ont été tuées depuis le 18 mars. Un porte-parole a affirmé que des "dizaines de francs-tireurs ont été envoyés samedi à Misrata", où les forces loyales au colonel Kadhafi ont "évacué par la force" les maisons situées à l'entrée ouest de la ville. "Misrata est en danger. Nous demandons une intervention urgente de la communauté internationale pour protéger la population", a-t-il insisté.

A l'approche d'une première réunion des ministres des affaires étrangères des pays concernés, mardi à Londres, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé une initiative franco-britannique en vue d'une solution politique. L'Italie a annoncé qu'elle aussi y présenterait un plan, qui prévoit notamment le départ en exil de Kadhafi. Sur la conduite des opérations, les pays de l'OTAN ont convenu de prendre dans l'immédiat le relais de la coalition pour la zone d'exclusion aérienne, mais pas pour les frappes au sol. Des négociations doivent se poursuivre dimanche pour que l'OTAN prenne en main toutes les facettes de l'opération.

 

La lettre de nouvelles de Revive Israel.

Le Japon après le tremblement de terre/tsunami  
 
 

Ariel Blumenthal

[Ariel a servi le Seigneur au Japon pendant ces 4 dernières années. Il reste en contact avec les partenaires de notre ministère qui se trouvent très près du centre de la destruction.]

Nous portons sur notre cœur les habitants du Japon pendant cette catastrophe. Yeshoua nous a dit que dans les derniers jours il y aurait des tremblements de terre et d’autres désastres semblables (Mt 24:7). L’Indonésie, Haïti, la Chine, la Nouvelle Zélande, et aujourd’hui le Japon qui est pourtant la nation la mieux préparée pour ce genre de séismes. Cependant, nous voyons combien les forces de la nature peuvent être puissantes sous la forte main de Dieu et combien nous sommes petits et impuissants face à de telles forces. Nous voyons aussi les traits de caractère que Dieu a donnés aux Japonais : la maîtrise de soi, le service, l’engagement et l’ordre.

1. Prions pour que le Corps du Messie au Japon s’unisse, apporte secours et consolation, et l’Evangile à des millions de Japonais. Prions que, comme l’île principale du Japon a été déplacée de 2,4 mètres, un grand mouvement et la percée que nous attendons depuis si longtemps pour l’Evangile se produisent dans cette nation.

2. Prions pour nos amis et partenaires à l’église chrétienne Taira à Iwaki, Préfecture de Fukushima. Ils se trouvent dans une région très touchée tout près des réacteurs nucléaires qui sont en danger. Nous venons de recevoir un mail d’eux (par téléphones mobiles) que la nourriture, l’eau et l’essence commencent à manquer et qu’ils ne savent pas comment ces denrées de première nécessité pourront leur parvenir. Prions pour les responsables, le pasteur Mori, le frère Ikarashi et leurs familles.

  Manifestation à Arad  
 
 

[Par un témoin oculaire de la manifestation anti-messianique dans la ville de Arad dans le sud d’Israël cette semaine]

Environ 250 manifestants ultra-orthodoxes se sont rassemblés hier devant la maison de Polly S. La manifestation a duré environ 2 heures et demie. Dans le jardin d’un de nos voisins, qui est le fils de survivants de l’Holocauste, 30-50 personnes sont venues manifester et dire qu’elles n’aimaient pas ce que faisaient les ultra-orthodoxes. Ils élevaient des bannières en notre faveur.

La manifestation n’a pas été agressive comme nous l’avions redouté, mais elle a été très bruyante : 250 hommes chantaient "Am Israël chai", les rabbins faisaient des discours, les cris et les "amen" tonitruants approuvant ce que criaient les rabbins, les cris des rabbins qui, pour donner une impulsion religieuse, déclamaient sans arrêt : "Dieu régnait, Dieu règne et il règnera à toujours" alors que ce qu’ils disaient n’avait aucun rapport avec le caractère de Dieu.

A un moment, ils ont projeté sur un écran un film produit par un groupe "anti-missionnaire" qui montrait les visages et les noms d’une vingtaine de croyants d’Arad. Le message transmis nous présentait comme les ennemis du peuple Juif. Un ancien élève d’une yeshiva devenu croyant en Yeshoua nous a raconté que, pendant ses années d’étude, le groupe "anti-missionnaire" leur avait présenté un film sur les Juifs messianiques. Après la projection, les étudiants de la yeshiva voulaient nous tuer.

L’un des participants de la manifestation en notre faveur était le principal du premier lycée d’Arad. Il avait apporté un grand drapeau d’Israël et s’est mis à crier en colère contre les ultra-orthodoxes, ce qui a immédiatement attiré l’attention des reporters. La télévision israélienne a couvert toute la manifestation.

 

Commentaire ETZ BETZION: Il ya bien des années, un vieux serviteur de D.ieu me tint ce discours, j'étais jeune croyant et plein de feu:

"mon frère vous avez reçu beaucoup de D.ieu mais n'oubliez jamais que l'essentiel n'est pas comment vous commencez, mais comment vous terminerez"

Cette parole me pénétra au plus profond en bousculant tout comme un solennel avertissement. Et je crois que c'est la parole qui résonna le plus profondément en moi en 30 années de ministère.

L'article de Viaud-Murat ci-dessous est vraiment à lire avec attention. Grande attention!

Haim Goel

B156-La fin vient!

Article de Henri Viaud-Murat.

La fin de notre vie chrétienne est bien plus importante que son commencement! C’est pourquoi il nous faut constamment progresser et avancer.

Dans la pensée du Seigneur, la fin est toujours associée à un jugement. C’est à la fin de toutes choses qu’interviendra le jugement final de Dieu sur Sa création. A ce moment-là, c’est l’état dans lequel nous serons à la fin qui importera le plus. En un sens, il s’agit d’un encouragement pour nous: nous pouvons peut-être manquer nos commencements, mais ne manquons jamais notre fin!

Le Seigneur S’est adressé au prophète Ezéchiel en ces termes:

« La fin vient, la fin vient, elle se réveille contre toi! Voici, elle vient! » (Ezéchiel 7: 6).

« Elle se réveille » signifie qu’elle vient brutalement, comme quelqu’un que l’on tire sans ménagement de son sommeil. En général, la fin ne prévient pas. Nous devons donc être toujours prêts à l’affronter.

Nous pouvons attendre la fin avec joie, quand nous sommes en communion avec le Seigneur. Mais si nous sommes éloignés de Lui, n’oublions jamais que nous devrons affronter la colère de l’Eternel. C’était le cas d’Israël, que le prophète Ezéchiel devait avertir de la part du Seigneur:

« Maintenant je vais bientôt répandre ma fureur sur toi, assouvir sur toi ma colère; je te jugerai selon tes voies, je te chargerai de toutes tes abominations. Mon oeil sera sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde; je te chargerai de tes voies, et tes abominations seront au milieu de toi. Et vous saurez que je suis l’Eternel, celui qui frappe » (Ezéchiel 7: 8-9).

Il est clair que la perspective d’une telle fin devrait donner à tous une sainte crainte de l’Eternel! Pour qu’un Dieu d’Amour arrive à employer un tel langage, il faut réellement que Son peuple l’ait provoqué et poussé à bout!

Pour nous, Chrétiens, la fin peut venir de deux manières: soit par la mort physique, soit par l’enlèvement de l’Eglise dans les airs, à la rencontre du Seigneur.

Il est possible que nous sentions la mort venir, et qu’elle nous laisse, le cas échéant, le temps de nous y préparer. Mais nous ne devons jamais compter sur cette éventualité. La mort peut aussi venir brutalement. Nous devons donc être toujours prêts à la rencontre de notre Dieu. Après la mort, nous n’aurons plus l’opportunité de nous préparer à cette rencontre!

Quant à l’enlèvement de l’Eglise, il sera brutal et inattendu. C’est pour cette raison que le Seigneur nous demande de veiller et de prier en tout temps, afin d’avoir la force de persévérer jusqu’à la fin.

A plusieurs reprises, le Seigneur avertit Ses disciples. Il les prévient qu’ils devront affronter la haine d’un monde rebelle contre Dieu et que, pour cela, il leur faudra être remplis de l’Esprit, s’appuyer sur Lui, et compter sur Sa grâce.

« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. Mettez-vous en garde contre les hommes; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même; car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs parents, et les feront mourir. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 10: 16-22).

Le mot traduit par « persévérer » signifie aussi: « endurer, demeurer ferme, tenir bon dans les afflictions et les épreuves, avec calme et courage ».

« Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24: 9-14).

Bien-aimés, si nous ne sommes pas remplis de l’Esprit, littéralement saturés de l’Esprit, nous ne pourrons pas tenir bon jusqu’à la fin! Car seul le Seigneur, quand Il nous remplit de Sa présence, peut nous permettre de tenir bon, et de donner un bon témoignage jusqu’au bout!

« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours » (Psaume 23: 4-6).

Voilà la seule position qui puisse nous permettre de persévérer jusqu’au bout: habiter dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de nos jours! Demeurer dans la communion et la présence du Seigneur jusqu’au bout!

« Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, car ils sont la joie de mon coeur. J’incline mon coeur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu’à la fin. Je hais les hommes indécis, et j’aime ta loi. Tu es mon asile et mon bouclier; j’espère en ta promesse » (Psaume 119: 111-114).

Quand nous réalisons que le Seigneur nous a aimés le premier, qu’Il nous aime d’un amour éternel, et qu’Il a donné Jésus, Son Fils unique, pour nous sauver et nous rendre inébranlables dans la foi jusqu’à la fin, cela doit nous suffire à être déterminés à rester attachés au Seigneur jusqu’au bout!

Nous sommes tristes de voir tant de Chrétiens abandonner le Seigneur pour retourner dans le monde et le péché, après avoir servi le Seigneur pendant des années! L’apôtre Paul a connu cette tristesse. Parvenu à la fin de sa vie, voici ce qu’il écrit à Timothée:

« Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. Viens au plus tôt vers moi; car Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique… » (2 Timothée 4: 1-10).

Même si tous devaient nous abandonner, ou abandonner le Seigneur autour de nous, nous devons savoir que le Seigneur, Lui, ne nous abandonnera jamais! Voilà pourquoi nous devons pouvoir nous exclamer, quand nous verrons la fin arriver:

« Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement »!

Oui, c’est la fin qui compte, et non le commencement!

« Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement » (Ecclésiaste 7: 8).

Nous devons marcher par la foi jusqu’au bout, les yeux fixés sur notre Seigneur Jésus!

« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé; mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3: 1-6).

Jésus vient chercher bientôt Son Epouse! Et la caractéristique de l’Epouse du Seigneur, c’est qu’elle est, avant tout, aimante, fidèle, courageuse et persévérante! Heureux l’homme qui possède une telle épouse sur cette terre!

« Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, pendant qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte » (Hébreux 3: 12-15).

Dans les deux passages ci-dessus, l’auteur mentionne par deux fois cette petite expression: « pourvu que », qui est si lourde de sens! Cela signifie que si nous ne remplissons pas les conditions énoncées par ces « pourvu que », nous ne ferons pas partie de la maison de Dieu, et nous ne serons pas participants de Christ! L’avertissement est solennel!

Les meilleurs exemples de témoignages chrétiens édifiants sont ceux d’hommes et de femmes, et tout particulièrement de conducteurs spirituels, qui sont restés fidèles au Seigneur jusqu’au bout.

« Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi » (Hébreux 13: 7).

Imitez la foi de ceux qui sont restés fidèles jusqu’au bout! Car, pour rester fidèles, nous devons rester dans la foi! Notre foi doit s’appuyer exclusivement sur Celui qui, seul, peut nous garder de toute chute, et nous affermir jusqu’à la fin!

« Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ. Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Corinthiens 1: 4-9).

Si Dieu nous a accordé Sa grâce, en Jésus-Christ, s’Il nous a comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, s’il ne nous manque aucun don, c’est afin de nous affermir jusqu’à la fin, pour que nous soyons purs et irréprochables au jour de Christ!

Voilà pourquoi nous devons veiller à ne négliger aucune des abondantes grâces que le Seigneur nous a données dans Son amour: grâce de la nouvelle naissance, grâce de la présence du Seigneur en nous, grâce de pouvoir marcher par l’esprit, grâce d’avoir un Sauveur et Seigneur aussi parfait, aussi rempli d’amour pour nous, et qui intercède sans cesse pour nous auprès du Père!

Ce sont toutes ces grâces qui nous permettent aussi de supporter patiemment toutes les épreuves et toutes les souffrances du temps présent!

« Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte. Prenez, mes frères, pour modèles de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5: 7-11).

Job a été éprouvé, mais il a gardé une pleine confiance en son Dieu. Le Seigneur, au travers de cette épreuve, lui a révélé quel était son problème, sa propre justice, et Job s’en est repenti. Nous connaissons la fin que Dieu lui accorda, dans Sa compassion et Sa miséricorde!

« Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur? Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien » (1 Pierre 4: 12-19).

Les épreuves que nous devons traverser sont destinées à nous purifier, mais aussi à révéler ce qui est au fond de nos coeurs. C’est alors que sont mis à la lumière ceux qui n’obéissent pas au Seigneur. S’ils ne se repentent pas, leur fin sera selon leurs oeuvres mauvaises. Mais ceux qui remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien, ceux-là seront gardés. Le Seigneur les tiendra debout pour leur héritage!

Non seulement le Seigneur nous permettra de surmonter toutes nos afflictions, mais elles produiront pour nous un poids éternel de gloire!

« C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4: 16-18).

Pour que nos « légères afflictions » du moment présent puissent produire pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, nous devons remplir une condition capitale: nous devons toujours regarder, non point aux choses visibles et passagères, mais à celles qui sont invisibles, qui sont éternelles!

Quelles sont ces « choses invisibles »? Ce sont les choses d’en haut, les choses du Royaume de Dieu! Ce sont les choses qui concernent la Personne et l’oeuvre du Seigneur Jésus! Ce sont celles qui concernent le Millénium, l’éternité et la Jérusalem Céleste!

Tous ceux qui auront leurs yeux fixés avec persévérance sur toutes ces choses invisibles seront gardés par le Seigneur Lui-même!

Jésus fera d’eux des vainqueurs et les associera à Son règne!

« A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises! » (Apoc. 2: 26-29).

Oui, bien-aimés, cela vaut la peine de rester fidèles au Seigneur jusqu’à la fin! Emparons-nous avec détermination de toute la grâce que le Seigneur met à notre disposition! Soyons fermement décidés de faire partie de ceux à qui le Seigneur dira, à la fin:

« C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25: 21).

Amen!

 

Depuis Yeroushalaim, à tous: shabbat shalom!

Haim

et chacun des collaborateurs ici et en Europe.

 

Bachar Al-Assad dirige-t-il encore la Syrie ? Le Monde

Bachar Al-Assad dirige-t-il encore la Syrie ?

LEMONDE pour Le Monde.fr

Une étrange affaire, l'interdiction puis l'autorisation de distribution d'un quotidien appartenant à un cousin du chef de l'Etat syrien, contraint les observateurs, à quelques heures de manifestations annoncées comme massives, à s'interroger sur l'étendue de l'autorité que le président Bachar Al-Assad exerce encore sur le régime de son pays.
 

Les faits qui suscitent cette interrogation sont les suivants.

Tôt dans la matinée du jeudi 24 mars, le ministère syrien de l'information a interdit la distribution du quotidien Al Watan, qualifié d'indépendant en Syrie. Comme il est de règle dans ce pays, où le pouvoir considère qu'il n'a de compte à rendre à personne sur ses décisions, il n'a pas considéré utile d'informer le public des motifs de cette mesure. Le contenu du journal a toutefois été mis en ligne sur le site alwatanonline.com. Cela a permis de supposer que l'interdiction faisait suite à des propos extrêmement va-t-en guerre de son rédacteur en chef, Waddah Abed Rabbo, signataire d'un éditorial, le "Point de vue d'Al Watan", dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'appelait pas à l'apaisement.

Au lendemain du massacre – une centaine de morts – commis à Daraa, dans le sud du pays, par la répression des forces d'intervention de différents services de sécurité, il écrivait : "Est-il raisonnable. qu'un groupe de jeunes fixe au gouvernement un délai pour répondre à ses revendications ? Est-ce une manière de faire pacifique et civilisée ? Certains d'entre eux veulent et cherchent l'affrontement armé avec la Sécurité. Il n'est plus possible dans ces conditions de considérer leur mouvement comme 'pacifique'. Il s'agit au contraire d'une véritable bataille entre des forces de sécurité et des groupes armés. Ce qui impose un traitement de la question selon des principes radicalement différents."

Et il concluait : "Nous devons donc agir dans les rues, dans les mosquées, dans les cafés et les restaurants, sur Internet et sur les chaînes de télévision satellitaire. Nous sommes tous responsables. Nous sommes tous visés. Que personne d'entre vous ne dise que les Services de sécurité mènent le combat. Certes, ils sont sur le terrain, face aux éléments armés. Mais le terrain, aujourd'hui, c'est toute la Syrie, ses universités et ses rues. Leur protection est aussi bien notre responsabilité que celle de la sécurité." Bref, le journal appelait implicitement à une contre-révolution de la part des soutiens habituels du régime, face à une contestation à laquelle il refusait tout caractère "pacifique".

Or, en début d'après-midi, revenant sur sa décision du matin, le ministère syrien de l'information autorisait la mise en vente du journal, sans indiquer, encore une fois, les raisons de son revirement. Compte-tenu du mode de fonctionnement du régime syrien, il n'y a pas lieu de douter que cette mesure a été imposée par une très haute personnalité du régime, favorable pour sa part, si ce n'est à l'occupation du terrain à laquelle le quotidien appelait, du moins à une politique de la tension. Le message qu'il tenait à faire passer à la population était dépourvu d'ambigüité : le pouvoir syrien ne cédera ni aux ultimatum, ni aux manifestations dans la rue auxquelles il a les moyens de s'opposer, que ce soit en recourant à l'armée ou en mobilisant les membres du parti Baath et des organisations de masse qui lui sont inféodées. Pour avoir déjà vues ces milices à l'œuvre contre des militants des droits de l'homme, les Syriens savent qu'il ne s'agit pas là de menaces en l'air.

Cette vraie-fausse interdiction succédait, à quelques jours d'intervalle, à une autre vraie-fausse information, tout aussi intrigante. Le 8 mars dans la matinée, le site de l'agence officielle syrienne de presse Sana mettait en ligne le texte d'un décret présidentiel annonçant une amnistie pour les prisonniers politiques. Deux heures plus tard, il était "momentanément retiré pour modification". Mais le retrait temporaire s'est révélé définitif. Cette affaire démontrait soit que Bachar Al-Assad était allé trop vite en besogne et qu'il n'avait pas fini de s'interroger sur l'opportunité de cette mesure, soit qu'il avait été convaincu – et peut-être même contraint – par son entourage de renoncer à ce qui ne pouvait qu'apparaître comme une concession majeure aux revendications de sa population, au moment où celle-ci commençait à se faire entendre dans la rue.

L'intervention, jeudi 24 mars au soir, de la conseillère politique et médiatique du chef de l'Etat, Bouthayna Chaaban, a volontairement ou involontairement contribué à entretenir des doutes sur la réalité du pouvoir que détient encore Bachar Al-Assad sur le système à la tête duquel il a été installé d'autorité en juillet 2000. Au cours d'une conférence de presse improvisée à la hâte, à la veille d'un vendredi peut-être décisif dans la mobilisation de la population, elle n'a pas craint d'affirmer que "le président avait interdit aux forces de l'ordre de faire usage de leurs armes contre les citoyens, même si elles étaient elles-mêmes prises pour cible et comptaient dans leurs rangs des morts et des blessés".

Or, comme tous les témoignages diffusés via Facebook et Youtube le confirment, ce ne sont pas de prétendus terroristes du Jound Al-Cham ou du Fatah Al-Islam, soudain réapparus là où le régime en avait besoin, qui sont à l'origine des tirs, mais des membres des forces de sécurité. Ils ne l'ont pas fait sans en avoir reçu l'ordre. Si ce n'est pas Bachar Al-Assad qui le leur a donné, seul quelqu'un dans son entourage immédiat, pour ne pas dire au sein de sa famille, a pu prendre le risque de le faire dans son dos.

On ne peut exclure que le chef de l'Etat syrien, marchant résolument sur les traces de Mouammar Kadhafi, soit passé maître dans le recours au double langage, dans une tentative désespérée de se maintenir là où il a été placé il y a bientôt onze ans par ceux qui y avaient intérêt. L'autre hypothèse est que son frère, Maher Al-Assad, qui a la haute main sur l'armée, son cousin Rami Makhlouf, qui contrôle la vie économique en Syrie… et qui est justement le propriétaire du journal Al Watan, et son autre cousin Hafez Makhlouf, homme fort des services de sécurité à Damas, pour ne citer qu'eux parmi les membres de la famille et du clan au pouvoir, non intéressés par des changements qui affecteront leurs intérêts et leurs privilèges avant ceux du président, mènent contre lui une guerre de tranchée et cherchent à l'entraîner dans la voie de la répression.

Les manifestations du vendredi 25 mars et la réponse qui leur sera apportée par le pouvoir fourniront sans doute des éléments à ceux qui s'interrogent sur la réalité et l'étendue de l'autorité personnelle dont dispose encore Bachar Al-Assad sur son propre régime.

Ignace Leverrier, ancien diplomate, chercheur arabisant

 

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