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Pour lavisite d'Obama, les palestiniens cachent une carte de la Palestine effaçant Israël

 

Pour la visite d’Obama, les palestiniens cachent une carte de la Palestine effaçant Israël…

Posted: 25 Mar 2013 02:48 PM PDT

La municipalité palestinienne de Bethléem a caché un monument représentant « l’Etat palestinien » comme couvrant toute la surface du Jourdain à la Méditerranée (effaçant donc Israël de la carte) juste avant la visite du président américain Barack Obama dans la ville vendredi dernier.

Capture d’écran 2013-03-25 à 23.45.10

Le parcours d’Obama dans la ville eût aurait pourtant dû se dérouler en passant devant le monument, appelé «Le Monument État», mis en place pour « montrer la Palestine » a déclaré l’ONG Palestinian Medias Watch.

« Les habitants ont été surpris de constater que le modèle de la carte de la Palestine gravé avec des détails sur la Nakba et un olivier, ont été retirés de la place Al-Karkafa, pour être remplacé par un modèle qui a été décrit comme une colombe de la paix. »

Le lendemain, la mairesse de la ville, Vera Baboun et le gouverneur de Bethléem Abdul Fattah Hamail ont tenu une conférence de presse, affirmant que le monument a été enlevé pour placer un nouveau monument qui représente « la poursuite du peuple palestinien vers la liberté et à la paix .  »

Hamail a nié que la décision avait à voir avec la visite d’Obama, et rejeté l’idée que le monument avait été décalé dans le but de masquer l’élimination de la carte de l’Etat d’Israël. « Tout le monde sait que les Américains ne dictent pas les décisions des palestiniens, » a t- il dit.

Une étude récente menée sur les manuels scolaires  palestiniens a révélé que 96% des cartes dans les manuels scolaires palestiniens ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël.

En 2008, avant sa première élection, Obama a critiqué les cartes qui parlent d’un monde sans Israël, les qualifiant de menace pour la sécurité d’Israël.

Par Nisso Amzar – JSSNews

 

 

Un universitaire égyptien prédit l’effondrement du monde musulman (Europe Israël).

 

Un article paru le 1er décembre 2010 dans le journal Al Marsd au sujet d’un livre du politologue allemand d’origine égyptienne, Abdel-Samad.Abdel-Samad avait prédit, avant le déclenchement des révolutions arabes, l’effondrement du monde musulman sous le poids d’un islam incapable de prendre le virage de la modernité, et l’immigration massive vers l’Occident qui s’en suivrait.L’Occident a intérêt à soutenir les forces laïques et démocratiques dans le monde musulman. Et chez nous, il faut encourager la critique de l’islam au lieu de la réprimer sous prétexte de discours de haine. En apaisant les islamistes et en accommodant leurs demandes obscurantistes dans nos institutions, on ne fait que retarder un processus qui serait salutaire pour les musulmans eux-mêmes, et pour l’humanité.

Hamed Abd el Samad, chercheur et professeur d’université résidant en Allemagne, a publié en décembre 2010 un ouvrage qu’il a intitulé «la chute du monde islamique». Dans son livre il pose un diagnostic sans concessions sur l’ampleur de la catastrophe qui frappera le monde islamique au cours des trente prochaines années.

L’auteur s’attend à ce que cet évènement coïncide avec le tarissement prévisible des puits de pétrole au Moyen-Orient. La désertification progressive contribuerait également au marasme économique tandis qu’on assistera à une exacerbation des nombreux conflits ethniques, religieux et économiques qui ont actuellement cours. Ces désordres s’accompagneront de mouvements massifs de population avec une recrudescence des mouvements migratoires vers l’Occident, particulièrement en direction de l’Europe.

Fort de sa connaissance de la réalité du monde islamique, le professeur Abd el Samad en est venu à cette vision pessimiste. L’arriération intellectuelle, l’immobilisme économique et social, le blocage sur les plans religieux et politiques sont d’après lui les causes principales de la catastrophe appréhendée. Ses origines remontent à un millénaire et elle est en lien avec l’incapacité de l’islam d’offrir des réponses nouvelles ou créatives pour le bénéfice de l’humanité en général et pour ses adeptes en particulier.

À moins d’un miracle ou d’un changement de cap aussi radical que salutaire, Abd el Samad croit que l’effondrement du monde islamique connaîtra son point culminant durant les deux prochaines décennies. L’auteur égyptien a relevé plusieurs éléments lui permettant d’émettre un tel pronostic :

Absence de structures économiques assurant un réel développement
Absence d’un système éducatif efficace
Limitation sévère de la créativité intellectuelle
Ces déficiences ont fragilisé à l’extrême l’édifice du monde islamique, le prédisposant par conséquent à l’effondrement. Le processus de désintégration comme on l’a vu plus haut a débuté depuis longtemps et on serait rendu actuellement à la phase terminale.

L’auteur ne ménage pas ses critiques à l’égard des musulmans : «Ils ne cessent de se vanter d’avoir transmis la civilisation grecque et romaine aux Occidentaux, mais s’ils étaient vraiment porteurs de cette civilisation pourquoi ne l’ont-ils pas préservée, valorisée et enrichie afin d’en tirer le meilleur profit ?» Et il pousse le questionnement d’un cran : «Pourquoi les diverses cultures contemporaines se fécondent mutuellement et s’épanouissent tout en se faisant concurrence, alors que la culture islamique demeure pétrifiée et hermétiquement fermée à la culture occidentale qu’elle qualifie et accuse d’être infidèle?» Et il ajoute : «le caractère infidèle de la civilisation occidentale n’empêche pas les musulmans de jouir de ses réalisations et de ses produits, particulièrement dans les domaines scientifiques, technologiques et médicaux. Ils en jouissent sans réaliser qu’ils ont raté le train de la modernité lequel est opéré et conduit par les infidèles sans contribution aucune des musulmans, au point que ces derniers sont devenus un poids mort pour l’Occident et pour l’humanité entière.»

L’auteur constate l’impossibilité de réformer l’islam tant que la critique du coran, de ses concepts, de ses principes et de son enseignement demeure taboue ; cet état de fait empêche tout progrès, stérilise la pensée et paralyse toute initiative. S’attaquant indirectement au coran. l’auteur se demande quels changements profonds peut-on s’attendre de la part de populations qui sacralisent des textes figés et stériles et qui continuent de croire qu’ils sont valables pour tous les temps et tous les lieux. Ce blocage n’empêche pas les leaders religieux de répéter avec vantardise et arrogance que les musulmans sont le meilleur de l’humanité, que les non-musulmans sont méprisables et ne méritent pas de vivre ! L’ampleur de la schizophrénie qui affecte l’oumma islamique est remarquable.

L’auteur s’interroge : «comment l’élite éclairée dans le monde islamique et arabe saura-t-elle affronter cette réalité ? Malgré le pessimisme qui sévit parmi les penseurs musulmans libéraux, ceux-ci conservent une lueur d’espoir qui les autorise à réclamer qu’une autocritique se fasse dans un premier temps avec franchise, loin du mensonge, de l’hypocrisie, de la dissimulation et de l’orgueil mal placé. Cet effort doit être accompagné de la volonté de se réconcilier avec les autres en reconnaissant et respectant leur supériorité sur le plan civilisationnel et leurs contributions sur les plans scientifiques et technologiques. Le monde islamique doit prendre conscience de sa faiblesse et doit rechercher les causes de son arriération, de son échec et de sa misère en toute franchise afin de trouver un remède à ses maux.

Islam

Le professeur Abd el Samad ne perçoit aucune solution magique à la situation de l’oumma islamique tant que celle-ci restera attachée à la charia qui asservit, stérilise les esprits, divise le monde entre croyants musulmans et infidèles non-musulmans ; entre dar el islam et dar el harb (les pays islamiques et les pays à conquérir). L’auteur croit qu’il est impossible pour l’oumma islamique de progresser et d’innover avant qu’elle ne se libère de ses démons, de ses complexes, de ses interdits et avant qu’elle ne transforme l’islam en religion purement spirituelle invitant ses adeptes à une relation personnelle avec le créateur sans interférence de la part de quiconque fusse un prophète, un individu, une institution ou une mafia religieuse dans sa pratique de la religion ou dans sa vie quotidienne.

(Note d'Etzbetzion : en tant que croyants, prions pour ces millions de musulmans, afin que le véritable et seul salut possible leur soit dévoilé, le salut en Yeshoua.)

 

Monument représentant la "Palestine" retiré pour la venue d'Obama (Europe Israël)

 

L’Autorité Palestinienne avait retiré le monument représentant une carte de la «Palestine» englobant  Israël pour que Barack Obama ne la voie pas.

par Itamar Marcus et Nan Jacques Zilberdik traduction de Nancy Verdier pour Europe-Israel.org

 

Palestinian Media Watch a fourni des cartes officielles de l’Autorité Palestinienne effaçant  tout l’État d’Israël et le remplaçant par «la Palestine». Ces cartes figurent dans les bureaux des fonctionnaires de l’AP, dans les écoles et sur les monuments, pour ne citer que quelques exemples. Avant sa première élection, le président américain Barack Obama avait critiqué ces cartes qui anticipaient un monde sans Israël, les qualifiant de menace pour la sécurité d’Israël:

«Je ne transigerai jamais quand il s’agit de la sécurité d’Israël … Pas quand il y a des groupes terroristes et des dirigeants politiques engagés dans la destruction d’Israël. Pas quand il y a des cartes dans l’ensemble du Moyen-Orient qui ne reconnaissent même pas l’existence d’Israël. »

[AIPAC Conférence, Juin 4, 2008]

 

Après le vote à l’ONU en Novembre 2012, l’Autorité Palestinienne a construit un monument sur la place centrale de Bethléem appelé «Le Monument de l’État», qui montre l ‘«État de Palestine». Cependant, ce modèle de  «Palestine» englobe aussi l’ensemble d’Israël, ce qui par conséquent l’efface complètement de la carte. Le monument célèbre le vote des Nations Unies sur l’existence d’un état ainsi que la première attaque terroriste de l’OLP / Fatah contre Israël en 1965, qui est considérée comme le début de la « révolution » de l’Autorité Palestinienne et la date d’anniversaire du Fatah. Sur le monument en forme de carte est écrit :

« Certificat de naissance » de l’Etat de Palestine – 29 novembre 2012,
« Déclenchement de la glorieuse révolution – 1 janvier 1965 »

 

Il s’est avéré que le monument était sur la route du Président Obama à Bethléem ; ainsi afin de l’empêcher de le voir, l’Autorité Palestinienne avait retiré le monument avant son arrivée, rapporte le quotidien officiel de l’AP. Cette mesure, cependant, a indigné les Palestiniens locaux qui ont  assisté à sa suppression:

«Dans la ville, il y a ceux qui non seulement accueillent chaleureusement la visite du président américain, mais sont prêts à aller encore plus loin … Les habitants ont été surpris de constater que la carte de Palestine gravée avec des détails sur la Nakba  et un olivier, ont été retirés de la place Al-Karkafa, pour être remplacés par un modèle de ce qui a été décrit comme une colombe de la paix. Ceci a rendu les gens furieux et ils se sont rassemblés en nombre»

 

PMW a démontré que l’Autorité Palestinienne  cache son idéologie, ses activités et les objectifs des bailleurs de fonds américains et européens, afin d’obtenir un soutien politique et du financement. Le retrait temporaire du monument en forme de carte, pour empêcher Obama de le voir, est conforme à cette politique de tromperie. (Voir « tromperie » Deception  PMW pour une documentation complète.)

 

En réponse à la colère populaire  rapportée par le quotidien, l’Autorité Palestinienne a ensuite tenté de tromper son propre peuple quant à la raison du déplacement du monument. Deux jours après le premier article, le journal a fait un reportage sur une conférence de presse tenue par le Gouverneur du District de Bethléem avec le maire de Bethléem, au cours de laquelle ils ont affirmé que le monument a été enlevé pour être «refait» et agrandi. Que ce retrait ait eu lieu juste avant la visite d’Obama était une coïncidence, selon l’AP. Selon le Gouverneur de District: «Tout le monde sait que les Américains ne dictent pas leurs décisions  aux palestiniens. »

 

Voici les deux articles parus dans le quotidien de l’AP. Le premier décrit la  tromperie entre  l’Autorité Palestinienne et Obama  et le second décrit la tromperie  de l’Autorité palestinienne envers son propre peuple:

 

« La prochaine visite d’Obama à Bethléem pèse lourdement sur la ville de la Nativité. Chaque jour, des journalistes font des enquêtes d’opinion sur cette visite auprès des résidents. La plupart d’entre eux ont exprimé leur opposition à la politique américaine en ce qui concerne la question palestinienne …

Les militants ont étalé une grande photo de Barack Obama sur le sol, à l’intersection de Bab Al-Dir, non loin de l’église de la Nativité. Les voitures ont roulé sur cette image, qui fut ensuite brûlée.

Il semble que dans la ville, il y a ceux qui non seulement accueillent chaleureusement la visite du président américain, mais sont prêts à aller encore plus loin … Les habitants ont été surpris de constater que la carte de Palestine gravée avec des détails sur la Nakba (« Catastrophe », le terme palestinien pour décrire la création de l’état d’Israël) et un olivier, ont été retirés de la place Al-Karkafa, pour être remplacés par un modèle de ce qui a été décrit comme une colombe de la paix. Ceci a rendu les gens furieux et ils se sont rassemblés en nombre» [Al-Hayat Al-Jadida, March 19, 2013]

 

 

 

 «Le Gouverneur du District de Bethléem, le ministre Abd Al-Fattah Hamail, et la mairesse Vera Baboun, ont tenu une conférence de presse hier [Mars 20] afin de préciser les détails de ce qui s’est passé avec le Monument d’Etat (State Monument) et pourquoi il a été déplacé …

Hamail a précisé que la décision de refaire le monument de la Place de Nisan, connue sous le nom « Khaikhoun Square », et de placer un monument symbolisant la poursuite de la lutte  du peuple palestinien pour la liberté et la paix à côté du Monument d’ État, a été prise conformément à la proposition présentée par l’artiste Nastas Akram.

Il a également noté que la carte gravée sur le monument est la carte de la Palestine, qui représente le symbole national et est implanté dans le cœur de tous les Palestiniens. Il a ajouté qu’il est interdit d’empiéter sur le patriotisme d’un seul palestinien, qu’il s’agisse d’un haut fonctionnaire ou pas. Hamail a nié que les Américains avaient un lien quelconque  avec ce sujet (par exemple, la suppression de la carte), et a dit :  «Tout le monde sait que les Américains ne dictent pas leurs décisions aux palestiniens. La preuve en est que les Américains se sont battus jusqu’à la dernière minute contre la décision de faire appel à l’ONU et que le Président Mahmoud Abbas a rejeté cette intervention et a obtenu la résolution de l’ONU concernant l’Etat [palestinien]. Ce monument illustre cette politique, et personne ne peut le retirer, quelle que soit la circonstance»

[Al-Hayat Al-Jadida 21 Mars 2013]

 

 

 

 

La guerre a-t-elle commencé sur le Golan ?

 
 
 

lundi 25 mars 2013, par Israël, parSyrie, par Golan, par Djihadistes

La crainte que des groupes djihadistes proches d’al-Qaida fomentent des attaques depuis le plateau du Golan, pousse Israël à faire la paix avec la Turquie après trois ans de crise entre les deux pays.

Le spectre d’un embrasement sur le plateau du Golan, à la frontière israélo-syrienne, commence à prendre forme. Dimanche, l’armée israélienne a détruit à la roquette une position militaire syrienne sur le plateau du Golan, pour répondre à des tirs contre des patrouilles israéliennes qui n’avaient pas fait de victimes. « Nous réagirons sur-le-champ à toute atteinte à notre souveraineté », qu’elle soit le fait des soldats de Bachar el-Assad ou des groupes d’insurgés, a prévenu Moshe Yaalon, le nouveau ministre israélien de la Défense. « La situation est explosive », a ajouté le général Benny Gantz, chef d’état-major.

Les responsables israéliens redoutent que des groupes « djihadistes » appartenant à la mouvance d’al-Qaida, notamment, s’emparent de la partie syrienne du plateau du Golan et se livrent à des attaques ou des tentatives d’infiltration de commandos en Israël, alors que ce front avait connu quarante ans de calme. « La présence de ces groupes terroristes constitue un sérieux défi », a souligné Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, sur sa page Facebook. Depuis quelques mois, des incidents sporadiques se sont produits dans le secteur, sans qu’il soit possible de savoir si les tirs en provenance de Syrie visaient Israël ou s’il s’agissait « d’erreurs » commises lors de combats entre pro et anti-Assad. Seule certitude : les responsables israéliens ne veulent prendre aucun risque alors que le danger se rapproche.

la clôture de sécurité électronique, qui sépare les 1 200 km2 du Golan annexés par Israël et les 510 km2 de cette région stratégique restés sous contrôle syrien, a été renforcée par l’armée israélienne. Crédits photo : AHMAD GHARABLI/AFP

Missions de surveillance d’avions et de drones

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les rebelles syriens ont récemment pris le contrôle d’une bande de 25 km allant de la Jordanie à la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan. Pour faire face à ce qui apparaît comme une véritable menace, la clôture de sécurité électronique, qui sépare les 1 200 km2 du Golan annexés par Israël et les 510 km2 de cette région stratégique restés sous contrôle syrien, a été sérieusement renforcée. L’armée a également multiplié les patrouilles ainsi que les missions de surveillance d’avions et de drones.

Sur le front diplomatique, Israël prend ses précautions. La brusque montée de tension sur le Golan a poussé Nétanyahou à faire la paix avec Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, après trois ans de crise. Sous la pression de Barack Obama à la fin de sa tournée au Moyen-Orient, le premier ministre a présenté ses excuses à son homologue turc pour les neuf victimes tuées par un commando israélien, en 2010, à bord d’une flottille de militants propalestiniens qui tentaient de forcer le blocus maritime israélien au large de Gaza. Ankara avait ensuite rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, expulsé le représentant israélien en Turquie tout en gelant les fructueuses relations militaires entre ces deux pays alliés « stratégiques » de Washington dans la région.

« Il est important que la Turquie et Israël, qui ont des frontières avec la Syrie, soient capables de communiquer alors que le régime syrien est en train de s’effondrer et que des groupes terroristes pourraient être en mesure de s’emparer d’armes stratégiques », a expliqué Nétanyahou. Comme l’a souligné un commentateur du quotidien Haaretz, il était plus que temps que face à un tel scénario : « Nétanyahou et Erdogan, après être montés sur leurs grands chevaux, renoncent à raisonner uniquement avec leur ego. »

Par Marc Henry- Le Figaro.fr

 

lundi 25 mars 2013, par Israël, parSyrie, par Golan, par Djihadistes

La crainte que des groupes djihadistes proches d’al-Qaida fomentent des attaques depuis le plateau du Golan, pousse Israël à faire la paix avec la Turquie après trois ans de crise entre les deux pays.

Le spectre d’un embrasement sur le plateau du Golan, à la frontière israélo-syrienne, commence à prendre forme. Dimanche, l’armée israélienne a détruit à la roquette une position militaire syrienne sur le plateau du Golan, pour répondre à des tirs contre des patrouilles israéliennes qui n’avaient pas fait de victimes. « Nous réagirons sur-le-champ à toute atteinte à notre souveraineté », qu’elle soit le fait des soldats de Bachar el-Assad ou des groupes d’insurgés, a prévenu Moshe Yaalon, le nouveau ministre israélien de la Défense. « La situation est explosive », a ajouté le général Benny Gantz, chef d’état-major.

Les responsables israéliens redoutent que des groupes « djihadistes » appartenant à la mouvance d’al-Qaida, notamment, s’emparent de la partie syrienne du plateau du Golan et se livrent à des attaques ou des tentatives d’infiltration de commandos en Israël, alors que ce front avait connu quarante ans de calme. « La présence de ces groupes terroristes constitue un sérieux défi », a souligné Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, sur sa page Facebook. Depuis quelques mois, des incidents sporadiques se sont produits dans le secteur, sans qu’il soit possible de savoir si les tirs en provenance de Syrie visaient Israël ou s’il s’agissait « d’erreurs » commises lors de combats entre pro et anti-Assad. Seule certitude : les responsables israéliens ne veulent prendre aucun risque alors que le danger se rapproche.

la clôture de sécurité électronique, qui sépare les 1 200 km2 du Golan annexés par Israël et les 510 km2 de cette région stratégique restés sous contrôle syrien, a été renforcée par l’armée israélienne. Crédits photo : AHMAD GHARABLI/AFP

 

Missions de surveillance d’avions et de drones

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les rebelles syriens ont récemment pris le contrôle d’une bande de 25 km allant de la Jordanie à la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan. Pour faire face à ce qui apparaît comme une véritable menace, la clôture de sécurité électronique, qui sépare les 1 200 km2 du Golan annexés par Israël et les 510 km2 de cette région stratégique restés sous contrôle syrien, a été sérieusement renforcée. L’armée a également multiplié les patrouilles ainsi que les missions de surveillance d’avions et de drones.

Sur le front diplomatique, Israël prend ses précautions. La brusque montée de tension sur le Golan a poussé Nétanyahou à faire la paix avec Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, après trois ans de crise. Sous la pression de Barack Obama à la fin de sa tournée au Moyen-Orient, le premier ministre a présenté ses excuses à son homologue turc pour les neuf victimes tuées par un commando israélien, en 2010, à bord d’une flottille de militants propalestiniens qui tentaient de forcer le blocus maritime israélien au large de Gaza. Ankara avait ensuite rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, expulsé le représentant israélien en Turquie tout en gelant les fructueuses relations militaires entre ces deux pays alliés « stratégiques » de Washington dans la région.

« Il est important que la Turquie et Israël, qui ont des frontières avec la Syrie, soient capables de communiquer alors que le régime syrien est en train de s’effondrer et que des groupes terroristes pourraient être en mesure de s’emparer d’armes stratégiques », a expliqué Nétanyahou. Comme l’a souligné un commentateur du quotidien Haaretz, il était plus que temps que face à un tel scénario : « Nétanyahou et Erdogan, après être montés sur leurs grands chevaux, renoncent à raisonner uniquement avec leur ego. »

Par Marc Henry- Le Figaro.fr

 

 

D’importants échanges de feu entre Israël et la Syrie, dans la nuit de dimanche à lundi…

 

D’importants échanges de feu entre Israël et la Syrie, dans la nuit de dimanche à lundi…

Posted: 24 Mar 2013 04:32 PM PDT

C’est la très sérieuse Metulla News Agency qui a donnée l’information – et c’est d’ailleurs la seule. Mais au vu de son emplacement physique et de ses réseaux dans le nord d’Israël, on peut considérer que ce qui y a été publié est fiable.

Capture d’écran 2013-03-25 à 01.30.07

Selon ce site d’analyse et d’information, des combats importants ont eu lieu entre les armées israéliennes et des forces syriennes.

De véritables combats à l’arme lourde se déroulent actuellement dans un périmètre précis situé en territoire israélien entre Massadé, au Nord, et Bukata, à 3,7 km plus au Sud.

Les bureaux de la Mena sont situés à moins de 20 km du lieu des affrontements et les responsables connaissent parfaitement des témoins sur place.

Nous faisons état de tirs nourris de roquettes et de nombreuses explosions, lourdes, qui génèrent une importante anxiété chez les habitants du Golan. Des policiers et des forces de la Mishmar Ha-Gvoul, la police des frontières, nous ont dépassés se dirigeant vers l’épicentre des affrontements. La Brigade Golani, actuellement déployée sur le plateau, gère la situation et des appareils de l’Armée de l’Air survolent la région. Cette fois, il ne fait aucun doute que nous sommes en présence d’une opération concertée de nature agressive, dans laquelle l’ennemi poursuit un plan préétabli.

Nous ignorons encore s’il s’agit d’une action menée par l’armée de Béchar al Assad ou par les milices insurgées.

Et les reporters d’ajouter:

A 22h10 locales, il y a encore eu des explosions et on a entendu des rafales d’armes automatiques, probablement des mitrailleuses.

Saleh, un habitant du bourg de Boukata, qui demeure à quelques mètres de la frontière syrienne, nous a confié : « j’ignorais que ma maison fût capable de trembler de la sorte sous le souffle des canons. C’était terrifiant ».

Joint par JSSNews, l’armée s’est refusée à tout commentaire mais il semble que les armes se soient tuent vers minuit.

A présent, reste aux analystes de commenter la situation ? Est-ce une tentative de déstabilisation contre le gouvernement syrien ? Est-ce une action menée pour le compte de la Turquie et des Etats-Unis par Israël suite aux dénouements géopolitiques en cours ? Est-ce plus simplement une « réponse » aux très nombreux « tirs intentionnels » des Syriens sur le territoire israélien ? S’il est encore trop tôt pour le dire, chacun garde quand même en mémoire les mots d’Obama à Jérusalem la semaine dernière : « le gouvernement Assad vit ses derniers jours… »

Et dans le même temps, il n’y a toujours aucune confirmation ou infirmation officielle de l’Etat de santé, de vie ou de mort, du dictateur syrien. Plusieurs sources arabes, en Syrie, en Tunisie, mais aussi des sites arabes israéliens et hébraïsants, affirment qu’il aurait été au moins grièvement blessé, sinon tué, par un de ses gardes du corps.

Par Théo Fratti – JSSNews

 

 

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