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Al-Qaida s'empare d'une ville dans le sud du Yémen
Al-Qaida s'empare d'une ville dans le sud du Yémen
LEMONDE.FR
De violents accrochages ont opposé dimanche 27 mars l'armée yéménite à des membres présumés d'Al-Qaida qui ont réussi à prendre le contrôle de Jaar, ville de la province d'Abyane (Sud), un bastion du réseau extrémiste.
"Il n'y a plus aucune présence des autorités locales à Jaar où les combattants d'Al-Qaida se sont emparés de bâtiments publics, dont une radio régionale, et une caserne" située au flanc d'une montagne, à la sortie de la ville, a déclaré un responsable des services de sécurité. Les accrochages ont fait un mort et un blessé grave.
Plus tôt dans la journée, des islamistes armés avaient pris le contrôle d'un poste de police et établi cinq points de contrôle à l'entrée de Jaar, avaient indiqué des témoins et une source policière. "Ce sont des membres d'Al-Qaida", a indiqué une source au sein des services de sécurité. Les hommes armés ont appelé "les militaires à déposer les armes pour les laisser partir en paix", dans un tract distribué à Jaar et signé "Vos frères les Moujahidines".
PRISE DE MUNITIONS
A Batige, 10 km plus loin, une trentaine de membres présumés d'Al-Qaida, armés et cagoulés, ont fait irruption dans une usine de fabrication de munitions, ont indiqué des habitants. Les assaillants ont neutralisé les gardiens de l'usine, puis ils se sont emparés d'un stock de caisses de munitions qu'ils ont embarquées à bord de plus de quatre véhicules. Un responsable des services de renseignement dans la province d'Abyane s'est contenté d'indiquer que "l'usine de munitions est tombée aux mains d'Al-Qaida".
Par ailleurs dans la province de Marib, à l'est de Sanaa, six militaires yéménites ont été tués dimanche au cours d'une attaque attribuée à Al-Qaida. Les autorités yéménites sont engagées dans une lutte contre Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), née d'une fusion des branches yéménite et saoudienne du réseau d'Oussama ben Laden, actif dans le sud et l'est du Yémen.
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Japon: Contamination radioactive de la mer. Les risques sanitaires sous-évalués par l'OMS? NEWS 26
Japon: Contamination radioactive de la mer. Les risques sanitaires sous-évalués par l'OMS? |
Mercredi, 23 Mars 2011 03:59 |
La crainte d'une contamination nucléaire de l'eau de mer autour de la centrale nucléaire de Fukushima devient réelle. - Les conséquences de la catastrophe se font déjà sentir dans d'autres parties du monde. En Islande, à plus de 8000 kilomètres du Japon, des isotopes en provenance de Fukushima ont été mesurées. Dans le même temps, des soupçons de sous-évaluation des risques pour la santé pèsent sur l'OMS et l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique). par Valery Marx pour news 26 La pluie s'est mise à tomber lundi sur le site de Fukushima et les vents soufflaient vers le Pacifique. Tokyo était épargné pour le moment mais l'eau de mer semble déjà contaminée. Des particules radioactives rejetées par les réacteurs endommagés de la centrale nucléaire japonaise auraient été détectées en Islande. La présence d'isotopes d'iode-131 a été dépistée à Reykjavik le week-end dernier, selon l'agence islandaise pour la sûreté nucléaire (IRSA). "La propagation (de particules radioactives-ndlr) dans l'hémisphère nord se fera dans quelques jours", a annoncé Andres Stohl, chercheur à l'Institut norvégien pour la recherche sur l'air (NILU). Les autorités ont commencé mardi à mesurer le taux de radioactivité dans l'eau de mer. Plusieurs tonnes d'eau de l'océan Pacifique sont utilisées pour éviter la surchauffe des réacteurs dans le complexe nucléaire de Fukushima 1 qui est situé directement sur la côte. Le ministère japonais de la santé a enjoint à un certain nombre d'habitants des zones proches de la centrale de ne pas boire l'eau du robinet en raison d'un niveau élevé d'iode radioactive, rapporte l'agence Kyodo. Des légumes et du lait contaminés détectés samedi avaient déjà suscité l'inquiétude en dépit des assurances des autorités, qui répètent que les niveaux de radioactivité ne sont pas dangereux pour la santé humaine. Des doutes sur ces déclarations "d'apaisement" sont de mise selon une enquête de la télévison suisse TSR. Le bilan officiel de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 est largement sous-évalué. Selon plusieurs rapports, Tchernobyl a fait plus de 200.000 morts. Cinquante fois plus que le bilan officiel de l’OMS et de l’AIEA. Une étude publiée en février 2010 par l’Académie des sciences de New-York et rédigée par les professeurs Alexei Yablokov, Vassili et Alexey Nesterenko, des spécialistes reconnus, estime même à 985.000 le nombre de morts liés à la catastrophe. Depuis le déclenchement de la catastrophe nucléaire au Japon, Organisation mondiale de la santé (OMS) se contente de relayer des informations fournies par le gouvernement japonais et par l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Le 14 mars 2011, dans un document sur les rayonnements ionisants et les mesures à prendre en cas d’irradiation, l’OMS ne consacrait que deux paragraphes au Japon, affirmant que "le risque pour la santé publique est faible". Dans une version actualisée au 17 mars, l’agence onusienne approuve les "actions proposées par le gouvernement du Japon", sans cependant se prononcer sur les risques encourus autour de Fukushima. Maria Neira, la directrice du département santé publique et environnement a reconnu que l’OMS n’avait pas d’experts sur place. Elle s’est dite prête à répondre à toute requête de Tokyo, précisant que "cette demande devait se faire à travers l’AIEA". Au Japon la situation reste critique. Deux fortes répliques sismiques ont ébranlé mercredi le nord-est du Japon a annoncé l'agence de météorologie. Les deux répliques de magnitude 6 et de 5,8 ont touché la région de la centrale accidentée de Fukushima. Le tremblement de terre du 11 mars qui a dévasté la région était de magnitude 9 suivi d'un tsunami. La pression augmente actuellement dans le réacteur n°3, qui contient du plutonium et où les ingénieurs pourraient envisager de libérer de la vapeur, a déclaré l'Autorité japonaise de sûreté nucléaire lundi matin. "La situation reste très grave', a déclaré Graham Andrew, haut responsable de l'AIEA. Les experts craignent principalement trois matériels radioactifs: l'iode-131, le césium 134 et le césium-137. Le césium-137 peut rester pendant des siècles dans l'environnement en causant des dommages. Quand les humains entrent en contact avec, ils pourraient être saisis de contractions musculaires involontaires et la perte de la capacité de marcher peut suivre, dit le scientifique Lee Tin-lap de Hong Kong. A long terme, le césium 137 peut être la cause de cancer. La radiation se propage par des gouttes minuscules dans l'air qui peuvent être inhalées. Par la pluie elles arrivent dans l'eau de mer ou dans le sol. Pour les enfants et les fœtus le risque est le plus élevé car leurs cellules se divisent plus souvent et les informations génétiques endommagées par le rayonnement ne sont pas réparées assez rapidement par l'organisme.
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Emeutes en Syrie, Bahrein, Yemen, Egypte et Jordanie NEWS 26
Vendredi, 25 Mars 2011 03:54 |
Les troubles en Syrie ne faiblissent pas. - De très nombreuses personnes ont été tuées par les forces de sécurité lors de manifestations. Malgré des promesses de réformes, le gouvernement n'arrive pas à étouffer les soulèvements. - Des défilés sont prévus ce vendredi dans de nombreux pays arabes.
Au départ, le président syrien al-Assad, a tenté d'étouffer les protestations avec des méthodes sanglantes, puis il a promis des réformes - et espérait ainsi arrêter les manifestations. Mais l'agitation ne cesse pas. A l'étranger, la critique du régime commence également à se faire entendre.
Plus de 20 000 personnes ont participé ce jeudi aux funérailles de neuf des très nombreuses personnes tuées mercredi par les forces de sécurité. Le bilan de la répression demeure très incertain. Des militants des droits de l’homme évoquent plus de 150 morts pour la seule journée de mercredi, selon l'opposition au moins 80 personnes ont été tuées. Un porte-parole du gouvernement nie les chiffres et parle de 10 morts.
La mosquée a été depuis vendredi dernier le point de départ de violentes protestations. Selon l'AFP, les forces de sécurité ont évacué la mosquée jeudi. Le prédicateur de la mosquée, le cheikh Ahmed al-Sajasina a rapporté à l'agence de presse que les gens avaient peur dans cette ville bouclée par forces de sécurité et attendaient de l'aide de l'extérieur. Suite aux soulèvements, les dirigeants syriens ont annoncé des réformes jeudi après-midi. Le régime du président al-Assad veut "étudier" la levée de l'état d'urgence, en vigeur depuis 1963, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Schaaban Buthaina, lors d'une conférence de presse à Damas, transmise par la télévision d 'Etat. Une loi autorisant la création de partis politiques serait également "considérée". De plus, Assad a annoncé la libération de tous les militants qui ont été arrêtés cette semaine en relation avec les troubles. Des dizaines de personnes ont été arrêtées ces derniers jours lorsque les Autorités ont tenté d'étouffer les protestations, ont signalé des militants. Le chiffre n'a pas été communiqué par la télévision. Les États-Unis ont condamné la violence exercée contre les manifestants. Le porte-parole du gouvernement Jay Carney parle de «répression brutale». " Les États-Unis condamnent fermement la répression brutale du gouvernement syrien, en particulier la violence et les meurtres de civils par les forces de sécurité», a déclaré Carney.
Des défilés sont prévus ce vendredi dans de nombreux pays arabes. Yémen Le président yéménite, Ali Abdallah Saleh, a multiplié les concessions, allant jusqu'à promettre son retrait à la fin de l'année, mais l'opposition et la rue exigeaient toujours jeudi qu'il quitte le pouvoir immédiatement. L'armée, dont l'homme fort, le général Mohsen Ali al-Ahmar, s'est rallié à la contestation, est dorénavant divisée, et un nouvel incident entre unités rivales dans le sud-est du pays a fait trois blessés jeudi. Ces accrochages ont éclaté entre des soldats et la garde républicaine commandée par Ahmed Saleh, l'un des fils du chef de l'État. Égypte Des incidents ont éclaté jeudi entre des partisans du président déchu Hosni Moubarak et des opposants qui demandent que le nom de l'ex-président soit retiré des institutions publiques. Deux cents fidèles de Moubarak ont lancé des pierres en direction de trois cents opposants réunis devant un tribunal du Caire. Bahreïn Un groupe international de défense des droits de l'homme a accusé les autorités de Bahreïn de poursuivre leur campagne contre des opposants, mais ce royaume dirigé par une dynastie sunnite s'est défendu en dénonçant des atteintes à la stabilité du pays, accusant l'Iran, shiite, d'avoir organisé les émeutes. «La répression contre des militants et des médecins se poursuit», a assuré Amnesty International dans un communiqué reçu jeudi à Dubaï, faisant état d'au moins six détentions avérées parmi le personnel médical.
Jordanie Des centaines de jeunes de tous bords se sont rassemblés jeudi sur une place d'Amman, où ils ont dressé une tente pour appeler à «des réformes du régime» et au «jugement des dirigeants corrompus». |
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Des civils libyens tués et placés sur les sites bombardés
A chaque fois, les renseignements occidentaux nient ce bilan. «Ce qui est vrai, c’est que nous avons très peu d’éléments qui montrent que nous sommes responsables de morts parmi les civils», a ajouté Robert Gates, dans un entretien diffusé ce dimanche soir sur CBS.
La semaine dernière, selon les sources officielles libyennes, au moins 100 civils ont été tués dans des frappes, et samedi à Misrata, Syrte et Sebha, elles ont «continué pendant des heures et des heures, sans arrêt, sur la route reliant Ajdabiya à Syrte, longeant la côte sur environ 400 km», a expliqué un responsable libyen, évoquant «de nombreux civils tués y compris des familles qui fuyaient les frappes aériennes».
Au cours du même entretien, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a ajouté que les renseignements dont elle dispose font état de soutiens de Kadhafi de plus en plus angoissés par la possibilité de la chute du colonel.
L’optimisme américain a été également le maître mot de l’allocution hebdomadaire du Président américain. Barack Obama a soutenu les actions de ses armées et de leur mission «limpide» et «précise», et sur la voie de la réussite. «Ne vous y trompez pas, a répondu Obama: parce que nous avons agi rapidement, une catastrophe humanitaire a été évitée et les vies d'innombrables civils innocents, hommes, femmes et enfants, ont été sauvées». Ce que le ministre adjoint libyen aux affaires étrangères a en partie reconnu, remarque le New York Times. Les forces loyales à Kadhafi se retirent, a-t-il dit, avant de demander l’arrêt des frappes aériennes, qui toucheraient des civils.
Fort du soutien aérien, les rebelles ont repris les villes d'Ajdabiya et de Brega dans l'est du pays. Les forces de Mouammar Kadhafi, repoussées dans un premier temps jusqu'à Al-Bicher, ont finalement abandonné aux rebelles la ville d'Oukaïla et le terminal pétrolier de Ras Lanouf, à 370 km de Benghazi.
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