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Les aventures de Dieudonné chez Ubu, Quatar, Lybie, Jordanie

 

Dieudonné : "Kadhafi plus honnête que Sarko et BHL" qu'il invite à "retourner dans son pays, Israël"
"L'humoriste" français Dieudonné est arrivé sur le sol libyen pour venir en aide à Kadhafi, victime selon lui "d'une agression occidentale". Dieudonné a motivé son séjour en Libye au travers d'une vidéo postée sur son blog, où il revient sur l'action militaire "aberrante" en Libye et soutient Kadhafi "une figure africaine importante bien plus honnête que Nicolas Sarkozy ou que Bernard Henri Lévy". Dieudonné poursuit sur sa lancée et s'en prend à Israël et au lobby juif. "Je ne peux pas laisser l'Afrique se laisser bombarder par les forces sionistes. La France est devenue le chien de garde des intérêts américano sionistes. Ce n'est pas la France qui attaque, c'est l'Américain Sarkozy et Bernard Henri Lévy, aidé par le lobby juif français". "BHL, dégage de l'Afrique et retourne avec l'armée française te faire butter par les soldats libyens qui défendent leur pays, car le peuple libyen ne veut pas de toi. BHL tire-toi, dégage. Laisse la France tranquille, retourne dans ton pays en Israël, laisse l'Afrique tranquille. L'Afrique t'a jeté à coup de pompes dans le cul avec ta famille. Bientôt ce sera la France"…

 

  

   

Le Qatar vendra du pétrole libyen pour aider les insurgés
Le Qatar a accepté de servir d'intermédiaire dans les opérations de vente de pétrole libyen afin d'utiliser les fonds provenant de ces opérations pour soutenir les rebelles, indique le communiqué final de la conférence internationale de Londres sur la Libye.

  

Conférence de Londres sur la Libye : consensus pour un départ de Kadhafi
Un consensus s'est dégagé "à l'unanimité" à la conférence sur la Libye mardi à Londres pour dire que "Kadhafi doit quitter le pays", a déclaré le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini qui a précisé qu'"exil ne signifie pas immunité".

 

   

Syrie : le mouvement de contestation appelle à des sit-in dans tous le pays vendredi
Le mouvement de contestation contre le régime en Syrie a appelé à des sit-in vendredi à travers le pays à la mémoire des "martyrs" et pour appuyer les revendications en faveur de la démocratie. "Dans tous les gouvernorats, toutes les mosquées, toutes les places. Un sit-in toute la nuit jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites", affirme un appel posté sur Facebook par le groupe "Syria Revolution 2011". Ce groupe affirme que son objectif est "la liberté en Syrie".

 

  

 

 

Le roi Abdallah de Jordanie évoque la contestation sociale : "pas d'alternative au dialogue"
Le roi Abdallah II de Jordanie a affirmé mardi qu'il n'y avait "pas d'alternative au dialogue", a indiqué le palais royal, alors qu'un mouvement de contestation sociale et politique sans précédent secoue le royaume depuis trois mois. Le souverain a tenu ces propos en recevant la Commission de dialogue, une instance chargée d'amender la loi électorale et celle des partis politiques mais qui est paralysée par la démission de 15 de ses membres pour protester contre des violences meurtrières vendredi. Le roi a condamné les violences de vendredi et "les atteintes à l'unité nationale". Un homme est mort et 160 personnes ont été blessées vendredi lorsque la police a démantelé à Amman le camp des contestataires réclamant des réformes, qui avait été auparavant attaqué par des loyalistes.

 

Les pays arabes se font discrets à la conférence de Londres sur la Libye

Les pays arabes se font discrets à la conférence de Londres sur la Libye

LEMONDE.FR

 
 

 

Les pays arabes sont apparus en retrait mardi à la conférence ministérielle de Londres visant à préparer la Libye de l'après-Kadhafi.

Les pays arabes sont apparus en retrait mardi à la conférence ministérielle de Londres visant à préparer la Libye de l'après-Kadhafi.AFP/STEFAN ROUSSEAU

Inquiets de la prise en charge des opérations militaires par l'OTAN, les pays arabes se sont fait discrets, mardi 29 mars à Londres, lors de la conférence ministérielle sur l'avenir de la Libye. Le soutien de la Ligue arabe aux Occidentaux avait pourtant constitué un élément essentiel lors de l'adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU, autorisant les Etats membres à adopter "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les populations civiles.

 

Alors que les puissances occidentales étaient représentées par leur ministre des affaires étrangères, les rares Etats arabes qui assistaient à la réunion se sont contentés d'envoyer un ambassadeur, à l'exception notable du Qatar et des Emirats arabes unis. Certains pays concernés au premier chef par l'évolution de la situation comme l'Algérie et l'Egypte, ont tout bonnement décliné l'invitation, de même que le secrétaire général de la Ligue arabe et l'Union africaine.

Autre absent remarqué : le peuple libyen. Malgré les efforts de la France, le Conseil national de transition, opposé au régime de Mouammar Kadhafi, n'a pas pu assister à la première rencontre du groupe de contact. Ahmad Jibril, qui représente le CNT à l'étranger, a néanmoins multiplié les rencontres en marge de la réunion officielle avec les chefs de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, et française, Alain Juppé.

"NE PAS FAIRE LA MÊME ERREUR QUE POUR L'IRAK"

Un communiqué du CNT a également était diffusé, dans lequel les insurgés précisent qu'il "n'y a pas d'alternative à l'établissement d'une société libre et démocratique, qui doit être réalisée à travers le dialogue, la tolérance, la coopération, la cohésion nationale et la participation active de tous ses citoyens". "Après la défaite du régime illégal de Kadhafi, le Conseil de transition aura plusieurs obligations : rédaction d'une nouvelle Constitution, formation de partis politiques, droit des citoyens de voter aux élections législatives et présidentielle, et dénonciation du terrorisme", précise encore le texte.

Ses termes restent vagues, au moment où les combats se poursuivent sur le terrain et où le leader libyen ne semble pas pressé de prendre le chemin de l'exil comme l'y invitent plusieurs dirigeants. "J'espère que nous n'allons pas faire la même erreur que pour l'Irak, où l'après-Saddam Hussein avait été activement préparé notamment à Londres, avec l'opposition irakienne, pour arriver au résultat qu'on connaît", a commenté un diplomate arabe qui a requis l'anonymat.

le Qatar et les Emirats arabes unis, qui participent aux opérations militaires au-dessus de la Libye, étaient bien présents.

 

MediArabe.com La Charia est incompatible avec l’islam !

Un livre-document à lire sans modération

La lapidation, la mixité, l’allaitement des grands, la Femme... La Charia est incompatible avec l’islam !

« Suis-je maudite ? » (Plon) apporte les preuves

vendredi 4 mars 2011 - 14h43, par Randa Al Fayçal - Dubaï

 

Le 11 avril 2011 entre en application, en France, la loi interdisant de se masquer le visage en public (la loi anti-burqa ou anti-niqab), et l’on entend déjà retentir des prêches enflammés accusant la France de discrimination envers l’islam. Lesquels prêches alimentent le débat en cours sur la compatibilité de cette religion avec la République laïque. Dans son livre, une Soudanaise, musulmane, dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : la Charia n’est pas compatible avec l’islam...

Alors que le débat sur la laïcité, l’islam, l’identité, suscite des polémiques stériles en France, voilà qu’une voix musulmane s’élève pour dire enfin tout haut, au péril de sa vie, ce que beaucoup de musulmans pensent tout bas : « et si la charia n’était pas compatible avec l’islam ? » Lubna Ahmad al-Hussein, la journaliste soudanaise qui avait été condamnée en 2009 à quarante coups de fouet pour avoir porté un pantalon, lance en effet un pavé dans la mare. Dans un livre qu’elle vient de publier avec Djénane Kareh Tager (« Suis-je maudite ? », Plon), elle démonte systématiquement, et non sans ironie, la mythologie édifiée au fil des siècles et qui a aboutit à l’édification de lois musulmanes qui n’ont rien à voir avec le Coran, voire le contredisent. Son récit ce lit de bout en bout ; on sursaute à chaque page.

A l’origine de cette déformation : les hadiths, les dires de Mohamed, que le Prophète de l’islam avait pourtant interdit à ses compagnons de retranscrire, et dont les deux premiers Califes avaient brûlé les quelques retranscriptions qui existaient quand même. Pendant 150 ans, ces hadiths ont proliféré oralement, surréalistes pour certains, se contredisant souvent pour d’autres, avant d’être tous mis par écrit pour servir de base et de Bible à la loi que l’on appellera musulmane. Le livre foisonne d’exemples qui feraient hurler de rire s’ils n’aboutissaient à des situations dramatiques. Ainsi, le Coran qui, pour les musulmans, contient toute la vérité divine, n’évoque la lapidation pour châtier aucun crime : c’est un mot qui n’y figure tout simplement pas.

Or, la charia lapide, des cas sont médiatisés comme celui de Sakineh en Iran, mais la plupart des lapidations se déroulent dans le silence des provinces reculées d’Arabie Saoudite, du Yémen, du Pakistan et autres, sans que l’on en entende jamais parler. Pourquoi la charia lapide-t-elle ? Plusieurs hadiths récences dans les recueils officiels auxquels se réfère « Suis-je maudite ? » racontent que le verset de la lapidation a été révélé à Mohamed, que ses compagnons l’ont retranscrit sur un bout de palme ou de bois, mais que le Prophète l’a caché sous son lit, pour une raison inconnue. Le jour de sa mort, Aïcha, son épouse préférée, prise par les préparatifs des funérailles, oublia de fermer la porte de la maison. Sa poule (ou sa chèvre, selon les versions), pénétra dans la maison, se dirigea sous le lit et… mangea le verset avec son support. Conclusion de la charia ? Allah a ordonné la lapidation, et le fait qu’une poule ou une chèvre digère le verset ne signifie pas que celui-ci a été abrogé par Allah. Donc on lapide…

Ce même verset, disent les hadiths, stipulait une solution à la mixité : autoriser les femmes à allaiter cinq ou dix fois (selon les versions) les hommes qu’elles côtoient afin qu’ils deviennent leurs « fils de lait », interdits de relations sexuelles, donc « fréquentables ». En 2007, le directeur de la section « science des hadiths » de l’université Al-Azhar (la plus haute autorité religieuse en Egypte), Izzat Attiyah, avait promulgué une fatwa en ce sens, destinée à résoudre le problème de la mixité sur les lieux de travail. MediArabe.info avait été le premier média occidental à s’en faire l’écho – et notre article avait ensuite été abondamment repris. Face à la fronde des milieux laïcs arabes, les autorités d’al-Azhar avaient écarté cheikh Attiyah, sans toutefois annuler sa fatwa qui a fait des adeptes en Algérie – car il avait affirmé avoir prouvé sa conformité avec les hadiths !

Lubna al-Hussein et Djénane Kareh Tager reprennent cet exemple, parmi des dizaines d’autres, pour confirmer leur thèse : oui, la charia est incompatible avec l’islam !

Randa Al-Fayçal

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

 

Syrie MédiArabe.info

Point de vue de Khaled Asmar

Syrie : révélations accablantes pour Assad. Il opte pour le scénario libyen et prépare un bain de sang

Par son comportement, le régime s’est déjà condamné

mardi 29 mars 2011 - 00h25, par Khaled Asmar - Beyrouth

 

Le bain de sang qui a endeuillé plusieurs régions syriennes doit se prolonger, le régime ayant appelé ses partisans à manifester ce mardi 29 mars pour soutenir Assad. Mais le peuple n’est pas prêt à oublier, encore moins à pardonner le passé terroriste du régime. De nouvelles révélations accablent Assad dans l’assassinat de Rafic Hariri et la dispariti

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Le régime syrien est en mauvaise passe, à en croire les communiqués hostiles publiés par ses opposants, y compris les kurdes qui se sont jusque-là tenus à l’écart. Plusieurs mouvements politiques kurdes affirment attendre que la mobilisation s’étende sur l’ensemble du territoire pour entrer en scène. Car, ils ne veulent pas donner l’occasion au régime de les accuser d’une quelconque tendance indépendantiste. En attendant, les tribus multiplient les appels à la mobilisation et menacent de prendre les armes pour venger Deraa et Lattaquié, les deux villes les plus endeuillées, avec plus de 130 morts et des centaines de blessés. Les promesses d’une future levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis mars 1963, ne convainquent personne. D’autant plus que la loi d’exception ne sera abrogée qu’une fois une autre loi de lutte contre le terrorisme aura été votée !

Plusieurs signes laissent présager la fin proche du régime :

Le régime a appelé les Syriens à manifester mardi 29 mars pour soutenir le président Bachar Al-Assad dans tout le pays. Selon l’usage syrien, les écoliers, collégiens et lycéens, ainsi que les ouvriers et les syndicalistes seront associés par la force.

Selon plusieurs sources, le régime a décidé d’armer les sections ouvrières du Baath pour faire face à toute désobéissance des forces de l’ordre. Un policier aurait déjà été abattu par son supérieur, mercredi dernier à Deraa, pour avoir refusé de tirer sur les manifestants. Quatre autres militaires sont portés disparus depuis samedi, pour les même raisons.

Le recours aux milices privées. Le projet d’armer les ouvriers du Baath n’est pas nouveau. Déjà, les bandes armées dirigées par Maher Al-Assad, frère du président et commandant de la Garde présidentielle, et la milice privée de son cousin Namir Al-Assad, sévissent à Lattaquié et Tartous, sur la côte syrienne. Certains estiment que cette région est convoitée par Assad pour y installer un Etat alaouite si le régime actuel devait s’effondrer.

L’utilisation des armes lourdes contre la population. La semaine dernière, la Garde présidentielle a bombardé Deraa par hélicoptères. Aujourd’hui, la ville est encerclée par les chars d’assaut. Le recours massif aux armes lourdes et aux massacres à grandes échelles attestent que le régime est fragile et ne tient que par la terreur.

Les tribus syriennes et les partis d’opposition sont décidés à poursuivre la mobilisation jusqu’à la chute de la dictature. Ils appellent à la désobéissance civile et invitent les fonctionnaires et autres employés de rester chez eux pour paralyser le pays. Ils promettent d’accentuer la pression pour « renverser le dictateur avant le 65ème anniversaire de l’indépendance (17 avril 1946) ».

Le régime se voile la face, refuse de regarder la réalité du pays et de concevoir que les Syriens puissent aspirer à la liberté, à l’heure d’internet. Pour Damas, les Syriens restent des mineurs et leur refuse l’accès au 21ème siècle. Bien au contraire, il brasse du vent et leur vend des promesses creuses, jamais tenues.

Damas persiste à attribuer la révolte du peuple compressé depuis 48 ans à des comploteurs étrangers. « Ceux-ci alimenteraient le confessionnalisme pour diviser le pays », affirme la conseillère du président Assad. Bouthaïna Chaabane accuse aussi les islamistes radicaux d’être à l’origine des troubles, au service de l’étranger. Cliquez ici pour relire « les révélations inquiétantes d’un officier syrien : le régime songe à commettre des attentats pour justifier la répression ». A cet égard, les observateurs lient l’enlèvement de sept touristes Estoniens dans la Bekaa libanaise, jeudi dernier, et l’attentat contre une église de Zahlé, dimanche, à ce plan machiavélique syrien qui consiste à exporter sa crise et à déstabiliser l’ensemble de la région. Or, le cafouillage dans la communication syrienne est révélateur de l’embarras du régime, lui qui avait excellé dans la manipulation de l’islamisme et du terrorisme. Il avait ouvert son territoire à Al-Qaïda pour s’installer en Irak. Il avait installé et armé le Hezbollah et le Fatah Al-Islam au Liban, ainsi que le Hamas et le Jihad islamique à Gaza... Sans oublier son soutien au FPLP-CG et autre Fatah-Intifada et PKK... autant de groupes terroristes financés, armés et exploités par Damas, à des degrés divers.

Le comble est qu’au moment où certains porte-voix de Damas accusaient les Etats-Unis, et particulièrement Jeffrey Feltman, d’avoir fomenté le complot contre le régime syrien, « champion de la résistance », Assad aurait envoyé plusieurs émissaires à Washington lui proposant un marché pour sauver son régime. Selon le quotidien koweïtienne « Al Raï Al Am », du 27 mars, Assad aurait demandé aux Américains « d’exercer des pressions sur les médias, notamment arabes (« Al Jazeera », « Al Arabiya » et « Orient ») afin de réduire leur couverture des événements en Syrie et de lui permettre d’éradiquer la contestation ». Il leur aurait également demandé d’intervenir auprès de la Jordanie pour interdire l’utilisation de son réseau de téléphonie mobile par les habitants de Deraa -région frontalière) notamment pour diffuser les images de la répression. En contrepartie, Assad aurait promis de s’éloigner de l’Iran, de signer la paix avec Israël et de collaborer avec le Tribunal international pour le Liban, en chargeant le Hezbollah et en lui attribuant l’assassinat de Rafic Hariri. Selon le journal koweïtien, les Américains auraient rappelé aux intermédiaires d’Assad que le Tribunal international était indépendant et qu’il leur était impossible d’y intervenir.

Précipitation et maladresse : le début de la fin ?

Ce dernier point est capital pour le régime syrien, puisqu’il a balayé, d’un seul coup, toute sa stratégie de défense face à la justice internationale, en accusant le Tribunal d’être politisé et instrumentalisé. Or, c’est Assad en personne, à travers ses émissaires, qui vient de se condamner doublement en proposant ce chantage. Une première fois en voulant politiser le Tribunal, une seconde fois en proposant d’accuser le Hezbollah pour sauver sa propre tête. Car, il n’est pas certain, dans ce cas de figure, que le Parti chiite et Hassan Nasrallah acceptent d’être sacrifiés sur l’autel syrien.

De plus, de nouvelles révélations embarrassent le régime syrien et la famille Assad. Un site syrien a diffusé, vendredi dernier, une vidéo du massacre de la prison de Saidnaya, commis en juillet 2008, une semaine avant la visite de Bachar Al-Assad à Paris.

Selon un officier syrien, appelé à témoigner devant le Tribunal international dans l’affaire Hariri, et qui serait à l’origine de cette « fuite fatale pour le régime », le massacre de Saidnaya visait à « supprimer des témoins encombrants » [lire également nos analyses sur les autres éliminations : Abdbelkarim Abbas et Georges Al-Gharbi et Mohammed Fawwaz, ou encore Imad Maghnieh et Mohammed Sleimane].

Le site à l’origine de cette vidéo affirme que parmi les nombreux cadavres filmés sous les décombres de la prison figure celui d’Ahmed Abou Adass, le kamikaze apparu sur la vidéo revendiquant l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais, remise à la télévision « Al-Jazeera » quelques minutes après l’explosion. Abou Adass n’aurait ainsi pas été tué dans l’attentat du 14 février 2005 à Beyrouth, mais le 5 juillet 2008 à Damas. Les enquêteurs internationaux avaient émis des doutes sur l’identité du kamikaze, puisque les tests ADN pratiqués sur les débris retrouvés à Beyrouth ne correspondaient pas aux empruntes génétiques d’Abou Adass. Plusieurs sites libanais avaient divulgué un document signé par le général Jamil Sayyed, l’un des agents syriens au Liban, confirmant la remise d’Abou Adass aux Services syriens trois semaines avant l’attentat contre Hariri. Le site affirme en outre que sur la vidéo, on distingue Maher Al-Assad (en civil) qui aurait supervisé l’opération contre les prisonniers.

Vidéo non disponible

Au pire, cette vidéo confirme que le régime syrien est impliqué dans l’assassinat de Hariri, au mieux dans la destruction de preuves, élimination de témoins et obstruction à la justice internationale. Désormais, quoi qu’il fasse, Assad est condamné sinon par le Tribunal international, du moins par son propre peuple.

Khaled Asmar

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29/03/2011 - 12h35
Syrie : des manifestations de soutien à Bachar Al-Assad

     

 

Bahreïn Le Monde

Le Bahreïn dresse le bilan des affrontements dans l'émirat de la mi-février à la mi-mars

LEMONDE.FR

Les récentes protestations au Bahreïn ont fait 24 morts affirme, mardi 29 mars, le ministre de l'intérieur. "Quatre policiers ont été tués, ainsi que sept civils innocents parmi les citoyens et les résidents ainsi que 13 parmi ceux qui ont participé aux troubles et aux actes de violence", a déclaré cheikh Rached ben Abdallah Al-Khalifa devant le Parlement. Selon lui, 391 agents des forces de l'ordre ont été blessés ainsi que 56 civils dont des résidents étrangers, a-t-il ajouté, affirmant que "quatre policiers avaient été enlevés [par des manifestants] et torturés".
 

Cheikh Rached a estimé que la manière dont le sit-in de la place de la Perle était organisé présentait des similitudes avec les méthodes du Hezbollah, le parti chiite libanais soutenu par la Syrie et l'Iran. "La façon dont les barricades avaient été dressées, l'occupation d'hôpitaux, le siège des bureaux de la télévision et de bâtiments publics et la création de cellules s'occupant de l'organisation des manifestants sur le terrain, de l'approvisionnement, de l'information révèlent des tactiques de style Hezbollah", a-t-il déclaré. "Une enquête est en cours et elle va révéler la nature des contacts (entre manifestants et Hezbollah) et d'autres choses", a dit cheikh Rached.Le gouvernement du Bahreïn a déjà dénoncé le soutien apporté par le Hezbollah et les autorités iraniennes au mouvement de protestation.

Le Bahreïn, petit royaume arabe du Golfe gouverné par une dynastie sunnite, a connu de la mi-février à la mi-mars des manifestations sans précédent pour des réformes politiques qui ont été essentiellement animées par les chiites, majoritaires parmi la population autochtone. Les forces de l'ordre ont fin à ces protestations après l'envoi au Bahreïn d'unités d'une force commune du Conseil de coopération du Golfe, appelée "Bouclier de la péninsule". Le CCG comprend, outre le Bahreïn, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, Oman et le Koweït.

 

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