blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

Débat en 1948: les arabes doivent-ils appeler Israël « Palestine », « Sion » ou « Israël » ?

 

JSSNews

 

Quelques jours avant la création de l’Etat d’Israël en mai 1948, les responsables sionistes se sont réunis pour décider comment le nouveau pays allait s’appeler en arabe.

Capture d’écran 2013-04-12 à 16.15.27

Le document mentionne trois options: « Palestine » (Filastin);  Sayoun (Sion), ou Eesra’il (Israël).

Les trois fonctionnaires en charge de ce débat- Béchor-Shalom Sheetrit, plus tard, sera un ministre de premier plan – travaillaient avec deux hypothèses: Ou bien un Etat arabe était sur ​​le point d’être mis en place à côté du juif en accord avec la résolution de partition de l’ONU l’année précédente, ou l’Etat juif comprendra une importante minorité arabe dont les sentiments devaient être pris en compte.

Ils ont rejeté le nom de Palestine parce qu’ils pensaient que ce serait le nom du nouvel Etat arabe.

« Il est probable que l’Etat arabe qui sera établi dans la terre d’Israël sera également appelé Palestine à l’avenir, ce qui pourrait causer de la confusion », écrivent les fonctionnaires.

Ils ont rejeté le nom de Sion, ou Sayoun, apparemment parce que les mots «Sion» et «sioniste» avaient déjà un sens péjoratif dans le monde arabe. Appeler le pays Sion « causerait une réelle difficulté pour les citoyens arabes dans l’Etat juif », dit le document.

En fin de compte, ils ont opté pour l’option la plus simple: Eesra’il, ou Israël.

Le document peut être consulté ici.

Au final: rien n’est bien pour les arabes puisque très nombreux sont ceux qui refusent encore l’existence même de cet Etat. Notons par ailleurs que jusque dans les années 1970, seuls les juifs étaient appelés « Palestiniens » – c’était alors une insulte, pour un arabe, de se faire « insulter » de la sorte.

Par Robert Rehl – JSSNews

 

 

"Le Monde" infecté par le syndrome antisioniste (JForum.fr)

Petite psychanalyse du syndrome « antisioniste »

La caricature de Plantu dans la livraison en date du 3 avril 2013 met à nu les soubassements de la psyché collective.

Ce qui apparaît bien sûr en premier dans ce dessin, c’est la symétrie que le dessinateur désire établir entre un état des choses objectif chez les Palestiniens (la séparation des sexes dans l’enseignement), événement qui motive la caricature, et un état des choses supposé chez les Israéliens.

Deux substitutions assymétriques

Cette symétrie forcée (c’est la thèse que le dessin défend sans argumentation) repose cependant sur 2 substitutions : d’un côté, la légende suggère que l’objet de la comparaison (la discrimination de genre) est attribué au Hamas, et de l’autre, la mention portée sur le bâtiment de fond nous laisse entendre qu’il s’agit de la Palestine.

Force est de remarquer que le dessin représentant le Hamas n’est pas identifié graphiquement comme tel : seule la légende y supplée.

Ce déséquilibre dans la symétrie induit en fait que la Palestine est supposée indemne du Hamas (ici « condamné »).

L’implication en est claire : quand Israël s’affronte à celui-ci ou est exposé à ses actes violents, c’est « la Palestine » qu’il attaque mais quand les Palestiniens attaquent, c’est le Hamas qui est coupable.

Au passage, donc, « la Palestine » se voit innocentée de la politique du Hamas (mais que sont les Hamasniks sinon des Palestiniens ?) comme de sa propre politique.

Elle n’est que victime, quoiqu’elle fasse.

La deuxième substitution forcée concerne « les filles ».

Dans le cas du Hamas, Plantu représente un genre alors que, sous la botte du soldat israélien, « les filles » deviennent les Palestiniens tout court (« filles » et garçons ?) non plus posés en rapport à leur école mais à leur pays (la Palestine) qu’un Israël artificiel (pancarte de travers) recouvre et occulte (« Palestine » et pas « territoires occupés »).

Si on laisse de côté le fait que c’est la légitimité même de l’Etat d’Israël qui est ainsi mise en doute (une pancarte improvisée est apposée sur un bâtiment de base appelé Palestine), on constate que la discrimination scolaire des genres est mise en parallèle avec une supposée discrimination ethnique, politique, nationale.

Celle dernière est ainsi subrepticement mise en parallèle avec une discrimination dans le genre humain (homme-femme), ce qui l’aggrave encore plus (et induit l’idée d’l’apartheid…).

« Les filles » persécutées ne sont en effet pas nationalement identifiées.

Remarquons la symétrie entre les deux personnages excluants : même gestuelle, mais l’Israélien est un soldat et le Hamasnik un « homme » (religieux, innocent, non armé) en djellaba.

Il porte pourtant le bandeau vert des martyrs alors que le soldat porte une étoile de David manifeste (qui bien sûr n’existe pas dans l’habit du soldat israélien).

Induit-elle l’idée des Juifs en général et pas « seulement » des Israéliens ?

(le dessin de Plantu n'est pas reproductible sur ce blog. Pour le voir, rendez-vous sur le site JForum).

La portée du dessin serait alors encore plus grave.

Plantu aurait pu opposer le fait que s’il est un pays où la discimination de genre est au plus bas, c’est bien Israël, ce qui n’est le cas ni sous l’OLP, ni sous le Hamas.

Il aurait pu opposer le fait que les Arabes chrétiens qui subisistent dans les territoires sous l’autorité Palestinienne et à Gaza s’enfuient en masse de ces lieux où ils sont persécutés, alors que la communauté chértienne est florissante en Israël.

Il aurait pu opposer à cette persécution des chrétiens le fait que les Arabes d’Israël sont des citoyens à part entière (sauf qu’ils sont exemptés du service militaire), qu’ils ont plusieurs partis (y compris islamique) représentés à la Knesset, un juge à la Cour suprême, leur propre réseau scolaire dans leur langue, deuxième langue nationale du pays, présente dans toutes les signalisations…

Sans doute est-ce trop demander ?

Rajoutons un autre élement à peine perceptible, un « lapsus » graphique du dessinateur, dirait le psychanalyste.

Au dessus de l’inscription « Palestine », on observe une sorte de tour basse, une construction : si on prend en considération la structure ainsi créée : le bâtiment à l’horizontale qui porte sur son mur l’inscription de « Palestine », la petite tour verticale, nous obtenons l’esquisse d’une croix.

La pancarte de biais « Israël » rappelle le INRI des Romains sur la croix de la crucifixion.

En conclusion, l’apparente condamnation du Hamas recouvre en fait une condamation bien plus puissante d’Israël, suggérant l’idée qu’il constitue non seulement un pouvoir raciste et discriminatoire, n’excluant pas seulement les garçons et les filles en particulier mais tout un peuple, figure du genre humain.

Le dessinateur cristallise ainsi la violence du Hamas, de la sorte innocenté, sur Israël, tandis que les Palestiniens se voient doublement innocentés : ce ne sont que des enfants et même le Hamasnik, excluant, n’a pas d’arme. Seul l’Israélien – à l’étoile de David - est habillé en soldat.

La transformation de la réalité reste cependant, la plupart du temps, rhétorique.

A preuve, toujours dans « Le Monde », un article en date du 22 mars 2013 qui est un chef d’œuvre du genre car, tout en accusant le coup d’un événement objectif, la journaliste, Elise Vincent ou son rédacteur en chef, le transforme dans son effet d’impact.

L’événement, c’est que les actes antisémites ont augmenté de 58 % en 2012 alors que le gros titre de l’article, celui que retiendra le lecteur pressé, annonce :

« Les actes anti-musulmans progressent pour la troisème année consécutive ».

Nous apprenons, cependant, dans le corps du texte, que la hausse des actes anti-musulmans n’est quant à elle que de 30 %.

Seul un petit sous-titre négligeable évoque les 58% mais - attention ! - « selon la commission des droits de l’homme », c’est à dire implicitement « sous toutes réserves » alors que les actes anti-musulmans ont le statut, eux, de réalité sûre, sans réserve.

On découvre, d’ailleurs, en lisant cet article, l’affirmation plutôt étonnante de la présidente de la Commission des droits de l’homme pour laquelle les causes de l’antisémitisme sont « essentiellement conjoncturelles » (depuis 12ans !) alors que celles des actes anti-musulmans sont « structurelles ».

La seule nouveauté par rapport à il y a 10 ans c’est qu’alors c’était de la faute d’Israël et que, maintenant, c’est de la faute de la France, à cause de l’affaire Merah, un Français…

Shmuel Trigano

Professeur des Universités

L’article du Monde analysé par Mr Trigano :

Les actes antimusulmans progressent pour la troisième année consécutive

Selon la commission des droits de l’homme, les actes antisémites ont augmenté de 58 % en 2012

Comme chaque année à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le racisme, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu public son rapport annuel, jeudi 21 mars.

Il révèle qu’après deux années de baisse, la France connaît de nouveau une forte hausse des actes à caractère raciste, xénophobe et antisémite : + 23 % en 2012, soit 1 530 actes. Un phénomène multiplié par cinq depuis 1992.

D’après ces données, établies à partir des plaintes comptabilisées par le ministère de l’intérieur, la principale cause de cette hausse est l’augmentation de 58 % des actions antisémites (177 actes et 437 menaces) en 2012.

Celle-ci est aussi alimentée par une hausse de 30 % des actions contre les musulmans (53 actes et 148 menaces) confirmant la tendance de 2011 (+ 34 %).

Hors ces actes, les actions racistes ont en revanche peu évolué : + 2 % (118 actes et 606 menaces).

Comme les années précédentes, les actes racistes ont été recensés dans les principales régions d’immigration : Ile-de-France, Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais, Alsace et Picardie.

Des zones aussi plus exposées, selon la CNCDH, car " traditionnellement industrielles et marquées par un chômage important ", avec un " tissu social en voie de restructuration ". 40 % des victimes sont d’origine maghrébine.

Pour la présidente de la CNCDH Christine Lazerges, tous ces indicateurs sont le reflet de situations différentes.

" Pour l’antisémitisme, les causes sont aujourd’hui essentiellement conjoncturelles ", estime-t-elle. Mme Lazerges les relie notamment au contexte de l’affaire Merah, en mars 2012, et à celui de l’attaque d’une supérette casher de Sarcelles (Val-d’Oise) en septembre 2012.

Inquiétudes

Pour la présidente de la CNCDH, la hausse des actes anti-musulmans - recensés en tant que tels depuis 2010 - est plus préoccupante.

" On a affaire à un phénomène beaucoup plus structurel, car nous observons cette augmentation depuis maintenant trois années consécutives, détaille-t-elle. Numériquement, les chiffres sont faibles, mais ils ne montrent que la partie visible de l’iceberg. "

Tous ces indicateurs corroborent les résultats d’une enquête d’opinion de l’institut CSA dévoilée dans le rapport de la CNCDH. Réalisée auprès d’un échantillon de 1 029 personnes du 6 au 12 décembre 2012, elle confirme que les Français ont une vision de plus en plus négative de l’islam.

55 % des personnes interrogées considèrent qu’il " ne faut pas faciliter l’exercice du culte musulman en France " (+ 7 points par rapport 2011).

Ce phénomène de rejet n’existe pas pour les autres religions.

D’après cette enquête, de plus en plus de Français s’interrogent aussi " sur la possibilité de "vivre ensemble" ".

Les inquiétudes à l’égard de " l’identité de la France " sont passées depuis janvier 2011 de 6 % à 12 %.

Quelque 69 % des personnes interrogées considèrent également qu’il y a " trop d’immigrés aujourd’hui en France ", soit une progression de 10 points par rapport à 2011 et de 22 points comparé à l’année 2009.

Phénomène nouveau, ce sentiment concerne de " plus en plus la France de gauche ", note la CNCDH.

Si les sympathisants de droite sont nettement plus nombreux à partager cet avis (81 %, soit 3 points de plus qu’en 2011), c’est chez ceux de gauche que l’on trouve la progression la plus forte : + 11 %.

Se développe par ailleurs le sentiment d’un racisme " anti-français " (+ 4 %).

Les préoccupations d’ordre socio-économique demeurent néanmoins prioritaires chez les Français.

Pour la CNCDH, le gouvernement devrait se montrer plus proactif dans la mise en place d’outils de lutte contre les préjugés racistes, xénophobes ou antisémites.

Le plan de lutte contre le racisme dévoilé le 26 février, à Matignon, est trop " modeste ", selon Mme Lazerges.

A ses yeux, il lui manque notamment " une impulsion politique officielle déterminée ".

Ce plan prévoit notamment, pour la première fois, dès la rentrée 2014, des modules optionnels pour les étudiants.

Ceux-ci pourront compter pour la validation du diplôme.

A partir de janvier 2014, la lutte contre les discriminations intégrera le catalogue des formations prioritaires des fonctionnaires et sera obligatoire pour les nouveaux agents.

Mais ce plan reste piloté par une équipe aussi motivée que discrète, réduite à un préfet et trois collaborateurs dotés de 30 000 euros de budget annuel.

M. HOLLANDE AU DÎNER DU CRIF : " NOUS SERONS SANS FAIBLESSE "

" Nous serons sans faiblesse - face aux actes antisémites - ", a promis François Hollande, mercredi 20 mars, au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

" Le gouvernement a renforcé partout la sécurité de la communauté juive là où elle était menacée ", a-t-il rappelé, estimant que " pour la communauté juive comme pour la République toute entière, il y aura un avant et un après Toulouse " et l’affaire Merah.

Le président a aussi affirmé que " la Shoah n’est pas un enseignement à option ".

Le même jour, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a décidé d’attaquer Twitter au pénal pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française, en janvier, d’identifier les auteurs de tweets antisémites.

Elise Vincent/Le Monde

 

Gilles Bernheim, le grand rabbin dans la tourmente s’exprimera mardi (JForum.fr)

Après une affaire de plagiat et une autre d’usurpation de titre d’agrégé de philosophie, le grand rabbin de France Gilles Bernheim est dans la tourmente. Il s’exprimera mardi selon son porte-parole.

Après une affaire de plagiat et une autre d’usurpation de titre d’agrégé de philosophie, le grand rabbin de France Gilles Bernheim est dans la tourmente. S’il garde pour l’instant le silence, il a toutefois promis de s’exprimer "mais pas avant mardi" a précisé son porte-parole, Moshe Lewin. La question de sa démission est désormais posée après des révélations qui ont fortement écorchées sa réputation d’intellectuel.

Gilles Berheim a été mis en cause par le site Strass de la philosophie, qui avait pointé des similitudes troublantes entre son livre "Quarante méditations juives" et des réflexions du philosophe Jean-François Lyotard. Pour sa défense, Gilles Bernheim avait déclaré avoir confié une partie de la rédaction de ses "Quarante méditations juives" (Stock), publiées en 2011, à un "nègre" qui a plagié d’autres ouvrages, puis d’avoir tenté de couvrir ces agissements de manière "maladroite".

Plagiat et usurpation

Dans un article publié vendredi sur son site, l’Express, qui avait révélé l’affaire des plagiats reconnus par le Grand Rabbin, se demandait s’il n’avait pas en outre "usurpé son titre d’agrégé de philosophie", après qu’un de ses journalistes eut enquêté auprès de l’Université.

Selon le directeur du Who’sWho, Etienne Prévost, cette information biographique émane, "non pas de la liste d’un annuaire officiel, mais de la notice remise par le Grand Rabbin lui-même, entré pour la première fois au Who’s Who en octobre 2012. "Nous nous sommes basés sur la confiance", a-t-il précisé.

Par ailleurs, des recherches menées samedi matin dans 28 annuaires (de 1972 à 2000) à la Société des Agrégés d’Université, montrent que le nom du Grand Rabbin Gilles Bernheim ne figure dans aucune des listes des lauréats des concours d’agrégation de philosophie. La présidente de la Société, Blanche Lochmann, interrogée, n’a pas voulu se prononcer, tout en relevant que le nom du Grand Rabbin ne figurait pas non plus dans les listes du ministère de l’Education nationale.

"Peut-être le Grand Rabbin était-il simplement agrégatif, s’est-elle interrogée. En tout état de cause, il est très difficile, pour une personnalité publique de tricher sur le fait qu’elle a une agrégation. Il s’agit en l’occurrence du premier cas aussi manifeste". Déjà épinglé en début de semaine par l’Express, Gilles Bernheim a reconnu mercredi dernier plusieurs plagiats, expliquant avoir confié une partie de la rédaction de ses "Quarante méditations juives", à un "étudiant" qui l’a "trompé". Le responsable religieux, qui avait vigoureusement nié les premières accusations, a également admis avoir réagi "de manière précipitée et maladroite" pour couvrir ce plagiat.

 

 

Un mandat turc sur la Syrie?

 

Un mandat turc sur la Syrie ?

Publié le : 28 mars 2013
Un mandat turc sur la Syrie? Si la chose devait se produire, voilà qui amènerait la Turquie aux frontières d'Israël au Golan et dès lors l'affirmation de certains qui estiment que laTurquie qui représente Gog au septentrion
septentrion nous amènerait au bord de la grande guerre d'invasion de Gog et Magog!
Haim

 
Print Friendly

La situation en Syrie est très préoccupante. Chaque jour qui passe est une autre étape vers la désintégration du pays, ce qui semble inévitable à présent. Cette semaine, nous avons appris la démission du chef du Conseil national syrien, Moaz al-Khatib, un leader de l’opposition considéré comme une figure unificatrice. Presque en même temps, l’Armée syrienne libre a annoncé qu’elle ne reconnaissait pas Ghassan Hitto en tant que Premier ministre du gouvernement rebelle. Hitto avait été élu  par les chefs de factions de l’opposition quelques jours plus tôt.

Capture d’écran 2013-03-28 à 02.26.48

Ces deux événements augmentent encore les craintes sur l’effondrement complet de l’Etat syrien. Contrairement à l’Egypte, par exemple, où il y avait des islamistes d’un côté et l’armée et la laïcité de l’autre, en Syrie, les rebelles sont divisés en dizaines de factions qui mènent une guerre totale. Et après la démission de Khatib, il n’y a apparemment aucune personne avec qui organiser un débat sérieux au sujet de l’avenir de la Syrie après Bachar al-Assad.

Le lendemain de la chute d’Assad sera un cauchemar majeur pour les voisins de la Syrie et pour le monde dans son ensemble. Des forces inconnues viendront signer des engagements internationaux, mettant la main sur des armes non conventionnelles, les armes chimiques en particulier, qui, selon certains rapports, sont déjà utilisées par le Boucher de Damas. Sans consensus entre les factions de l’opposition, la Syrie pourrait sombrer dans une guerre civile sanglante, dans laquelle de telles armes pourraient être meurtrière (encore et encore), que ce soit intentionnellement ou non, et à travers les frontières (c’est à dire vers Israël). Nous avons vu des tirs d’armes transfrontaliers vers Israël encore ces derniers jours.

Un autre scénario est que, sans consensus sur le leadership, la Syrie pourrait être mûre pour la cueillette par les djihadistes mondiaux, c’est-à-dire al-Qaida. Cela soulève une question fondamentale. Le président américain Barack Obama a sans doute été présenté à une analyse des risques face à la chute du régime Assad. Si c’est le cas, pourquoi Obama ne se dépêche-t-il pas de faire tomber le dictateur, comme il l’a pourtant promis à Jérusalem la semaine dernière ? Une intervention dans le processus national d’un peuple est très dangereuse et conduit généralement à des résultats opposés de ce qui était espéré. Quelqu’un se souvient de Bachir Gemayel ?

Il n’est pas étonnant que les rumeurs selon lesquelles Assad a été assassiné ont reçus beaucoup d’attention en Israël samedi. La chute d’Assad, serait bienvenue et souhaitable car elle serait morale.

Un état d’Al-Qaïda est une réalité qu’aucun dirigeant israélien ne veut. La gravité de la situation explique la réconciliation entre Israël et la Turquie. Pour restaurer les liens avec avec l'ancien ami, le Premier ministre Benjamin Netanyahu était prêt à avaler la fierté nationale et à s’excuser. Ce fut un très gros prix à payer en échange d’une coopération vitale.

À ce stade, il semble que la Turquie est le seul pays dans la région qui peut réellement faire quelque chose, ou à tout le moins maintenir le calme entre Damas et Jérusalem, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. La Turquie est peut-être la seule entité étrangère à avoir une sorte de légitimité pour intervenir en Syrie. Un mandat turc en Syrie, au moins jusqu’à ce que la situation se stabilise et qu’un nouveau gouvernement soit élu par le peuple syrien, ne semble pas être une mauvaise option.

Par Aharon Lapidot – Israel Hayom – JSSNews

 

 

Israël, Turquie - La diplomatie de l'inutile
par Gerard Fredj
Le Premier ministre turc Recep Tayyip a confirmé l'apparent effet de machine arrière sur le règlement de la brouille entre son pays et Israël.


Selon lui, la normalisation entre les deux pays n'interviendrait que si l'état hébreu respectait sa part d'engagement - ou ce qui semble etre un nouvel engagement pris par les dirigeants israéliens à l'égard du blocus de Gaza.

" Nous avons dit : des excuses doivent être faites, des indemnités doivent être payées aux familles des victimes et le blocus de Gaza doit être levé" a martelé Erdogan ajoutant que son pays n'avait aucunement l'intention de renvoyer un ambassadeur en Israël : "la normalisation se produira lorsqu'il y aura une mise en œuvre de cet accord; et nous disons clairement sans mise en œuvre de ces mesures, pas de normalisation".

Or dans la bouche des dirigeants israéliens – au contraire, plusieurs ministres l'ont précisé -, la question du blocus de Gaza n'avait pas été évoquée.

Réagissant à la déclaration du Premier ministre turc, Tsipi Livni, ministre de la Justice a estimé qu'Israël " n'était pas obligé d'avaler de telles déclarations pour aller à un renforcement des liens avec la Turquie."

Les déclarations d'Erdogan allaient déjà dans ce sens samedi, après un surprenant appel du Premier ministre israélien à son homologue turc, un geste qui résultait directement de la visite de Barack Obama en Israël.

Erdogan a par ailleurs confirmé dimanche qu'il était "trop tôt pour interrompre les procédures judiciaires visant des officiers supérieurs de Tsahal, dont l'ancien chef d'Etat major Gabi Ashkenazi.

Le Cabinet de Benjamin Netanyahu avait publié un communiqué annonçant que les deux dirigeants étaient parvenus à un accord "de normalisation entre Israël et la Turquie, incluant le retour des ambassadeurs".
Netanyahou aurait exprimé clairement que les "résultats tragiques de l'arraisonnement du Mavi Marmara n'étaient pas intentionnels, Israël exprimant ses regrets pour les pertes en vies humaines".

Le communiqué énonce que les investigations sur l'arraisonnement "auraient démontré des erreurs opérationnelles; le Premier ministre Netanyahou présente ses excuses au peuple turc pour ces erreurs qui ont conduit à des pertes humaines et a donné son accord pour l'indemnisation des familles."

Il paraît peu probable que Netanyahou ait donné son accord à une levée du blocus de Gaza, d'autant que le communiqué de son cabinet met en exergue le fait qu'Israël "a déjà levé de nombreuses restrictions sur la circulation des personnes et des marchandises dans tous les territoires palestiniens, y compris Gaza".

Erdogan a par ailleurs confirmé son intention de se rendez à Gaza – et peut être dans les territoires de l'Autorité palestinienne, qu'il a totalement ignorée jusqu'à présent – le mois prochain.

Pour le Premier ministre de Gaza, Ismaïl Hanyeh, "les excuses d'Israël sont une importante victoire de la Turquie"; confirmant la prochaine visite d'Erdogan, il a annoncé que selon lui, "cette visite officielle sera une étape importante pour la fin de l'isolement politique et diplomatique" de la bande de Gaza.

Le communiqué du Premier ministre israélien n'est pas si éloigné des positions traditionnelles israéliennes : les pertes en vies humaines n'étaient pas intentionnelles – la Turquie demandait des excuses pour une action militaire volontaire", le Benjamin Netanyahou n'a présenté aucune excuse au gouvernement turc, mais au peuple turc.
L'indemnisation des familles avait été rapidement proposée par Israël.

L'intervention de Barack Obama dans le dossier aura certainement été déterminante, même si on ne sait pas si des contreparties à cette diplomatie des petits pas ont été données aux deux pays.
Ce que le Président américain n'a pas compris – ou n'a pas voulu comprendre – c'est que la dégradation des relations entre la Turquie et Israël avait débuté bien avant l'affaire du Mavi Marmara.

Le Mavi Marmara – un navire affrété et financé par l'IHH, une pseudo organisation humanitaire islamiste turque, classée terroriste par plusieurs pays européens, en fait liée à l'AKP, le parti islamiste dont est issu Erdogan - était déjà un geste inamical à l'égard d'Israël, une provocation – le navire n'avait rien d'humanitaire – directement issue des mauvaises relations entre les deux pays.

Car Erdogan est un islamiste, et un islamiste porteur d'une profonde détestation d'Israël. 
Peu importe si les intérêts stratégique de la Turquie sont d'entretenir une relation forte avec l'état hébreu; comme souvent pour les islamistes, l'idéologie prime.

Depuis son accession au pouvoir en 2003, Erdogan n'a que deux objectif : conquérir le leadership du monde musulman régional, et, à tire personnel, devenir le leader des peuples arabes de la région.

Une stratégie mise en difficultés ces derniers mois : l'Iran, comme l'Arabie saoudite ou le Qatar n'ont nulle intention de "lâcher" à la Turquie un leadership qu'ils se disputent âprement, et sur les deux derniers conflits régionaux (la guerre Israël-Gaza; la guerre civile en Syrie), la Turquie s'est trouvée diplomatiquement marginalisée, réduisant Erdogan à jouer le "Napoléon aux petit pieds".

Gageons que ces échanges de déclarations de principe seront probablement, rangées sur les étagères de l'inutilité : la Turquie n'a probablement aucune intention de revenir volontairement au niveau de ses relations antérieures avec Israël.

De leur côté, plusieurs soldats impliqués dans l'opération militaire, dont certains ont été blessés par "les pacifistes" présents sur le Mavi Marmara confiaient leur amertume aux médias israéliens, estimant "qu'il n'y avait pas d'excuses à présenter", certains acceptant l'idée au nom de l'intérêt national. 

Le 27 février, au cours d'un forum de l'ONU à Vienne, Erdogan a déclaré que " le sionisme était un crime contre l'Humanité".

 

 

Minibluff the card game

Hotels