blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

Sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur! (Henri Viaud-Murat)

Sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur!

Article de Henri Viaud-Murat.

Jésus a dit: « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre » (Apoc. 22: 12).

Ce verset est inséré dans le dernier passage de la Bible:

« Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre. Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous! » (Apoc. 22: 10-21).

C’est sur ces solennelles paroles que s’achève toute la Bible! Ce sont des paroles prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même.

Le Seigneur commence par décrire le bonheur suprême de tous ceux qui auront droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville sainte, la Jérusalem Céleste.

Il annonce ensuite quel sera la terrible fin de ceux qui auront refusé de se repentir de leurs péchés et de leurs abominations, « les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ».

Dans l’au-delà, il n’y aura, après le Jugement final, que deux endroits, et seulement deux: le Royaume de Dieu, qui comprendra le nouveau ciel, la nouvelle terre, et la Jérusalem Céleste, ou le lac de feu et de soufre.

Ceux qui se verront refuser l’entrée dans le Royaume de Dieu seront jetés vivants dans le lac de feu et de soufre, où ils souffriront pour l’éternité.

Beaucoup de moqueurs rejettent avec ironie cette perspective qu’ils jugent « infantile et simpliste ». Mais ces paroles de Jésus sont certaines et véritables. C’est pour cela qu’Il a envoyé Son ange pour nous attester ces choses dans les églises!

Pourquoi le Seigneur envoie-t-Il Son ange pour attester ces choses dans les églises, et pas dans le monde?

Parce que le Seigneur veut avertir en priorité Ses églises, car le jugement de Dieu commence toujours par Sa maison. Le Seigneur, qui voit tous les détails de toutes les vies, sait que beaucoup de Chrétiens ne se soucient pas de marcher dans la sanctification.

Non seulement ils ne seront pas enlevés, lorsque le Seigneur viendra chercher Son Eglise, mais, s’ils refusent de se repentir, et s’ils meurent dans leurs péchés, ils finiront dans le lac de feu et de soufre.

Dans Son amour infini, le Seigneur Jésus, avant de clore le dernier Livre de Sa Parole, tient encore à avertir tous ceux qu’Il désire sauver. Il dit à tous:

« Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre ».

Si Jésus pouvait dire, il y a près de deux mille ans, que « le temps est proche », nous pouvons comprendre qu’aujourd’hui, le temps est très proche, imminent!

A l’échelle de l’histoire de l’humanité, ce ne sont que quelques secondes qui nous restent avant l’accomplissement final de ces paroles!

Pendant ces quelques secondes, quelques-uns peuvent encore se repentir et se tourner vers le Seigneur Jésus, pour accepter Son amour, et passer de la mort à la Vie éternelle!

« Que celui qui est saint se sanctifie encore! »

Quelle parole étrange! Si quelqu’un est déjà saint, comment peut-il se sanctifier encore?

Le verbe « sanctifier » est la traduction d’un verbe hébreu (et aussi grec) qui signifie: « consacrer à Dieu, mettre à part pour Dieu, offrir ou dédier à l’usage exclusif de Dieu, purifier, considérer comme sacré, pur et saint ».

Seul Dieu est Saint, et Lui seul peut sanctifier tout ce qui Lui est consacré.

« Se sanctifier » signifie donc avant tout « se consacrer totalement à Dieu, se mettre entièrement à part pour Dieu, se dédier à l’usage exclusif du Seigneur, vouloir se purifier, dans le but de Lui permettre de nous purifier parfaitement ».

C’est en se consacrant ainsi entièrement au Seigneur que l’on peut Lui permettre de nous purifier et de nous perfectionner. Seuls ceux qui se consacrent entièrement à Dieu peuvent être sanctifiés par le Seigneur.

« Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 20: 7).

« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1: 15-16).

Le fait de se convertir à Jésus-Christ est avant tout un acte de consécration totale, définitive et absolue! C’est réaliser que nous sommes tous nés dans la boue du péché, et que nous avons besoin, dans la repentance et la foi, de nous tourner résolument vers le Seigneur pour être pardonnés et purifiés.

Le Seigneur peut alors nous pardonner tous nos péchés. Son sang nous purifie parfaitement. Il nous fait aussi passer par une nouvelle naissance spirituelle: notre esprit régénéré devient justice même de Dieu. Il est « créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 24).

« C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10: 5-14).

Le passage ci-dessus de l’épître aux Hébreux affirme que nous avons été sanctifiés une fois pour toutes par l’offrande du corps de Jésus.

Par cette offrande, nous aussi, nous avons bénéficié d’une mise à part complète pour Dieu, et d’une purification totale. Par cette même offrande de Son corps, le Seigneur Jésus a aussi « amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés ».

Si notre esprit régénéré est déjà parfaitement saint et pur, il n’en est pas de même de notre âme et de notre corps. Ils doivent passer par un processus de purification et de sanctification, qui ne s’achèvera que lors du retour du Seigneur Jésus, pour enlever Son Eglise, ou lors de notre mort physique.

C’est la volonté de Dieu que nous passions par ce processus de sanctification. Le Seigneur attend donc que nous désirions aussi nous-mêmes être sanctifiés. Nous devons rechercher ardemment la sanctification.

C’est en apprenant à marcher par l’esprit que nous pouvons assurer et affermir notre sanctification.

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12: 14).

C’est cette sanctification permanente qui permet au Saint-Esprit de développer en nous le fruit de l’Esprit, qui est le caractère même du Seigneur Jésus.

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5: 22-23).

C’est uniquement par le fruit de l’Esprit que se feront reconnaître les véritables Chrétiens, que ce soit sur cette terre, ou devant le trône du jugement!

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7: 15-20).

Il n’y a pas que les faux prophètes que nous reconnaîtrons à leurs fruits, mais tous les faux Chrétiens!

Le monde qui nous entoure ne recherche nullement la sanctification. Bien au contraire, il se vautre dans la boue du péché. Quand nous venons au Seigneur, notre âme et notre corps sont encore souillés de tout ce qui vient encore de notre vie passée de péché, dans nos habitudes, nos pensées, nos sentiments, nos désirs, nos passions, etc… Tout cela doit passer par la sanctification. Si nous ne le désirons pas, si nous ne le recherchons pas, ne nous y trompons pas: nous ne verrons pas le Seigneur!

« Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Cor. 7: 1).

Notre esprit régénéré est pur. Rien de souillé ne peut provenir de notre esprit. Mais notre esprit peut être souillé, si nous marchons dans la chair ou si nous péchons. Par ailleurs, le monde qui nous entoure est la source de nombreuses souillures, qu’elles proviennent du monde charnel humain, ou du monde spirituel de Satan.

Nous devons nous purifier de toutes ces souillures, si nous voulons progresser dans notre communion avec le Seigneur.

Le Seigneur a mis à notre disposition trois moyens essentiels pour nous purifier et nous sanctifier: le sang précieux de Jésus, l’eau de la Parole de Dieu, et l’action du Saint-Esprit.

Le sang que le Seigneur Jésus a versé à la croix est le plus puissant moyen de purification qui ait jamais existé, et la puissance de ce précieux sang est toujours disponible aujourd’hui, pour tous ceux qui veulent se purifier de leurs péchés!

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1: 7-9).

« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! » (Hébreux 9: 11-14).

Le Seigneur Jésus est aussi la Parole Vivante et Eternelle de Dieu. C’est Lui qui nous a transmis, par le Saint-Esprit, cette Parole de Dieu qui a ensuite été mise par écrit dans la Bible.

Cette Bible, qui est la Parole écrite de Dieu, est esprit et vie. Elle représente un puissant moyen de sanctification et de purification, pour tous les enfants de Dieu qui demeurent dans cette Parole, qui la lisent et la méditent, pour la mettre en pratique, dans l’esprit et par l’Esprit.

« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole (mot-à-mot, en grec: « après l’avoir purifiée par le lavage de l’eau par la Parole) », afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5: 25-27).

« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3: 16-17).

Enfin, après être monté dans la gloire et S’être assis à la droite du Père dans les lieux célestes, le Seigneur Jésus a répandu Son Esprit, pour qu’Il vienne demeurer en chacun de Ses disciples.

Le Saint-Esprit est avant tout un Esprit de Sainteté, que nous devons accueillir comme Celui qui va nous conduire dans toute la Vérité et dans la parfaite sainteté pratique. Vouloir être rempli du Saint-Esprit, c’est d’abord vouloir être rempli de la sainteté de Dieu.

Disposant ainsi du sang de l’Agneau, de l’eau de Sa Parole, et du Saint-Esprit de Vérité, comment ne pourrions-nous pas nous sanctifier? Car le sang, l’eau et l’Esprit sont d’accord, et témoignent tous les trois du Seigneur Jésus, de Son oeuvre, et de Sa volonté de nous sanctifier parfaitement.

« C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils » (1 Jean 5: 6-9).

Le sang, l’eau et l’Esprit rendent témoignage au Seigneur Jésus, et ces trois témoignages sont d’accord. Nous savons que Jésus est venu pour nous purifier de tout péché, et pour nous apprendre à marcher dans la sanctification. C’est pour cela qu’Il a mis à notre disposition le sang, l’eau et l’Esprit.

C’est par le sang, l’eau et l’Esprit que les grâces de Dieu nous ont été multipliées!

« Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées! » (1 Pierre 1: 1-2).

Si Dieu nous a sanctifiés par l’Esprit, c’est afin que nous devenions obéissants, et que nous puissions pleinement participer à l’aspersion du sang de Jésus-Christ.

En effet, seule notre obéissance nous permet de bénéficier pleinement de l’effet purificateur du sang, de l’eau de la Parole, et de l’Esprit Saint. Que peuvent faire le sang, l’eau et l’Esprit dans la vie d’un Chrétien désobéissant, qui refuse de se sanctifier? S’il ne se repent pas, il court tout simplement vers sa destruction!

Il y a beaucoup de « saints », qui avaient été déclarés « saints » par les hommes, mais qui ne l’étaient pas devant Dieu, qui brûlent actuellement dans les flammes du jugement divin! Ils pratiquaient le péché et ne s’en sont pas repentis!

Bien-aimés, on ne joue pas avec le péché, quand on recherche la sanctification! Ne méprisons pas la grâce de Dieu!

« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet. Vous ne vous êtes pas approchés d’une montagne qu’on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l’entendirent demandèrent qu’il ne leur en fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant! Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent d’entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12: 15-29).

Voyez-vous ce qui est écrit: « Combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux »!

Car notre Dieu est aussi un feu dévorant! Autant Sa miséricorde et Sa compassion sont infinies pour ceux qui Le cherchent et qui désirent faire Sa volonté, autant Son jugement est définitif et radical pour les profanes qui se moquent de Sa gloire et de Sa majesté!

Ne nous détournons jamais de Celui qui parle du haut des cieux! Nous devons persévérer jusqu’au bout dans la sanctification, certains que nous pourrons alors bénéficier de toute la grâce de Dieu!

Tant que nous vivons sur cette terre, il nous est toujours possible de rétrograder dans notre vie spirituelle. En fait, dès que nous arrêtons de progresser, nous rétrogradons! Et, quand nous rétrogradons, nous nous affaiblissons spirituellement, et nous nous engageons alors dans un processus dangereux, où nous perdons peu à peu tout le bénéfice de notre sanctification antérieure!

Certains retournent même si profondément à ce qu’ils ont vomi, qu’ils finissent par renier consciemment, volontairement et définitivement le Seigneur.

« Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Tim. 2: 11-13).

Ceux qui renient ainsi le Seigneur, et qui sont donc renié par Lui, ne peuvent plus se repentir à nouveau. Ils sont perdus pour l’éternité. Triste fin pour ceux qui avaient pourtant été sanctifiés par le sang de la nouvelle alliance!

« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu » (Hébreux 6: 4-8).

« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10: 26-31).

De quel péché parle donc l’auteur de l’épître? Il ne s’agit pas de n’importe quel péché, car nous pouvons toujours nous repentir de nos péchés devant Dieu. Mais il s’agit du péché qui consiste à renier le Seigneur, après l’avoir connu.

La « chute » dont il est parlé ici n’est pas n’importe quelle chute. C’est le fait de finir par « fouler aux pieds le Fils de Dieu », et de « tenir pour profane le sang de l’alliance », par lequel on a été sanctifié, c’est « outrager l’Esprit de la grâce »! Il s’agit donc bien d’un reniement complet du Seigneur Jésus, à l’image de Judas.

Ce reniement conscient et volontaire concerne aussi le « péché contre le Saint-Esprit ». C’était le péché des Pharisiens, qui savaient que Jésus venait de Dieu, mais qui, par orgueil et jalousie, L’accusaient faussement de chasser les démons par Belzébuth. Ils reniaient ainsi le Seigneur, pleinement conscients de ce qu’ils faisaient. Il n’y a pas de pardon pour le péché contre le Saint-Esprit.

L’auteur de l’Epître aux Hébreux ne veut pas rester sur cette note sinistre. Mais Il encourage et exhorte ceux qui aiment le Seigneur, et qui veulent Lui rester attachés:

« Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6: 9-20).

Il est donc possible, bien-aimés, parce que nous nous appuyons sur la grâce de Dieu, de conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, de ne pas nous relâcher, et d’imiter ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses!

Oui, nous pouvons nous appuyer sur la fidélité du Seigneur, qui nous a fait de grandes et précieuses promesses! Nous pouvons compter sur le ministère de Celui qui intercède pour nous auprès du Père, Jésus-Christ, Souverain Sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek!

Nous sommes donc puissamment encouragés, et nous attendons fermement le retour de notre Seigneur et Maître, qui vient bientôt enlever Son Epouse et la faire monter à Sa rencontre, pure, sans ride, ni tache, ni rien de semblable!

 

700 000 habitants du sud d'Israël dans les abris la nuit de Shabbat.

Tentatives de crimes contre l’humanité contre Israël

Emile Zed

samedi 9 avril 2011


 
<script src="http://s7.addthis.com/js/250/addthis_widget.js#username=docteurinfo" type="text/javascript">
La majorité des 700.000 habitants du sud d’Israël ont passé la nuit de vendredi à samedi dans des abris ou des pièces "protégées" de leur habitation, conçues pour résister à des explosions. Ciblés par les terroristes du Hamas, les civils israéliens se protègent de ces tentatives d’assassinats visant l’ensemble de la population civile.

Ces tentatives de crimes contre l’humanité doivent immédiatement être dénoncées en tant que telles non seulement par les pouvoirs publics, mais également par la presse française, qui doit cesser de placer sur le même plan les ripostes d’Israël : elles ciblent des terroristes surarmés par l’Iran --- combattants ne formant certes pas l’armée d’un Etat, ce qui n’autorise pas Hessel à en déduire que ces groupes terroristes seraient de simples militants qui ne réussissent pas à empêcher des tirs de missiles --- et ne sont pas moins légitimes que les interventions françaises actuelles.

 

Quelques nouvelles d'Israël (Guysen)

Agression antisémite à Villeurbane le 7 avril

 

Deux inconnus ont violemment frappé et blessé au moyen d'un pistolet à grenailles un jeune étudiant juif de 21 ans, qui sortait d'un cours religieux, le 7 avril 2011 à 22h20 à Villeurbanne. Après l'avoir identifié comme juif, les agresseurs lui ont déclaré "Tu as une tête de juif et tu es un vrai juif". Puis ils ont tiré sur lui à plusieurs reprises des grenailles, l'ont frappé à la tête et au corps provoquant plusieurs blessures qui ont occasionné son transport immédiat à l'Hôpital Edouard Herriot de Lyon, et son maintien pour observation. Le BNVCA dénonce cette agression s'inscrivant dans le cadre d'une recrudescence de l'antisémitisme ''qui semble avoir pénétré les mentalités, et s'installer dans le paysage de notre société malgré les mesures prises à la fois par l'Etat et les communautés''. Le BNVCA met en cause la propagande palestinienne.

 

 

 

21:45   

 

Gaza : l'un des terroristes tués par Tsahal était impliqué dans l'enlèvement de Guilad Shalit
Le ponte du Hamas, Tayassir Slimane Abou Sanama, tué ce samedi soir par Tsahal au sud de la Bande de Gaza, était notamment impliqué dans l'enlèvement du soldat franco-israélien Guilad Shalit, ont annoncé des responsables militaires israéliens. La famille Shalit a été informée du décès. Abou Sanama a rempli une série de fonctions de haut niveau au sein de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam.

 

21:36   

 

Heurts entre Palestiniens et Israéliens en Judée-Samarie
Des affrontements ont éclaté entre des habitants de la localité juive de Yitzhar et ceux du village palestinien voisin d'Assira al-Kabiliya, alors que des Palestiniens ont tenté de s'infiltrer dans la localité juive dans l'après-midi. Les deux camps adverses ont échangé des jets de pierres, et les Israéliens ont réussi à incendier un véhicule palestinien. Les forces de Tsahal ont donné la chasse aux Palestiniens qui ont réussi à regagner leur village. Un drapeau de Palestine a été retrouvé près de la barrière de sécurité de la localité.

 

21:27   

 

Egypte : l'armée veut les déloger les manifestants par la force de la place Tahrir
Le Conseil militaire suprême égyptien a annoncé qu'il délogera ''avec force et fermeté'' les manifestants réunis place Tahrir au Caire. Ces manifestants, réclamant le départ du chef dudit Conseil, le général Hussein Tantawi, seraient ''des éléments contre-révolutionnaires'' càd des partisans du régime de Moubarak, selon un responsable militaire.

 

21:16   

 

Les diplomates israéliens rapatriés de Côte d'Ivoire seront de retour dimanche
Les 4 diplomates israéliens en Côte d'Ivoire évacués vendredi soir d'Abidjan au cours d'une opération militaire seront de retour dimanche en Israël. Ils ont été transférés dans un premier temps transférés au Ghana. L'ambassadeur Daniel Saada a été légèrement blessé lors de l'opération.

 

21:05   

 

Plus de 150 roquettes tirées en 3 jours sur Israël
Ces trois derniers jours, les Palestiniens ont tiré plus de 150 roquettes et obus de mortier sur le sud d'Israël. Six sont tombés dans des localités juives, l'un s'est abattu dans l'enceinte d'un camp militaire, et 98 ont explosé dans des terrains vagues. Le système antimissile Dôme de fer a intercepté 8 missiles, Tsahal a mené 46 frappes contre des cibles terroristes dans la bande de Gaza, dont 15 par voie aérienne. Dix-huit Palestiniens ont été tués, dont 2 civils. Trois postes d'observation du Hamas ont été touchés, 11 cellules terroristes dont 3 de lanceurs de roquettes et un véhicule bourré d'armes ont été bombardés, ainsi que des camps d'entraînement, un site de fabrication d'armes et 8 tunnels de contrebande.

 

 

Marc Chagall, exposition (desinfos.com)

vendredi 8 avril 2011

Interview de Laurence Sigal, directrice du MAHJ, sur l'exposition « Chagall et la Bible »

 
 

Le musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) présentera l’exposition Chagall et la Bible (2 mars-5 juin 2011). Une exposition qui souligne la « centralité de la Bible hébraïque, de l’inspiration biblique dans l’œuvre » de cet artiste « Juif qui se définit comme tel, mais pas seulement comme juif » : conjuguant sa fidélité au texte et sa liberté d’artiste, Chagall illustre la Bible pendant près d’un quart de siècle en diffusant notamment le message novateur d’un Jésus juif.


Le musée national Message biblique Marc Chagall à Nice a présenté jusqu’au 14 mars 2011 Chagall, Kupka : deux visions du Cantique des cantiques puis, jusqu’au 6 juin 2011, une quarantaine de pastels préparatoires aux tableaux du Message Biblique. Le musée de Grenoble montre jusqu'au 13 juin 2011 l’exposition Chagall et l’avant-garde russe. Y a-t-il une actualité Chagall en 2011 ? Y a-t-il un lien entre les expositions ?

C’est fortuit : il n’y a aucune actualité particulière sur Chagall en 2011.

L’exposition Chagall, Kupka : deux visions du Cantique des cantiques au musée Chagall a été réalisée sur la base d’un partenariat avec le MAHJ et de la reprise de notre exposition Kupka et le Cantique des cantiques que nous avions créée en 2005 avec beaucoup de succès.

L'approche de l'exposition Chagall, Kupka : deux visions du Cantique des cantiques est comparative. Kupka, artiste peu philosémite, a fait l’apprentissage de la calligraphie hébraïque pour illustrer le Cantique des cantiques.

Dans le cadre de sa politique hors les murs, en province, pour valoriser ses collections, le Centre Pompidou a prêté au musée de Grenoble des œuvres provenant du fonds considérable Chagall de son musée d’art moderne et datant de la période russe du peintre, jusque dans les années 1930. C’est le choix le plus prisé par les musées.

Au MAHJ, nous avons choisi une approche frontale non connue de Chagall : la place de la Bible, non les Evangiles, dans l’œuvre de Chagall. Cet artiste a réalisé un grand travail comme illustrateur de la Bible hébraïque, pendant plus de 25 ans.

Le MAHJ a conçu cette exposition avec des œuvres de son fonds, celles prêtées par le musée Chagall, le Centre Pompidou, des musées étrangers et des collectionneurs privés.

Le MAHJ avait présenté Hadassah, de l'esquisse au vitrail en 2002. Quelles sont les spécificités de cette exposition en 2011 ?

En 2002, le MAHJ avait trois ans d’existence. Il avait conçu cette exposition sur les vitraux illustrant les 12 tribus d’Israël, destinés à la synagogue de l’hôpital Hadassah, à Jérusalem. Une exposition montrée ensuite au musée Chagall, au musée de la Bible à Amsterdam (Pays-Bas), au Cape (Afrique du Sud) et à Mantes-la-Jolie.

Neuf ans après, notre ambition est plus grande : montrer le Chagall illustrateur de la Bible hébraïque avec sa liberté d’artiste. Venu à Paris, ville des avant-gardes artistiques, Chagall, qui a collaboré dans la Russie révolutionnaire au théâtre Juif, reprend la Bible dans le texte pour l’illustrer.

Notre défi est de tenir un discours artistique, non religieux, sur la Bible.

Quel est le rapport de Chagall à l’égard de la Bible hébraïque ?

 
Chagall se réfère au monde du shtetl (Ndlr : petite ville en yiddish) qu’il a quitté. A Vitebsk, il a eu accès très tôt au texte de la Torah via son interprétation midrashique grâce aux histoires racontées aux enfants qu’il avait entendues, par à son apprentissage au heder (Ndlr : école où les enfants apprennent le judaïsme et l'hébreu)...

Ce rapport de Chagall à la Bible hébraïque est exceptionnel parmi les artistes, notamment Juifs, et au XXe siècle. Il n’y a presque plus d’artistes à s’intéresser à la Bible.

C’est le seul peintre Juif, le seul artiste de l’Ecole de Paris qui entreprend d’illustrer la Bible hébraïque de la Genèse jusqu’au Deutéronome, dans les synagogues, jusque dans les chapelles désaffectées. Et ce, pendant plus d’un quart de siècle, de 1930 à 1956.

Chagall interprète la Bible hébraïque. L’artiste adopte la posture du commentateur. Un commentateur libre, parfois audacieux, du message biblique. En même temps, Chagall cherche des cautions en interrogeant des personnalités Juives : « Ai-je raison de peindre des fresques dans une église ? »

Quels éléments sont soulignés dans cette exposition ?

L’exposition est articulée autour de deux idées principales.

D’une part, la place de la Torah comme trésor du peuple juif dans l’œuvre de Chagall, dès les années 1910.

D’autre part, la figure récurrente d’un Jésus Juif que Chagall invente dès les années 1920-1930.

Parlez-nous de cette figure du Jésus Juif…

Chagall vient de la Russie des pogroms. La confrontation avec le monde orthodoxe est présente dans son œuvre depuis toujours.

Après la Seconde Guerre mondiale, Chagall est marqué par des intellectuels qu’il fréquente, tels Jules Isaac et Jacques Maritain, qui initient le dialogue judéo-catholique qui aboutira à Vatican II. Chagall a porté ce rêve absolu de faire cesser la haine entre Juifs et chrétiens.

Cette image étonnante, récurrente et d’un Jésus judaïsé, ce n’est pas un appel à la conversion des Juifs. C’est une image provocatrice : Chagall appelait ainsi à la prise de conscience des chrétiens qui persécutaient les Juifs alors que leur Dieu était à l’origine Juif.

Chagall, qui a travaillé pour les deux cultes, juif et chrétien - catholique et protestant -, est devenu une sorte de militant de la paix universelle entre les hommes en Occident.

Quel est le parcours de l’exposition ?

Une première partie est consacrée à Chagall, illustrateur de la Bible hébraïque : Chagall travaillait le texte à la main. Au premier niveau la gestation, les esquisses jusqu’aux œuvres abouties avec des gravures à l’eau forte aquarellées par Chagall, dont un exemplaire pour son épouse Vava. Au deuxième niveau, l’interprétation, la place de la Torah comme trésor du peuple Juif. Ce thème apparaît dès les premières œuvres. Chagall se peint en peintre-prophète, capable d’interpréter le monde. Au troisième niveau, c’est le Jésus Juif. Nous confrontons les œuvres sur papier et les vitraux pour les cultes juif, catholique et protestant.

La seconde partie est interprétative sur la place du religieux et du judaïsme.

Nous mettrons le texte de la Bible hébraïque en rapport avec chaque illustration pour expliquer le rapport entre ce texte et l’image.

Quelles œuvres avez-vous choisies ?

Nous montrons 105 gravures, une quinzaine d’états préparatoires jusqu’aux gravures, des gouaches, les peintures de Chagall sur son voyage en Palestine mandataire à l’invitation en 1930 du maire de Tel-Aviv, Meir Dizengoff. Chagall y retrouvait le cadre de l’Antiquité biblique qui l’intéressait.

Le musée Chagall à Nice nous a prêté 20 gravures qui n’ont pas été montrées depuis longtemps à Paris.

Parlez-nous du magnifique catalogue de 200 pages…

Coédité avec Flammarion/Skira, il reproduit 105 gravures de Chagall et réunit des réflexions variées.

Annette Weber, conservateur pendant vingt ans du musée juif de Francfort et professeur d'art Juif à l'Université des Etudes Juives de Heidelberg, étudie cette aventure de la Bible chez Chagall.

Zinan Chalmaizen, ancien chef du département des Humanités à Jérusalem, analyse la figure d’un Jésus judaïsé.

François Boespflug, auteur de Dieu et ses images, évoque Chagall qui a représenté la vision d’Ezéchiel.

Bernard Maroni, traducteur chez Verdier, a étudié l’être ailé chez Chagall.

Est-il prévu d'autres étapes muséales à cette exposition ?

Non, les œuvres sur papier sont fragiles. Aussi, elles ne peuvent être montrées que pendant trois mois tous les trois ans. Plus d’un musée aurait été heureux de reprendre notre exposition…

Nous observons un engouement précoce par l’afflux des réservations de groupes. Les visiteurs attendaient cette exposition qui entre pleinement dans la mission du MAHJ.


Jusqu’au 5 juin 2011
Au MAHJ
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple. 75003 Paris
Tél. : 01 53 01 86 60
Du dimanche au vendredi de 10 h à 18 h
Nocturnes tous les mercredis jusqu’à 21 h

Chagall et la Bible. Skira/Flammarion, 2011. 200 pages. 35 euros. ISBN : 9782081255425

Visuels de haut en bas :
Affiche et couverture du catalogue
Les Pâques
1968
Huile sur toile de lin
Paris, Centre Pompidou, MNAM / CCI, en dépôt au Musée national Marc Chagall, Nice
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

Laurence Sigal
© DR

František Kupka
Affiche de l'exposition Kupka, Le Cantique des cantiques
© Mahj, Paris

Double portrait au verre de vin (extrait)
1917-1918
Huile sur toile © ADAGP. © Collection Centre Pompidou, dist. RMN / Adam Rzepka

Maquette pour les vitraux de la synagogue de l’hôpital Hadassah de Jérusalem. La tribu de Siméon
1959-1960
Gouache, aquarelle, pastel, encre de Chine et crayon sur papier
Collection particulière
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

Bible
Eaux-fortes originales de Marc Chagall
Paris, Tériade, 1956
Pl. 77, Songe de Salomon
Eau-forte, pointe sèche et rehauts de gouache
Collection particulière
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

Abraham et les trois Anges
1940-1950
Huile sur toile
Collection particulière
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

La Crucifixion en jaune
1942-1943
Huile sur toile de lin
Paris, Centre Pompidou, MNAM / CCI
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

Dieu crée l’homme
1931
Gouache sur papier
Nice, Musée national Marc Chagall
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

Samson renverse les colonnes
1931-1939
Planche 57, 3e état : eau forte et pointe sèche
Collection particulière
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

La Chute de l’ange
1923-1934-1947
Huile sur toile
Collection particulière, en dépôt au Kunstmuseum de Bâle
© ADAGP, Paris 2011 – Chagall ®

 

Un stylo pour Obama (Guysen)

Un stylo pour Obama

GIN

 Le président Shimon Peres a été reçu cette semaine par le président Obama à la Maison Blanche. Au cours de leur entretien, le vieux et respecté dirigeant israélien, que le président américain considère comme "un ami et un partenaire depuis de nombreuses administrations", a sollicité, une nouvelle fois, la grâce pour Jonathan Pollard.
Personne n'était donc plus habilité que le président de l'Etat d'Israël pour accomplir cette démarche en faveur d'un homme qui s'est sacrifié, non pas dans le but de nuire aux Etats-Unis, mais pour transmettre des informations vitales à son principal allié et ami au Proche-Orient, ayant trait aux armes nucléaires, biologiques et chimiques en Syrie, en Irak, en Libye et en Iran, ainsi que sur l'organisation d'attaques terroristes contre des objectifs israéliens.

 
Des informations retenues par les Américains en dépit d'accords bilatéraux signés en 1983 auxquels se référa Pollard, employé par les services de renseignements de la Marine américaine, lorsqu'il se confia à ses supérieurs qui lui répondirent que "les Juifs n'ont pas besoin d'entendre parler de gaz mortels, ça les rend nerveux"...
 
La stratégie américaine consistait, à l'époque, à diminuer la capacité d'Israël à se défendre de manière indépendante. Ce qui motiva la décision de Pollard de transmettre ces données aux Israéliens. Lorsqu'il fut pris "la main dans le sac", Israël le lâcha honteusement, cette page étant certainement une des moins glorieuses de notre pays auquel il fallut 10 ans pour lui accorder la nationalité et, bizarrement, encore 3 ans de plus pour s'engager à oeuvrer en vue de sa libération.
 
Pollard a été condamné à la prison à perpétuité, ce qui signifie un minimum de 30 ans. Avec le jeu des remises de peine pour bonne conduite, il aurait dû être relâché, sans aucune intervention ni grâce présidentielle, car il est incarcéré depuis 26 ans déjà.
 
En outre, plusieurs raisons justifient sa libération.
 
Tout d'abord son état de santé très dégradé à tel point qu'il n'a pas été en mesure de recevoir la visite du ministre Moshé Kahlon en mars dernier.
Ensuite, la longueur inhabituelle et injustifiée de sa détention, car, n'oublions pas qu'il a été condamné pour avoir remis des documents à un "allié et ami" des Etats-Unis, il n'a donc pas trahi puisque la trahison s'applique en cas de transmissions d'informations à un pays "ennemi".
 
Enfin, on pourrait citer de nombreux cas d'agents de "puissances ennemies" ayant nuit à la sécurité des Etats-Unis, qui ont été condamnés à des peines nettement moins lourdes ou libérés de manière anticipée. Idem pour des terroristes ayant programmé ou même commis des attentats qui ont bénéficié de la clémence de l'Oncle Sam.
 
 
Mais au-delà de ces considérations, on pourrait estimer que moisir dans un pénitencier pendant 25 ans pour avoir transmis des renseignements à un pays ami, cela SUFFIT !
 
On pourrait aussi poser le problème dans le sens inverse. Imaginons le cas d'une personne détenant la double nationalité israélo-américaine, travaillant pour les renseignements israéliens et communiquant ses dossiers aux Américains, qui aurait été découverte et arrêtée par Israël. Quelle aurait été la réaction américaine à une sentence à vie par un tribunal israélien? Quelle pression Israël n'aurait-il pas subi? Un compromis, un marché aurait été trouvé, avant même que "l'espion" n'ait même utilisé tous les recours que lui aurait fourni la justice israélienne.
 
 
Le président Obama n'a pu rester sourd à un certain nombre de voix de personnalités américaines qui ont apporté leur soutien à une libération de Jonathan Pollard. La liste est longue, mais comment ne pas citer, l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, Henry Kissinger, Georges Schultz, l'ancien vice-président Dan Quayle et l'ancien maire de New York Rudy Giuliani.
 
 
Enfin, il y a une raison suprême qui commanderait de grâcier Pollard : celle de l'intérêt des Etats-Unis eux-mêmes. En effet, Pollard est une monnaie d'échange, un atout au nom duquel Obama pourrait exiger une contrepartie de la part de son "ami", une concession majeure dans le processus de paix qu'Israël ne pourrait peut-être pas refuser ou bien qui permettrait à Netanyahou de justifier de "concessions douloureuses" auprès d'un public pour lequel Jonathan Pollard est un héros. Un geste permettant à Obama, qui vient de déclarer sa candidature à un nouveau mandat, de s'assurer à bon compte du vote de la grande majorité de l'électorat juif et de faire fi des réticences de la CIA, du FBI et du département de la Justice, au nom de l'intérêt supérieur des Etats-Unis au Proche-Orient. Cela s'appelle le gagnant-gag nant.
 
 
L'administration américaine doit actuellement faire face à une vague de restrictions sans précédent dans sa lutte contre la dette.
C'est peut-être là que réside la raison pour laquelle le président Obama n'a toujours pas répondu à la lettre émouvante que Binyamin Netanyahou lui a adressée et qu'il a lue à la Knesset, il y a trois mois.
C'est aussi pour le même motif qu'il n'a pas, non plus, donné suite à la requête du président Shimon Peres, cette semaine.
 
 
Il n'y aurait plus de quoi écrire dans le bureau ovale, telle serait la vraie raison...
 
Il est temps d'offrir un stylo au président des Etats-Unis d'Amérique pour qu'il signe la grâce de Jonathan Pollard.
 
Guilad et Jonathan font partie des nôtres, du Peuple d'Israël, nous avons la mémoire longue, nous ne les abandonnerons jamais.
Aidons notre "ami" américain et envoyons-lui un stylo, ou un don pour l'achat d'un stylo, à l'adresse suivante:
 
 
Mr. Barack Obama,
the president of the United States of America
 
The White House
1600 Pennsylvania Ave. NW
Washington, DC 20500
United States of America
 
 
 
 
Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1749 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn

 Si vous désirez exprimer votre avis cet article ou sur toute autre partie du site n'hésitez pas à le faire par le biais de l'adresse ci-dessous:

redaction@guysen.com
 

 

Minibluff the card game

Hotels