blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

Vers le pays où coulent le pétrole et le gaz (Jforum)

… Vers le pays où coulent le pétrole et le gaz !

 

Depuis plus de trois mille ans, nous nous posons la question de savoir ce que Dieu voulait dire à son peuple (élu) quand Il lui promettait une manne si douce faite de lait et de miel !

Il n’est pas besoin de paraphraser le verset 3 du chapitre 33 du livre de l’Exode pour se réconforter à l’idée d’y trouver un sens au-delà du sens… Alors certes, si le lait et le miel peuvent aussi bien nourrir le corps que l’esprit de ceux qui ont choisi cette élection responsable, il n’en demeure pas moins vrai que ces marcheurs du désert se sont longtemps demandé pourquoi la nuée leur avait montré le chemin du Nord plutôt que celui du Sud. La Péninsule voisine était pourtant à portée de pas, et aucune panneau n’affichait clairement le « pays que Je t’indiquerai »…

Alors Israël s’est fait une raison, il a troqué un « brut » putatif pour une terre aride à faire fleurir dans la douleur et à la sueur de son front. Destin ? Allez savoir ! Mais la destinée est parfois capable de pieds de nez magistraux. Après avoir honoré leur part du pacte de l’Alliance, les enfants d’Israël ont dû gérer la guerre et l’exode, la vindicte et la rédemption. Et, aujourd’hui, 62 ans après l’ultime retour à sa terre, Israël est face à un nouveau défi. Ils ont alors creusé et, eux aussi, ils ont trouvé. La manne, pétrolière et gazière, était là depuis toujours.

Elle attendait que le lait et le miel aient été cherchés, trouvés, goûtés et honorés. Elle attendait que le pays résistât à des voisins hostiles cinquante fois plus nombreux et six cent cinquante fois plus grands. Elle attendait que la démocratie et ses valeurs bibliques prévalent. Elle attendaitla contribution juive à la science, dans les arts, les universités, la littérature, la philanthropie, le commerce, la finance, l’industrie et la politique. Et puis elle attendait peut-être que ses voisins s’essoufflent, avec leurs réserves en berne, à ne pas savoir convertir leur pétrodollars en inventions tant éthiques qu’économiques.

Mais avant d’imaginer pouvoir faire partie des géants énergétiques, Israël a fait germer ses idées. Le pays s’est ainsi lancé dans le développement des sciences en général, avec un nombre considérable de brevets scientifiques et médicaux, et des bioénergies en particulier. Il est aujourd’hui l’un des pionniers de la voiture électrique à travers le projet Better Place, avec tout un réseau de stations pour recharger ou échanger les batteries de ces véhicules.

Et puis la Providence, appelons-là comme ça, a détecté de fabuleux gisements de gaz et maintenant de pétrole, à partir de la 3ème plus grande réserve de schiste bitumineux du monde, après les Etats-Unis et la Chine ! Mais encore fallait-il trouver un remède à ce type d’extraction sale, anti-écologique et très couteuse, compte tenu des étapes particulièrement abrasives tant pour la nature que pour l’économie.

Le Dr Youval Bartov, géologue en chef de l’Israël Energy Initiatives, précise que, puisque les sables bitumineux (mélange de sable, d’argile, d’un pétrole brut semi-solide et d’eau) sont dans le sol, mais à une faible profondeur, il faut[1]d’abord raser tout ce qui se trouve à la surface, forêts, végétation, agriculture, etc. Puis creuser, extraire, transporter, traiter par « lavages » successifs les minéraux, isoler le bitume d’où sera extrait le pétrole. On le voit, le processus est long, coûteux, sale et peu respectueux de l’environnement. Mais le Pr Bartov affirme que des chercheurs israéliens ont mis parallèlement au point une nouvelle technologie pour traiter ces sables, et dégager le pétrole du schiste, tout en améliorant la qualité des hydrocarbures produits.

Et « cerise sur le gâteau », ces opérations seraient faites sous terre, comme dans une mine classique, sans avoir à détruire l’équilibre écologique en surface. Cette technique qui utilise l’eau présente dans le bitumineux pour laver la roche, permettra en même temps au final de produire de l’eau au lieu d’en consommer.

Quand ces inventions verront le jour, probablement dans les deux ou trois ans à venir, le Conseil Mondial à l’Energie précise qu’Israël pourraient alors extraire l’équivalent de 4 milliards de barils de pétrole, c’est-à-dire l’équivalent de cinq années de la production libyenne. Mais ces chiffres, pourtant exceptionnellement importants, sont actuellement l’objet d’une réévaluation qui démontre que les réserve israéliennes seraient en réalité équivalentes à 250 milliards de barils… Sachant que les réserves prouvées de l’Arabie Saoudite sont de 260 milliards de barils !

Il faut ajouter à cette valse de milliards, les gisements de gaz sous-marins au large des côtes israéliennes qui recèleraient, selon l’US Geological Administration, pas moins de trois mille milliards de mètres cubes, dont la plupart dans les eaux territoriales d’Israël. Phénoménal ! Soit plus de 20 ans de consommation domestique, sans compter le champ dénommé Léviathan qui serait totalement consacré à l’exportation.

Ces chiffres impressionnants représentent donc un fait nouveau et une révolution considérable dans le paysage géopolitique de cette région. Il faudra donc s’attendre à un ballet diplomatique notable, une spéculation des marchés et une redistribution des enjeux économiques et politiques. En ces temps d’instabilité qui portent ici ou là le nom de printemps de jasmin, de révolution Tahrir, ou autres convulsions orientales, les grandes manœuvres autour des enjeux essentiels du monde sont en train de se redéfinir.

Quand on sait qu’un des sens en hébreu de la manneest « le questionnement », peut-être aurons-nous la sagesse de ne pas donner de « réponses » immédiates à toutes ces questions qui bousculent nos idées reçues, nos préjugés et nos certitudes. Le monde change plus vite que nos comportements, et les ressources arbitrent. Israël, ce minuscule pays, va devoir faire face à sa « mission » parmi les nations : « … Vous serez pour moi (…) un peuple saint ». Alors, Ainsi soit-il !

Pierre Benzaquen

Raison Garder.info

 

Conférence de Marine Le Pen le premier mai. (Jforum)

Marine Le Pen défend Eric Zemmour

 

A l’occasion des défilés du premier mai, Marine Le Pen s’est exprimée à Paris devant de nombreux journalistes. Elle en a d’ailleurs profité pour fustiger les médias français qualifiés de « maccarthystes » et apporter son soutien aux différents journalistes, Éric Zemmour en tête, victimes de cette chasse aux sorcières fatigante.

Devant un auditoire passionné et des journalistes plus nombreux que les années précédentes, Marine Le Pen a prononcé un long discours dimanche dernier. Les journalistes français ont été la principale cible de la responsable du FN qui estime que « la liberté de la presse doit être rétablie », que les journalistes français doivent cesser leur « maccarthysme », leurs « petits Torquemada des temps modernes », proches du « Big Brother d’Orwell ».

La dirigeante frontiste s’est directement adressée aux journalistes, les exhortant à se révolter contre la pensée unique et la marginalisation de ceux qui osent dire les vérités que tout le monde pense tout bas : « Quelle est votre liberté, vous qui n’osez vous soulever contre ce nouveau maccarthysme en tremblant d’être après Elisabeth Lévy, Robert Ménard, Eric Zemmour, Philippe Cohen, Natacha Polony, Luc Ferry ou Ivan Rioufol, le prochain sur la liste, victimes des petits torquemadas des temps modernes qui sont pourtant vos confrères ! ».

Reste à savoir si ce nouveau soutien servira la cause de notre Zemmour national où si les journalistes vont s’en servir pour caricaturer un peu plus le polémiste…

 

Israël ne négociera pas avec le Fatah-Hamas (Guysen)

Netanyahou : Israël ne négociera pas avec la version palestinienne d'Al-Qaïda.
Par Marie-Rose Granget - Jeudi 5 mai 2011 à 11:34
 
REUTERS

Le Premier ministre israélien tente de faire pression sur les dirigeants européens pour qu'ils refusent de reconnaitre l'accord Hamas-Fatah. ''Je demande à Abbas de quitter le podium et de revenir sur le chemin de la paix. Je n'ai rien à dire au Hamas'', a-t-il déclaré.


 
Israël ne négociera pas avec la ''version palestinienne d'Al-Qaïda''. La réponse à l'accord palestinien est claire pour Benyamin Netanyahou, qui a tenu ces propos lors d'une conversation avec le Premier ministre britannique David Cameron mercredi 4 mai.
 
Le chef du gouvernement israélien a prévu de tenir le même discours avec le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, qu'il doit rencontrer ce jeudi 5 mai, au lendemain de la signature de l'accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah.
 
''Déclarer l'indépendance en septembre est un diktat, et l'on ne parvient pas à la paix par des diktats. C'est une très mauvaise idée'', a expliquée Benyamin Netanyahou à son homologue britannique à Londres.
 
Le voyage de deux jours du Premier ministre israélien en Europe, planifié avant l'annonce de la réconciliation entre les deux factions palestiniennes, devait initialement se concentrer sur les efforts de l'Autorité palestinienne à faire reconnaitre un Etat palestinien à l'Assemblée générale des Nations-Unies en septembre prochain.
 
Suite à la signature de l'accord inter-palestinien, Benyamin Netanyahou tentera également de faire pression sur les dirigeants européens pour qu'ils condamnent la réconciliation Hamas-Fatah en mettant en avant les dangereuses ramifications de l'initiative palestinienne.
 
Toutefois, la tâche risque de ne pas être facile. William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères a déjà accueilli, avec précaution, le rapprochement Fatah-Hamas plus tôt cette semaine, bien qu'il ait déclaré que la Grande-Bretagne ''jugera chacun par ses actions''.
 
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a affirmé, après une rencontre avec Mahmoud Abbas le mois dernier, que la reconnaissance formelle d'un Etat palestinien était une option que la France ''envisageait''.
 
David Cameron et Nicolas Sarkozy écouteront sans doute leur invité mais ne se précipiteront certainement pas pour faire un jugement immédiat. Les dirigeants européens pourraient également attendre de Benyamin Netanyahou qu'il propose une nouvelle initiative pour la paix et qu'il ne se cantonne pas à critiquer les Palestiniens.
 
Avant sa réunion mercredi, le chef du gouvernement israélien a déclaré : ''Ce qui s'est passé au Caire aujourd'hui (mercredi 4 mai) est un coup mortel pour la paix et une grande victoire pour le terrorisme''. Il a par ailleurs souligné que le Hamas a condamné l'assassinat de Ben Laden.
 
''Lorsqu'Abu Mazen (Mahmoud Abbas) s'engage avec le Hamas – une organisation vouée à notre destruction – c'est un pas en arrière considérable pour la paix et un pas en avant pour le terrorisme'', a ajouté B. Netanyahou.
 
Rejetant l'hypothèse selon laquelle l'accord entre les deux factions pourrait conduire le Hamas à être plus modéré et à considérer la paix à un niveau plus large, il a affirmé : ''Si le Hamas se comporte comme une organisation terroriste, c'est qu'il en est une. Le Hamas contient l'essence d'Al-Qaïda. Vous pouvez le déguiser et en conclure ce que vous voulez, mais c'est une organisation terroriste''.
 
''Il semble que l'AP et le Hamas aient trouvé un nouveau nid douillet au Caire – dans la nouvelle Egypte – et désormais, ensemble, ils s'éloignent de la paix'', a-t-il poursuivi. ''Nous parlons d'un gouvernement palestinien dont la moitié des membres appelle à la destruction d'Israël et tire des roquettes sur nos villes''.
 
En outre, Benyamin Netanyahou a rappelé à David Cameron que la seule façon pour parvenir à la paix était ''des négociations et des concessions des deux côtés''.
 
''Nombreux sont ceux qui croient que le conflit concerne la terre. Mais ce n'est pas le cas. C'est un conflit à propos de l'Etat juif'', a-t-il expliqué, soulignant que le fait que l'Autorité palestinienne se joigne au Hamas montrait que l'AP ''n'avait pas abandonné l'idée de se débarrasser d'Israël''.
 
''La seule concession que nous leur avons demandée, qu'ils n'ont pas acceptée, et qu'ils acceptent et reconnaissent de fait un Etat juif. Ce que l'union montre, c'est que l'AP considère l'Etat palestinien, ou la solution à deux Etats, non pas comme une fin au conflit, mais comme un moyen de le continuer. Nous avons demandé à Abu Mazen de se distancier du Hamas. Non seulement il ne le fait pas, mais il s'allie avec eux. Ceci est la vérité. Le refus des Palestiniens d'accepter notre pays est la base du conflit. Je demande à (Mahmoud) Abbas de quitter le podium et de revenir sur le chemin de la paix. Je n'ai rien à dire au Hamas'', a-t-il conclu.

 

Unités des Palestiniens à Gaza (Desinfos.com)

A Gaza on célèbre l’unité palestinienne avec le portrait de Ben Laden

<script src="http://s7.addthis.com/js/250/addthis_widget.js#username=docteurinfo" type="text/javascript">
L’image que vos médias si soucieux de vérité vous montreront ou ne vous montreront pas ? Des Palestiniens célèbrent la signature de l’accord de réconciliation entre les deux ennemis irréductibles le Hamas et le Fatah avec des photos d’Osama bin Laden, (4 mai 2010, Gaza City). Les drapeaux jaunes sont celui du Fatah. Et Elder of Ziyon s’interroge : ont-ils vraiment l’air de mériter un état ?

 

Villas fortifiées d'Al Qaeda à Gaza (Lessakele)

Il y a, à Gaza, 6 villas fortifiées comme celle de Ben Laden à Abbottabad

 http://lessakele.over-blog.fr/ Mardi 3 mai 2011 2 03 /05 /Mai /2011 21:41

 


DEBKAfile Reportage exclusif May 3 mai2011, 5:37 PM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info  

http://www.debka.com/article/20900/

Une résidence d’Al Qaeda - à Gaza 

Israël a une histoire commune avec Al Qaeda, bien que ce fait soit généralement occulté par ses dirigeants ou les medias (qui préfèrent le terme de “Jihad Global”). Comme l’Iran et ses supplétifs, l’organisation de feu Osama Ben Laden a déclaré la guerre aux Juifs et a établi ses réseaux autour des frontières d’Israël : au Liban, en Syrie, en Jordanie, dans la Bande de Gaza et le Sinaï égyptien.  

En diffusant leurs reportages sur sa mort, lundi 2 mai, les chaînes de télévision israéliennes ont prétendu, de façon inexacte, qu’Al Qaeda n’avait jamais attaqué Israël, alors que, dans le courant de la seule année passée, les cellules d’Al Qaeda basées dans la Bande de Gaza ont perpétré un grand nombre des attaques au mortier lancées en direction de la frontière israélo-gazaouïe et les localités civiles juives.

Une de ses cellules a kidnappé et mis à mort le militant pro-palestinien italien Vittorio Arrigoni, le 14 avril, une « opération » dirigée par un opérateur d’Al Qaeda de Jordanie, appelé Abdul Rahman al-Briziti. Ces atrocités auraient dû attirer l’attention sur cette filière des fugitifs d’Al Qaeda venus grossir les rangs du terrorisme palestinien à Gaza. Mais, cela n’a pas été le cas, bien que beaucoup reviennent de théâtres de guerre au Yémen et en Somalie, par le Soudan, d’autres d’Irak, par la Jordanie et la Péninsule du Sinaï, ou comme infiltrés depuis la Syrie et le Liban. Il y a à peine six mois, les services anti-terroristes américains, israéliens et égyptiens (alors dirigés par Hosni Moubarak) travaillaient ensemble pour mener une opération ciblée contre le chef de l’armée de l’Islam pour la région du Sinaï, Jemal Mohammed Namnam et ses deux associés, Islam Yassin et Mohammed Yassin.  

Leur mort à tous trois, les 11 et 17 novembre 2010, a fait avorter les attentats terroristes de grande ampleur qu’ils se préparaient à lancer dans la Péninsule égyptienne et qui aurait entraîné des frappes contre les Américains pilotant la Force Internationale d’interposition dans ses quartiers généraux d’El Arish et de Charm El Cheikh, et l’enlèvement d’Américains et d’Israéliens, pris en otages, dans des lieux confinés tenus secrets, à l'intérieur de la Bande de Gaza contrôlée par le Hamas.  

Nos sources anti-terroristes révèlent que des unités d’Al Qaeda se sont incrustées dans des secteurs au sud, au centre et au nord-est de la Bande de Gaza : le groupe du sud est basé dans les quartiers du nord et du sud de Khan-Younès, une ville de 220 000 habitants, à 4 kms à l’est de la côte méditerranéenne et à 1, 5 km de la frontière israélienne.  

Un second groupe contrôle plus ou moins la ville de Deir al Balakh, une ville de 150 000 hbts, dans la région centrale (de la Bande de Gaza). Un troisième s’est enfoncé dans les quartiers de Zeitun et Nuseyrat de  Gaza-City.  

Les sources anti-terroristes de Debkafile dévoilent que ces opérateurs d’Al Qaeda ont bâti par leurs propres moyens au moins six villas fortifiées dans ces localités. Comme la villa-forteresse d’Abbottabad où Osama Ben Laden a été tué dans la nuit de dimanche par une équipe des Navy Seals américains, les villas de Gaza disposent d’une sécurité maximale et dominent les lignes d’horizon alentour.
Le succès des agences américaines, israéliennes et égyptiennes dans la mise en échec d’une attaque terroriste dans le Sinaï a été minimisé par Washington et Jérusalem, conduite qui mérite une explication dans le nouveau climat contre Al Qaeda.
 

Le fait est que la communauté internationale a assigné au groupe extrémiste Hamas un rôle-clé dans le processus de paix palestino-israélien, et qu’il est, par conséquent, préoccupé de devoir soigner sa réputation. Donc, de grands efforts sont faits pour éviter d’embarrasser le Hamas en le montrant du doigt – non seulement parce qu’il héberge, mais également, qu’il active des cellules d’Al Qaeda pour commettre des actes terroristes contre Israël. Le Hamas jouit d’une relative impunité pour l’ouverture de tunnels de contrebande qu’il alimente conjointement avec l’Iran et Al Qaeda et dont il préfère nier l’existence, même si ces tunnels constituent des branchements de la toile d’araignée de la contrebande de grande ampleur entre le Hamas, l’Iran et Al Qaeda, reliées à la Somalie, à l’Erythrée, au Soudan et à la Péninsule Arabe, incluant le Yémen.  

 De quoi le Hamas aurait-il l’air, s’il était mis à jour sous la même lumière crue qu’Al Qaeda ? Ses parrains seraient-ils capables d’assainir suffisamment ces islamistes pour les asseoir face à Israël, en tant que codirigeants légitimes de la future Palestine, y compris dans la Bande Occidentale [de Judée-Samarie/Cisjordanie].  

Par conséquent, durant l’année passée, des agents des gouvernements américains, français, italiens, suisses et norvégiens ont travaillé dur afin de remettre à neuf le Hamas et de le rendre respectable aux yeux de l’Occident. Ils ont donc choisi de croire le Premier Ministre à Gaza, Ismaïl Haniyeh, lorsqu’il éclatait de rire à la moindre suggestion que son organisation maintient des liens opérationnels avec Al Qaeda ou que le moindre de ses Jihadistes était présent sur le territoire.
Mais tout leur laborieux travail a été défait, lundi 2 mai, quand la mort soudaine du dirigeant d’Al Qaeda a pris par surprise le Premier Ministre du Hamas. Balbutiant ouvertement ce qu’il ressentait réellement, Haniyeh a condamné l’assassinat de Ben Laden comme « la continuation de l’oppression américaine qui fait couler le sang des Musulmans et des Arabes ». Bien que le Hamas marque ses différences avec Al Qaeda, son groupe, a-t-il déclaré, condamne l’assassinat d’un « guerrier saint musulman et arabe » et prie pour que « l’âme de Ben Laden repose en paix ».
 

Le responsable du Hamas a été l’unique dirigeant musulman au monde à condamner carrément les Etats-Unis pour avoir tué le maître-terroriste – un aveu qui trahit la véritable nature du Hamas derrière sa façade diplomatique contrite à l’intention de l’Occident.  

Alors que certains responsables israéliens ont tenté de prétendre qu’Haniyeh s’était emporté, les sources palestiniennes de Debkafile rapportent qu’il était authentiquement consterné par la mort d’Osama Ben Laden et qu’il a laissé parler son cœur. Lors de conversations privées, les dirigeants du Hamas confessent qu’ils considèrent vraiment les Etats-Unis comme le pire oppresseur, dont les mains sont maculées du sang des Arabes du Moyen-Orient, à égalité avec Israël. En dépit de leurs différences idéologiques, ils considèrent sincèrement Al Qaeda et ses combattants comme d’héroïques moudjahidins et des alliés très prisés. 

En cela, ils sont secrètement alignés sur Téhéran, qui, lui aussi, derrière ses dénonciations démonstratives d’Al Qaeda, utilise ses services, sous couverture, principalement en Irak, afin de tuer des Américains.  

L’absence de toute remontrance américaine ou israélienne concernant Haniyeh est liée à la date de son discours : mercredi 4 mai, Khaled Meshaal s’envolera vers le Caire à partir des quartiers généraux du Hamas à Damas, pour serrer dans ses bras Mahmoud Abbas du Fatah, et officialiser un pacte d’unité enterrant la hache de guerre, qui date d’il y a 4 ans, et qui scelle la division de leurs organisations et la séparation entre la Bande de Gaza et la Bande Occidentale [de Judée-Samarie].  

L’accord a bénéficié de la médiation de l’Egypte, afin d’atteindre le principal objectif partagé par les trois parties, à savoir de conférer respectabilité et légitimité à l’organisation terroriste Hamas – et par définition, à son partenariat opérationnel avec Al Qaeda.  

L’Administration Obama et l’Europe semblent ne trouver aucune difficulté à réconcilier l’assassinat du dirigeant d’al Qaeda, à l’issue d’une traque de 10 ans et la consolidation de son organisation et de ses cellules terroristes dans la Bande de Gaza et le Sinaï, avec la bénédiction du Caire, de Ramallah et de leurs soutiens occidentaux. 

 

 

Minibluff the card game

Hotels