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Yom Haatsmaout, quelques considérations (Guysen).

Haïm, l'avenir d'Israël

GIN

Le Yom Haatsmaout est une journée vraiment magnifique en Israël. Dans tout autre pays, la fête nationale est l'occasion de rappeler la cohésion de la Nation dans le meilleur des cas, mais c'est aussi et surtout un jour de congé.

Il est vrai, pour être honnête, que fêter la prise de la Bastille qui n'existe plus, depuis le 14 juillet 1789, ou la prestation du premier roi des Belges sur la constitution de la Belgique (dont on se demande si elle va continuer d'exister) tous les 21 juillet depuis 1831, ne revêt pas la même signification que célébrer la proclamation de l'indépendance d'un Etat si particulier, il y a 63 ans.

Dans notre pays, il ne s'agit plus d'unité, mais d'une véritable communion. Les édifices publics, les rues, les terrasses, les balcons et même les voitures sont pavoisés de nuées de drapeaux bleus et blancs frappés de l'étoile de David. Après avoir vécu une journée difficile la veille, dans le souvenir de ceux qui sont tombés pour que nous puissions vivre en Juifs libres sur notre Terre, les Israéliens sont soudain, heureux, souriants, attentionnés. En ce jour de la fête de l'Indépendance, on ne réclame plus contre l'Etat, le gouvernement, la vie chère, les impôts, nous sommes comme les supporters d'une équipe de foot scandant le slogan mythique : "tous ensemble".

On sacrifie au traditionnel barbecue qu'on installe partout où c'est possible dans les jardins publics, sur la plage, dans les parcs nationaux aménagés à cet effet. On vient voir et complimenter Tsahal dans les bases militaires qui sont ouvertes au public pour l'occasion, avec les gosses qui grimpent sur les chars ou les avions, sous l'œil bienveillant des soldats qui vantent les performances du matériel. Les routes sont embouteillées, les terrasses sont bondées, bref, c'est la fête.

Mais on peut aussi rester à la maison et regarder sur le petit écran, la retransmission d'un spectacle, en direct de la résidence officielle du président, où l'on peut entendre Shimon Peres, Binyamin Netanyahou, Ehoud Barak, le chef d'état-major Benny Gantz et les plus prestigieux généraux de Tsahal chanter les vieilles chansons israéliennes en présence d'un public composé des parents des 120 soldats les plus méritants qui recevront, à l'issue du spectacle, un diplôme des mains du président de l'Etat.

Parmi eux, un nouvel immigrant du Kazakhstan ayant fui ce pays avec ses parents parce que maltraité en tant que juif, qui remercie Tsahal de lui avoir donné la chance d'apprendre un métier. Et un soldat de l'unité d'élite Guivati, originaire du Pérou, dont le père est si fier qu'il pleure, une jeune femme officier médecin d'origine russe, qui raconte que lorsqu'elle part en opération avec son unité, elle soigne, bien sûr, les militaires, mais aussi les civils blessés, sans leur demander s'ils sont Israéliens ou Palestiniens, c'est cela aussi Tsahal, explique-t-elle.

Et puis, il y a Haïm Stachewsky, soldat de première classe, dans une unité spéciale informatique. Haïm a 26 ans, il est ultra-orthodoxe, originaire de Safed, a étudié dans une yeshiva (école talmudique) de Bney Brak et s'apprête à recevoir une formation d'officier. Il voit son engagement militaire comme une mission, "afin de faire connaître ma communauté", dit-il. Mais celle-ci ne partage pas le choix et la loyauté de Haïm à l'égard de l'Etat d'Israël. "Mes amis et même ma famille, sauf mon épouse et ma mère, ont cessé toute relation avec moi. Ils me pleurent comme si j'étais mort", révèle-t-il avec souffrance. Un proche lui a téléphoné pour lui annoncer qu'il allait prier pour l'échec de sa carrière militaire. Un autre, pour lui dem ander comment il va, lui lance : "comment cela se passe-t-il chez les Sionistes?", en accompagnant ce dernier terme de quelques insultes.

Pour Haïm, le mot "sionisme", n'est pas une injure, il n'y a pas d'incompatibilité entre sionisme et Halakha (loi juive).
Toutes les composantes du Peuple Juif se doivent de participer à l'effort pour la pérennité d'Israël. Au sein de la population laïque, guettée par un manque de patriotisme et une perte des valeurs juives et sionistes, mais aussi au sein de la population ultra-orthodoxe qui vit en majorité de l'assistanat d'un Etat sioniste dont elle rejette les valeurs. La prière peut aider, elle est un élément positif, mais qui veillera sur Israël, sur le Peuple Juif dont font partie les Haredim, si ce n'est son armée?

Mardi, dans le public, sur la pelouse de la résidence du président de l'Etat, à Jérusalem, l'épouse et la mère de Haïm étaient fières et, à travers elles, tout Israël.

"Haïm, tu es un Tsaddik, tu es l'avenir de ce pays".
 
 Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1795 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn

 

Salam Fayyad évincé du nouveau gouvernement d'union ? (JForum.fr)

Le miracle économique palestinien, victime de l’accord Fatah Hamas.

 
 

L’Autorité palestinienne en a appelé aux pays arabes mercredi soir pour payer les salaires de 155000 fonctionnaires. Cela fait suite à la décision israélienne de de suspendre le transfert de taxes destinées à l’AP

"Nous disons à nos frères arabes : sauvez-nous. Nous avons besoins de votre aide plus que jamais auparavant. C’est le moment de vérité", a déclaré le Premier ministre de l’AP Salam Fayyad lors d’un point presse à Ramallah.

Les salaires des travailleurs du secteur public ont été versés avec une semaine de retard suite à la décision de l’Etat hébreu, peu après l’accord d’unité entre le Fatah et le mouvement islamiste du Hamas.

Le 1er mai, le gouvernement israélien a décidé de suspendre le transfert de taxes et de droits de douane qui représentent 70 % des revenus de l’AP. La raison : la crainte que cet argent aille directement au groupe terroriste du Hamas.

Fayyad a indiqué lundi que l’AP n’a pu verser les salaires du secteur public pour la première fois depuis 2007. Il ajoute que la facture totale s’élève à 170 millions de dollars, somme que l’AP ne peut payer à moins d’une intervention de pays étrangers.

Les pays arabes ont payé seulement 52 millions de dollars d’aide aux Palestiniens depuis le début de 2011, d’après Fayyad. La majeure partie provenant des Emirats Arabes Unis (42 milions). En 2010, 236 millions de dollars avaient été versés.

L’UE a payé 145 millions d’euros pendant la même période. Les Européens ont annoncé une aide supplémentaire de 85 millions d’euros en 2011, affectés au paiement des salaires. On ne sait pas quand ces fonds arriveront.

Reuters et JPost.fr

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Salam Fayyad, la défaite du Ben Gourion palestinien

Le Premier ministre palestinien était l’un des plus fervents partisans de la réconciliation interpalestinienne. Il risque d’en être la première victime.

La poignée de main entre Mahmoud Abbas et Khlaed Meshaal symbolise le volte-face entre les deux anciens frères ennemis, le Fatah et le Hamas. Le président de l’Autorité palestinienne et le chef du bureau politique du Hamas ont scellé fin avril l’accord de réconciliation, au Caire. Les deux factions palestiniennes ont opté pour l’unité, afin de convaincre les Nations Unies de reconnaître un Etat palestinien au mois de septembre. Un objectif de l’actuel Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, qui avait fait une telle promesse pour l’automne 2011. Salam Fayyad aurait de quoi se réjouir. Et pourtant, la naissance de ce futur Etat pourrait bien se faire sans lui.

Avec la réconciliation interpalestinienne, le chef du gouvernement se retrouve sur la touche. Salam Fayyad poussé vers la sortie ? L’exigence du Hamas est sans équivoque : le mouvement islamiste réclame une personnalité issue de ses rangs comme futur Premier ministre du gouvernement de transition. « Tant le Fatah que le Hamas ne veulent pas de Fayyad pour Premier ministre », confirme le Palestinien Hani Nasri, qui a joué les médiateurs entre les deux factions.

Le coup est rude pour Salam Fayyad. Depuis son bureau à Ramallah, le Premier ministre palestinien refuse de se prononcer sur son avenir politique. « Il incombe aux partis de décider », a-t-il simplement déclaré. Et de saluer l’accord de réconciliation, insistant sur l’importance de l’unité palestinienne.

Artisan de la croissance économique

En 2007, encore peu connu du grand public, Salam Fayyad prend les rênes du pouvoir en Cisjordanie, après la chute du dernier gouvernement d’unité nationale entre le Hamas et le Fatah. Depuis, il n’a cessé d’oeuvrer pour poser les bases d’un futur Etat palestinien. En 2009, il publie le « plan Fayyad ». Ce programme vise à établir des structures économiques et institutionnelles telles que l’État palestinien se concrétisera sur le terrain, devenant une réalité difficile à ignorer.

Salam Fayyad rationalise les forces de sécurité palestiniennes, construit davantage d’écoles, modernise les infrastructures et lance de nombreux projets de travaux publics. A Ramallah, les bars et hôtels de luxe poussent comme des champignons. Les forces de police font désormais partie du paysage et depuis peu, l’usage de la ceinture de sécurité en voiture est devenue une habitude pour les Palestiniens.

Salam Fayyad veut de la discipline. Il soutient la création de pôles économiques, comme le parc industriel de Bethléem. Ou encore, projet plus ambitieux, la ville de Rawabi, « collines » en arabe. D’ici 2013, elle vise à accueillir près de 40.000 habitants. La politique économique de Fayyad porte ses fruits rapidement : en 2009, les territoires palestiniens de Cisjordanie connaissent une croissance économique sans précédent, dépassant les 8%.

Une réussite économique en partie due à la renommée de Salam Fayyad. Car le Premier ministre palestinien est le chouchou des Occidentaux. Economiste et libéral, il a travaillé pour la Banque mondiale, puis en tant que représentant du Fonds monétaire international (FMI) en Palestine, avant d’être nommé ministre des Finances de l’Autorité palestinienne. Il a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Un pari osé et audacieux, tant la corruption gangrenait l’Autorité palestinienne, et qui a fait de lui un interlocuteur fiable pour les Occidentaux.

Salam Fayyad a fait usage de sa bonne réputation pour solliciter des liasses de billets verts. Résultat : il reçoit aujourd’hui près d’un milliard de dollars d’aide occidentale (environ 672 millions d’euros) par an. « Cela a permis à Salam Fayyad de poursuivre les réformes qu’il s’était engagé à mettre en oeuvre, notamment dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité et de la transparence financière », a souligné Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors de la visite du chef du gouvernement palestinien, en février dernier, à Paris. Même l’actuel Président israélien, Shimon Pérès, a qualifié Salam Fayyad de « Ben Gourion palestinien » à l’occasion d’une rencontre en février 2010.

Sa notoriété, Salam Fayyad l’a aussi construite sur son image d’homme de paix. S’opposant à la violence, il opte pour la résistance politique et économique. La campagne « Al-Karameh » (« la dignité ») pour le boycott des produits des implantations israéliennes en Cisjordanie est une de ses initiatives et elle touche directement aux intérêts israéliens. Sur le terrain, Salam Fayyad se joint aux Palestiniens qui font du porte-à-porte pour distribuer une liste d’articles à boycotter. Il brûle lui-même des produits israéliens [photo], devant les caméras du monde entier. Il interdit aussi le travail dans les implantations juives. Une loi qui s’avéra impopulaire, menaçant de chômage des dizaines de milliers de Palestiniens.

Une transparence qui dérange

Salam Fayyad a bel et bien contribué à changer le visage de la Cisjordanie. Ce qui lui a valu une popularité grandissante auprès de la population palestinienne. Dans un sondage publié dimanche 1er mai, 58% des personnes interrogées (420 personnes) souhaitaient que Salam Fayyad soit reconduit dans ses fonctions lors de la formation du prochain gouvernement d’unité palestinien. Même à Gaza, l’homme de 59 ans vaut son pesant d’or.

Et pour cause : il est l’un des rares à avoir décidé le maintien du versement des salaires des fonctionnaires de l’Autorité palestinienne, lors de la prise du pouvoir du Hamas à Gaza, alors que la plupart des membres du Fatah souhaitaient faire pression sur le mouvement islamiste. Sur le site Internet du Ministère palestinien des Finances, l’internaute peut découvrir le budget de l’Autorité palestinienne. Impensable auparavant. Salam Fayyad devient la coqueluche des médias étrangers qui lui colle l’image, quelque peu exagérée, de l’homme providentiel de la Palestine.

Mais cette réputation d’homme intègre suscite de nombreuses jalousies au sein de la classe politique palestinienne. Salam Fayyad est un homme politique indépendant qui n’appartient à aucun parti. Au Fatah, on lui a reproché de s’accaparer le pouvoir, de vouloir voler la vedette à Mahmoud Abbas, ses prises de position personnelles, telle l’annonce de la construction d’un État palestinien en deux ans, mais aussi de ne pas appliquer la politique du mouvement. Et surtout, sa volonté de mettre fin au système de corruption lui a valu de nombreux ennemis. De hauts responsables de l’Autorité palestinienne n’ont pu s’enrichir sur le dos de la population, des pratiques qui étaient légion sous la férule de Yasser Arafat.

Le « rival » du Hamas

Au sein du Hamas, Fayyad est perçu comme un pantin de l’Occident, avec sa politique pro-américaine. « Pour le Hamas, c’est un rival », assure Ziad Medoukh, responsable du département français à l’Université Al-Aqsa de Gaza. Des dirigeants du mouvement islamiste ont affirmé que la reconduite de Salam Fayyad serait une insulte au Premier ministre du Hamas, Ismaël Haniyeh, qui devrait également être évincé.

D’autant que la nomination de Fayyad au poste de Premier ministre en juin 2007 a été perçue comme illégitime par le Hamas. Salam Fayyad avait alors remplacé Ismaël Haniyeh, à l’époque le chef du gouvernement d’union nationale. De quoi laisser quelques rancoeurs... L’inimitié à l’égard des membres du Hamas en Cisjordanie s’est aussi systématisée sous le gouvernement de Fayyad. Les membres des forces de sécurité de la police palestinienne de Ramallah seraient formés pour casser les militants du Hamas. 

Salam Fayyad aurait-il payé le prix d’un marchandage entre le Hamas et le Fatah ? L’évincement de l’économiste respecté par la communauté internationale pourrait-il coûter des centaines de millions de dollars concernant l’aide allouée à l’Autorité palestinienne et mettre fin à l’entraînement des forces de sécurité palestiniennes par les Etats-Unis. Dans les territoires palestiniens, on ne croit pas à cette théorie. « La communauté internationale travaille, avant tout, avec Mahmoud Abbas, explique Ziad Medoukh. Si le Président palestinien fait pression, les donateurs continueront de verser l’aide financière. D’autant que d’autres politiciens sont prêts à suivre la voie tracée par Fayyad. »

Mais le départ de Salam Fayyad pourrait se transformer en retour triomphant. A Gaza, beaucoup parie sur un fiasco du gouvernement de transition, en raison des nombreuses dissensions qui agitent la nouvelle alliance Fatah/Hamas. En cas d’échec de la réconciliation, Mahmoud Abbas pourrait alors rappeler Salam Fayyad au sein du gouvernement de Ramallah.

Kristell Bernaud

 

Bientôt une nouvelle carte d'identité biométrique pour les Israéliens (JForum.fr)

La nouvelle carte d’identité Israël sera un hommage aux victimes des nazis

 
 

Dans les prochains mois, les citoyens israéliens seront appelés à remplacer leurs anciens passeports et cartes d’identité avec de nouveaux moyens sophistiqués d’identification.

Aujourd’hui et pour la première fois, le ministère de l’intérieur a dévoilé les nouvelles cartes d’identités. L’évènement était de taille puisque l’on a appris qu’elles commémoreront tous les Juifs tués lors de l’holocauste nazi.

Les numéros de cette nouvelle carte débuteront à 6.000.000 comme le nombre de Juifs assassinés par les nazis. Ce qui insinue que ces 6.000.000 de Juifs sont considérés comme autant d’Israéliens. De plus, les nouvelles cartes, qui seront introduites dans les prochains mois, auront en plus du numéro symbolique, une étoile de David symbolisant le caractère juif de l’État d’Israël.

Baruch Dadon, chef de projet nouvelle de la nouvelle carte d’identité en Israël au ministère de l’Intérieur, a déclaré que le comité gouvernemental chargé de la planification de ces cartes biométriques a jugé important et nécessaire d’incorporer cet honneur pour les 6.000.000 de victimes innocentes.

« Nous ne les avons pas oubliés », a déclaré Dadon. « Ils sont avec nous … et ils le seront toujours dans dans le futur. » « Nous sommes l’État des Juifs », a déclaré Dadon. « Je pense que cela était nécessaire. »

Les nouvelles cartes ont été conçues pour empêcher les falsifications. Chaque carte comportera une puce contenant des informations cryptées, y compris les empreintes digitales du porteur. Dadon a déclaré qu’il espérait que président d’Israël obtiendrait la première carte – numéro 6.000.001.

Jonathan-Simon Sellem

 

12 personnes tuées au Caire lors d'affrontements entre musulmans et chrétiens (Jforum.fr)

Une rumeur fait exploser les violences interreligieuses au Caire

 
 

De violents affrontements ont opposé samedi soir musulmans et chrétiens dans le quartier populaire d’Imbaba. Douze personnes ont été tuées et 232 blessées, selon un dernier bilan officiel.

Les principaux heurts se sont produits autour d’une église, attaquée par des musulmans estimant qu’une chrétienne voulant se convertir à l’islam y était enfermée.

Tout est parti d’une rumeur. Une copte mariée à un sunnite serait détenue dans l’église de Saint-Ménas, dans le faubourg cairote d’Imbaba. L’étincelle provoque la colère des musulmans. Selon des témoins, un demi-millier de salafistes, branche conservatrice de l’islam, marchent vers l’église. Des coups de feu éclatent ; chrétiens et musulmans échangent des jets de pierres et des cocktails Molotov. C’est l’incendie.

Hier soir, ces affrontements interreligieux, parmi les plus violents depuis la chute du président Hosni Moubarak, en février, se sont soldés par la mort de 12 personnes (six musulmans et au moins trois coptes), 230 blessés, l’incendie de deux églises et l’arrestation de 190 personnes. La rumeur, elle, n’a jamais été confirmée.

Redoutant un nouvel embrasement communautaire, le premier ministre égyptien Essam Sharaf a annulé sa visite prévue dans le Golfe, hier, et convoqué une réunion de crise de son gouvernement. Alors que les cendres n’étaient pas encore froides, le gouvernement s’est engagé à défendre la sécurité nationale d’une « main de fer ». Il va « appliquer de manière immédiate et ferme les lois qui criminalisent les attaques contre des lieux de culte et contre la liberté de croyance », a déclaré le ministre de la Justice, Abdel Aziz al-Guindi, à l’issue de la réunion.

Lois antiterroristes

Il a précisé que les lois antiterroristes seraient utilisées contre les fauteurs de troubles. Les personnes arrêtées seront déférées devant des tribunaux militaires.

Un couvre-feu a été imposé dans la zone autour de l’église d’Imbaba jusqu’à ce matin, selon la télévision d’Etat. Mais, en dépit des appels au calme des dirigeants religieux, des affrontements ont à nouveau éclaté hier après-midi. D’après le militant copte Bishoy Tamri, de jeunes musulmans s’en sont pris à un cortège de manifestants chrétiens qui défilaient entre les bureaux du procureur général et le siège de la télévision d’Etat. Réitérant des accusations de passivité des forces de l’ordre déjà émises ces derniers jours, Bishoy Tamri a affirmé que les soldats protégeant la chaîne Al-Masrya n’ont pas bougé pour protéger les coptes.

Abdel Aziz al-Guindi a imputé ces violences à une « contre-révolution », que le gouvernement a affirmé à plusieurs reprises être orchestrée par des fidèles au régime du président Hosni Moubarak. « Le peuple égyptien, la noble police et la grande armée sont debout ensemble aujourd’hui pour faire échec à la contre-révolution », a-t-il indiqué. Les lois sanctionnant les attaques contre l’unité nationale « prévoient des sanctions sévères et peuvent conduire à la peine de mort », a-t-il ajouté.

Des polémiques concernant des conversions, des disputes familiales et des constructions d’églises provoquent régulièrement des tensions entre coptes et musulmans. La conversion supposée à l’islam de deux épouses de prêtres et leur enlèvement prétendu attisent depuis des mois les tensions en Egypte.

Les coptes, ou chrétiens d’Egypte, qui constituent 10% des 80 millions d’Egyptiens, ont été visés par plusieurs attentats, en particulier celui de la nuit de la Saint-Sylvestre contre une église copte à Alexandrie (nord), qui a fait 21 tués.

24heures.ch

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Egypte : arrestation du "cerveau" des violences confessionnelles

Les autorités égyptiennes ont annoncé mardi l’arrestation du "cerveau" des violences confessionnelles samedi au Caire où des affrontements opposant musulmans et chrétiens ont fait douze morts.

"Le ministère de l’Intérieur a arrêté le cerveau des violences entre musulmans et chrétiens à Imbaba", quartier populaire du Caire, a indiqué un communiqué sans préciser l’identité la personne.

Selon un bilan officiel, douze personnes ont été tuées et 232 blessées dans ces heurts qui se sont produits autour d’une église, attaquée par des musulmans estimant qu’une chrétienne voulant se convertir à l’islam y était enfermée.

Quatre autres personnes impliquées dans ces violences ont été arrêtées portant à 205 le total des personnes arrêtées.

Un millier de Coptes poursuivaient pour le troisième jour consécutif un sit-in devant le siège de la télévision d’Etat pour protester contre le "laxisme" des autorités.

Le gouvernement a promis de recourir à tout l’arsenal législatif disponible pour éviter de nouveaux affrontements. Le ministre de la Justice a affirmé dimanche que les lois qui criminalisent les attaques contre les lieux de culte, prévoyant jusqu’à "la peine de mort", seraient appliquées immédiatement.

L’armée a affirmé de son côté que les personnes arrêtées après les violences d’Imbaba seraient déférées devant des tribunaux militaires.

LE CAIRE, 10 mai 2011 (AFP) -

 

Projet d'attentat contre une synagogue à New York, deux hommes arrêtés (le Monde).

Deux hommes projetant un attentat contre une synagogue arrêtés à New York

LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.11 | 22h48  •  Mis à jour le 12.05.11 | 23h09

 

Le maire de New York Michael Bloomberg a tenu une conférence de presse sur l'arrestation des deux hommes soupçonnés de préparer un attentat.

Le maire de New York Michael Bloomberg a tenu une conférence de presse sur l'arrestation des deux hommes soupçonnés de préparer un attentat.AFP/MARIO TAMA

 Deux hommes projetant de s'en prendre à une synagogue de Manhattan ont été arrêtés à New York après avoir été piégés par la police. Celle-ci "a arrêté deux hommes qui ont avoué avoir voulu détruire une importante synagogue de Manhattan et ont ensuite acquis plusieurs armes et une grenade auprès d'un officier infiltré", a annoncé jeudi 12 mai le maire de New York, Michael Bloomberg.

Des responsables ont décrit les deux hommes arrêtés comme des extrémistes islamistes décidés à tuer des juifs, mais aussi comme des "loups solitaires", c'est-à-dire agissant de manière isolée, sans lien avec un groupe organisé de type Al-Qaida. Raymond Kelly, chef de la police de New York, a précisé que l'un d'entre eux était citoyen américain et que l'autre était un étranger vivant légalement aux Etats-Unis. Ils ont acheté deux pistolets semi-automatiques Browning, un Smith & Wesson, des munitions et une grenade à main au cours d'une opération visant à les piéger, et ont été immédiatement arrêtés, a ajouté M. Kelly. "Ils ont fait cela pour le djihad", a expliqué le procureur chargé de l'affaire, Cyrus Vance.

Ray Kelly a expliqué que l'un des deux hommes arrêtés avait dit "en avoir assez de la manière dont les musulmans étaient traités dans le monde". "On nous traite comme des chiens", a déclaré l'homme, cité par le policier. "Nous allons faire sauter la synagogue à Manhattan et détruire tout le bâtiment", a également dit un des suspects, toujours cité par M. Kelly. L'un des deux hommes aurait "aussi exprimé le désir de faire sauter l'Empire State Building". Chose inhabituelle pour ce genre d'affaire, les deux hommes ont été déférés devant un tribunal de l'Etat de New York et non une cour fédérale. Ils sont visés par quatre chefs d'accusation pour terrorisme et crimes haineux, a précisé le procureur Vance, ce qui pourrait leur valoir la prison à vie.

New York, qui a été plusieurs fois la cible d'attentats ou de tentatives d'attentats islamistes au cours des deux dernières décennies, a été placée sous alerte renforcée depuis la mort au Pakistan d'Oussama Ben Laden, le chef d'Al-Qaida, tué par un commando américain le 2 mai. M. Bloomberg a indiqué qu'il y avait eu 13 complots à visée terroriste contre New York depuis les attentats du 11 septembre 2001.

 

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