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Par DRRZ.fr

Note d'ETZ BETZION: Elishéva et moi étions présents lors de la conférence-débat de Guy Millière à Jérusalem. Un pur moment de bonheur et de vérité(s)

Retour d’Israël – par Guy Millière

Je viens de passer une semaine en Israël. C’était un séjour très court, et cela me fournira une excellente raison de revenir, mais ai-je besoin de raisons pour revenir ? La réponse est non, car j’aime être en Israël, et j’aime le peuple israélien. 

Ce séjour fut l’occasion pour moi de donner plusieurs conférences et de rencontrer quelques centaines de personnes. Je sais que nombre de ceux qui auraient voulu venir m’écouter et converser avec moi n’ont pas pu, faute de place. Je leur dis ici : ce ne sera que partie remise. D’autres conférences seront organisées dans les mois à venir, d’autres rencontres, dans des salles plus grandes et, comme je l’ai fait cette fois, je prendrai tout le temps requis pour être disponible. Mon seul but est de donner à comprendre et d’offrir des moyens intellectuels pour déchiffrer le monde.  

Etre en Israël m’a donné l’opportunité de retrouver des amis, nombreux, mais aussi de me plonger dans des lieux chargés de sens. Je ne puis être à Jérusalem sans penser à tout le passé spirituel dont cette ville est chargée et sans ressentir que la beauté harmonieuse qui est la sienne est bien davantage qu’une beauté harmonieuse : la trace omniprésente et palpable de plus de deux millénaires d’histoire.  

Je ne puis prendre la route de Tel Aviv sans me sentir étreint par l’émotion en songeant à ceux qui se sont battus dans la vallée et sur les montagnes pour que renaisse le pays, voici soixante trois ans. En regardant les routes, les maisons, les hauts immeubles qui, au bord d’Ayalon, donnent à la ville des allures de Manhattan ou de downtown Los Angeles, je ne puis que méditer sur l’immensité du chemin parcouru en si peu de temps. Six décennies à peine, et l’un des pays les plus modernes, les plus innovants de la planète.  

Je tenais à traverser le désert, et j’ai pris la route qui descend jusqu’à Eilat le long de la frontière avec la Jordanie. Je suis remonté en longeant le Sinaï puis en obliquant vers Mitzpe Ramon et la tombe de David Ben Gourion, sur laquelle je suis allé me recueillir. La proximité de tant de pays hostiles alentour n’a pu me quitter l’esprit. Du bord de la mer rouge à Eilat, on voit trois pays : la Jordanie, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. La population vit, paisiblement, comme s’il n’y avait aucune menace, et on sent en elle une force paisible et déterminée, très éloignée des discours ineptes et ignobles qu’on peut entendre à son sujet en France et en Europe.  

Etant en compagnie de ma fille, j’ai tenu à l’emmener vers la mer Morte, puis vers Massada, en lui expliquant la signification du lieu : dix-huit siècles avant la Révolution américaine, et la phrase de Patrick Henry, « donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort », des Juifs debout, soulevés contre l’envahisseur romain ont prononcé des mots semblables. Dans les vestiges de Massada, sur les hauteurs rocheuses, la devise qui s’entend souvent en Israël, « Massada ne tombera pas une deuxième fois », prend tout son sens.  

La route passe à proximité  de Jericho : je n’y suis pas allé, car Jericho est dans les territoires de Judée-Samarie occupés par l’Autorité palestinienne, et j’attendrai que l’Autorité palestinienne disparaisse pour faire le voyage. Je ne doute pas que l’Autorité palestinienne disparaîtra, un jour, peut être pas si éloigné.  

A hauteur de la mer Morte, la route remonte, entre le royaume palestinien de Jordanie et la Judée-Samarie. On croise des villages juifs, et des villages arabes. On croise, comme partout ailleurs en Israël, fort peu de policiers et quelques rares soldats. Là encore, la réalité est très éloignée des discours ineptes et ignobles qu’on entend en France et en Europe. Les Arabes qui vendent des bijoux ou proposent une promenade en chameau le long de la route se disent Israéliens et, pour désigner le lieu d’origine des pierres semi-précieuses utilisées pour orner les bagues et les colliers figurant sur leurs étals, disent qu’elles viennent du Nord d’Israël.  

Arrivé au lac de Tibériade, et parcourant la Galilée, je décide de passer par Nazareth, et je constate que l’église chrétienne au centre-ville est entourée de hauts parleurs débitant des versets du Coran et de panneaux porteurs d’inscription promettant les pires châtiments à ceux qui ne rejoignent pas la foi musulmane : traces du prosélytisme, de l’esprit de conquête et de l’intolérance islamique.  

Le long de la route qui mène à  Haïfa, je croise les sièges de diverses entreprises qui rappellent qu’Israël est non seulement un pays moderne et innovant, mais le premier pays du monde, par tête d’habitant, en termes d’innovations technologiques dans plusieurs domaines cruciaux, qui vont des biotechnologies médicales à l’intelligence artificielle. On discerne en Israël, comme dans la Silicon Valley aux Etats-Unis, que la richesse est création, et seulement création.

Sur la côte, des villes comme Netanya ou Ashdod évoquent en moi leurs équivalentes californiennes, et je le dis à mes interlocuteurs : la différence est que la Californie est aujourd’hui en faillite alors qu’Israël n’a pas été touché par la crise économique et financière qui sévit depuis 2008.  

Le temps de passer par les plateaux de Guysen Television pour un débat, et de rencontrer mon ami David Sebban, et je dois repartir. Un autre de mes amis, Jacques Kupfer me donne le livre qu’il vient de faire paraître et que je commenterai bientôt.  

Je passe, une heure, à Yad Vashem : j’y suis déjà allé. J’y reviens à chaque fois. Parce qu’il ne faut jamais oublier. Strictement jamais.  

Je dois un moment tout particulier à  mon amie Florence avec qui je me rends à Ofra, ville juive de Judée-Samarie. La première ville juive de Judée-Samarie à avoir été reconstruite après que la Judée-Samarie ait été libérée de l’occupation jordanienne. Itamar où a été assassinée la famille Fogel est à quelques pas. Ramallah est à quelques pas également, mais je n’irai pas plus que je ne suis allé à Jéricho. C’est, comme on sait, le siège de l’Autorité Palestinienne. J’attendrai, là encore, que l’Autorité Palestinienne disparaisse pour faire le voyage. Je ne fréquente pas les assassins. Les gens que je rencontre à Ofra sont gentils, intelligents, lucides, extrêmement différents de ce qu’on dit d’eux dans les discours ineptes et ignobles qu’on entend en France et en Europe. L’un d’eux est historien et a écrit divers ouvrages sur Eretz Israel. En montant sur un promontoire, on aperçoit toute la région : il y a des terres à cultiver, des villages à construire, d’immenses espaces vierges. Les villages juifs se protègent.

Si les populations arabes n’étaient imprégnées de haine et de fanatisme, elles pourraient vivre en paix et en coopération avec les villages juifs, et ceux-ci n’auraient pas à se protéger. Je traverse plusieurs fois la barrière de sécurité, et je l’écris ici : elle porte bien son nom. Elle est une  barrière dressée à des fins de sécurité. La haine et le fanatisme impliquent la barrière et les mesures de sécurité.  

J’ai lu et écouté les déclarations inadmissibles de Barack Obama évoquant les « frontières de 1967 », je dois tenir compte de l’actualité : ces déclarations ne me surprennent pas du tout. Je sais, depuis le temps de la campagne électorale de 2008, qu’Obama est un ennemi d’Israël et un ami des islamistes. Je sais qu’il est un ennemi de la liberté et de la dignité de l’être humain. Les réponses et discours de Netanyahu me semblent être la moindre des choses, et une réaction légitime face à l’indécence absolue d’un homme qui n’aurait jamais dû être Président des Etats-Unis. En France et en Europe, c’est Obama qu’on acclame et Netanyahu qu’on conspue. C’est effroyablement logique : c’est conforme à la logique que j’expose dans « Comme si se préparait une seconde Shoah*».  

Je rentre en Europe, et en entendant ce que j’entends dire sur Israël, j’entends parler d’un pays où je ne suis jamais allé et où je ne puis me rendre, parce qu’il n’existe que dans la tête malade de ceux qui parlent.  

Il y a la haine et le fanatisme qu’on inculque dans les territoires occupés par l’Autorité Palestinienne, et cette haine et ce fanatisme font deux victimes : Israël qui doit se protéger, et les Arabes à qui sont inculqués haine et fanatisme et qui, plutôt que vivre leur vie, sont transformés en animaux sauvages et en barbares.  

Il y a aussi, en Europe, aux Etats-Unis, jusqu’à la Maison Blanche, des complices de la haine et du fanatisme.  

Je considère ceux qui décrivent Israël comme un Etat militariste et policier comme des falsificateurs et ceux qui, depuis là, diabolisent Israël et entendent asphyxier Israël en parlant de « frontières de 1967 » comme des antisémites : certains d’entre eux sont Juifs. On peut, hélas, être juif et antisémite. Il y a même des Juifs antisémites en Israël.  

Je considère ceux qui parlent de « peuple palestinien » comme des falsificateurs eux aussi.  

Je considère ceux qui parlent de l’Autorité Palestinienne comme d’un « partenaire pour la paix » et qui ferment les yeux sur la haine et le fanatisme comme des idiots inutiles, des aveugles volontaires et des racistes anti-arabes : ils pensent en effet que les Arabes sont juste bons à avoir des dirigeants crapuleux et corrompus, et, en finançant ou acceptant que soit financées par l’Europe et les Etats-Unis les injections de haine et de fanatisme, utilisent les Arabes comme des outils de haine et de fanatisme.  

Je considère qu’on peut être raciste anti-arabe et anti-sémite : c’est ce que sont tous les « pro-palestiniens » du monde, car ils soutiennent les dirigeants crapuleux et corrompus susdits, car ils utilisent les Arabes comme des outils de haine et de fanatisme, ou consentent à cette utilisation, et car ils utilisent les outils, ou consentent à l’utilisation des outils, à condition que ceux-ci tuent des Juifs, et nuisent à la démocratie israélienne, et à la prospérité la plus large. 

Je rentre en Europe, et j’ai l’impression de retourner vers un vaste asile d’aliénés. Je devrai revenir en Israël pour retrouver la vérité. Je pourrai aussi la trouver en Amérique, chez ceux qui ne sont ni antisémites, ni idiots inutiles, ni aveugles volontaires, ni racistes anti-arabes. Il en existe, heureusement. En Europe ils sont une espèce en voie de disparition.

Reproduction autorisée avec les mentions suivantes et le lien vers cet article :

© Guy Millière pour Drzz.fr

 PS Je reviendrai très vite sur  les récents discours de Barack Obama et de Binyamin Netanyahu, bien sûr. 

 

L'obéissance selon D.ieu et comment y parvenir (mis en ligne par Eglise de maison.com)

La Grâce

selon Dieu



La grâce n'est pas la faveur non-méritée. Une telle notion ne se trouve nulle part dans la Bible ; cela appartient à des livres qui commencent par «  Il était une fois ... ». Dieu ne vous considère pas comme quelqu'un de spécial, vous êtes par nature une personne vile, corrompue et complètement désobéissante. La grâce est l'obéissance non-méritée. Dieu oeuvre en nous une obéissance envers le Saint-Esprit que nous ne méritons pas. C'est pour cette raison que Jésus est la « source » de salut uniquement pour ceux qui abondent en obéissance par la puissance de cette grâce.

« Et ayant été consacré, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur du salut éternel. » (Hébreux 5:9)

Dieu définit pour nous la grâce dans l'épître à Tite. Tout sermon, toute publication, tout commentaire ou tout ministère qui ne définit pas la grâce de cette façon ne peut pas prétendre prêcher la grâce de Dieu. Selon Dieu, la grâce équivaut à l'obéissance. Une personne qui est touchée par la grâce de Dieu est spontanément remplie de Sa volonté. Cette personne abonde en justice et vit dans l'obéissance au Saint-Esprit. Lisez le passage vous-même. Remarquez que le premier verset nous indique que c'est ici le « salut » qui est « apparu à tous les hommes. » Aucune autre sorte de grâce ne peut nous sauver de l'enfer.

« Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l'impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s 'est donné lui-même pour nous, afin qu'il nous rachetât de toute iniquité et qu'il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes oeuvres. » (Tite 2:11-14)

La grâce, selon la définition de Dieu, nous donne le pouvoir de dire « Non » au péché. Elle nous donne la puissance pour vivre « sobrement, et justement et pieusement. » Les véritables chrétiens sont obéissants déjà « dans le siècle présent » par le moyen de cette grâce puissante.

Ce qui montre chez la plupart des personnes qu'elles n'ont pas été touchées par la grâce de Dieu c'est tout simplement leur attitude hostile envers la vie crucifiée. Si jamais vous osiez suggérer que l'on doive se renier soi-même, ou obéir aux Écritures d'une façon qui leur parait exagérée, vous rencontreriez toutes sortes d'excuses, de grognements, et pleurnichements. Ils protesteront qu'il s'agit d'un « évangile négatif, » que votre message est légaliste, ou encore, le grand classique, que vous enseignez le « salut par les oeuvres. »

Ceux qui sont remplis de la grâce de Dieu sont « zélés pour les bonnes oeuvres. » Une église qui est remplie de la grâce de Dieu sera toujours à la recherche de nouvelles choses qu'elle pourrait faire pour obéir encore plus aux commandements de Dieu. Les Écritures et le Saint-Esprit de Dieu nous révèlent toujours quelque chose de plus auquel nous pouvons obéir, car les commandements de Dieu sont « sans limites » (Psaume 119:96).

On peut toujours identifier un groupe de personnes qui est réellement touché par la grâce de Dieu. Ils sont enthousiastes et toujours à la recherche de nouvelles choses dans la Bible qu'ils puissent mettre en pratique par la puissance du Saint-Esprit. Par contre, ceux qui ont accepté un faux évangile de la grâce sont rebelles, propre-justes, et aiment simplement clamer le salut et les bénédictions de Dieu. Tite nous dit que ceux que Dieu rachète ont été rachetés de « toute iniquité » (c'est à dire la désobéissance) et qu'ils sont purifiés envers l'obéissance par le Saint-Esprit. De la même façon, Paul nous dit que Dieu ne donne le Saint-Esprit qu'à ceux qui Lui « obéissent. »

« Nous lui sommes témoins de ces choses, ainsi que l'Esprit-Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » (Actes 5:32)

C'est pourquoi Paul écrit aux Romains que le péché ne sera plus notre maître, car sous la grâce nous avons la puissance pour obéir.

« Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. » (Romains 6:14)


La miséricorde

La grâce est la puissance pour obéir à Dieu, alors que la miséricorde permet à nos péchés d'être pardonnés. On retrouve cette distinction dans l'ensemble de la Bible.

« La grâce, la miséricorde, la paix seront avec vous de la part de Dieu le Père et de la part du seigneur Jésus Christ le Fils du Père, dans la vérité et dans l'amour. » (2 Jean 1:3)

Si un homme accepte la miséricorde mais refuse l'obéissance qu'apporte la grâce, il renonce au pardon de Dieu. Le serviteur qui n'a pas pardonné s'en est bien aperçu lorsqu'il a été « torturé » pour son manque d'obéissance. Même s'il avait été pardonné par la miséricorde, il s'est vu retirer ce pardon parce qu'il avait refusé d'obéir à la grâce. C'est pourquoi sa dette due à son péché lui a été réattribuée. Si nous ne sommes pas obéissants en pardonnant les autres, Dieu ne pardonnera pas nos péchés.

« Or, ceux qui étaient esclaves avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent extrêmement affligés, et s'en vinrent et déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s'était passé. Alors son seigneur, l'ayant appelé auprès de lui, lui dit : Méchant esclave, je t'ai remis toute cette dette, parce que tu m'en as supplié ; n'aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi j'ai eu pitié de toi ? Et son seigneur, étant en colère, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qui lui était dû. Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre coeur, chacun à son frère. » (Matthieu 18:31-35)

La Bible nous dit de nous approcher du trône de Dieu pour obtenir deux choses. Premièrement, pour obtenir la miséricorde qui pardonne nos péchés. Deuxièmement, pour obtenir « la grâce pour avoir du secours au moment opportun. » En cherchant la miséricorde, nous demandons à Dieu de pardonner nos péchés. Et en cherchant la grâce, nous demandons à Dieu la puissance pour nous permettre de Lui obéir.

« Approchons-nous donc du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun. » (Hébreux 4:16)

Une personne qui se saisit de la miséricorde de Dieu, mais qui refuse la grâce de Dieu est ni plus ni moins un rebelle et un voleur. Beaucoup de personnes désirent égoïstement la miséricorde de Dieu, ou prétendent la posséder, mais, en même temps, elles refusent la véritable grâce parce que celle-ci leur coûterait trop. Celle-ci leur demanderait de vraiment se renier soi-même, de prendre leur croix et de haïr leur propre vie, mais ils ne sont pas prêts à le faire (Jean 12:25).


L'obéissance

L'obéissance montre qu'une personne a reçu la miséricorde et la grâce du ciel. En réalité, toutes les églises devraient prêcher un message d'obéissance. Bien sûr, il s'agit d'une obéissance qui provient de la foi, mais cela n'en demeure pas moins de l'obéissance.

« Par lequel nous avons reçu grâce et apostolat, pour l'obéissance de la foi parmi toutes les nations, pour son nom. » (Romains 1:5)

Jésus a dit que nous devons faire des disciples, leur enseignant à « obéir à tout » (Matthieu 28:20). Le disciple qui n'obéit qu'aux doctrines de son église n'est pas rempli de la grâce de Dieu. Un vrai disciple est guidé par l'Esprit parce qu'il hait sa propre vie, en renonçant à lui-même et en prenant sa croix. Je répète encore une fois, toute église devrait prêcher l'obéissance, comme a dit Jésus:

« Quiconque donc aura supprimé l'un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; et quiconque l'aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 5:19)

Par exemple, les disciples de Jésus ne peuvent choisir d'ignorer tout ce qu'enseigne la Bible sur les sujets comme le vêtement, l'apparence, la musique, le baptême, le rôle de la femme dans l'église, vivre comme n'étant pas mariés, suivre la voix du Saint-Esprit, marcher dans la lumière, renoncer à tout, ne pas faire de compromis avec le monde, tout mettre en commun, la persécution, souffrir contre le péché, mépriser l'argent, et toute les autres voies saintes de Dieu. Si toutefois ils choisissent de les ignorer, ils ne devraient pas s'attendre à aller au ciel. Toute personne qui ne montre pas un ardent désir pour découvrir de nouvelles façons de se renier soi-même et d'obéir à Dieu par la puissance du Saint-Esprit n'est pas né de Dieu.

« Si vous savez qu'il est juste, sachez que quiconque pratique la justice est né de lui. » (1 Jean 2:29)

Il nous est facile d'être détournés par ceux qui nous parlent de « liberté en Christ. » Il pensent que la liberté signifie avoir tous les bénéfices de Dieu, mais sans que la croix opère son oeuvre douloureuse dans la vie d'un chrétien (1 Pierre 4:1). Ne vous laissez pas égarer. Seuls ceux qui obéissent à Dieu par la puissance de la grâce sont réellement nés de nouveau.

« Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. » (1Jean 3:7)

La vaste majorité des gens dans l'église résistent à la véritable grâce, ce qui se révèle par leur désobéissance aux Écritures et au Dieu vivant. Ils prétendent posséder la miséricorde et la grâce de Dieu, mais leurs actions montrent qu'ils Le renient. Au lieu de se renier soi-même, ils renient Dieu. Les gens qui marchent dans la véritable grâce de Dieu trouvent de telles personnes « abominables et désobéisants, et, à l'égard de toute bonne oeuvre, réprouvés. » (Tite 1:16)


La justice par la foi

Dieu pardonne nos péchés et nous donne ainsi droit librement à la justice et à la justification par Jésus. Le don de la grâce oeuvre ensuite en nous l'obéissance de Jésus en même temps que nous sommes pardonnés. L'obéissance est autant un don gratuit que l'est la miséricorde et le pardon. De la même façon que le péché d'Adam nous a rendus désobéissants par nature, ainsi en Jésus nous devenons obéissants par nature. Car nous avons Sa nature en nous.

« Car comme par la désobéissance d'un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l'obéissance d'un seul, plusieurs seront constitués justes. » (Romains 5:19)

Comme nous l'avons vu, nul ne peut se réclamer de la miséricorde de Dieu tout en refusant l'obéissance de Christ s'il s'attend à aller au paradis. Dieu demande à tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur de s'abandonner tous les jours à la puissance de la grâce qui produit l'obéissance à Sa volonté. En nous offrant nous-mêmes à Dieu,et en acceptant Sa miséricorde, nous nous livrons à « l'obéissance, pour la justice. »

« Ne savez-vous pas qu'à quiconque vous vous livrez vous-mêmes comme esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice. » (Romains 6:16)

Ne vous y trompez pas. On ne se moque pas de Dieu. Ceux qui cherchent à faire plaisir à leur chair iront en enfer. Peu importe s'ils disent ou non que Jésus est leur Sauveur.

« Ne soyez pas séduits ; on ne se moque pas de Dieu car ce qu'un homme sème, cela aussi il le moissonnera. Car celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. » (Galates 6:7-8)


Conclusion

Dieu définit la grâce comme étant la puissance qui nous permet de dire « Non, » de nous contrôler nous-mêmes, d'être justes et saints. Elle nous donne une attitude qui a faim et soif pour les commandements de Dieu. Un homme ne peut prétendre avoir été touché par la grâce que dans la mesure où ces choses sont devenues une réalité dans son coeur. La grâce ne se manifeste que dans la mesure où l'obéissance au Saint-Esprit est présente dans la vie d'un homme. C'est cela la véritable foi en Jésus – non pas le salut par les oeuvres, mais le véritable salut par la grâce. Là où la grâce trouve une vie humble, elle lui permet d'oeuvrer la volonté de Dieu (1 Corinthiens 15:10).

Et nous devons continuer de nous abandonner à la grâce de Dieu tous les jours. Car, même si la miséricorde de Dieu couvre nos péchés, tous ceux qui foulent aux pieds le sang de Jésus en résistant à Sa grâce sont en danger de perdre non seulement la grâce, mais également la miséricorde.

« D'une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce? » (Hébreux 10:29)

Comprenez bien la miséricorde et la patience de Dieu. Dieu est patient afin que nous puissions avoir le temps de devenir obéissants. Dieu nous accorde la miséricorde afin que la grâce puisse produire en nous l'obéissance (2 Pierre 3:9). Les personnes qui résistent à la puissante grâce de Dieu perdent la miséricorde de Dieu et brûleront en enfer.


 

Beth Yeshoua : le Pain de vie (Le'hem Ha'Haïm)

Le Pain de Vie
La pensée messianique du jour

Par amour pour nous,  « L'Eternel » choisit de devenir « mortel » 


Le mardi 24 mai 2011

Néron était un des empereurs romains les plus cruels.  Un jour pour éclairer la ville de Rome, il fit crucifier des milliers de juifs, des croyants en Yeshoua qu'il fit brûler en les enduisant de poix.
La crucifixion était un des supplices les plus cruels que l'antiquité ait connu. 
Le verset 15 du Psaume 22 nous montre partiellement la situation insoutenable du supplicié sur la croix romaine de Golgotha. Mais si le texte montre les méthodes païennes destinées à faire souffrir le plus possible les êtres humains, le texte hébraïque cache quelques particularités, entre autre celle d'un mariage en vue.

« Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort. » (Psaume 22 :15)
Yeshoua HaMashiah, Celui que les nations appellent Jésus-Christ, a souffert une lente et insupportable agonie pour nous délivrer de la condamnation de notre péché.
On connaît l’insupportable souffrance du crucifié suspendu par des clous plantés dans les nerfs et les muscles à vifs de ses quatre membres. Le supplicié ressentait dans chaque main, dans chaque poignet et avant-bras une douleur fulgurante névralgique, comparable à la douleur ressentie par la roulette du dentiste sur la pulpe dentaire. 
Chaque mouvement que faisait le condamné réveillait cette douleur fulgurante ; et des mouvements, il était bien obligé d’en faire pour pouvoir respirer et pour soulager les souffrances de ses membres. Chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenchait l’horrible douleur névralgique dans les nerfs médians lésés. Ce pénible et lent étouffement était suivi d’une progressive asphyxie du condamné dont les poumons comprimés empêchaient la respiration. 
De nombreux médecins conviennent que la crucifixion provoque une perturbation profonde de la capacité de la victime à respirer. Un des symptômes de l'asphyxie exhaustive est que la victime crucifiée trouve progressivement de plus en plus difficile à respirer avec un blocage mécanique de la cage thoracique par la position bras étendus et surélevés, blocage accentué par le poids du corps tirant sur les bras. Une paralysie respiratoire due aux crampes des muscles respiratoires : diaphragme en premier lieu, mais aussi pectoraux, sterno-cléido-mastoïdiens, intercostaux. 
La paralysie de ces muscles entraînait une dilatation de la cage thoracique avec projection en avant du sternum et creusement de l’épigastre, refoulement des viscères vers le bas par le diaphragme entraînant un bombement de la partie basse de l’abdomen. 
On sait aussi que les multiples plaies ouvertes et mêmes parfois béantes, ces sillons de peau arrachés par les morceaux d’os et de fer en cours de flagellation, les profondes épines enfoncées dans la tête du Messie ont affaibli considérablement le condamné. Après une flagellation, certains condamnés mourraient. Car, les embouts pointus du fouet lui creusent la peau et la chair. Ce qui crée des douleurs atroces et de l’hémorragie. Alors que l’objectif de la flagellation était de ridiculiser, de torturer et d’épuiser la force du condamné, certaines personnes mouraient vers le cinquantième coup de ce fouet suite à la douleur et à la perte de sang. Après la flagellation du Seigneur, sans doute pour l’empêcher de mourir avant la crucifixion, les soldats romains forcèrent Simon de Cyrène à porter Sa croix (Matthieu 27 :32).

Déshydratation 

Outre toutes ces souffrances insoutenables du supplicié dont l’agonie pouvait parfois durer plusieurs jours, et même selon certaines sources, plus d'une semaine, il y avait une autre souffrance, celle de la déshydratation. Toutes les cellules du corps déshydratées, demandent de l’eau, recherchent désespérément de l'eau. La déshydratation n’a pas seulement comme conséquence la soif qui se traduit par le besoin de boire mais elle est un grave manque d’eau dans tout le corps. L’asphyxie entraîne elle-même une double conséquence : un appauvrissement du sang en oxygène et un enrichissement en gaz carbonique, avec pour conséquence une acidose, cause elle-même de transpiration profuse aggravant la déshydratation et de crampes musculaires. Les signes d'une déshydratation aiguë sont une peau sèche et chaude après une période de transpiration excessive, des yeux creux, une fièvre élevée, des signes neurologiques allant de la somnolence à l'hyperexcitabilité.
L’acidose respiratoire est un trouble de la régulation du pH sanguin. La cause de ce trouble est d'origine respiratoire, on parle d'hypercapnie. L'acidose respiratoire est l'une des deux acidoses, l'autre étant l'acidose métabolique. La concentration en CO2 dans le sang augmente; le CO2 dans le sang est alors transformé par réaction chimique CO2 + H2O = H + + HCO3 − ce qui entraîne une baisse du pH sanguin. Il devient alors pathologique (<7,38).
Lors de l'acidose respiratoire le patient hyperventile, afin de faire redescendre son taux de CO2 dans le sang. Toutefois, lorsque la cause de l'hypoventilation est liée à une impossibilité quelconque d'hyperventiler, la personne va réguler son pH sanguin en augmentant sa concentration de bicarbonates H2CO3 dans le sang. Cette régulation se fait au niveau des reins (compensation métabolique). Ceux-ci réabsorbent alors plus de bicarbonates ou, ce qui revient au même, l'excrétion de bicarbonate est diminuée. Plus couramment, le pH (potentiel hydrogène) mesure l’acidité ou la basicité d’une solution. Ainsi, dans un milieu aqueux à 25 °C, une solution avec un pH inférieur à 7 est acide ; supérieur à 7 est basique ; égal à 7 est neutre. La neutralité chimique est caractérisée par le chiffre 7. Une acidose est causée par une accumulation d'acide (H +) ou une perte importante d'ions bicarbonate (HCO3-). Dans les conditions normales, la stabilité du pH dépend de notre ingestion d'acides et de leur excrétion via les poumons et les reins. Quand le régime n'est pas équilibré, ou que nos reins et/ou poumons ne fonctionnent pas correctement, le corps ne peut pas maintenir un pH stable. Les acides en excès ne sont pas éliminés et nos fluides ont tendance à devenir acides. Une variation importante de notre pH sanguin peut être mortelle. Il doit absolument rester entre 7.32 et 7.42 

Couronnement d'épines

Les plaies du cuir chevelu saignent abondamment, souvent d'ailleurs de façon insidieuse, car il s'agit le plus souvent d'atteintes capillaires ou veineuses qui saignent doucement, en nappe, dans les cheveux, donc de façon occulte. Il peut aussi y avoir effraction de petites artères avec saignement en jets, plus visibles. Le couronnement d'épines (en réalité, il s'agissait plutôt d'une sorte de bonnet que d'une couronne à proprement parler) ayant occasionné de multiples blessures, l'hémorragie résultante n'a pas dû être négligeable, d'autant que cette coiffe d'épines est restée en place plusieurs heures, fréquemment mobilisée par le contact avec le bois de la croix, réactivant les anciennes blessures et provoquant une reprise du saignement. 

Crampes

Il s'agit de contractions musculaires douloureuses qui peuvent avoir une origine nerveuse (hyperexcitation du muscle) ou une origine métabolique (incapacité du muscle à se relaxer en raison d'anomalies cellulaires) ; tout le monde connaît les crampes, mais, dans la crucifixion, il faut comprendre que leur cause étant métabolique (acidose lactique généralisée), tous les muscles sont atteints et le corps entier est sujet à des crampes sans aucun répit.

La force réside dans l’eau 

Le verset 15 nous montre une analogie biblique que nous avions déjà vue entre le « Divin Potier » comme Créateur et l’argile comme créature.

Précisons d’emblée que notre Seigneur n’est jamais assimilé dans la Bible à de l’argile formé par un potier. Yeshoua le Messie est bien assimilé à un pain, le Pain de Vie, un pain qui a été « fabriqué » par un « boulanger divin ». Cet artisan qui a formé le Pain du Ciel a réalisé un prodige : l’incarnation de Dieu, son Fils Eternel, dans la chair.
Et ce Pain Vivant de la Parole, est destiné à être consommé afin de communiquer la Vie. 

Nous sommes des créatures de Dieu et à ce titre, des vases d’argile représentant les objets créés, des récipients passifs entre les mains d’un potier. Nous sommes aussi des pains fabriqués par le boulanger divin et nous représentons ici une nourriture vivante comme un instrument actif. 
Le Seigneur n’a jamais été représenté dans la Bible par un vase entre les mains de son artisan parce qu’Il est Lui-même l’artisan. 
Mais, en tant qu’artisan donnant sa vie pour ses créatures, il a accepté d’être rendu semblable à de l’argile qui donne Lui-même son eau, Lui qui est la source d’eau vive. Lorsqu’il dit que sa force se dessèche comme l’argile,  c’est précisément Lui qui se libère de sa propre force et de l’eau qui fait sa force. Sa Force était celle d’être une source d’eau vive mais Il nous la donne.

Dans l’expression « Ma force se dessèche comme l’argile », l’argile n’est donc pas relative à la personne du Messie mais à la force et sa force se situe dans l’eau qui se trouve en Lui.
La résistance d’une bonne argile réside en partie dans la bonne proportion d’eau.
Une argile qui a été anormalement desséchée, perd toute sa qualité et le vase qui sera formé est destiné à être brisé car rendu inutilisable.

Le Seigneur se considère comme de l’eau vive et il veut que nous puissions en boire et nous remplir de cette eau vive. 
« Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau. » (Jérémie 2:13)
« Toi qui es l’espérance d’Israël, ô Eternel! Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. -Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Eternel. » (Jérémie 17:13)
« Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. » (Jean 7:38)

Le processus normal pour donner la vie est de tirer la poussière de la terre pour en former de l’argile. Le verset 15 semble indiquer un processus inverse à savoir un retour vers la poussière. Pourquoi ?

« Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.» 

Ma force ko’-akh 

La force que le Messie perd est la perte de la puissance et de la fermeté, la perte de tout moyen et de tout soutien, pouvoir et richesse. Celui en qui se trouvent le règne, la puissance et la gloire, le pouvoir éternels, Celui-là même perd toutes ces choses. Comme cela devient de plus en plus courant en hébreu, deux lectures des racines hébraïques : l’une avec un VAV pour lire « Ou » ou « O » et l’autre sans le vav mais avec un « point voyelle » caché. 
Cette lettre « vav » signifie le « clou » et représente la crucifixion de Yeshoua.
Elle symbolise « le clou ».
Ce clou est visible pour deux catégories de personnes :
- la « postérité selon les étoiles du ciel » : le peuple de ceux qui sont nés de nouveau et qui ont obtenu la rédemption par le sang du sacrifice.
- Cette lettre est invisible pour « la postérité selon le sable de la terre », le peuple juif : le peuple de « la terre ». Malgré qu'elle soit invisible, elle est bien présente puisqu'on prononce "ou" dans les deux cas.

Ce mot Koah que l’on retrouve dans Daniel 11:6  « Mais elle ne conservera pas la force de son bras » vient d’une racine du sens d’être ferme,  richesse, pouvoir, force, puissance, reptile, grenouille, fortement, faible, faiblesse, régner, soutenir, moyens, possible, biens, violence, produit, déployer, vigueur, vigoureux.

Le mot Koah signifie aussi un reptile, une grenouille, un animal impur.
Lorsque Yeshoua, Fils de Dieu perd, dans la mort, toute sa puissance, Il emporte en fait aussi avec Lui aussi dans la mort toute la puissance du reptile !!

« Se dessèche » yabesh

Dans une argile, le composant le plus important est l’eau. Cette force qui se « dessèche » yabesh dépend entièrement de la teneur en eau entrant dans la composition de l’argile. La racine primaire de yabesh est du sens de tarir, consumer, être flétri, avoir cessé, aride, confusion, être confus, être confondu, honteux, déshonoré, consterné, couvert de honte 
1) mettre à sec, flétrir, être sec, devenir sec, séché, desséché, aride 1a) (Qal) 
1a1) être sec, séché, être sans humidité. 
Yabesh Jabès (en Galaad), Jabesch, « sec » est une ville du territoire de Galaad; selon Eusébius, elle était proche du Jourdain, à 10 km de Pella, sur la route de montagne de Gerasa. Yabesh est aussi le père de Schallum, le 15ème roi du royaume du nord.

La Vie qui est insufflée par la Rouah HaKodesh dans le nouveau né spirituel lors de la conversion, cette Vie provient de l’Eau de la Vie qui se trouve en la Personne de Yeshoua HaMashiah. C’est Lui qui se nomme « l’eau de la Vie », Celui qui donne à boire à celui qui a soif. 
Nous voyons dans ce Psaume 22 que pour communiquer le salut et purifier notre sang corrompu, Yeshoua HaMashiah doit donner son sang.
Pour donner la vie à l’être humain, le Fils de Dieu doit mourir et donner sa vie. 
Pour donner à boire à l’être humain, Il doit donner son eau et se vider de toute eau et de s’assécher !
C’est tout le sens de ce Psaume 22. Pour donner quelque chose à quelqu’un, il faut s’en dessaisir et comme Yeshoua nous donne tout ce qu’Il a, Il perd donc tout.


« Comme l’argile » Heres  forme intermédiaire entre heres « un objet de terre », « tesson », « pointes », « argile », « vase », « morceau », une « poterie d’argile » et heresh (secrètement, ouvriers, art magique). Ce mot peut s’écrire heres ou harsah  et vient d’une racine du sens de râcler, soleil, teigne, démangeaison, maladie éruptive. Cette argile qui se dessèche est non seulement le vase de poterie (nous-mêmes) qui était destiné à recevoir un contenant et elle est aussi une teigne ou l’art magique. 
Job dans sa souffrance se grattait avec un tesson, il se raclait la peau malade, il avait de terribles démangeaisons suite à une maladie éruptive. Job représentait un vase d’argile créé par Dieu et servait le Seigneur dans sa misère.
Dans son dessèchement, le Seigneur emporte avec lui sur la croix puis dans la tombe, la maladie, la teigne et la magie.

« et ma langue s’attache à mon palais » : un mariage en vue

La langue est destinée à proclamer la Parole de Dieu. Lashon au masculin, lashonah au féminin (pluriel). Le mot commence par la lettre Lamed « enseignement ». Mais comme l'on sait qu'il n’y a que peu de distance entre le bien et le mal, ce mot vient de lashan une racine primaire de calomnier,  utiliser la langue, accuser. Cette langue peut signifier aussi bouche, enchanteur, parole, discours.
Sur la croix, cette langue qui est ce membre si difficile à vaincre, symbole de tous les péchés, prend sur elle le péché de toutes nos langues calomniatrices.

« s’attache » : dabaq une racine primaire mais qui est écrite sous la forme passive hophal  « être attaché », « s’attacher », « atteint », « poursuivi », « resté »,  « livré », « tenu ensemble », « embrassés ». (s’accrocher, coller, adhérer, suivre étroitement, se joindre, rattraper, saisir) 

Comme nous l’avions analysé précédemment dans l’étude de Psaumes 22 :7-8 le ver "coccus illicis" a la particularité de se coller au bois pour ne former plus qu’un avec lui et pour donner la vie avant de mourir.
On y voyait le sens profond d’être attaché au bois de la croix. On retrouve ici le pourquoi : Il devait être étroitement collé au bois et sa langue devait être collée dans son palais tellement le péché qui en ressort comme symbole nous colle à la peau, nous poursuit et parfois même nous rattrape.

Si la langue est attachée au palais, le Fils de Dieu est attaché à la croix.

Le Psaume 22 nous montre depuis le début que le Seigneur devait prendre sur Lui chaque détail de nos péchés pour pouvoir à son tour en annuler la puissance et ainsi nous libérer de la condamnation et du lien.

Un mariage suite à un rachat

La langue qui s’attache au palais a encore une autre signification puisqu’elle indique un mariage d’un homme qui se prend une épouse. Lorsque Yeshoua était dans les enfers il est allé rechercher des captifs en prison pour les emmener puis pour se préparer une épouse. En effet Malqoach signifie butin, palais, ce qui est pris des animaux, proie; des hommes, les captifs, mâchoire laqach une racine primaire prendre, recevoir, emmener, enlever, apporter, accepter, porter, sortir, donner saisir, « acheter », « épouser », « prendre épouse », « emmener au loin », 1a) (Qal)  1a1) prendre, prendre en main 1a2) prendre et emmener  1a3) se saisir de 1a4) se procurer, obtenir, prendre possession de, choisir, prendre en mariage, recevoir, accepter 

Réduction à l’état de poussière

Avec le mot « shaphath », le Fils de Dieu éternel a été réduit à l’état misérable de créature humaine. C’est un ordre qu’Il a reçu d’en haut : en tant que Fils de Dieu Eternel sans début ni fin, il a été établi « fils de l’homme » mortel : 
« Tu me réduis « tu m’ordonnes », « tu m’établis » à la poussière de la mort » (Psaume 22 :15)

shaphath est une racine primaire signifiant « mettre, me réduire, donner, placer (la chaudière), poser, ordonner, établir. Dans 2 Rois 4:38, Elisée ordonne à son serviteur de mettre « shaphath » un grand pot sur le feu pour y faire cuire un potage. On y voit l’image de la cuisson.

L’état de poussière dans lequel il est réduit aphar est de la poudre, du mortier, de la cendre, de la terre, des décombres, terreux, sol. Cette terre est sèche (sans l’eau de la vie) comme une poussière « de la mort » maveth mort, mourir, mortelle, peste, meurtrier, tombeau. La racine primaire mout qui s’écrit de la même façon que maveth parle non seulement de mort normale mais « d’exécution », de « mise à mort par châtiment ».
Golgotha est un lieu de transformation.

Beth Yeshoua

 

Par MédiArabe.Info

En 1956 déjà , un texte prémonitoire d’André Malraux sur la menace islamiste.

"La montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam"

lundi 28 septembre 2009 - 15h26, par Mediarabe.info

 En juin 1956, dans un enregistrement détenu par l’Institut Charles De Gaulle et reproduit par « Valeurs Actuelles » en décembre 2001, André Malraux évoquait déjà le « grand phénomène de la violence islamique ». Un demi-siècle plus tard, l’actualité confirme les craintes de l’ancien résistant, les doutes de l’ancien ministre, et les prémonitions du fervent gaulliste qu’était Malraux.
 
  • « C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse. De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis "musulmane", je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps… Actuellement, il est trop tard ! Les "misérables" ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution ».

Ce texte, que l’actualité ne peut démentir, se passe de tout commentaire.

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Par MediArabe.info

Les femmes veulent accélérer l’islamisation de l’Occident

Aux Etats-Unis, les musulmanes revendiquent la polygamie pour multiplier les mariages purement islamiques

lundi 21 décembre 2009 - 23h31, par Randa Al Fayçal - Dubaï

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Une association de femmes américaines, musulmanes ou converties, vient de voir le jour. Ses membres, qui refusent toute union avec des non-musulmans, entendent promouvoir la polygamie pour accélérer l’islamisation.

 
 

Dans une contribution publiée par un site islamiste, le « penseur islamiste » égyptien, Hamdi Chafik, se félicite de l’initiative lancée récemment par plus de 900 femmes américaines, musulmanes ou converties, consistant à fonder une association dans l’objectif de promouvoir « la culture de la polygamie ».

Chafik estime en effet que le nombre des musulmans a dépassé les 10 millions d’habitants aux Etats-Unis. Et d’ajouter qu’en Occident (USA et Europe), les femmes constituent 80% des convertis à l’islam. Mais comme elles refusent d’épouser des non-musulmans, elles ont fondé leur association pour promouvoir la polygamie. Rencontrée par Hamdi Chafik, l’une des membres de cette association affirme qu’« elle refuse toute alliance avec un homme qui n’applique pas la polygamie », et qu’« elle encouragera son époux à se marier avec trois autres sœurs ». Elle s’engage à « coopérer avec celles-ci pour rendre le mari heureux ».

L’auteur précise que son interlocutrice était connue pour ses tenues vestimentaires très provocatrices, avant sa conversion et l’adoption du voile islamique. Il s’appuie sur cet exemple - dont l’authenticité reste à prouver - pour incriminer les militantes de la laïcité dans les pays musulmans, vivement invitées à défendre l’islam à l’instar des converties occidentales.

Randa Al-Fayçal

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