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Arroseurs en racisme arrosés

 

Quand les amis de DSK nous révèlent la gauche telle qu’elle est. Par Ponocrates.

Depuis quarante ans ou plus, MM Badinter Robert, Kahn Jean-François, Lang Jack, Lévy Bernard-Henri font fonction de professeurs de racisme. L’enseignement qu’ils dispensent consiste à porter au pinacle des associations lucratives sans autre but que le lucre mais qu’ils ont au préalable labellisées « antiracistes » et à désigner à la vindicte publique des déshérités qui ne sont pas présumés issus de la diversité bienheureuse. En bref, ils stigmatisent, comme on dit quand on parle le français des dominants, ceux qui leur déplaisent, c’est-à-dire qu’ils les marquent au fer rouge de la honte éternelle ou qu’ils les clouent au pilori du déshonneur.

Leurs cours s’illustrent de cas simples. Dans un différend opposant, par exemple, un Marocain à une Sénégalaise, victime présumée innocente, prendre le parti du Marocain, sous prétexte que l’on est soi-même marocain, c’est juger que la nationalité prime sur la vérité. Dans un conflit opposant deux êtres humains de couleur différente, un noir et un blanc, trancher en faveur du blanc, en dépit de toute réalité, quand on est soi-même blanc, c’est faire allégeance à sa propre race. Les occasions de racisme sont les préférences de nationalité (Marocain vs Sénégalais), de sexe (homme vs femme), de couleur (noir vs blanc), d’ethnie (juif vs arabe), de travail (patron vs ouvrier), de religion (hindouiste vs bouddhiste), de richesse (nanti vs pauvre), de pouvoir (notoriété mondiale vs personne qui n’est connue que dans son village), de classe (privilégié vs sans culotte).

Ce en quoi MM. Badinter, Kahn, Lang et Lévy sont d’admirables professeurs, c’est qu’ils appliquent à eux-mêmes les leçons qu’ils assènent aux autres. A la théorie, ils ajoutent la pratique et du prestigieux cours magistral, ils passent à la laborieuse séance de travaux dirigés. Qu’ils en soient loués. Ainsi, ils sont charitables, car de toute évidence, il faut de la charité, et même beaucoup de charité, pour se stigmatiser soi-même. Il est vrai que charité bien ordonnée commence par soi-même. Tous les quatre sont riches et même très riches ; dans le conflit qui oppose leur très riche ami à la pauvresse Mme Diallo, par réflexe de caste, ils donnent la priorité à la richesse sur la justice. Tous les quatre sont des patrons ou des quasi-patrons ; leur ami aussi. La plaignante a été agressée sur son lieu de travail. En défendant le patron, et non la travailleuse, ils s’accommodent de la brutalité des rapports de force. Tous les quatre sont des hommes d’influence ; leur ami est influent dans le monde entier ; en prenant son parti, ils tiennent que les ors du pouvoir ont plus de valeur que la plainte d’une femme seule. Tous les quatre sont bac + 15 ; leur ami est lui-même bac + 15, son accusatrice est bac – 15 ; peut-être ne sait-elle ni lire, ni écrire. C’est mépris pour les Bac – 15 que de donner raison en toute circonstance aux Bac + 15. Tous les quatre sont français. Leur ami est français comme eux, mais Mme Diallo n’est que guinéenne. En défendant le Français, ils se plient à la règle de la préférence nationale, qu’ils honnissent quand, du haut de leur chaire, ils jouent les vertueux offensés. Tous les quatre sont blancs. Leur ami l’est aussi, mais Mme Diallo ne l’est pas. En optant pour l’identité raciale, ils accréditent le racisme, le vrai, celui du sang. Tous les quatre sont ressortissants d’un pays qui jadis fit de la Guinée une province de son empire. Prendre parti pour un héritier de cette histoire, c’est abonder dans l’arrogance coloniale. Tous les quatre sont juifs, leur ami aussi, alors que Mme Diallo est musulmane. Se prononcer contre cette dernière, c’est faire primer l’appartenance religieuse sur l’innocence.

M. Strauss-Kahn est de gauche. MM. Badinter, Kahn, Lang, Lévy aussi. Il suinte d’eux toutes les formes possibles et imaginables de racisme, ce qui atteste que la gauche, la belle gauche morale, vertueuse, prude, qui assène des leçons au monde entier, campe désormais chez les patrons, les riches, les nantis, les prédateurs, les puissants, les racistes, etc. On s’en doutait un peu ; ils nous en apportent les preuves. Vous vouliez voir la gauche telle qu’elle est ; eh bien, M. Strauss-Kahn et ses amis vous la montrent enfin. On se doutait que l’antiracisme était un vaste manteau d’hypocrisie vertueuse qui cachait le vice du racisme ; on en a la confirmation in vivo.

Le racisme est le Mal ; il est aussi l’œuvre de la Bêtise, comme l’enseignent ces professeurs de vertu. On peut penser ce que l’on veut de M. Strauss-Kahn : qu’il est victime d’un complot fomenté à coup sûr par des extra-terrestres en goguette ou par des farfadets goguenards, qu’il est innocent tant que des jurés n’en ont pas jugé autrement, qu’il est un financier hors pair, un acrobate de la comptabilité publique et un chérubin pour les médias français, etc. : ce n’est pas l’opinion que ses amis se font de lui qui importe, mais les faits. Il est dans de sales draps et devant ces draps sales, il n’y a de dignité que dans le silence ou dans la discrétion. Ou bien on se tait par décence ou par prudence. Ou bien on envoie à son ami des messages de compassion ou d’espoir ; et comme M. Strauss-Kahn va dépenser des fortunes pour se loger, se « protéger », dédommager la victime, faire face aux frais de justice, rémunérer des armées d’avocats et de détectives qui vont prouver que Mme Diallo a menti dans le passé et qu’elle couche avec le premier venu, on crée un fonds de soutien que l’on abonde de deux ou trois millions de dollars. C’est à peine si les comptes en banque de nos professeurs de racisme en seront ponctionnés. Ils n’ont aucune chance d’influencer les jurés new-yorkais. En revanche, en rabaissant « l’Autre », la différente, celle qui se trouve à des années-lumière d’eux, ils allument des torches au-dessus de barils de poudre. En bref, cette sale affaire, qui contient tous les ingrédients symboliques, sociaux, raciaux, politiques, géopolitiques d’une tempête mondiale, est de la dynamite près d’exploser.

Les Etats-Unis ont été fondés, entre autres, par des puritains. Mais le puritanisme ne se limite pas aux mœurs ; il se rapporte aussi aux principes politiques. Si les puritains se sont établis dans le nouveau monde, c’était pour échapper aux abus de pouvoir des monarques européens et jouir enfin de la liberté de conscience que ces monarques leur refusaient. Or, M. Strauss-Kahn a réintroduit aux Etats-Unis ce que les anciens régimes d’Europe avaient de pire : les abus de pouvoir, les consentements arrachés, l’arbitraire, la violence contre les faibles. Croire que les Américains lui donneront l’absolution parce qu’il est « blanc », « riche », « puissant », « juif », « de gauche », etc. c’est s’aveugler. Les Américains ont montré en 1917 et en 1941 qu’ils n’étaient pas du genre à composer avec les tyranneaux.

Mais ce petit baril n’est rien à côté des citernes énormes dans lesquelles la poudre de la haine se mélange à la nitroglycérine du ressentiment. A ce jour, les centaines de milliers de militants noirs que comptent les Etats-Unis restent sur leur quant à soi. Un des leurs est à la Maison Blanche, une nouvelle campagne électorale commence. Ils observent, ils écoutent, ils attendent. Mais, si les choses se gâtent, rien ne sera plus simple que d’invoquer la cause noire, l’antiracisme, la grandeur de l’islam et de faire appel aux combattants de la dignité des Afro-Américains pour abattre M. Strauss-Kahn. Il y a quelques jours, M. Obama s’est prononcé en faveur d’un Etat palestinien et du retour d’Israël aux frontières de 1967. Au conflit raciste, de classe, d’argent, d’arrogance, d’influence, de sang, etc. risque de se superposer un conflit géopolitique entre Israël ou les juifs et l’islam. S’il est plongé dans ce chaudron où bouillonnent toutes les haines du monde, M. Strauss-Kahn ne se sauvera pas, bien que MM. Badinter, Kahn, Lang, Lévy et toutes les belles âmes de gauche aient protesté bruyamment et indécemment de sa présumée innocence. Leurs protestations risquent même de hâter sa chute. On savait qu’un raciste n’a dans la tête qu’un pois chiche et que sa cervelle n’est pas plus grosse que celle d’un moineau. Ils en apportent une présomption de confirmation.

 

© Ponocrates pour LibertyVox

 

Bemidbar (dans le désert), commentaire messianique de la parasha de la semaine (Soucat David)

Bemidbar.pdf

Cliquez sur le lien ci-dessus pour avoir accès à notre rendez-vous hebdomadaire avec le commentaire messianique de la parasha, proposé par Soucat David.
Shabbat Shalom à tous et bonne lecture !

 

Des chansons d'Amir Benayoun au service des opposants syriens (Guysen)

Une chanson israélienne devient l'hymne de l'opposition syrienne (vidéo)
Par Emilie Sanchez - Jeudi 26 mai 2011 à 10:40
 

Trois chansons tirées du nouvel album du chanteur israélien Amir Benayoun sont devenues l'hymne des dissidents syriens. Elles ont été écrites à la demande des manifestants anti-Assad.


 
La stratégie n'est pas nouvelle. Pour expliquer les manifestations qui secouent le pays, Bachar al-Assad, le chef d'Etat syrien s'en est pris à plusieurs reprises à Israël. Toutefois, il est peu probable qu'il ait réellement cru lui-même en cette accusation et devrait donc être surpris de voir les manifestants chantaient des chansons israéliennes.
 
A la demande des leaders de l'opposition syrienne, le chanteur israélien Amir Benayoun a enregistré trois chansons en arabe et les a dédiées aux révolutionnaires syriens.
 
L'une des chansons, ''Zini'', est déjà devenu un hit sur Youtube et est utilisée comme hymne de l'opposition sur les pages Facebook de nombreux leaders anti-Assad.
 
Les trois chansons sont tirées de l'album, également intitulé Zini, qui est sorti plus tôt ce mois ci sous le label de Benayoun, Nevel Asor. Les chansons de l'album, toutes en arabe, sont une adaptation du Livre de l'Ecclésiaste traduit avec l'aide du père d'Ami Benayoun, Maxim, né en Algérie.
 
En février, ''Zenga-Zenga'' un mashup (mélange de musiques) du DJ israélien Noy Alooshe avait déjà eu beaucoup de succès sur internet et était devenu l'hymne officieux de la révolte contre le dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Ce succès a inspiré les leaders de l'opposition syrienne à demander à Ayoub Kara, ministre délégué pour le développement du Néguev et de la Galilée, s'il pouvait convaincre Amir Benayoun d'enregistrer une chanson similaire pour leur propre mouvement de protestation.
 
M. Kara a affirmé qu'Ami Benayoun était très connu en Syrie et qu'il avait déjà reçu des demandes de la part des figures de l'opposition syrienne pour traduire les chansons du chanteur en arabe.
 
Amir Benayoun a ajouté trois chansons à son album et M. Kara a distribué le CD aux leaders des 15 groupes syriens d'opposition lors d'un meeting organisé en Turquie plus tôt dans le mois.
 
Dès lors, la chanson ''Zini'' est devenue une sorte de cri de ralliement anti-gouvernemental. L'un des clips de la chanson posté sur Youtube par ''akhbaralarab'', un utilisateur des Emirats arabes unis, a déjà été visionné plus de 1500 fois. D'autres clips utilisent la chanson comme musique de fond pour les séquences de la répression violente des forces du gouvernement contre les manifestants.
 
Amir Benayoun a déclaré qu'il avait écrit son album pour les Arabes israéliens et de la région.
 
''Ce qui me fait le plus réagir, c'est de voir quelqu'un qui n'est pas de votre religion ou des gens qui viennent demander de l'aide, et qui commencent à voir que leur leader ne les aime pas vraiment mais les oppresse'', a-t-il raconté au Jérusalem Post ce mercredi.
 
''B'ezrat Hashem (avec l'aide de Dieu) ils comprendront ce qu'est Israël et ce que nous sommes'', a-t-il ajouté.
 
Le chanteur, âgé de 35 ans, s'est fait connaitre du grand public israélien en 1999 avec l'album ''Only You'', une sélection de balades Mizrahi et moyen-orientales. Dans les années qui suivirent, il s'est davantage concentré sur la religion et est devenu étroitement lié avec le mouvement Chabad.
 
Aujourd'hui, il est identifié comme appartenant à l'aile droite du mouvement sioniste religieux. L'année dernière, il a sorti la chanson ''Je suis ton frère'', qui critique fermement l'aile gauche de la classe politique israélienne, qu'il accuse de compromettre la sécurité nationale.
 
Le mois dernier, il a enregistré la chanson ''Je tremble'', avec des membres de la chorale des enfants d'Itamar. La chanson a été écrite en souvenir des cinq membres de la famille Fogel qui ont été assassinés dans leur maison par des terroristes au mois de mars.
 
La tournée de l'album ''Zini'' débutera ce mardi soir à Césarée.
 

 

Désaliniser l'eau de mer, le défit d'Israël (Guysen)

Israël construit la deuxième usine de désalinisation du monde
Par Diane Fink - Jeudi 26 mai 2011 à 13:24
 

Israël fait actuellement face à la pire crise de l'eau depuis ses soixante-trois ans d'histoire. Pour résoudre ce nouveau défi l'Etat s'est trouvé obligé d'approuver un plan massif de désalinisation de l'eau.


Le ministère israélien des Finances a approuvé la construction et la mise en place d'une centrale de desalinisation à Soreq dans le sud d'Israël. Les responsables ont précisé que l'installation aura la capacité de produire 150 de mètres cubes d'eau potables par an. Elle deviendra ainsi la seconde centrale de désalinisation du monde entier.

"Une fois la centrale terminée, qui sera l'une des plus importante du monde, l'eau dessalée produite représentera plus de 65% de l'eau nécessaire à la consommation domestique", a précisé le ministre israélien des Finances, Youval Steinitz.

Le 23 mai le ministère a signé un accord d'un montant de 400 millions de dollars pour le projet avec une joint-venture israélienne, SDL. SDL était détenue par IDE Technologie en Israël et Hutchison Water International Holdings basée à Hong-Kong, les meilleurs du secteur de la désalinisation.

Les responsables ont indiqué que la construction de la centrale serait terminée en 2013. Ils ont précisé qu'elle s'étendra sur 100 dunams uniquement dédiés à fonctionner sur l'inverse de la technologie de l'osmose. Elle sera ainsi construite sur le modèle de construction de propriété transfert afin d'éviter qu'elle ne vienne à appartenir au gouvernement. Parmi les investisseurs dans le projet se trouve la Banque d'Investissement de l'Union européenne.

Dans le cadre du projet, l'eau désalinisée sera au prix de 2.01 shekels le mètre cube, soit 0.7 dollars. Le projet a été lancé alors qu'Israël entre dans sa sixième année de sécheresse et il devrait contribuer à la fourniture de 20% de l'eau à boire de la nation et 10% de la consommation d'eau potable. Les voisins de Syrie et de Jordanie, qui font également face à des problèmes de distributions, ont été obligés de s'appuyer sur des citernes d'eau pour la consommation résidentielle.

Israël exploite dores et déjà trois usines de désalinisation, situées à Ashkelon, Hadera et Palmachim. Elles fournissent un total de 300 millions de mètres cubes d'eau au total. La prochaine installation devrai produire 300 millions de mètres cubes d'eau supplémentaires ces trois prochaines années ont précisé les responsables israéliens.

"Mais nous ne devons pas oublier qu'Israël est toujours au coeur d'une crise et qu'un processus intensif de désalinisation est essentiel", a indiqué le ministre des Infrastructures nationales, Uzi Landau. "Seul un bon hiver l'an prochain, une construction rapide et massive de centrales de désalinisation et une expansion de celles existantes pourront mener à la reprise du secteur de l'eau et nous sortir de cette crise", a-t-il ajouté.


 

L'avis d'un Israélien (Guysen)


On fait quoi demain ?

DR

Je me targue d'être un "bon" Israélien. Mais qu'est-ce qu'un "bon" Israélien ?
Je n'actionne plus mon clignotant pour indiquer que je tourne à droite ou à gauche, je dépasse par la file de droite, mais je m'arrête systématiquement aux passages cloutés pour laisser traverser les piétons. Il m'arrive de resquiller pour éviter de faire la queue, je ne dis plus toujours bonjour, bref, la "houtspa israelit" ne m'est pas étrangère.

Je peste contre les chauffeurs de taxis et d'autobus, les garagistes, les plombiers, les assurances, la compagnie de téléphone (je suis en train de me faire beaucoup d'ennemis). Je déteste la bureaucratie israélienne que je soupçonne d'avoir été mise au point par des suppôts communistes antisémites de l'ex-Union soviétique, venus spécialement en Israël pour nous faire souffrir nous, pauvres Juifs.
Mais comme tous les Israéliens, j'adore mon pays, mon Peuple et je n'autorise personne à les critiquer…

Non mais !!!
 
Je mets mon petit drapeau à la fenêtre de ma voiture pour Yom Haatsmaout, j'ai les larmes aux yeux en chantant la Hatikvah, je distribue des bonbons et autres confiseries, que j'ai toujours dans ma voiture, aux soldats en patrouille lorsque je les croise, et je fais tout mon possible pour améliorer leur quotidien.
 
Je discute politique le vendredi soir (et même les autres jours) en famille et nous sommes tous des chefs d'état-major, car nous, qui avons fait l'armée, nous savons ce qu'il faudrait faire.
 
Et, comme dans toutes les familles moyennes israéliennes, le ton monte et tout le monde en prend pour son grade (d'autant que chez moi, il y a quelques officiers); les "Haredim" (ultra-orthodoxes) qui ne font pas l'armée, les "Kipot srougot" (nationaux religieux sionistes) qui sont des extrémistes de droite, Lieberman qui est un ''presque fasciste'', les députés arabes qui sont la cinquième colonne, le Meretz et Shalom Akhshav des traitres et de dangereux gauchistes, le Shass, un ramassis de profiteurs qui voudraient instaurer la Halakha à la place de la Cour suprême, et Ehoud Barak, le petit Napoléon, qui a déçu tout le monde.

Et puis, il y a Kadima, qui a eu le pouvoir, a fait la guerre, mais ne nous a pas amené la paix, dont la chef, Tsipi Livni est mal placée pour donner des leçons au Likoud. Enfin, il y a Netanyahou qui a tant promis, mais dont la stratégie politique, aujourd'hui, se résume à un seul mot d'ordre: "wait and see" .
 
Et je me délecte en écoutant les miens, ces Israéliens moyens qui se chamaillent, mais qui incarnent cet Israël de droite comme de gauche, et je suis satisfait et heureux de vivre dans un pays où on peut tout se dire, s'injurier, traiter les politiciens de tous les noms, mais ensuite se retrouver et même fusionner, si par malheur, il faut partir au combat. 

 Je pense à cette réflexion magnifique de Menahem Begin lorsqu'il fut interrompu par Geula Cohen à la Knesset en présence du président égyptien Sadate à qui il confia, en anglais, avec son merveilleux accent yiddish : "Mister President, this is the beauty of democracy", ou comme le fit Binyamin Netanyahou devant le Congrès américain cette semaine, interrompu lui-aussi par les hurlements d'une militante propalestinienne, juive et israélienne de surcroit, buvant tranquillement une gorgée d'eau, puis retournant intelligemment l'incident à son profit, sous les ovations des parlementaires : "ceci n'aurait pas pu se produire à Téhéran ou à Tripoli".

 Et lorsque les miens se tournent vers moi pour me demander mon avis sur la situation (Hamatsav), j'avoue mon désarroi. Je suis comme tous les bons Israéliens, je fais tout d'abord confiance à Tsahal, et puis, au-delà des querelles partisanes, je m'en remets aux dirigeants légalement élus, en l'occurrence à Binyamin Netanyahou, mon Premier ministre, peu importe si j'ai voté pour lui ou non, comme je m'en remis à tous ses prédécesseurs. 

 Mais aujourd'hui, je suis tout de même inquiet et je lui demande après le magnifique discours qu'il a prononcé devant les deux chambres du Congrès américain : "ok, Bibi, tu as été excellent, tu as conquis le Capitole, je suis fier de toi, tu as fait honneur à notre pays, mais on fait quoi demain?"

 Je sais d'où il vient idéologiquement, je sais qu'il lui a fallu faire un effort considérable pour accepter le principe de deux Etats pour deux peuples, je sais qu'il a fait preuve de courage politique pour annoncer que certaines localités juives de Judée-Samarie se retrouveront au-delà des frontières de l'Etat d'Israël, je suis d'accord avec lui sur le fait que Jérusalem n'est pas négociable, même s'il a laissé la porte ouverte à certains "arrangements", que les Palestiniens doivent accepter et reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël, qu'il faut modifier les frontières de 67 qui ne reflètent plus la réalité démographique actuelle, que le retour des "réfugiés" se fera uniquement dans le futur Etat palestinien.

 Mais j'attends de lui, mon dirigeant, qu'il soit aussi un leader, qu'il me prenne par la main en m'indiquant où il m'emmène. Pour l'instant, il me laisse au bord de la route, il ne me propose aucune perspective, il est le champion du statu quo.
 
Et je lui repose la question : "Bibi, et maintenant, après ton discours à Washington, on fait quoi ?" Que ferons-nous au mois de septembre à l'assemblée des Nations Unies, lorsque sera reconnu, par la communauté internationale, l'Etat de Palestine?

 
Serait-ce trop demander à Binyamin Netanyahou, qui a si bien parlé devant le Congrès américain, qui a fait un discours remarqué devant les Juifs américains de l'Aipac, d'avoir aussi un peu d'égard pour les Israéliens, en apparaissant à la télévision pour leur parler, les yeux dans les yeux, et leur expliquer ce qu'il compte faire en septembre ?
 
Il est des moments où le chef, le leader, doit comprendre qu'il lui faut s'adresser à son peuple.
 
"Bibi, maintenant que tu es rentré à la maison, après avoir si bien parlé aux Américains, si on parlait hébreu, en famille ?"
 
"Shabbat Shalom, Bibi".
 

Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1809 jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn

 

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