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Israël, Afrique du Nord et Moyen-Orient, quelques nouvelles (Guysen)

 
10:55    Les propos d'Abbas sur la "Palestine vide de toute présence israélienne" sont racistes (Steinitz)
Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a qualifié de racistes les propos que Mahmoud Abbas a tenu samedi lors de la réunion de la Ligue arabe selon lesquels "en fin de compte la Palestine devra être vide de toute présence israélienne, aussi bien militaire que civile''.
 
10:46    La Tunisie a besoin de 125 milliards de dollars pour son développement
Le gouvernement tunisien de transition a élaboré un plan de développement économique et social nécessitant des investissements de 125 milliards de dollars sur cinq ans, dont 25 milliards seraient financés par l'aide internationale promise lors du G8.
 
10:32    Libye : un des fils de Khadafi cherche une sortie honorable pour son père
Seif al-Islam Khadafi, un des fils du dictateur libyen, aurait établi des contacts secrets afin de trouver un moyen pour que son père quitte le pouvoir et le pays tout en garantissant sa sécurité.
10:25    G.B. : la chaîne de supermarchés Tesco vendait "le Protocole des sages de Sion"
En Grande-Bretagne, la chaîne de supermarchés Tesco vendait le livre antisémite "le Protocole des sages de Sion" sur son site internet. A la demande d'une consommatrice vigilante, la direction a retiré l'ouvrage, qui comble du comble, figurait dans la rubrique des ouvrages sur le judaïsme.
 
10:15    Un Palestinien de nationalité australienne détenu en Israël pour collaboration avec le Hamas
La famille d'un Palestinien de nationalité australienne détenu en Israël pour collaboration avec le Hamas a appelé Canberra à s'impliquer pour sa libération. L'homme, qui est accusé de tentative de collecte d'information pour le Hamas, serait selon ses proches "une revanche israélienne pour l'expulsion d'un diplomate israélien à la suite de l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh".
10:01    Syrie: des chars affluent vers le centre du pays
Plusieurs personnes ont été blessées aujourd'hui à Rastan et à Talbisseh, des villes situées près de Homs, dans le centre de la Syrie, qui sont encerclées depuis l'aube par des centaines de chars de l'armée syrienne, a indiqué un militant des droits de l'Homme. Vendredi les forces de l'ordre ont dispersé des manifestations hostiles au régime syrien faisant au moins douze morts selon les militants. Selon des ONG des droits de l'Homme, plus de 1.000 personnes ont été tuées et quelque 10.000 arrêtées dans la répression des manifestations.

 

Passage de Rafiah' : pas d'observateurs côté palestinien (Israel7)

Rafiah’ : Le Hamas ne veut pas d’oservateurs

par Shraga Blum | Israel7


Razi Hamed, l’un des responsables du Hamas à Gaza considère « qu’il n’y a pas besoin d’obervateurs internationaux du côté palestinien du Passage de Rafiah », qui a été rouvert samedi entre l’Egypte et la Bande de Gaza. Du temps de Hosni Moubarak, ce dernier avait accepté que le passage des personnes et des marchandises soit contrôlé pour tenter d’empêcher l’acheminement d’armes au profit du Hamas.

 

Série d'attaques contre Israël prévues en juin (Desinfos.com)

Une série d’attaques orchestrées contre Israël pour juin 2011

Hélène Keller-Lind


Alors que l’échéance de septembre 2011, décrétée par les Palestiniens, mobilise, une échéance bien plus proche, en deux étapes, que leurs stratèges ont décidée également, pour juin 2011 cette fois, n’alerte pas comme elle devrait le faire. Pourtant le 5 juin prochain, s’inscrivant dans la continuité de l’opération anti-israélienne du 15 mai, un nouveau déferlement est organisé aux frontières d’Israël. Les organisateurs entendent bien qu’il y ait des « martyres ». Dont le sang sera utilisé lors d’un deuxième temps, celui d’une nouvelle « Flottille » dont les buts n’auront rien d’humanitaires, en dépit de slogans racoleurs. Manœuvres s’inscrivant dans la lignée des manipulations palestiniennes

Blocage des négociations et manipulations palestiniennes

Ce qui étonne dans les manipulations palestiniennes c’est que des dirigeants tels que la plupart des hommes politiques français, Nicolas Sarkozy, en tête, l’Union Européenne et son ministre des Affaires étrangères et, à un degré moindre, Barack Obama, tombent dans le panneau....

On a eu une belle unanimité sur les causes supposées du blocage des négociations alors que les Palestiniens, après que Benyamin Netanyahou ait gelé en vain les constructions dans des implantations existant pendant dix mois, ait fait de la prolongation de ce gel une condition sine qua non pour leur retour à la table des négociations. Un gel donc dû aux « colonies » a-t-on entendu partout...

En mars 2011 une déclaration officielle précisait que « la position de la France et de l’Union européenne sur l’illégalité des colonies au regard du droit international, tant en Cisjordanie qu’à Jérusalem-Est, est connue. C’est la raison pour laquelle nous avons voté au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution condamnant la colonisation. »

Le P.S. n’est pas en reste sur ce point et condamne « les colonies » dans ses prises de position

Quant à Barack Obama, dans son discours du 19 mai sur le monde arabe, il regrettait que l’action que mène son administration depuis deux ans ait été vaine, citant « la poursuite des activités liées aux implantations. » Toutefois, songeant sans doute à sa candidature pour un second mandat, il ne reprenait pas ce thème devant l’AIPAC trois jours plus tard...

Accord Abbas Hamas

Si ce sujet des « colonies » n’est plus tellement mis en avant actuellement, un autre sujet l’est. Il s’agit de l’accord dit de « réconciliation » conclu au Caire entre le gouvernement Abbas Fayyad et le Hamas qui n’a en rien changé sa Charte prônant la destruction pure et simple de l’État hébreu...Qu’à cela ne tienne, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français y voit «  une chance » pour le processus de paix, et non pas « une menace vis-à-vis de laquelle il faut se bunkeriser » Pourtant le 28 avril la France déclarait que cet accord ne serait recevable que si l’accord prônait « la non violence » Mais on ne trouve plus trace de cette déclaration sur le site du ministère des Affaires étrangères français...

Outre-Atlantique la tonalité à cet égard est très différente. Point de paix envisageable si le « Hamas entend poursuivre dans sa voie terroriste et de rejet » déclarait Barack Obama dans son discours sur le monde arabe. dans lequel il utilisait un euphémisme en se demandant comment on peut négocier avec un parti qui a montré ses « réticences » à reconnaître le droit [ d’Israël ] à exister. Avec sa candidature à un second mandat en tête, il était plus clair et loquace devant l’AIPAC, qualifiant cet accord « d’énorme obstacle à la paix, » exigeant une nécessaire exigence vis-à-vis de ce mouvement, parlant de sa rencontre à Sderot avec un enfant de 8 ans qui a perdu la jambe lors d’une attaque du Hamas à la roquette et de Guilad Shalit otage du Hamas depuis près de 5 ans.

Le grand psychodrame de septembre à New York qui occupe les esprits

Arcboutés sur leur refus de reprendre les négociations, se sentant encouragés par l’Europe et un ensemble de pays du tiers-monde ou sud-américains, les Palestiniens font grand bruit autour de leur demande de création d’un État palestinien lors de la réunion en septembre du Conseil de Sécurité à l’ONU....Manœuvre qui se fera sur fond de grande kermesse anti-israélienne, dite de Durban III, décrétée par le Conseil des Droits de l’Homme. Une manœuvre qui occupe désormais les esprits...

Nicolas Sarkozy serait prêt à reconnaître un tel État...

Mais Barack Obama, pour sa part, avertissait le 19 mai que «  les efforts faits pour délégitimer Israël sont voués à l’échec. Les actions symboliques pour isoler Israël aux Nations unies en septembre ne créeront pas d’État indépendant. »

Et le 29 mai il réaffirmait plus clairement encore que «  aucun vote aux Nations unies ne créera jamais d’État indépendant palestinien. Et les États-Unis s’élèveront contre tout effort pour mettre Israël à l’index aux Nations unies ou tout autre forum international. La légitimité d’Israël n’est pas à débattre. Je m’y engage... ». Je m’y engage... »

Sujets occultés et manipulations palestiniennes : retour des Palestiniens, État juif


Des sujets qui sont pourtant au cœur de la démarche palestinienne, sont soigneusement occultés ou remisés au second plan par tactique par les dirigeants palestiniens...il en va ainsi du « droit au retour » palestinien. Un sujet qui ne semble guère être évoqué officiellement par la France. Le 6 mai dernier, à l’issue d’une conversation de 45 minutes entre François Fillon et Benyamin Netanyahou, « ils n’ont pas souhaité faire de déclaration à l’issue de leur rencontre. »

Mais, dans certains commentaires on note toutefois que « Benyamin Netanyahou a en revanche assuré qu’il avait obtenu le soutien de la France sur un point crucial pour lui pour débloquer le processus de négociations : la reconnaissance par les Palestiniens de son pays comme "État juif". "Ce que j’ai entendu du président Sarkozy, c’est qu’ils (les Palestiniens) doivent reconnaître Israël comme l’État du peuple juif", a-t-il dit. "J’ai entendu des choses similaires hier en Grande-Bretagne (où il a rencontré David Cameron) et je crois qu’à Paris comme à Londres, il y a la compréhension que quiconque veut la paix doit s’engager pour la paix, et non complètement le contraire", a-t-il ajouté. Les Palestiniens considèrent que reconnaître Israël comme "État juif" reviendrait à renoncer inconditionnellement au droit au retour des réfugiés palestiniens chassés de leur terre lors de la création d’Israël en 1948, une des questions centrales du conflit. » Et Mahmoud Abbas s’y est refusé.

Si Barack Obama parle lui aussi clairement d’État juif dans son discours sur le monde arabe, il précisait que son caractère démocratique pourrait être remis en cause par « une occupation permanente », tout en martelant cette notion de démocratie à propos des révoltions arabes. Il se bornait à souligner le caractère «  démocratique  » d’Israël lorsqu’il s’exprimait devant l’AIPAC,

Quant à un « droit au retour, » dans son discours de l’AIPAC il ne mentionnait que celui « des enfants d’Israël » Expression qu’il n’utilise pas à propos des Palestiniens, préférant, dans son discours sur le monde arabe, adopter le narratif palestinien conforté par l’UNWRA, lorsqu’il évoque « deux questions déchirantes : l’avenir de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. » Mais il estimait que ces questions doivent être remises à plus tard après que les questions de « territoire et de sécurité » aient été résolues dans un premier temps. Il indiquait aussi que, selon lui, les questions de territoire devaient l’être « sur la base des lignes de 1967, avec des échanges [ de terre ] acceptées par les deux parties. » Ce qui avait été refusé par Benyamin Netanyahou pour qui ces « lignes de 1967 ne peuvent être défendues et parce qu’elles ne tiennent pas en compte des changements démographiques sur le terrain ces derniers 44 ans. » Même si le Premier ministre israélien se disait prêt à faire « des compromis généreux pour parvenir à la paix. » Un quelconque droit au retour palestinien n’était guère mentionné, le Premier ministre israélien déclarant clairement que « le problème des réfugiés palestiniens devra être résolu dans le contexte d’un État palestinien et certainement pas à l’intérieur des frontières d’Israël.  »

A noter que le Britannique David Cameron s’est rallié à la position américaine mais que Stephen Harper, le Premier ministre canadien, qui vient d’être réélu, continue à soutenir fermement les positions israéliennes. Soutien qui le mit quelque peu à l’écart au récent G8 de Deauville...

Les opérations de juin ou la réalité que ne voient pas les dirigeants occidentaux

Pas grand monde ne semble se préoccuper des grandes manœuvres pourtant soigneusement mises en place par les Palestiniens pour le mois de juin. Dans une réédition « améliorée » des attaques sur les frontières d’Israël du 15 mai dernier il y aura d’abord le 5 juin « des masses de Palestiniens qui marcheront sur les frontières d’Israël et des lignes du cessez-le-feu... » et, les organisateurs avertissent : « l’occupation israélienne devrait rester vigilante parce que les manifestations ne cesseront pas avant que les réfugiés palestiniens ne rentrent à Haïfa, Haffa, Al-Majdal, Bi’r As-Sab et toutes les villes palestiniennes occupées. »

Si les organisateurs restent anonymes, leurs propos sont calqués sur ce que diffuse continuellement et systématiquement la télévision de Mahmoud Abbas, aidée par la France...et qui appelle à ce « retour » à l’intérieur même d’Israël. Ce que détaille avec précision l’Observatoire Palestinian Media Watch

Un « ambassadeur » palestinien à Alger ne tenait pas d’autre langage récemment puisqu’il estimait que le récent accord Fatah Hamas allait favoriser « le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leurs propres terres, occupées par Israël »

Évidemment les organisateurs espèrent qu’il y aura des victimes lors des échauffourées qui ne manqueront pas d’éclater. Les victimes du 15 mai ont déjà été récupérées, ont eu droit au statut de «  martyr  » et, dans une réédition du mensonge perpétué quant à Sabra et Chatila, on attribue aux forces israéliennes les morts tués par des tirs libanais...->http://gazatvnews.com/2011/05/refug...] . Mensonge largement véhiculé par les médias arabes... Et qui dit victimes, dit condamnations. D’Israël, bien entendu...

Ce qui viendra nourrir, dans un second temps, l’opération « Flottille » qui fait florès et doit être conduite dans la troisième semaine de juin...

Facebook est bien sûr utilisé dans ces appels à « une troisième Intifada... » Et le très officiel Al-Hayat Al-Jadida palestinien, qui soutient ces manifestations, parle du 7 juin comme étant la date anniversaire du « vol de Jérusalem »

On souhaiterait que les dirigeants et commentateurs – honnêtes- occidentaux s’empressent de relire et méditer les textes écrits par Pierre Boutang avant, pendant et juste après la Guerre des Six Jours, que rééditent les Éditions Les Provinciales dans un petit ouvrage essentiel et accessibled’une manière si opportune

 

La lettre de nouvelles de Revive Israel.

 
Pour le réveil en Israël et dans les nations.
29/5/2011
 
  Netanyahu et Obama  
 
 

Article de Mati Shoshani et Asher Intrater

Le Premier ministre Netanyahu est arrivé vendredi à Washington DC pour une visite officielle de toute la semaine. Le Président Obama s’est entretenu avec lui en tête à tête pendant une heure et demie. Il semblerait que la réunion ait été tendue et que le courant passait mal d’après les déclarations de presse indiquant un certain malaise entre les deux dirigeants.

Lundi, dans son discours, Netanyahu laissait entendre qu’Israël accepterait partiellement un accord futur sur la base des frontières de 1948 en émettant plusieurs réserves sur les frontières défendables, y compris le contrôle de la vallée du Jourdain et la création de groupes d’implantations juives à l’intérieur de l'Etat palestinien en projet.

Jeudi, dans son discours, le Président Obama déclarait purement et simplement que les frontières de 1948 devaient être les frontières du futur Etat Palestinien.

La communauté internationale a perçu le discours d'Obama comme agressif tant dans ses exigences envers Israël qu’envers les Palestiniens. Beaucoup y voient un changement dans la politique étrangère américaine, une tendance vers la « diplomatie dure ». Netanyahu tout comme Obama compte sur les élections de 2012 et tous deux essayent de se préparer à l’éventuelle déclaration unilatérale d’indépendance palestinienne en septembre.

Il est intéressant de souligner que le concept d'un état palestinien dans les frontières de la « Ligne verte » a été accepté dans le passé par des gouvernements israéliens : une première fois en 2000 par le Premier ministre Ehud Barak à Camp David, puis en 2003 par le Premier ministre Ariel Sharon quand il a accepté les directives établies par le Président américain George W. Bush dans la « carte routière ». Les dirigeants palestiniens ont rejetés ces deux plans qui établissaient clairement que la majorité de la Cisjordanie (plus de 95%) serait donnée aux Palestiniens et que l’excédent serait donné en échange d’autres terres.

Le discours d'Obama sur le Moyen-Orient était éloquent, attrayant et idéaliste. La majorité des Israéliens sont attirés par cet idéal d'un plan de paix basé sur les frontières de 1967 avec l'échange de territoires et le désarmement dans les territoires palestiniens. Cependant, il y a un grand problème à cause de trois « petits » problèmes qu'Obama a mentionnés dans son discours : le Hamas, Jérusalem, et les réfugiés.

Le Hamas n'est pas seul, bien au contraire il fait partie des groupes du jihad international tels que les Frères Musulmans, Al-wahhabite, Al Qaïda, les Talibans, le Hezbollah, les Ayatollas iraniens, etc. Ce n'est pas un petit groupe rebelle mais une entente entre meurtriers fanatiques qui concerne des centaines de millions de personnes à proximité des frontières d'Israël.

Jérusalem n'est pas simplement une ville comme Berlin qui peut être réunifiée. Il est question ici de ces quelques kilomètres carrés autour du Mont du Temple qui sont considérés comme un endroit sacré par les chrétiens, les juifs et les musulmans. Le choc des croyances religieuses est au cœur du conflit et on ne peut l’éviter.

Les réfugiés datant de 1948 sont en petit nombre. Cependant, le nombre de leurs descendants et de leur parenté est beaucoup plus élevé. L’importance démographique des centaines de millions d'Arabes et de musulmans qui entourent les 6 millions de Juifs dans la minuscule nation juive est encore plus énorme. Cette démographie est un gigantesque problème qui menace l'existence même de l'Etat d'Israël.

  Les frontières de 1967 en vidéo  
 
 

Les médias et les politiciens du monde entier réclament un retour d'Israël aux frontières de 1967. Observez cette simple vidéo (avec sous-titres en français) qui montre géographiquement les dangers que cela implique :
http://www.youtube.com/watch?v=GXwTNhqahx4

  Un présentateur Tv courageux : Glenn Beck sur Fox News  
 
 

Regardez Glenn Beck qui lance un appel au courage moral et à prendre position pour Israël. Il se réfère au pasteur Dietrich Bonheoffer et à Ruth dans la Bible. (en anglais)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&hl=en&v=K7153ro5qVc
Pour une autre vidéo avec sous-titres en français :
http://www.youtube.com/watch?v=9UR6bO35aJM

   
 
  Walid et Mossab  
 
 

Malheureusement, on a beaucoup parlé du désaccord intervenu entre deux chers frères chrétiens arabes, Walid Shoebat et Mossab Yousef. Walid accuse Mossab d'être un imposteur et en donne pour preuve, parmi d’autres, l’interview que Mossab a faite à la télévision d'Al-Hayat. Al-Hayat est probablement le ministère qui porte le plus de fruit dans le monde pour l'évangélisation des musulmans.

Les responsables d'Al-Hayat sont pour moi et notre équipe des amis proches, des frères et des partenaires. Je leur ai parlé de Mossab. Ils m'ont assuré que Mossab est un chrétien engagé qui a servi dans les forces de sécurité israéliennes. Mossab ne s'est jamais déclaré pro-Israël. (Par contre, les croyances de Walid comportent une forte position pro-Israël.) Mossab croit que l'amour du Christ l'appelle à faire cesser les meurtres et la haine où qu’ils se trouvent, c’est pourquoi il a travaillé avec la sécurité israélienne pour contrecarrer le terrorisme. Le témoignage de Mossab a eu un fort impact sur des musulmans au Moyen-Orient. Prions que nos deux frères se réconcilient.

 

Arroseurs en racisme arrosés

 

Quand les amis de DSK nous révèlent la gauche telle qu’elle est. Par Ponocrates.

Depuis quarante ans ou plus, MM Badinter Robert, Kahn Jean-François, Lang Jack, Lévy Bernard-Henri font fonction de professeurs de racisme. L’enseignement qu’ils dispensent consiste à porter au pinacle des associations lucratives sans autre but que le lucre mais qu’ils ont au préalable labellisées « antiracistes » et à désigner à la vindicte publique des déshérités qui ne sont pas présumés issus de la diversité bienheureuse. En bref, ils stigmatisent, comme on dit quand on parle le français des dominants, ceux qui leur déplaisent, c’est-à-dire qu’ils les marquent au fer rouge de la honte éternelle ou qu’ils les clouent au pilori du déshonneur.

Leurs cours s’illustrent de cas simples. Dans un différend opposant, par exemple, un Marocain à une Sénégalaise, victime présumée innocente, prendre le parti du Marocain, sous prétexte que l’on est soi-même marocain, c’est juger que la nationalité prime sur la vérité. Dans un conflit opposant deux êtres humains de couleur différente, un noir et un blanc, trancher en faveur du blanc, en dépit de toute réalité, quand on est soi-même blanc, c’est faire allégeance à sa propre race. Les occasions de racisme sont les préférences de nationalité (Marocain vs Sénégalais), de sexe (homme vs femme), de couleur (noir vs blanc), d’ethnie (juif vs arabe), de travail (patron vs ouvrier), de religion (hindouiste vs bouddhiste), de richesse (nanti vs pauvre), de pouvoir (notoriété mondiale vs personne qui n’est connue que dans son village), de classe (privilégié vs sans culotte).

Ce en quoi MM. Badinter, Kahn, Lang et Lévy sont d’admirables professeurs, c’est qu’ils appliquent à eux-mêmes les leçons qu’ils assènent aux autres. A la théorie, ils ajoutent la pratique et du prestigieux cours magistral, ils passent à la laborieuse séance de travaux dirigés. Qu’ils en soient loués. Ainsi, ils sont charitables, car de toute évidence, il faut de la charité, et même beaucoup de charité, pour se stigmatiser soi-même. Il est vrai que charité bien ordonnée commence par soi-même. Tous les quatre sont riches et même très riches ; dans le conflit qui oppose leur très riche ami à la pauvresse Mme Diallo, par réflexe de caste, ils donnent la priorité à la richesse sur la justice. Tous les quatre sont des patrons ou des quasi-patrons ; leur ami aussi. La plaignante a été agressée sur son lieu de travail. En défendant le patron, et non la travailleuse, ils s’accommodent de la brutalité des rapports de force. Tous les quatre sont des hommes d’influence ; leur ami est influent dans le monde entier ; en prenant son parti, ils tiennent que les ors du pouvoir ont plus de valeur que la plainte d’une femme seule. Tous les quatre sont bac + 15 ; leur ami est lui-même bac + 15, son accusatrice est bac – 15 ; peut-être ne sait-elle ni lire, ni écrire. C’est mépris pour les Bac – 15 que de donner raison en toute circonstance aux Bac + 15. Tous les quatre sont français. Leur ami est français comme eux, mais Mme Diallo n’est que guinéenne. En défendant le Français, ils se plient à la règle de la préférence nationale, qu’ils honnissent quand, du haut de leur chaire, ils jouent les vertueux offensés. Tous les quatre sont blancs. Leur ami l’est aussi, mais Mme Diallo ne l’est pas. En optant pour l’identité raciale, ils accréditent le racisme, le vrai, celui du sang. Tous les quatre sont ressortissants d’un pays qui jadis fit de la Guinée une province de son empire. Prendre parti pour un héritier de cette histoire, c’est abonder dans l’arrogance coloniale. Tous les quatre sont juifs, leur ami aussi, alors que Mme Diallo est musulmane. Se prononcer contre cette dernière, c’est faire primer l’appartenance religieuse sur l’innocence.

M. Strauss-Kahn est de gauche. MM. Badinter, Kahn, Lang, Lévy aussi. Il suinte d’eux toutes les formes possibles et imaginables de racisme, ce qui atteste que la gauche, la belle gauche morale, vertueuse, prude, qui assène des leçons au monde entier, campe désormais chez les patrons, les riches, les nantis, les prédateurs, les puissants, les racistes, etc. On s’en doutait un peu ; ils nous en apportent les preuves. Vous vouliez voir la gauche telle qu’elle est ; eh bien, M. Strauss-Kahn et ses amis vous la montrent enfin. On se doutait que l’antiracisme était un vaste manteau d’hypocrisie vertueuse qui cachait le vice du racisme ; on en a la confirmation in vivo.

Le racisme est le Mal ; il est aussi l’œuvre de la Bêtise, comme l’enseignent ces professeurs de vertu. On peut penser ce que l’on veut de M. Strauss-Kahn : qu’il est victime d’un complot fomenté à coup sûr par des extra-terrestres en goguette ou par des farfadets goguenards, qu’il est innocent tant que des jurés n’en ont pas jugé autrement, qu’il est un financier hors pair, un acrobate de la comptabilité publique et un chérubin pour les médias français, etc. : ce n’est pas l’opinion que ses amis se font de lui qui importe, mais les faits. Il est dans de sales draps et devant ces draps sales, il n’y a de dignité que dans le silence ou dans la discrétion. Ou bien on se tait par décence ou par prudence. Ou bien on envoie à son ami des messages de compassion ou d’espoir ; et comme M. Strauss-Kahn va dépenser des fortunes pour se loger, se « protéger », dédommager la victime, faire face aux frais de justice, rémunérer des armées d’avocats et de détectives qui vont prouver que Mme Diallo a menti dans le passé et qu’elle couche avec le premier venu, on crée un fonds de soutien que l’on abonde de deux ou trois millions de dollars. C’est à peine si les comptes en banque de nos professeurs de racisme en seront ponctionnés. Ils n’ont aucune chance d’influencer les jurés new-yorkais. En revanche, en rabaissant « l’Autre », la différente, celle qui se trouve à des années-lumière d’eux, ils allument des torches au-dessus de barils de poudre. En bref, cette sale affaire, qui contient tous les ingrédients symboliques, sociaux, raciaux, politiques, géopolitiques d’une tempête mondiale, est de la dynamite près d’exploser.

Les Etats-Unis ont été fondés, entre autres, par des puritains. Mais le puritanisme ne se limite pas aux mœurs ; il se rapporte aussi aux principes politiques. Si les puritains se sont établis dans le nouveau monde, c’était pour échapper aux abus de pouvoir des monarques européens et jouir enfin de la liberté de conscience que ces monarques leur refusaient. Or, M. Strauss-Kahn a réintroduit aux Etats-Unis ce que les anciens régimes d’Europe avaient de pire : les abus de pouvoir, les consentements arrachés, l’arbitraire, la violence contre les faibles. Croire que les Américains lui donneront l’absolution parce qu’il est « blanc », « riche », « puissant », « juif », « de gauche », etc. c’est s’aveugler. Les Américains ont montré en 1917 et en 1941 qu’ils n’étaient pas du genre à composer avec les tyranneaux.

Mais ce petit baril n’est rien à côté des citernes énormes dans lesquelles la poudre de la haine se mélange à la nitroglycérine du ressentiment. A ce jour, les centaines de milliers de militants noirs que comptent les Etats-Unis restent sur leur quant à soi. Un des leurs est à la Maison Blanche, une nouvelle campagne électorale commence. Ils observent, ils écoutent, ils attendent. Mais, si les choses se gâtent, rien ne sera plus simple que d’invoquer la cause noire, l’antiracisme, la grandeur de l’islam et de faire appel aux combattants de la dignité des Afro-Américains pour abattre M. Strauss-Kahn. Il y a quelques jours, M. Obama s’est prononcé en faveur d’un Etat palestinien et du retour d’Israël aux frontières de 1967. Au conflit raciste, de classe, d’argent, d’arrogance, d’influence, de sang, etc. risque de se superposer un conflit géopolitique entre Israël ou les juifs et l’islam. S’il est plongé dans ce chaudron où bouillonnent toutes les haines du monde, M. Strauss-Kahn ne se sauvera pas, bien que MM. Badinter, Kahn, Lang, Lévy et toutes les belles âmes de gauche aient protesté bruyamment et indécemment de sa présumée innocence. Leurs protestations risquent même de hâter sa chute. On savait qu’un raciste n’a dans la tête qu’un pois chiche et que sa cervelle n’est pas plus grosse que celle d’un moineau. Ils en apportent une présomption de confirmation.

 

© Ponocrates pour LibertyVox

 

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