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Que dit le monde? Que dit l'ONU? Par DESINFOS

L'Iran Aide la Syrie à Tuer des Manifestants; les Chars Entourent Deux Villes

Adaptation française : Hanna
 
30 mai 2011
 
L'Iran a envoyé davantage de forces de sécurité pour aider la guerre syrienne contre le mouvement de protestation grandissant, pendant que les chars ont entouré deux autres villes ce week-end, et que le nombre de morts continue d’augmenter.
 Une nouvelle vidéo sur  You Tube, provenant clandestinement de Syrie, montre les troupes du président syrien Bachar Al-Assad battant sauvagement deux civils non armés.
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Les responsables américains ont affirmé que l'Iran a envoyé plus de militaires "formateurs" et des conseillers pour enseigner aux troupes syriennes les méthodes que la police anti-émeute iranienne et les Gardiens de la Révolution ont utilisées pour réprimer le mouvement de protestation suite à la réélection prétendument truquée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Des centaines de personnes ont été tuées et des milliers ont «disparus» ou ont été emprisonnés avant que la République islamique fasse taire les manifestations.
Assad a utilisé des tactiques semblables dans la poursuite de la confrontation entre des manifestants déterminés et la politique «  tirer pour tuer » des soldats syriens, tandis que les journalistes étrangers ont été interdits dans le pays.
Les Iraniens font partie de l’unité des Gardiens de la Révolution d’Al Qods, qui est responsable des opérations extérieures au pays.
Mona Yacoubian, un ancien expert du Moyen-Orient du Département de renseignement de la Division d’Etat, fut cité dans le Washington Post, en disant que « l’incursion iranienne en Syrie est la plus importante dans le monde arabe et son poulaillier sur la ligne de front avec Israël ».
La police secrète syrienne et les soldats ont tué encore au moins neuf manifestants vendredi et samedi, dont trois dans la banlieue de Damas, Assad tente désespérément d'empêcher les manifestations de se ruer sur la capitale.
 
 
Par israel-chronique-en-ligne.over-blog.com - Publié dans : INFORMATIONS

 

Des militants pro-palestiniens préparent une flottille d'aide à Gaza Par DESINFOS

 
Commentaire ETZBETZION: Voici, émergeant toujours plus un monde où les plus basses canailles et leur ennui glaireux et cynique prennent les atours de "justiciers" pour défouler leur ennui métaphysique ou simplement physique (pôvres Européens en manque de destin, de quête digne de ce nom. Dans ce cas-là on s'acoquine à qui mieux mieux... avec ce que l'on trouve au fond du pot. Déjà une certaine Allemagne du temps de la crise et un certain Adolf tâtérent de ce biberon ensemble... Quand Ubu se prend pour Robin des Bois et que frère Tuck prend la robe musulmane...Je suggère à tous ces brillants cerveaux un chant à chanter à tue-tête durant leur traversée. Une chanson et un chanteur qui n'ont jamais été de mon goût (chacun les siens de goûts), mais une chanson qui leur sied à ravir: "je suis malade, complètement malade, etc" Pouvons-nous demander aux unités marines de Tsahal de leur fournir les porte-voix afin qu'ils écoutent leur propre mélopée ad nauseum? Ils arriveraient "au port un peu plus fous, mais guère. Il reste deux autres options les concernant:
1/ Le rétablisement de la fessée paternelle pour ces égarés d'un mai 68 mal digéré ou
2/ un stage obligatoire chez les scouts pour réapprendre à faire quelque chose d'utile, des noeuds, du secourisme, la cuisinne au feu de bois, des B.A (bonnes actions), etc. Les occuper! Non, ceci dit sans rire...
Haim

Des militants pro-palestiniens ont confirmé leur projet d'envoyer fin juin une flottille d'aide à la bande de Gaza malgré l'abordage sanglant par Israël du Mavi Marmara dont ils commémoraient ce lundi le premier anniversaire.

Lors d'une conférence de presse, un groupe de 22 ONG a appelé la communauté internationale à empêcher une nouvelle attaque des forces israéliennes. «Ils n'attaqueront pas. Nous sommes persuadés qu'ils ne commettront pas la même erreur contre l'humanité», a déclaré Huseyin Oruc, porte-parole de l'association caritative turque IHH, propriétaire du Mavi Marmara.

Le Mavi Marmara à nouveau utilisé

Le 31 mai 2010, l'assaut lancé par les commandos israéliens au large de Gaza avait fait neuf morts parmi les militants, huit Turcs et un Turco-Américain.

IHH et les autres ONG comptent à nouveau utiliser le Mavi Marmara ainsi que 14 autres navires pour tenter de livrer des marchandises à la bande de Gaza, soumise à embargo israélien depuis que le Hamas s'est emparé du territoire en 2007. Elles annoncent que 1.500 personnes en provenance de 100 pays prendront place à bord.

Ban Ki-moon opposé

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré que son gouvernement avait mis en garde les militants contre les risques d'une telle expédition tout en expliquant qu'il ne pouvait les empêcher de mettre leur projet à exécution. «Aucun pays démocratique ne peut songer à exercer un contrôle total sur ces ONG», a-t-il dit à Reuters.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a quant à lui exhorté ce vendredi les gouvernements du bassin méditerranéen à décourager les militants d'envoyer une nouvelle flottille d'aide à Gaza.

 

Vote aux Nations Unies : victoire pour le Hamas ? (le Monde)

Gilad Eran, ministre israélien de l'environnement

"On attend que la pression internationale se porte sur les Palestiniens"

LEMONDE 

 Dans un entretien au Monde.fr, Gilad Eran, membre du Likoud et ministre israélien de l'environnement, estime qu'un vote aux Nations unies sur la reconnaissance de la Palestine "serait une victoire pour le Hamas".
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Quel est le sens de votre présence au Forum de l'innovation qui rassemble sous l'égide de la France des responsables israéliens et arabes à Paris ?

Gilad Eran : Israël, depuis sa création, a développé de nombreuses technologies liées à l'usage de l'eau. Israël est aujourd'hui le premier pays au monde pour le recyclage des eaux usées : 90% des eaux usagées sont réutilisées en Israël, pour l'agriculture. Les Palestiniens, de leur côté, ne réutilisent pas leur eaux usées. Nous pouvons les aider dans ce domaine.

Le comité sur l'eau entre les deux partis a toujours fonctionné depuis les accords d'Oslo. Il existe aujourd'hui 28 projets notamment liés au traitement de l'eau, mais ils sont bloqués. La France peut aider à avancer.

On peut parler des heures sur les droits sur l'eau, mais il vaut mieux trouver des solutions aux problèmes concrets. Israël peut aider tous les pays de la région, à commencer par l'Autorité palestinienne parce que l'eau est une question existentielle et c'est un problème qui est là.

Trouver des solutions, cela permet de bâtir la confiance et d'envisager plus facilement par la suite des compromis. C'est très simple de critiquer Israël, de critiquer son armée, c'est plus complexe de prendre en compte la volonté israélienne, celle du premier ministre Benyamin Nétanyahou, d'aider les Palestiniens à se développer.

A partir de 1967 [date de la conquête de la Cisjordanie et de Gaza], la consommation d'eau par habitants a augmenté considérablement chez les Palestiniens alors qu'elle a baissé légèrement côté israélien. En 1967, seulement 5% des localités palestiniennes étaient raccordées à l'eau, aujourd'hui c'est 95%.

Le président des Etats-Unis a évoqué le 18 mai la ligne de 1967 comme base d'une frontière en Israël et un Etat palestinien. La réaction israélienne a été très négative, quelle serait votre alternative ?

Nous avons beaucoup d'endroits en Judée et en Samarie, des sites historiques et bibliques sur lesquels nous avons des droits moraux, où les juifs ont vécu des milliers d'années, ce qui veut dire que le jour où nous tracerons une frontière, cela ne voudra pas dire nécessairement que nous devrons évacuer ces juifs de leurs maisons.

De même, nous ne disons pas que les 1 300 000 Arabes vivant en Israël et qui se définissent comme Palestiniens devront déménager en cas d'un accord de paix. Un accord de paix ne veut pas dire une évacuation. Il n'est pas raisonnable d'attendre qu'Israël accepte ce que sera la frontière avant même que les négociations ne commencent.

On a dit haut et clair que l'on accepte un Etat palestinien, c'est un grand changement d'un point de vue idéologique pour le Likoud. On a dit qu'il fallait qu'il soit viable, ce qui renvoie à sa taille.

Mais on a également des demandes : l'arrêt de la demande que les réfugiés palestiniens reviennent en Israël, car ce serait à terme la fin de l'Etat juif, on veut qu'ils acceptent qu'Israël soit un Etat juif comme il y aura un Etat palestinien. Ces demandes sont raisonnables et beaucoup d'hommes d'Etat le pensent. Mais les Palestiniens ne les ont jamais acceptées.

Avec les premiers ministres israéliens comme Ehoud Olmert et Ehoud Barak, ils ont négocié des frontières sur la base de 1967 sans jamais accepter ces demandes. Notre conclusion est que si on accède à leurs demandes territoriales dès le départ, ils ne seront pas incités à passer des compromis.

On ne sait pas ce que sera l'avenir dans les territoires palestiniens. Si le Hamas prendra un jour le contrôle de la Cisjordanie comme à Gaza. Or beaucoup de centres de populations importants en Israël sont beaucoup plus proches de la Cisjordanie que de Gaza.

Mettre à nouveau la pression sur Israël va inciter les Palestiniens à privilégier la voie unilatérale et à négliger la question du démantèlement des structures terroristes où à lutter contre les appels contre Israël.

Le premier ministre a accepté l'idée d'un Etat palestinien, il a accepté un moratoire sur la colonisation, une décision sans précédent, il a levé un certain nombre de barrage et l'activité économique est florissante.

Après tous ces pas, les Palestiniens boycottent les Israéliens dans tous les cénacles internationaux. Ils refusent de coopérer avec nous aux dépens de leur propre population. Car lorsqu'ils refusent de s'engager avec nous sur le traitement des eaux usées, ce sont les Palestiniens qui sont les premiers affectés, puis les Israéliens…

En parlant de cette ligne de 1967, voulez-vous dire que M. Obama prend la responsabilité de bloquer des négociations ?

Sur ce sujet, l'opinion que j'exprime ne représente que moi-même, on sait que les Etats-Unis eux-mêmes reconnaissent que leur attitude sur la colonisation a été une erreur. Personne ne sait ce que serait la position de M. Nétanyahou si quelqu'un voulait négocier avec lui.

C'est pourquoi on attend que la pression internationale se porte sur les Palestiniens pour éviter un vote aux Nations unies [sur la reconnaissance de la Palestine, en septembre] qui serait une victoire pour le Hamas. Si on croit qu'Israël abandonnera ses demandes sous la pression de l'unilatéralisme, on se trompe, car c'est la sécurité d'Israël qui est en jeu.

M. Nétanyahou est-il au centre de l'échiquier politique israélien aujourd'hui ?

Ce qui compte, c'est ce que pensent les électeurs du Likoud, les sondages ont montré que la majorité des Israéliens soutiennent son discours et qu'une majorité de cette majorité soutient également le Likoud.

Il est au centre-droit car dans son discours [au Congrès, le 24 mai] il a bien précisé qu'il faudrait prendre en considération les changements démographiques intervenus depuis 1967 [en Cisjordanie, avec la colonisation] et qu'Israël devrait conserver les places où il a un intérêt national, le quartier juif de Hébron, Shilo ou Bet El où existait le temple juif.

Tout sera décidé par la négociation, pas déclaré avant cette négociation. Que des localités resteront derrière la frontière mais qu'un Etat palestinien ne veut pas dire que des juifs ne pourront pas y vivre.

Propos recueillis par Gilles Paris

 

L’AVENIR DE JERUSALEM / LA REVUE CONTROVERSES

 

 

LA REVUE CONTROVERSES CONSACRE UN DOSSIER A

 

 

L’AVENIR DE JERUSALEM

 

 

N°17, à paraître en juin 2011, 25 €, en vente en librairie

 

Commande par correspondance :

28,50 € (frais d’envoi inclus), Paiement par chèque, à l’ordre de Eclat-Controverses

A envoyer à : Revue Controverses, Editions de l’Éclat, 4 avenue Hoche, 75008 Paris

 

Pour s’abonner en ligne : http://www.controverses.fr/abonnements.htm

 

Consultez notre site internet: http://www.controverses.fr/

 

 

  

 

POURQUOI JÉRUSALEM DOIT RESTER UNIFIÉE

A partir des éléments du dossier publié par la revue Controverses*

 

 

Shmuel Trigano

Directeur de la revue Controverses

 

Jérusalem est un pivot de la foi et de l’existence juives : la clef de voute de l’édifice symbolique du judaïsme

Mentionnée plus de 600 fois dans le texte biblique, cette ville a été la capitale de deux Etats Juifs et est devenue la référence absolue de la continuité juive durant plus de 2000 ans d’exil, but ultime de vagues d’immigration récurrentes des Juifs durant cette période, objet d’une contemplation mystique et poétique qui a rempli des bibliothèques.

Les Juifs y sont majoritaires depuis la fin du XIX° siècle.

Si les chrétiens et les musulmans se recommandent de Jérusalem, c’est du fait de la filiation de leurs religions avec le judaïsme.

Ces deux religions ont clairement choisi des centres substitutifs pour se fonder (Rome et La Mecque) afin de se démarquer de Jérusalem, alors que cette dernière est l’unique centre du judaïsme.

Le rapport des Juifs à Jérusalem n’est cependant pas qu’un rapport religieux ou spirituel. C’est aussi un rapport historico-politique car la spécificité du judaïsme est d’être une religion en même temps qu’un peuple.

Avancer que les Juifs sont des colonisateurs à Jérusalem relève d’un négationnisme historique et revient à contester aux Juifs le droit d’être un peuple, et un peuple souverain dans le concert des peuples. C’est un déni de toute leur histoire.

C’est de plus contester la légitimité historique même d’un Etat d’Israël sur la Terre d’Israël. Ce pays n’a jamais été érigé en Etat tout au long de la domination des empires musulmans successifs (arabe et ottoman). Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran. Israël n’occupe aucun territoire indépendant antérieur. Il n’y a jamais eu dans l’histoire d’entité palestinienne sur cette terre. L’Autorité palestinienne est née de l’assentiment d’Israël, produit des « Accords d’Oslo ». Le statut antérieur de Jérusalem, dont Israël a pris la suite après l’agression de la coalition arabe en 1967, est celui de l’annexion de la ville orientale par la Transjordanie, devenant alors la Jordanie, en 1948. Depuis la fin de l’empire ottoman, un pouvoir colonial, le statut de la ville était incertain.

C’est une chose, pour les Juifs, d’être privé de Jérusalem durant 2000 ans, c’en est une autre, bien plus grave, de renoncer à elle lorsqu’ils s’y trouvent des suites de l’échec de l’agression de la coalition arabe en 1967. Cela ébranlerait l’architecture intime du peuple juif.

 

Diviser une ville à l’époque de la mondialisation ? De Berlin à Jérusalem

Alors que la réunification de la ville de Berlin a été le symbole d’une ère nouvelle, la redivision de Jérusalem annoncerait une ère de guerres violentes. On ne peut comprendre que ce soit là une cause progressiste et pacifique. Ce serait au contraire s’aligner sur un des nationalismes les plus régressifs de l’histoire[1], dont le projet vise à chasser de son territoire tous les Juifs[2] et les chrétiens aussi, au vu de ce qui se passe dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne (l’exil des Palestiniens de Bethléem notamment).

L’Etat palestinien projeté sera en effet placé sous la juridiction de la loi islamique[3] et fera reposer sa citoyenneté sur des critères raciaux (arabe[4]) et religieux (islam).

La redivision de Jérusalem de même que sa création est le premier volet de la stratégie « par étapes » de l’Autorité palestinienne, le « cheval de Troie » d’un projet de domination de toute la Palestine : du Jourdain à la mer[5].

 

200 000 Juifs habitent aujourd’hui, à « Jérusalem Est », dans 11 quartiers

Quand les deux parties de Jérusalem, l'israélienne et la jordanienne, ont été réunifiées par l’Etat d’Israël, il y a 44 ans, 710 000 mètres carrés de terrain ont été annexés.

La première zone de quelques dizaines de milliers de mètres carrés se trouve principalement dans le nord de la ville. Cette zone en a été en fait exclue après l'édification par Israël de la barrière de sécurité, destinée à endiguer la vague terroriste très dure du début des années 2000, dans le périmètre municipal de Jérusalem (600 attentats, 210 morts, des milliers de blessés). De facto, des endroits, comme le camp de réfugiés de Shouafat et Kfar Ekev, principalement au nord de Jérusalem, ont été sortis du périmètre municipal.

La deuxième zone, qui était inhabitée en 1967, s'étend sur 300 000 mètres carrés et est habitée depuis les 44 dernières années par environ 200 000 juifs résidant dans 11 grands quartiers qui sont devenus un élément indissociable de la structure urbaine de Jérusalem.

La troisième zone d'environ 350 000 mètres carrés est peuplée d'approximativement 270 000 arabes et contient quelques petits îlots juifs. La plupart de ces îlots sont des lieux chargés d'histoire pour le peuple juif, comme la Cité de David près de Silwan ou les avant-postes près du tombeau de Simon le Juste, le Mont des Oliviers ou la Vieille ville de Jérusalem. Dans cette zone, Israël a établi une présence institutionnelle impressionnante : il a restauré et agrandi l'Université hébraïque et l'hôpital Hadassa du Mont Scopus qui furent séparés de Jérusalem en 1948 ainsi que le cimetière du Mont des Oliviers. Il a construit le quartier des ministères à Sheikh Jerrah, il a créé une enfilade de jardins publics, de routes, d'hôtels, d'institutions publiques mais s'est abstenu de construire des immeubles d'habitation pour les Juifs dans ces zones avec une exception : le quartier juif de la Vieille ville détruit en 1948 et restauré après 1967. Ses habitants juifs constituent actuellement moins de 10 % de la population de la Vieille ville.

Depuis 1967, la population juive a crû de 150 % quand dans le même temps la population arabe a augmenté de 291%. Les Juifs représentent 65% de la population de Jérusalem.

 

La ville est indivisible dans la pratique du point de vue urbanistique

L’imbrication des quartiers juifs et arabes, les réseaux d’adduction d’eau, d’électricité, etc, rendent la division impossible.

 

Diviser la ville met en danger les résidents juifs

En ce qui concerne le profil du partage, il faut tout d'abord prendre en considération qu'après la partition, environ 270 000 Juifs résideront dans des quartiers frontaliers. Le long des presque 46 kilomètres de la ligne de partage, à une distance de centaines ou de dizaines de mètres les uns des autres, car ce sont les distances entre les maisons juives et arabes, des dizaines de quartiers et de pâtés de maisons juifs et palestiniens se retrouveront face à face, à portée des armes légères, des pierres ou des cocktails Molotov (à Jérusalem, il n'y a pas besoin de roquettes Qassam ni de mortiers, un seul snipper peut détruire la vie d’un quartier).

Il n’y a pas de contiguïté géographique des quartiers juifs à l’est et la ville de Maalé Adoumim dans le secteur défini par les Accords d’Oslo comme E1. La même situation caractérise le rapport des quartiers juifs du nord de Jérusalem et de ceux du centre.

Il y a un antécédent de la partition de Jérusalem qui nous sert de leçon. La ville a déjà été divisée une fois en 1948. Des dizaines de quartiers sont alors devenus frontaliers de la Jordanie avec pour conséquence le départ de 25 % de la population juive de Jérusalem. Un quart des Juifs de la ville !

Tracer des lignes de démarcation dans un tel tissu urbain, sera une action purement théorique. Jérusalem deviendra la porte ouverte aux infiltrations des Palestiniens en quête d’avantages sociaux ou d’actions terroristes.

 

Les habitants palestiniens de Jérusalem préfèreraient la souveraineté israélienne

Dans le dernier sondage organisé par le centre américain Pitcher, un grand nombre d’entre eux disent explicitement, qu'en cas de division, ils déménageront du côté israélien. Ce n'est évidemment pas par conviction sioniste mais en vue d’un niveau de vie. 30 000 d'entre eux ont été encore plus loin en ne se contentant pas d'une carte de résident, mais en acquérant la citoyenneté israélienne. Si le gouvernement ouvrait demain la porte de l'accession à la citoyenneté, on estime qu'environ 100 000 personnes se présenteraient au ministère de l'Intérieur et demanderaient la citoyenneté israélienne.

Quand la barrière de sécurité, qui excluait de fait de la ville des dizaines de milliers de Palestiniens détenteurs de la carte de résident bleue, fut érigée, 70 000 Palestiniens ont déménagé du côté israélien de la barrière. Plusieurs milliers se sont aussi infiltrés dans des quartiers juifs comme Pisgat Zeev, Neve Yaacov, Guiva Tsarfatit et même en centre ville.

L’argument démographique pour la partition est pratiquement inconsistant.

 

Le précédent: la Jordanie n’a pas respecté les Lieux saints ni les traités

La Jordanie n'a pas honoré le paragraphe 8 de l’accord d’armistice de 1949 qui devait permettre aux Juifs d'Israël un accès libre aux lieux saints demeurés sur le territoire qu’elle avait annexé après avoir déclaré la guerre à Israël en 1948. Dans la Jérusalem occupée par la Jordanie, de graves déprédations des Lieux saints furent commises : abandon du quartier juif, arabisation de la ville, destruction de 58 synagogues de la Vieille ville et profanation de 50000 pierres tombales du cimetière du Mont des Oliviers, déterrées et reconverties en latrines et pavement de rues, le Mont du Temple transformé en campement militaire de la garde nationale jordanienne.

 

La Jordanie exerça aussi des pressions sur les chrétiens, obligeant les membres du clergé à adopter la nationalité jordanienne, limitant (loi de 1965) l’acquisition des terres pour les institutions religieuses, obligeant les écoles (loi de 1966) à fermer le vendredi et limitant l’accès à l’éducation chrétienne.

 

A la lumière des persécutions des chrétiens aujourd’hui courantes en pays musulmans, il semble douteux qu’un Etat palestinien sous la loi de la Sharia, puisse assurer la liberté de culte aux non musulmans, ce qu’atteste sa politique récente.

 

L’Autorité palestinienne n’a pas respecté pas les Lieux saints juifs et chrétiens

1) Le 29 septembre 2000 : le mur occidental devînt la cible d’une lapidation depuis les mosquées, à la veille de Rosh Hashana. Les fidèles juifs durent être évacués. Le cheikh de la mosquée Al Adrisi incita les foules palestiniennes à la violence en déclarant les Juifs « au sommet de la liste des ennemis de l’islam ». « Les musulmans sont prêts à sacrifier leur vie et leur sang pour protéger la nature islamique de Jérusalem et Al Aksa », tel fut le motto d’une autorité religieuse qui n’avait aucune autonomie par rapport à Arafat.

2) Le 7 octobre 2000, la tombe de Joseph à Naplouse sous le feu fut saccagée puis brûlée après qu’Israël l’a évacuée. Depuis le tombeau de Joseph a été incendié plusieurs fois et transformé en mosquée.

3) La tombe de Rachel, près de Bethléem, se retrouva sous le feu de snippers

4) Le 12 octobre 2000, la synagogue Shalom Al Israel de Jéricho fut attaquée et saccagée. Nombre de ses livres anciens et reliques furent brûlés en public.

5) L’Autorité palestinienne refusa de reconnaître le lien des Juifs au Mont du Temple, à Jérusalem et à d’autres sites religieux. C’est une politique tout à fait planifiée qui s’exprime alors. En mars 2001, en construisant deux immenses mosquées souterraines sur le mont du Temple, le Wakf se rend responsable d’un saccage des vestiges juifs sur le Mont du Temple. Les inspecteurs du département de l’archéologie israéliens avaient été expulsés. 13000 tonnes de terre rassemblant des vestiges du premier et du deuxième temples furent jetés à la poubelle. On ne peut comparer un tel fait, une véritable agression religieuse et culturelle qui touche à l’âme d’une nation, qu’à la destruction par les Talibans des Bouddhas de la vallée du Bamian en Afghanistan, en 2001.

6) Après le retrait de Gaza, les synagogues du Goush Katif ont été profanées et brûlées.

7) La lapidation de fidèles du Mur occidental à partir des mosquées est monnaie courante.

8) Le traitement des chrétiens par l’Autorité palestinienne peut également inquiéter : les chrétiens autrefois majoritaires à Bethléem, à Beit Jala contrôlés par l'Autorité palestinienne, se sont enfuis en masse pour se réinstaller au Chili et en Amérique du sud. Durant l’intifada, l'Autorité palestinienne a pu transformer l'église de la Nativité de Bethléem en base de combat et prendre en otages des prêtres et des chrétiens, pendant l'opération Rempart menée par Israël contre le terrorisme.

 

La liberté des cultes à Jérusalem a été pleinement respectée sous la souveraineté israélienne

Une loi de l’Etat, sous le contrôle de la Cour suprême, garantit la liberté de culte et la préservation des Lieux saints de toutes les religions.

Une des preuves les plus fortes de cette attitude est le fait, peu connu, que le Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme, siège des deux Temples historiques qui y ont été construits, a été confié, en 1967, du fait de la présence des mosquées, à l’autorité religieuse musulmane, le Wakf. C’est même ce qui a rendu possible le saccage du Mont du Temple pour y construire deux immenses mosquées souterraines.

 

Les Palestiniens revendiquent le Kotel

Concernant les lieux saints, les Palestiniens revendiquent non seulement le Saint Sépulcre, les mosquées du Mont du Temple mais aussi le quartier arménien et le Mur des Lamentations, ce dernier en se fondant sur un décret britannique de 1929 selon lequel il s’agit du « mur de Al Bourak » (la jument ailée de Mohamed) ayant statut de wakf islamique. Par ce décret, les Juifs reçurent alors le droit d’y prier à condition qu’ils n’y sonnent pas du shofar. Lors des pourparlers qui précédèrent l’intifada, Arafat avait proposé de donner accès aux Juifs à travers un corridor. Ce que confirma Ziad Abou Ziad, membre du Conseil Législatif palestinien. Le Sheikh Ikrima Sabri de la mosquée El Aksa déclara lui aussi que les Juifs n’obtiendraient que l’accès au Mur pour y prier. Hassan Asfour, un des plus importants négociateurs palestiniens résuma bien le point de vue palestinien : « pour ce qui est du mur d’Al Bourak – que les Juifs appellent le Mur des lamentations – nous avons dit aux Israéliens que nous ne nous opposons pas au culte des Juifs. Mais les Israéliens doivent réaliser que c’est une concession palestinienne ; ils ne doivent pas voir cela comme un droit ; c’est ainsi parce que l’accord anglo-juif de 1929 a donné aux Juifs le droit de culte en se fondant sur le fait que le mur de Al Bourak est un wakf islamique ». Mahmoud Abbas déclara à cette occasion : « nous acceptons qu’ils puissent prier sans que nous reconnaissions une souveraineté israélienne sur le Mont ». Il revendiqua alors une souveraineté exclusivement palestinienne sur le Mont du Temple.

 

Les Palestiniens revendiquent 46% de Jérusalem Ouest

Il n’y eut pas que la Vieille ville ou « Jérusalem-Est » dans son entièreté que les Palestiniens revendiquèrent alors. Selon un sondage de novembre 2000, après Camp David, à la question de savoir si les Palestiniens acceptaient la souveraineté israélienne sur la ville Ouest : 74,3% répondent non, 21% oui et 4,6% restent incertains.

L’hypothèse d’un échange de territoires pour les faubourgs juifs à l’Est ne leur est envisageable qu’avec des territoires à Jérusalem Ouest, d’avant 1948.

Rashid Khalidi, un universitaire palestinien, déclare ainsi, le 25 juin 1992 : « nous devons demander un droit de compensation pour les propriétés à Jérusalem Ouest, incluant la propriété privée et la propriété publique, et après compensation seulement reconnaître la propriété israélienne ». Dans la même foulée, il affirme que 46% des terres de Jérusalem Ouest sont propriété palestinienne. Les Palestiniens ont préparé une liste de 7000 bâtiments et de terrains habités déjà depuis des dizaines d'années par des Juifs, propriétés qu'ils entendent réclamer.

Ainsi la division de la ville, loin d’assurer la paix, ouvrira la porte à une surenchère d’exigences génératrice d’une guerre sans fin.



[1] Cf. S. Trigano, « Le racisme annoncé du futur Etat de Palestine », in Controverses, n°16, mars 2011.

[2] Cf. Déclaration de Mahmoud Abbas en Aout 2010, demandant que même dans d’éventuelles forces d’interposition des Nations Unies il n’y ait pas de Juifs…

[3] Cf. Projet de constitution du futur Etat, art. 6 : « l’Islam sera la religion officielle de l’Etat  les religions monothéistes seront respectées» (en somme restauration du statut de dhimmi)

[4] Art. 4 « Cette constitution se fonde sur la volonté du peuple arabe palestinien » ; art. 2 « Le peuple palestinien est une partie des nations arabes et islamiques » ; art. 10, « la souveraineté appartient au peuple arabe palestinien » ; art. 13 « le caractère légal du peuple arabe palestinien sera incarné par l’Etat ».

[5] Fayçal Husseini, un homme célébré par les médias pour sa « modération », déclarait, quant à lui, un mois avant sa mort, au journal égyptien nassériste Al Arabi (du 2 juillet 2001), que les accords d’Oslo étaient « un cheval de Troie », destiné à pourvoir les Palestiniens d’une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui finirait avec la création d’un Etat

 

Les Arabes de Jérusalem en Israël : Ne renoncez pas à votre souveraineté ISRAEL CHRONIQUES EN LIGNE

Par Hillel Fendel (IsraelNationalNews.com)

Adaptation française: Hanna

30 mai 2011

49869.jpgLe Comité Interne de la Knesset entendra aujourd’hui les Arabes de Jérusalem qui ne veulent pas passer sous le contrôle de l’Autorité palestlinienne.

Le Comité tient une session spéciale ce matin concernant la politique israélienne dans les quartiers  Est et Nord de Jérusalem.

Plusieurs membres de la Knesset ont demandé à la Knesset de traiter la question, à la lumière de la  demande abjecte consistant à ce qu’Israël permette apparemment à l’Autorité palestienne de  prendre possession des parties de la capitale.

« Les signes de souveraineté israélienne disparaissent dans des parties de Jérusalem qui sont derrière la barrière de séparation », ont déclaré, Aryeh Eldad, Ouri Ariel et d’autres membres à la Knesset, «  et la place est prise par des élémentes hostiles. Cela, en l’absence de toute décision prise par la Knesset ou le gouvernement à ce sujet».

« Cette impuissance délibérée conduit à la division de facto de Jérusalem », ont ajouté les membres de la Knesset, « ce qui est en contraste direct avec la politique officielle du gouvernement israélien  – et contre la volonté de la plupart des citoyens israéliens de ces quartiers ».

Le Chef des activistes de Jérusalem, Aryeh, a déclaré avant la session qu’il avait l’intention de présenter des photographies de policiers palestiniens dirigeant la circulation dans les quartiers de Jérusalem, des drapeaux de l’OLP sur les porches, les signes de parrainage du gouvernement de l’AP pour des travaux publics dans la capitale, et  bien plus encore.

Le Chef  a également déclaré que de nombreux Arabes à Jérusalem voient d’un très mauvais œil l’abandon de la souveraineté israélienne sur leurs maisons – et certains d’entre eux ont été invités à prendre la parole à la session de la Knesset. « C’est la première fois qu’ils parlent publiquement de cette manière » a déclaré le Chef. « Oui, c’est dangereux pour eux, car  ils voient que ce qui arrive conduira directement leurs enfants et petit-enfants à grandir dans une serre de terroristes. Ils ont été placés dans un ghetto muré, et ensuite un régime terroriste les contrôlera. Qui peut accepter de vivre comme cela ? »

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