Israël respecte d’authentiques principes humanitaires, mais tient à rappeler ce qui suit:
1-La déclaration suivante a été communiquée le 27 mai 2011 par le Porte-parole du Secrétaire général Ban Ki-moon :
Le Secrétaire général a envoyé une lettre aux gouvernements des pays du pourtour méditerranéen. Dans cette lettre, le Secrétaire général a indiqué qu’il suivait avec inquiétude les rapports des médias sur les flottilles qui partirons pour Gaza. Il a exprimé sa conviction que l’assistance et les biens destinés à la bande de Gaza doivent être acheminée par les passages légitimes et les voies établies. Il a rappelé les déclarations du Quartet du 21 Juin 2010 et du Comité spécial de liaison le 13 avril 2011 à cet égard.
Le Secrétaire général a appelé tous les gouvernements concernés à user de leur influence pour décourager de telles flottilles, qui peuvent dégénérer en conflits violents. Il a en outre demandé, y compris le gouvernement d’Israël, d’agir de façon responsable et avec précaution pour éviter tout incident violent…
2.-Le ministre canadien des Affaires étrangères, M. John Baird, a déclaré dimanche 29 mai: “les efforts non autorisés pour acheminer l’aide sont provocateurs et, finalement, inutile à la population de Gaza“.
3- “Je ne pense pas qu’une flottille soit la bonne réponse à la situation humanitaire à Gaza“, a déclaré la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton le 11 mai 2011 lors d’un débat au Parlement européen.
4-L’IHH est de nouveau au premier plan de l’organisation de la prochaine flottille.
5.-Des participants de premier plan, parmi ceux annoncés dans la flottille à venir, se considèrent comme des humanitaires en dépit de leur alliance avec des partisans notoires de la terreur islamiste qui ont l’intention avérée de provoquer une escalade dans la provocation.
6. Tous les humanitaires ne sont pas des “militants pour la paix” – certains sont des agents des islamistes radicaux.
7. Toutes les cargaisons peuvent être livrées directement par le port israélien d’Ashdod, ou envoyées à Gaza par les différents postes frontaliers terrestres.
La flottille de l’an dernier n’était ni humanitaire, ni légale
- Le Marmara Mavi (le plus grand navire de la flottille) transportait 590 passagers et le Challenger1, 17 activistes solidaires avec les Palestiniens mais aucune aide humanitaire. Le premier lieutenant du navire irlandais a admis que leurs motivations étaient d’ordre politique.
- L’organisateur principal de la flottille était l’IHH, une organisation turque proche des mouvements islamistes, avec des liens avérés avec le terrorisme international.
- Les passagers du Mavi Marmara comprenaient 40 terroristes de l’IHH. Les films ont montré comment les armes ont été utilisées pour attaquer violemment l’équipe israélienne d’arraisonnement.
Flottille Marmara – mai 2010 – Mort aux juifs chanté par les membres de la flottille
La situation à Gaza
Projet de reconstruction de l’hôpital d’Al-Quds par le gouvernement de la France (Photo: COGAT)
• Il n’ya pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza.
• Le taux de croissance dans la bande de Gaza en 2010 était de 15%, selon le dernier rapport du Fonds monétaire international.
• Israël autorise toutes les marchandises à entrer dans la bande de Gaza, à l’exception des matériels à double usage et des matériaux de construction destinés au secteur privé (et non soumis à la supervision d’une organisation internationale).
• La capacité du passage de Kerem Shalom (qui a été élargi et amélioré l’an dernier-2010) est significativement plus élevée que le volume réel des marchandises qui y transitent. Actuellement Gaza exporte également ses produits agricoles vers l’Europe.
• Sont autorisés : la mobilité des personnes via les points de passage pour raisons humanitaires (surtout pour le traitement médical), ainsi que celle des hommes d’affaires de Gaza soit environ 300 par semaine (selon permis) et les représentants des organisations internationales.
• Israël a approuvé à ce jour 130 projets en vertu de la mise en œuvre et la supervision de la communauté internationale, comme détaillé ci-dessous:
Quatorze projets agricoles, 10 dans le logement, 41 dans l’éducation; 14 dans la santé, 17 dans les eaux usées, 11 dans l’eau; 2 dans l’électricité, 9 dans les routes et les trottoirs; 5 établissements internationaux : un économique, un pour l’aide et les projets de bien-être et un autre projet.
Concernant les organisations et les états partenaires : 50 projets de l’UNRWA (éducation, logement, assainissement, infrastructures, bureaux); USAID – 44; PNUD – 24, Banque mondiale – 3; Croix-Rouge – 2; l’Allemagne – un; France – deux, Belgique – un; l’Egypte – l’un, le Pays-Bas – une, et une ONG.
A ce jour, Israël a approuvé 130 demandes pour des projets dans la bande de Gaza, qui en sont à divers stades de mise en œuvre.
3. Les aspects juridiques
• Un état de conflit armé entre Israël et le régime du Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza
• Un blocus maritime est actuellement en vigueur au large des côtes de Gaza. Un avis de blocus a été dûment publié, conformément aux exigences du droit international.
• En conséquence, il est strictement interdit à tous les navires, y compris les navires civils de pénétrer dans la zone bloquée. Toute violation de navire, ou tentative de forcer le blocus maritime peut faire l’objet d’une riposte navale en conformité avec les préceptes du droit international.
- · En 2002, le M.V. Karine A, un navire mis en fourrière par Israël au large des côtes de Chypre, transportait 50 tonnes de roquettes Katioucha, des missiles anti-chars, mortiers, des fusils et des munitions à destination de Gaza. En 2009, le M.V. Francop a été arraisonné par la marine israélienne en Méditerranée. Il contenait 300 tonnes d’armes iraniennes, dont 3.000 roquettes Katioucha, à destination du Hezbollah.
• On sait que les armements continuent d’être introduits en contrebande dans la bande de Gaza en provenance d’Iran et de Syrie, qui assurent également l’entraînement nécessaire à leur utilisation. Cela démontre la nécessité qu’Israël tente par tous moyens d’empêcher la contrebande d’armes et d’explosifs dans la bande de Gaza par voie terrestre et maritime. C’est pourquoi Israël ne peut autoriser l’entrée sans restriction de matériaux pouvant servir à construire des tunnels et des rampes de lancement. Ces matériaux sont, cependant, admis pour certains projets de construction civile – 19.000 tonnes de granulats de construction dans les deux dernières années.
Conclusions
• Certains militants, motivés par souci humanitaire sincère pour le peuple de Gaza, ont pris à cœur les reportages médiatiques exagérés qualifiant de «crise humanitaire» la situation dans la bande de Gaza,
• Les participants de la flottille de l’an dernier n’étaient pas à l’origine de la violence contre les Forces de Défense d’Israël pendant l’arraisonnement. Ils n’ont pas été blessés. Néanmoins, leur implication dans ce projet peut être remise en question.
• Si ceux qui souhaitaient apporter leur aide aux habitants de Gaza ont acceptés d’être menés par des activistes de la Campagne de Solidarité pour la Palestine et du Free Gaza Movement, cela démontre leur naïveté remarquable à contribuer à l’agenda politique de ces terroristes.
• Ces activistes ont une longue histoire d’incitation aux préjugés et à la haine envers l’État d’Israël afin de contester le droit à la légitime défense. Ils montrent bien peu d’intérêt quant à une solution pacifique au conflit. Bien au contraire, cela démontre le mépris envers les Palestiniens modérés, trop heureux de s’allier avec le Hamas et d’autres groupes extrémistes.
• Les militants humanitaires qui coopèrent avec ce type d’alliés doivent être conscients de la gravité et des conséquences possibles de leur implication dans un projet terroriste.
• Tout humanitaire n’est pas “militant pour la paix” !
• En s’associant avec les islamistes et les organisations djihadistes comme IHH, ayant des liens connus avec le terrorisme international, les activistes anti-israëliens montrent que leur véritable objectif est de ne pas venir en aide à la population palestinienne, mais de contribuer à l’agenda des groupes terroristes engagés jusqu’à tuer au sein de la population israélienne.
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