ISRAËL - Un site archéologique de la période du premier Temple dévoilé à Jérusalem
par Benjamin Katane


Un grand complexe, des ruines des murs de la ville d'Ophel, datant de l'époque du Premier Temple a été inauguré ce mardi autour des murs du parc national de Jérusalem.

Une inauguration mettant en avant l'une des fouilles les plus complètes autour de cette période. Le site est considéré comme la "porte des eaux" mentionnée dans la Bible.
Il été mis à jour par le docteur Eilat Mazar, de l'Université Hébraïque de Jérusalem

Selon ses descriptions, le site abriterait des Mikvaot (Bains rituels), des salles de magasins, un tour de guet et des bâtiments royaux où les archéologues ont découvert des douzaines de grands pots en argile de différentes tailles.

Mazar estime que les ruines avaient plutôt été bien conservées: des murs intérieurs ont même conservé leur hauteur originelle de cinq mètres.

"Notre avenir réside dans le fait que nous pouvons reconstruire notre passé " a déclaré le maire de Jérusalem, Nir Barkat lors de l'inauguration du complexe archéologique.

Avi Mashiah, qui a supervisé les efforts de conservations, a révélé que certaines poteries ont été noircies par les incendies de la destruction du Premier Temple.

Ces fouilles ont également permis aux archéologues de mieux comprendre les méthodes de constructions utilisées à l'époque.

L'excavation a été financée par Daniel Mintz et Meredith Berkman :
"La première fois qu'un ami nous a présenté le docteur Mazar, il nous a emmenés ici. Nous avons d'abord cru à un tas de poussière et de ruines mais le docteur Mazar a souligné qu'il se pourrait qu'il s'agisse des restes des murs élevés par le roi Salomon. J'étais consternée"explique Meredith Berkman.

Un autre document a été dévoilé ce mardi. Il s'agit d'un fragment d'un ancien document écrit à Jérusalem. Les experts estiment que ce fragment écrit en forme akkadienne est la copie d'une lettre envoyée à un roi égyptien.

"Lorsque c'est tangible, c'est plus simple pour comprendre les choses. Les gens croient ce qu'il y a dans la Bible mais ne comprennent pas qu'ils peuvent voir et toucher ces lieux" ajoute le docteur Mazar.

ISRAËL - Les produits laitiers israéliens parmi les plus chers de l'OCDE
par Benjamin Katane
Alors que le boycott du cottage bat son plein dans le pays et que le prix des produits laitiers agite le monde politique, l'OCDE publie un rapport comparatif réalisé dans les 34 états membres.

Ainsi, il ressort qu'Israël arrive en troisième position des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques pour la cherté des produits, avec des prix 44% supérieur à la moyenne.
Seuls deux pays devancent Israël : la Norvège et le Japon.

Les produits laitiers israéliens sont quant à eux 100% plus chers que dans des pays d'Europe orientale, et 50% plus chers qu'aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis.

Les viandes israéliennes ne sont pas épargnées et occupent la 15eme position des viandes les plus chères.
Toujours selon L'OCDE, un panier de produits de viandes coute 17% plus cher par rapport à la moyenne de pays membres, et 55% plus cher par rapport aux Etats-Unis.

Seuls les fruits et légumes sont quant à eux moins cher de 13% par rapport à la moyenne.

Pour un repas au restaurant, Israel occupe la 9eme place des prix les plus chers. Un repas dans un restaurant israélien coutera 30% plus cher que dans la moyenne des pays et 60% plus cher qu'aux Etats-Unis.

GAZA - Israël permet le transfert de 100 millions de dollars pour la construction d'écoles et d'habitations
par Gerard Fredj
Israël a approuvé des projets de construction dans la bande de Gaza pour une valeur de 100 millions de dollars ont annoncé des officiels israéliens et Onusiens.

Selon Guy Inbar, un porte parole militaire, l'état hébreu a accepté des projets de l'UNRWA (agence de l'ONU) représentant la construction de 18 nouvelles écoles et de 1200 habitations et autorisé l'agence a procéder aux transferts de matériaux nécessaires, précisant que l'accord avait valeur immédiate et ne dépendait maintenant que de l'UNRWA.

FATAH - HAMAS : les désaccords se creusent
par David Koskas
Le Hamas a vivement critiqué les déclarations du Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à propos de la nomination du Premier ministre du gouvernement d'union nationale palestinien.

Les responsables du mouvement terroriste n'ont pas apprécié l'interview d'Abbas sur la chaine de télévision libanaise, durant laquelle il a annoncé que le droit de choisir celui qui dirigera le futur gouvernement palestinien d'union lui revenait.

Abbas ne semble pas vouloir transiger sur la nomination de Salam Fayyad, actuel Premier ministre de l'Autorité palestinienne. D'après un récent sondage, les Palestiniens lui donnent raison: Fayyad l'emporterait largement sur le candidat du Hamas, Jamal Khoudari.
Le Hamas n'assouplit pas non plus ses positions sur la question.

La réconciliation entre les frères ennemis palestiniens vacille avec l'impossibilité de former le gouvernement d'union nationale, et les tensions, péniblement oubliées, ressurgissent: Abu Zuhri, porte-parole du mouvement, a accusé Abbas de persécuter en Cisjordanie les membres du Hamas et leurs sympathisants.

Lors de l'entretien télévisé, le Président de l'Autorité palestinienne s'est également exprimé sur les négociations avec les Israéliens, se plaignant notamment plaint de n'avoir pu rencontrer le Premier ministre Benyamin Netanyahou qu'à trois reprises au cours des deux dernières années.

Evoquant les principaux obstacles, Abbas a mentionné les frontières et les problèmes de sécurité, mais par-dessus tout la question de Jérusalem. "Si Jérusalem ne devient pas la capitale de la Palestine, il n'y aura pas d'Etat du tout", a-t-il déclaré.

Ce Samedi, 25 juin, marquera les 5 années de l’enlèvement de Gilad Shalit. A cette occasion nous tenterons par différents moyens d’expression et images de montrer par des mots, certainement sans succès, ce que signifie cette période de temps écoulée. Dans le cadre de notre vie normale un homme est tenu en captivité chez l’ennemi. Nous tenterons de montrer ce que cela signifie. Comment peut-on faire cela, comment exprimer cinq années pulvérisées, par des mots et des images ?

Les 24 heures seront retransmissent en direct sur la page Facebook du Projet Gilad ou sur le site du Projet Gilad.

Le message : ne pas sombrer dans l’indifférence. Il faut que Gilad rentre à la maison. Le public en Israël peut faire bouger les choses et transformer l’apathie de ses élus en actes. Nous n’avons plus le temps.

Parmi les personnalités participantes au projet on peut citer Meir Chelo, Orna Banai, Hazi Shai, Dany Yatom, Hanouh Daom, Yael Bar Zohar, Carmi Gilon, Ron Kaufman, Alex Anski, Gila Elmor, Oz Zeevi Amy Ayalon, Alon Gal et d’autres encore !

L’opinion publique en Israël est divisée sur la question de l’échange des prisonniers. La vie du seul Gilad Shalit vaudrait celle de 1.000 terroristes palestiniens qui devraient être relâchés par Israël. Tous ont cependant été mis en prison suite à un procès et chacun de ces Palestiniens a pu rencontrer famille, avocat et médecin comme le veut le droit international… Ce qui n’est pas le cas de Gilad Shalit.

Tant du point de vue des valeurs que de celui des conséquences attendues de ces libérations, Israël est donc partagé sur la manière d’agir face au Hamas.

Mais la raison d’être de nos valeurs en tant qu’Israéliens dépend précisément du fait que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour ramener Gilad à la maison. Ces valeurs nous engagent et sont une grande responsabilité, responsabilité importante envers nos enfants et cela est plus fort que tout le reste.

Il ne s’agit pas d’un projet politique et encore moins commercial. Derrière ce projet il n’y a aucun mouvement, parti politique, entreprise ou organisation d’aucune sorte.

Elinor Cohen-Aouat – JSSNews