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Par Guysen

Flottille : les Etats-Unis mettent en garde
par Anita Varden - Jeudi 23 juin 2011 à 11:02

 Il y a un an, neuf activistes turcs de la première flottille, parmi lesquels un ressortissant doté de la double nationalité américano-turque, ont été tués. Les Etats-Unis avertissent.

 
Les Etats-Unis ont renouvelé leur avertissement en direction de leurs ressortissants engagés dans la flottille qui entend joindre la Bande de Gaza par la mer et leur ont rappelé les risques qu’ils encourent, dont l’un est le bannissement éventuel d’Israël pendant dix ans.
 
Le nouvel avertissement délivré par le ministère américain des Affaires étrangères et concernant la Judée-Samarie et Gaza a indiqué que les Américains pourraient faire l’objet d’arrestations, de poursuites judiciaires et de reconduction aux frontières d’Israël.
 
« Le gouvernement israélien a informé qu’il prononcerait dix ans d’interdiction de son territoire à quiconque participerait à une tentative de gagner Gaza par la mer », indique la note gouvernementale américaine.
 
Des groupes pro-palestiniens ont prévu de faire partir une flottille au prétexte de transporter de l’aide humanitaire pour Gaza, qui est contrôlée par le groupe radical islamiste autocrate Hamas. Ils espèrent accoster en fin de mois. Israël a averti qu’ils n’atteindraient leur but en aucun cas.
 
Les autorités israéliennes ont déjà expliqué que les flottilles « d’aide » peuvent être utilisées pour couvrir le transport d’armes à destination du Hamas. Elles ont également signifié que des liens étroits existent entre les militants de la flottille et des organisations terroristes, exactement comme cela avait été prouvé l’année dernière dans des circonstances similaires.
 
Les activistes pro-palestiniens prétendent que le blocus maritime exercé par Israël est illégal, ce qui est faux, et qu’il est préjudiciable à l’économie de la Bande de Gaza, ce qui reste à démontrer, le Hamas ne rendant aucun compte sur les aides internationales (dont israéliennes) dont il bénéficie mais qu'il redistribue de manière opaque.
 
Le ministère américain des Affaires étrangères a rappelé qu’un ressortissant américano-turc avait trouvé la mort suite aux combats qui s’étaient déroulés sur le Mavi Marmara, l'un des navires de la flottille précédente, quand des djihadistes armés avaient violemment attaqué des soldats de Tsahal à coups de barres de fer et d'arme à feu lorsqu'ils étaient montés à bord pour arraisonner le navire, et après avoir entonné des chants de guerre islamiques.
 
« Le 31 mai 2010, neuf personnes ont été tuées, dont un citoyen américain, dans une telle tentative », indique la note. « L’ambassade américaine de Tel Aviv et le consulat général américain de Jérusalem ne sont pas habilités à fournir une assistance consulaire à Gaza, ni en haute mer, ni dans les eaux côtières », précise-t-elle.

 

De Guysen

Le père de Guilad s'adresse aux Français (vidéo)


 A l'occasion du 5e anniversaire de l'enlèvement de son fils, le père de Guilad, Noam Shalit, a profité de son passage à Paris au début du mois de juin pour s'adresser en Français aux francophones afin de demander de l'aide.

 
 

 

De Guysen

La Norvège en proie à une violente vague d'antisémitisme


Il y a peu, une étude réalisée par la Ville d’Oslo montrait que 33% des étudiants juifs de la ville sont physiquement menacés ou agressés par leurs camarades au moins deux ou trois fois par mois. Le deuxième groupe à subir les plus fortes brimades, ce sont les bouddhistes : ils sont 10% à en souffrir. Un groupe « Autres » atteint 7%, et les musulmans 5,3%. L’enquête révèle en outre que 51% des lycéens considèrent que le mot « Juif » est une expression négative, et 60% indiquent qu’ils ont entendu d’autres étudiants l’utiliser.

 
 
Le Dr. Manfred Gerstenfeld, éminent intellectuel et consultant israélien exerçant ses compétences dans le monde entier auprès d’entreprises privées comme de gouvernements, est membre du Jerusalem Center for Public Affairs. Il livre son analyse sur un phénomène qu’il observe depuis longtemps.
 
« La publication de ces informations très inquiétantes est intervenue au mauvais moment pour les autorités norvégiennes. Quelques jours plus tard, un groupe de Juifs Américains constitué de membres de l’Anti-Defamation League, du B’nai Brith International et du centre Simon Wiesenthal, accompagnés du Professeur Marshall Breger, ancien conseiller aux Affaires juives du Président Ronald Reagan, arrivaient à Oslo.
 
« Ils y avaient été invités par le DMT (la communauté juive d’Oslo), à l’occasion d’un colloque de deux jours sur l’antisémitisme, dont le but était d’améliorer l’image globale de la Norvège dans sa relation à Israël et aux Juifs. Le gouvernement norvégien avait cofinancé le voyage. La délégation devait aussi rencontrer le ministre des Affaires étrangères Jonas Gahr Stoere et le ministre de l’Education Kristin Halvorsen. Les critiques affirmant que l’antisémitisme en Norvège est anormalement élevé n’étaient pas conviés à s’exprimer. Cependant, une partie des invités en ont rencontré quelques-uns hors contexte.
 
« Des articles récents dans des médias étrangers avaient en effet dévoilé un certain nombre de faits négatifs. En outre, peu de temps avant la visite, Martin Bodd, membre de la communauté, avait publié dans le quotidien Aftenposten un papier où il expliquait que la promotion par le DMT de la Norvège comme « un bon pays pour les Juifs » était beaucoup trop optimiste, et que l’anti-israélisme et l’antisémitisme y tendaient à ne faire plus qu’un. Bodd avait déjà évoqué l’antisémitisme norvégien, et notamment le harcèlement des étudiants juifs en milieu scolaire, lors de la conférence internationale de l’Anti-Defamation League en 2002.
 
« Les arguments habituels contre les quelques rares critiques étrangères tiennent en cinq points. Tout d’abord, le fait que le peu d’information sur le sujet n’était pas disponible en langue norvégienne avant ces deux dernières années, ce qui constituait une formidable barrière. Ensuite, les médias nationaux se font peu l’écho des critiques émises sur leur pays par des étrangers. L’un des cas les plus marquants de cet ostracisme concerne la lettre écrite en août 2010 à Wegger Strommen, l’ambassadeur norvégien à Washington, par le sénateur américain Sam Browback.  Le sénateur déplorait l’antisémitisme et l’anti-israélisme sévissant en Norvège. Une lettre du centre Simon Wiesenthal lui était jointe, mentionnant les actions extrêmement négatives de divers ministres, et de la ministre adjointe à l’Environnement Fiskaa, qui rêvait que l’ONU tire des roquettes sur Israël. Seuls deux petits médias norvégiens s'en étaient fait l'écho.
 
« Une troisième méthode de défense consiste à mentir régulièrement sur des faits dérangeants. Exemple en janvier 2009 : la jeune diplomate Trine Lilleng, en poste (subalterne) à l’ambassade de Norvège en Arabie Saoudite, a envoyé des clichés de l’opération Plomb Durci, juxtaposés avec des images de la Shoah. Le mois suivant, le Maariv apprenait par le ministre concerné qu’elle avait été démise de ses fonctions. Un peu plus tard, un reporter de Haaretz appelait l’ambassade de Norvège à Ryad et demandait à parler avec elle. L’opérateur indiqua que le "Consul Lillen" était sorti, mais qu’il pourrait rappeler une demi-heure plus tard. Apparemment, cette diplomate était montée en grade.  [Les résultats de l’enquête poussée des journalistes de Maariv et d’Haaretz ne laissaient aucune sorte d’excuse à la diplomatie norvégienne.]
 
« Le quatrième type d’argument consiste à diaboliser les critiques étrangères. Les exemples de courrier purement haineux ne manquent pas dans les boîtes mail des journalistes. Pour finir, le cinquième et dernier argument provient des leaders de la communauté juive norvégienne eux-mêmes, qui interviennent publiquement pour dénoncer les critiques et minimiser une partie des actes antisémites.
 
« Rétrospectivement, il semble que le moment de bascule dans la critique de la Norvège à l’étranger fut la visite en mars dernier du Professeur Alan Dershowitz. Trois universités norvégiennes lui ont refusé une conférence gratuite sur Israël et le droit international. Suite à quoi le Pr. Dershowitz  compara son expérience malheureuse en Norvège avec une visite en Afrique du Sud au temps de l’apartheid dans un éditorial du Wall Street Journal. [Aucun argument contre lui ne porta.]
 
 « Les résultats de cette étude récente sur l’antisémitisme en milieu scolaire à Oslo sont embarrassants pour la Norvège, parce qu’ils émanent d’une source officielle norvégienne.
 
« Le ministre Jonas Gahr Stoere a informé la délégation américaine que l’antisémitisme est partout, et que c’est un cancer qui doit être combattu. Il a ajouté que la Norvège n’est pas la seule dans ce cas. »
 
Et sur ce dernier point, on peut difficilement lui donner tort.

 

Merci monsieur le président / Guysen

Merci monsieur le président

DR 2011

J’ai lu des dizaines de livres sur la question. J’ai vu des films, assisté ou pris part à des débats. Et pourtant, la question « qu’est-ce qu’être  juif ? » m’est toujours autant difficile à répondre.

Cette semaine j’ai eu la chance d’être l’envoyé spécial de Guysen International News à la Conférence du président Pérès à Jérusalem. Au-delà de la qualité des intervenants, ce qu’il s’est passé était totalement inouï.
Voir ces chefs d’Etat, stars, patrons, ministres, philosophes, écrivains, professeurs, venir ici à Jérusalem pour rendre, chacun leur tour, hommage au président israélien et au génie israélien était tout simplement incroyable.

L’intelligence avec laquelle Shimon Pérès a utilisé sa notoriété internationale pour la mettre au service d’Israël est tout simplement époustouflante. Grâce à lui, pendant trois jours, Jérusalem a récupéré la place qu’elle occupait sur les cartes de géographie du Moyen-Age : le centre du monde.

M. le président a rétabli l’ordre des choses. Jérusalem est le coeur de l’Humanité, son berceau et son avenir. Quel bonheur de voir l’élite mondiale dans la plus grande salle du palais des congrès se lever pour accueillir Shimon Pérès et, surtout, se lever pour écouter avec respect la chanteuse Noa entonner l’Hatikva, l’hymne national tandis que dans le même temps le drapeau israélien était projeté sur les écrans.

En écoutant les conférences dédiées au lien entre la diaspora et Israël ou encore celles sur l’avenir des Juifs d’Europe, j’ai compris. En écoutant avec émotion Anton Nossik affirmer que la communauté juive de Russie va disparaître avant que ses petits-enfants ne voient le monde, j’ai compris.

Être juif c’est appartenir à une histoire dont la mémoire et l’avenir incombent à chacun d’entre nous. C’est faire partie d’un peuple immense qui brille par sa diversité mais dont, en réalité, ses différentes versions forment les organes d’un seul et même corps.

Car si nous n’étions pas tous liés par un même destin, si nous n’appartenions pas au même peuple, comment pourrait-on expliquer le fait que, de par le monde, les communautés juives se mobilisent pour faire libérer Guilad Shalit ? Pourquoi des milliers de Juifs, qui n’ont jamais rencontré ce jeune homme, se donneraient elles la peine de prier et de manifester pour lui si ce n’est justement parce qu’ils sentent leur destin lié à celui du soldat Shalit ?

Guilad. Demain cela fera cinq ans que le Hamas t’a kidnappé et qu’il te refuse le moindre droit. Cinq ans que tu croupis quelque part dans la Bande de Gaza, otage d’islamistes. Cinq ans que ta chaise reste vide aux repas de shabbat. Mais aussi cinq ans que ton visage s’est inscrit dans tous nos esprits.

Tu n’étais pas là pour voir cette conférence, mais pourtant tu étais partout. Dans chaque salle. Sur les lèvres de chaque conférencier. A l’entrée, sur les drapeaux des manifestants.

Shimon Pérès ne t’a pas oublié non plus. Il a saisi l’occasion de cette conférence pour attirer durant son discours l’attention des leaders mondiaux sur son ton sort. Peut-être pas de manière assez forte. J’aurais aimé voir ton frère débarquer une nouvelle fois sur scène, comme il l’a fait lors des cérémonies en hommage aux soldats tombés au front, pour crier au monde la détresse de ta famille. L’exploit ne s’est donc pas reproduit.

J’ignore quand tu reverras la lumière du jour. Même si mes mots ne te rendront pas ta liberté, je peux te garantir une chose : aussi longtemps que tes semblables se sentiront juifs, ils continueront de se battre pour toi car ils se sentiront concernés par ta survie.

Cette semaine grâce à Shimon Pérès j’ai donc compris. Être juif c’est se soucier du destin de gens dont on ne connaît rien, mais dont on sait qu’ils  sont, d’une manière ou d’une autre, de notre famille. C’est donc se soucier du sort des Juifs de Russie sans avoir jamais mis les pieds dans ce pays.

Être juif c’est incarner une partie de l’avenir de l’Humanité, avec tous les devoirs et responsabilités que cela sous entend... Grâce à Shimon Pérès, j’en ai pris conscience.

Pour tout cela, merci monsieur le président

 

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