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La survie de l'Etat d'Israël (Michel Garroté sur Drzz.info)

Quelles sont les chances de survie de l’Etat d’Israël ?

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Par Michel Garroté

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1- La réalité actuelle sur le terrain :

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Pendant que certains de nos médias se gargarisent - hypocritement - avec le soi-disant « cessez-le-feu » décrété par les criminels du Hamas, Binyamin Benhamou, rédacteur en chef de juif.org, depuis Jérusalem, confirme, qu’au contraire (extraits adaptés), en réalité, des groupes terroristes de Gaza ont continué à tirer de nombreux missiles, obus et roquettes sur le sud d’Israël, dès dimanche soir, seulement vingt minutes, après que, le « cessez-le-feu », décrété par le Hamas, était, soi-disant, entré en vigueur.

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Bilan : vingt minutes après le « cessez-le-feu », missiles Grad tirés sur Ashkelon ; à 21:20, roquettes sur Ashkelon et sur Hof Ashkelon ; quelques minutes plus tard, roquette sur Shaar Haneguev ; vers 23:30, roquettes sur tout le Néguev occidental ; obus sur Eshkol ; après minuit, roquettes tirées sur l’ensemble du sud d’Israël ; roquettes sur Sdérot ; et enfin, autour de 01:20 du matin, missile Grad sur Ashkelon, précise la dépêche de Binyamin Benhamou sur juif.org.

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C’est donc ça, le « cessez-le-feu » version Hamas & Consorts. Je n’ose pas imaginer la nuit (de hier soir dimanche à ce matin lundi) s’il n’y avait pas eu de « cessez-le-feu » décrété par le Hamas.

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Du reste, c’est sans doute en vertu de ce « cessez-le-feu » que les chefs du Hamas dans la Bande de Gaza sont entrés dans la clandestinité de crainte d’être éliminés par les Forces de Défense d’Israël ; et c’est sans doute en vertu de ce même « cessez-le-feu »  que la mobilité d’Ismaïl Hanyeh et de Mahmoud A-Zahar a été limitée pour les protéger, comme le confirme, entre autre, une dépêche de Israël7.

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Je rappelle quant à moi que depuis novembre 2010, les nouvelles « roquettes » du Hamas dans la bande de Gaza, « roquettes » d’une portée de 80 kilomètres, sont susceptibles d'atteindre Tel-Aviv.

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Côté Fatah et OLP, notons que le « président » de « l'Autorité palestinienne », Mahmoud Abbas ne condamne toujours pas le triple attentat meurtrier d'Eilat, dans le sud d’Israël, perpétré jeudi dernier ; et qu’il ne condamne pas non plus les tirs de missiles, roquettes et obus, depuis quatre jours, sur des zones civiles dans le sud d’Israël.

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2- Les leçons à tirer de l’opération « Plomb durci » :

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Pour mémoire, lors de l’opération « Plomb durci » des Forces de Défense d’Israël (FDI) dans la bande de Gaza, l’ONU, nos politiciens et nos médias avaient commenté l’actualité avec une mauvaise fois abjecte, allant jusqu’à accuser les membres des FDI de soi-disant « crimes de guerre ». Le pseudo-rapport Godlstone avait d’ailleurs été remis en question (après coup évidemment. . .) par Goldstone lui-même.

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Alors qu’en réalité, c’est le Hamas qui utilise sa propre population comme bouclier humain et ceci constitue, en soi, un crime contre l’humanité perpétré par le Hamas et par personne d’autre que le Hamas. Côté « blocus » et « misère », j’invite le lecteur à séjourner, à Gaza, soit au luxueux Hôtel Mövenpick, soit au luxueux Hôtel Grand Palace (voir les photos sur http://israelheutecom ).

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Pour mémoire, signalons que le Colonel britannique Richard Kemp  avait notamment déclaré au sujet du Hamas & Consorts : « L’un des buts centraux de la conspiration qui vise à délégitimer Israël est d’approuver et de justifier les attaques contre Israël par des groupes tels que le Hamas et le Hezbollah qui sont intimement liés au régime iranien, en leur permettant de frapper Israël en toute impunité ; et en alléguant que toutes les mesures de rétorsion ou de défense prises par Israël sont, par essence, disproportionnées et criminelles ».

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« Plus cette conspiration prend de l’ampleur, plus l’instabilité entre Israël et ses voisins est grande. Et moins il y a de chance de signer une paix durable, plus le sang continuera à se répandre de toutes parts dans la région. Les armes les plus puissantes et les plus efficaces de cette conspiration sont légales, diplomatiques et médiatiques. Fondamentalement, nous nous trouvons dans une guerre des mots. Des mots à qui Internet, la mondialisation et le 21ème siècle donnent un pouvoir sans précédent », concluait le Colonel britannique Richard Kemp.

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3- Il serait opportun d’anéantir le Hamas maintenant :

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D’un point de vue géopolitique, le temps présent constitue une fenêtre d’opportunité pour envoyer les FDI dans la bande de Gaza. En effet, l’ONU, les politiciens et les médias sont focalisés sur les troubles en Libye et en Syrie. Ce qui concrètement signifie qu’ils consacreront moins de temps à une éventuelle opération des FDI dans la bande de Gaza que lors de l’opération « Plomb durci ».

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A ce propos, rappelons que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré que la série d'attentats de jeudi dernier soulignait le faible contrôle de l'Egypte sur le Sinaï et le regain d'activités terroristes. Rappelons qu’aux USA, la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a dénoncé avec force les « attaques lâches et brutales » lancées près d'Eïlat. Rappelons qu’elle a ajouté que ces violences ne faisaient qu'accentuer les « vives inquiétudes » des USA « quant à la sécurité dans la péninsule du Sinaï ».

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Rappelons que le Ministre israélien du Développement, Sylvan Shalom, n'exclut pas une opération terrestre israélienne dans la bande de Gaza. Et enfin, rappelons qu’au sein du parti d’opposition (de centre gauche) Kadima, ont notamment demandé au gouvernement israélien une opération terrestre, les anciens ministres Shaul Mofaz et Tzipi Livni.

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4- Au nom du droit à la vie le Judaïsme autorise la liquidation des entités terroristes

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En fait, contrairement à ce qu’allègue l’imposture médiatique, une nouvelle opération des FDI dans la bande de Gaza ne contredit absolument pas l’amour et le respect de la vie prôné par le Judaïsme. A cet égard, je me souviens des conversations, en tête-à-tête, que j’ai eues, avec Henri Kichka, Juif rescapé d’Auschwitz ; et des conversations que j’ai eues avec Herman Novak, enfant juif caché durant le Seconde guerre mondiale.

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Je me souviens, aussi, des enseignements de frère Ephraïm sur l’attachement du Judaïsme à la vie. Je me souviens, également, des discussions, à Jérusalem, sur la survie du peuple juif israélien, avec Asher Naïm et Shlomo Bino.

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En fait, je me souviens de nombreux entretiens avec des Juifs, entretiens sur la vie, entretiens sur l’attachement du Judaïsme à la vie.

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Un jour, une femme catholique me demanda : « L’Etat d’Israël, est-ce une revanche sur le national-socialisme et sur la Shoah ? ». Je lui répondis : « Non, l’Etat d’Israël, c’est une victoire. Une victoire de la vie sur la mort ».

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Il est intéressant de savoir que sur 7,5 millions d’habitants, Israël compte aujourd’hui 6 millions de Juifs. Et que ces 6 millions de Juifs sont entourés de pays gouvernés par des mahométans qui veulent « jeter les Juifs à la mer ».

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Sans oublier la dictature intégriste iranienne (et pas seulement elle) qui, à coup de bombes atomiques, veut « rayer Israël de la carte » et « effacer Israël de la page du temps » ; la même dictature intégriste iranienne qui ajoute que la mort de 1,5 millions de ‘palestiniens’ vivant en Israël, « c’est le prix à payer pour la destruction d’Israël ».

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En tant qu’athée converti au catholicisme, j’ai toujours été frappé par le fait que mes coreligionnaires catholiques défendent le droit à la vie, mais en insistant sur le droit à la vie de l’enfant à naître.

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Et je me suis souvent dis à moi-même : et qu’en est-il du droit à la vie des enfants une fois qu’ils sont nés ? Le fait est que le catholicisme œuvre pour le droit à la vie ; pour la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. C’est le libre choix du catholicisme et c’est donc son libre droit.

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Mais le fait est, aussi, que l’attachement des catholiques à la vie, a une origine, historique et spirituelle. Ce sont les Juifs (nos Frères aînés, au sens historique et chronologique, et, nos Pères dans la foi, par la Parole des Prophètes d’Israël), ce sont les Juifs, écrivais-je, qui nous ont transmis la précieuse valeur de l’attachement à la vie.

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Vu sous cet angle, l’attachement des Juifs à la vie doit rester, pour nous, édifiant, car les Juifs ne l’appliquent pas aux seuls Juifs.

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Dois-je ici rappeler que le premier - et meilleur - hôpital de campagne monté à Haïti lors du séisme était un hôpital monté par des soldats israéliens ?

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Dois-je ici rappeler le rôle majeur des Israéliens, des organisations israéliennes de secours, de l’organisation israélienne ZAKA, etc., dans la gestion, sur le terrain, de la catastrophe de Fukushima, avec des dizaines de tonnes de matériel, des médecins, des abris, des toilettes mobiles, etc. fournis par Israël ?

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5- Les chances de survie de l’Etat d’Israël :

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Sur les chances de survie de l’Etat d’Israël, je recommande la lecture des écrits du journaliste américain Joe McCain (frère du candidat républicain aux dernières présidentielles) . Je recommande la lecture des écrits de Gerschon Messika, notamment sur le vrai « vivre ensemble », dans l’entreprise Lipski, à Barkan, en Samarie. Je recommande la lecture des écrits sur ce sujet du prix Nobel d’économie 2005, le professeur Israël Aumann.

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Aux croyants je recommande la relecture du psaume 137, notamment les versets 5 et 6. Et toujours aux croyants je recommande la relecture du prophète Micha (5,1).

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Les croyants pensent souvent que la survie d’Israël est un miracle. Les athées pensent souvent que la survie d’Israël est un mystère. Entre nous, que la survie d’Israël soit un miracle ou un mystère, reconnaissons tout de même qu’aucun pays au monde n’a résisté, sur son minuscule espace vital enfin retrouvé, pendant plus de soixante ans, à des voisins qui, pour 99% d’entre eux, ne veulent qu’une seule chose : anéantir le peuple juif israélien.

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Michel Garroté http://drzz.fr/

 

Par Desinfos

En dépit d’attaques terroristes palestiniennes incessantes Israël fait entrer des tonnes de produits dans la Bande de Gaza et fait sortir des patients

Hélène Keller-Lind

Des tonnes de marchandises continuent à entrer dans la Bande de Gaza en provenance d’Israël et des patients gazaouis en sortent pour être soignés en Israël. Au 21 août à 13 h. quelques 100 roquettes et obus, Grad y compris- similaire aux Katushias – ont été lancés depuis la Bande de Gaza sur des villes du sud d’Israël où vivent un million d’habitants. Actes terroristes après les attentats d’Eilat de jeudi dernier. Pourtant Israël a laissé entrer des produits autorisés dans la Bande de Gaza jeudi et dimanche. Soit 263 camions le 21 août.

Le ministère des Affaires étrangères israélien rappelait tout récemment, le 13 août dernier, que la moyenne de camions entrant quotidiennement dans la Bande de Gaza pour y apporter une large palette de biens est passé de 120 en avril 2010 à 231 en mars de cette année. Soulignant que cela se fait en dépit du fait que Guilad Shalit est retenu en otage depuis plus de 5 ans.

Ces livraisons se poursuivent donc aujourd’hui en dépit du terrorisme de tous les instants du Hamas.

Précision : seuls sont interdits les armes et tout matériel militaire ainsi que des produits pouvant avoir des applications à la fois militaires et civiles. Certains d’entre eux sont cependant autorisés si cela se fait sous contrôle d’organisations internationales reconnues.

On sait que des contrebandiers utilisent des centaines de tunnels entre l’Égypte et la Bande de Gaza pour faire entrer tout un ensemble de marchandises. Dont des armes et matériel militaire qui, de toute évidence n’y manque pas. Depuis les attentats d’Eilat un grand nombre de ces tunnels, ainsi que des tunnels entre la Bande de Gaza et Israël ont été pris pour cible dans des raids aériens israéliens.

Par ailleurs, alors que 22 roquettes ont été tirées depuis Gaza dans la matinée et le début d’après-midi du 21 août ce sont 50 Gazaouis qui sont entrés en Israël pour y être soignés....


 

 

Attentats sur la route d'Eilat. Quelle responsabilité pour l'Egypte ?

Attentat sur la route d’Eilat : et la

responsabilité de l’Egypte ?

Par Zvi MAZEL

Ancien ambassadeur d'Israël en Egypte

Fellow of JCPA (Jerusalem Center for Public Affairs)

L’Egypte accuse Israël de ne pas en faire assez

pour assurer la sécurité de la frontière séparant les

deux pays et fait état de son intention de rappeler son

ambassadeur de Tel-Aviv à la suite de la mort de trois

soldats égyptiens lors de l’attaque terroriste sur la

route d’Eilat, le 18 août. Le Conseil militaire suprême,

qui dirige l’Egypte depuis la chute de Moubarak,

cherche en fait à faire oublier que lui-même n’a pas

réussi à imposer le calme dans la péninsule du Sinaï en

rejetant la faute sur un autre – Israël évidemment,

selon un rituel bien établi en Egypte. Il ne fallait sans

doute pas s’attendre à ce que le pays d’où sont venus

les terroristes l’admette et exprime ses regrets tout en

suggérant qu’une enquête soit effectuée conjointement

par l’Egypte et par Israël pour déterminer ce qui s’est

passé exactement et s’assurer que de tels événements

ne se reproduisent pas.

Critiques de généraux à la retraite

Il y a à peine une semaine, un certain nombre de

généraux égyptiens à la retraite accusaient

publiquement ce même Conseil Militaire de négliger

dangereusement la situation dans la péninsule.

S’exprimant devant la presse, ils déclaraient que le

gouvernement central ne contrôlait plus cette région et

demandait l’instauration immédiate de l’état d’urgence

au Sinaï de façon à imposer, sans délai, un couvre-feu

pour permettre à l’armée de prendre les mesures

nécessaires. « Une ligne rouge a été franchie » a dit

l’un d’eux ; ce qui se passe au Sinaï menace

aujourd’hui la sécurité de l’Egypte. Ils ont encore

ajouté qu’un certain nombre d’organisations islamistes

extrémistes agissaient au Sinaï dans l’immunité la plus

totale et que l’anarchie régnait dans cette région.

Ce cri d’alarme a été provoqué par la

recrudescence des attaques lancées par des éléments

armés non identifiés contre des établissements

publics, comme les postes de police, ainsi que les cinq

opérations contre le pipeline conduisant le gaz égyptien

. /* ajout pour impression article

vers la Jordanie et vers Israël. La cinquième opération a

stoppé le flot de ce gaz, causant de lourdes pertes

financières à l’Egypte. Il était apparu clairement que le

gouvernement de transition n’arrivait pas à assurer son

emprise sur le Sinaï et que ce « vide » avait été

immédiatement comblé par des éléments hostiles à

l’Egypte – et à Israël.

Menaces salafistes

Il a fallu deux développements dramatiques pour

que le Conseil Militaire Suprême se décide enfin à agir.

D’abord une attaque armée en règle contre le poste de

police de la ville d’El Arish qui a échoué, puis la

déclaration des organisation salafistes du nord-Sinaï de

leur intention d’établir des tribunaux islamiques et de

faire exécuter leurs décisions par six mille jeunes armés

appartenant à leurs groupes. Ayant pris la mesure du

danger, le Conseil a renforcé ses dispositifs de sécurité

autour du Canal de Suez et a envoyé des troupes pour

rétablir l’ordre dans la péninsule.

Les événements qui se sont déroulés le 18 août

sur la route d’Eilat montrent bien l’anarchie qui règne

dans la région. Une vingtaine de terroristes venus de

Gaza, ayant sans doute transité par les tunnels,

puissamment armés et disposant de grandes quantités

d’explosifs, ont pu se mouvoir sur le sol égyptien

pendant au moins une semaine Il est évident qu’ils ont

reçu un soutien logistique d’une ou plusieurs des

organisations extrémistes actives dans la région pour

se procurer des véhicules, de la nourriture et de l’eau.

Ils ont dû établir des postes d’observation

rudimentaires pour étudier la route d’Eilat et choisir la

cible à attaquer. On peut se demander comment tout

cela n’a pas été vu par les Egyptiens. On sait que des

milliers de membres des divers services égyptiens de

sécurité – en civil et en uniforme – circulent dans la

région ; comment un groupe si important a-t-il pu

parcourir 240 kilomètres sans être repéré ? Que dire

des positions égyptiennes le long de la frontière ? Les

soldats n’auraient-ils rien vu ? Ou bien auraient-ils vu et

fermé les yeux ? Certains auraient-ils même accepté de

prêter leur concours ?

Accusation contre Israël

Il est certain que le côté égyptien n’a pas fait ce

qu’il aurait du faire – ce qui n’empêche pas le Conseil

suprême de blâmer Israël. Le résultat ? Des

manifestations contre Israël au Caire, à Alexandrie et à

Suez ; des appels à expulser l’ambassadeur d’Israël et

même de rompre les relations diplomatiques. Des

manifestations probablement orchestrées par les Frères

Musulmans, de nos jours une force politique

parfaitement légale en Egypte ; leur porte-parole a

appelé ouvertement à la rupture des relations. Le plus

triste reste que deux personnalités candidates à la

présidence ont sauté sur l’occasion : Amr Moussa a

demandé une réaction énergique et Mohammed el

Baradei s’est déclaré en faveur d’une suspension des

relations diplomatiques. Il est évident que le Conseil

Suprême a noté les manifestations et les appels….

Heureusement, d’autres voix se sont faites

entendre : les commentateurs égyptiens cités plus haut

ont déclaré qu’il ne fallait surtout pas écouter la foule et

qu’il y avait lieu d’adopter une attitude plus responsable

afin d’éviter une crise ouverte avec Israël. Le général à

la retraite Abdelmoneim Kato a demandé l’ouverture

immédiate d’une enquête associée à une réaction

mesurée par les voies diplomatiques. Il a ajouté que les

troupes égyptiennes devaient continuer à combattre les

fauteurs de troubles au Sinaï et à rétablir l’ordre. Selon

un autre commentateur, Mohamed Gamal

Edin Mazloum, dans l’état actuel des choses l’Egypte n’a

aucun intérêt à entrer en crise avec Israël, un pays qui

n’a rien fait d’autre que se défendre contre une attaque

sur une route se trouvant sur son territoire.

L’Egypte doit donc faire face à un problème

majeur au Sinaï où se trouvent aujourd’hui beaucoup

plus d’extrémistes musulmans que par le passé.

Certains sont venus de Gaza ; il est certain que les

iraniens mettent la main à la pâte. Des réseaux

sophistiqués de contrebande font passer, du Soudan à

Gaza à travers le Sinaï, armes, explosifs et missiles

venus de l’Iran et du Hezbollah. Face à la faiblesse du

gouvernement central, certains éléments rêvent de

créer une « zone islamique libre » - comme ce fut le cas

pour El Qaeda en Afghanistan – qui servirait de

plateforme pour des attaques contre Israël mais aussi

contre l’Egypte et les pays voisins.

Ni Israël, ni l’Egypte n’ont intérêt à une escalade

politique après l’incident actuel. Il est urgent d’éviter

les discours enflammés. Il faut une enquête

approfondie, menée conjointement ,pour comprendre ce

qui s’est passé. Dans un Moyen-Orient en pleine

ébullition la paix entre Israël et l’Egypte est plus que

jamais nécessaire aujourd’hui

 

ISRAEL, JE M'ASSOCIE A TA DOULEUR

ISRAEL, JE M'ASSOCIE A TA DOULEUR

 
La journée d'hier, jeudi 18 août s'annonçait comme toutes les journées : durant la matinée, j'avais aidé le personnel de notre Service à faire manger et boire, et à s'occuper de la quarantaine de nos résidents âgés qui sont totalement dépendants.
 
Dans la salle à manger du Service, la télévision est allumée en permanence. A midi et demi, quand nous avons commencé à donner le repas de midi, des flashes d'information ont commencé à se succéder, de plus en plus dramatiques :
 
- Des terroristes avaient pénétré sur le territoire d'Israël, et avaient tiré à armes automatiques sur un autobus de la Compagnie civile Egged, n.392, sur la route n.12 menant de Mitspé Ramon à Eilat (station balnéaire du sud d'Israël). Le bus fut "criblé de balles", racontaient des témoins. Au fil des heures, on sut que 14 passagers avaient été blessés, dont deux sérieusement ; ils furent évacués vers l'hôpital Yoseftal d'Eilat. De nombreux autres passagers avaient été choqués.
 
Heureusement, le chauffeur du bus, Benny Belevsky, âgé de 60 ans, n'avait pas perdu son sang-froid, et avait réussi à continuer sa route jusqu'au point de contrôle de Netafim, évitant ainsi un carnage : son véhicule était bondé de passagers !
 
On apprit, par la suite, que les terroristes étaient au nombre de 3, venus de Gaza, par le Sinaï. Et qu'ils continuèrent à tirer sur des voitures passant sur la route 12, heureusement sans faire d'autres victimes. Ils réussirent à s'enfuir à bord d'un véhicule qui fut prit en chasse par un hélicoptère et des unités spéciales de Tsahal.
 
- Puis fut annoncé un deuxième attentat, toujours sur la route d'Eilat : des charges explosives avaient été actionnées au passage d'un détachement de Tsahal, en route pour porter secours aux passagers de l'autobus attaqué. Plusieurs soldats furent blessés. Le Sergent Moshé Naftali, de la Brigade Golani, fut tué. Il était âgé de 22 ans…
 
- Une demi-heure après le premier bus, un deuxième autobus fut attaqué, près de Beer Ora, à 15 km au nord d'Eilat : cinq terroristes tirèrent un missile antitanks de type RPG sur  autobus qui prit feu. Le chauffeur fut tué. Son identité n'a pas encore été révélée.
 
Heureusement, il n'y avait pas de passagers. Mais deux véhicules privés furent aussi atteints : une voiture fut éventrée par une roquette antichar. Tous les occupants furent tués : deux sœurs, Flora Gez (52 ans) et Choula Karlinski (54 ans) et leurs maris Moshe Gez et Dov Karlinsky. Ils demeuraient à Kfar Saba et se rendaient à Eilat pour y passer la fin de semaine…
 
Dans une autre voiture, circulaient Esther et Joseph Levy, qui revenaient d'Eilat et rentraient chez eux à Holon. Les terroristes tirèrent sur leur véhicule. Joseph fut tué et sa femme Esther fut blessée à la poitrine. Elle n'échappa à la mort que parce qu'elle fit semblant d'être morte : elle raconta par la suite qu'elle resta sans bouger, terrorisée, durant 90 minutes, à côté du corps de son mari, couvert de sang…
 
- Des tirs furent aussi échangés entre des unités spéciales antiterroristes et un commando terroriste près d'Eilat. Un terroriste fut tué.
 
Plusieurs missiles furent également tirés depuis la bande de Gaza, contre des soldats qui effectuaient un travail de maintenance, près de la clôture de sécurité, à la frontière entre Israël et l'Egypte.
 
Tout en continuant à faire manger nos résidents, puis en mettant en ordre la salle à manger, nous étions tous à l'écoute des informations dramatiques qui se succédaient à la télévision. Nous étions tous inquiets, consternés, révoltés, et partageant le traumatisme des blessés et la douleur des familles des tués.
 
Durant six ans et demi comme bénévole dans des Maisons de Retraite en Israël, j'ai déjà vu très souvent, hélas, ce même drame, que je vis et partage avec la population au sein de laquelle je vis et travaille au quotidien : combien de fois a-t-on annoncé, durant notre travail ou les repas, ou les soirées ensemble, des attentats faisant morts et blessés dans la population civile ! J'ai aussi vécu avec mon équipe le terrible arrachement du Goush Katif ; et les missiles tirés depuis Gaza, durant des années, sur les villes du sud d'Israël, causant des blessés et même des morts (j'avais été terrifiée, en particulier, de voir aux informations, le 14 mai 2008, un missile tiré par le Hamas sur un centre commercial d'Ashkelon, faisant des dizaines de blessés, dont plusieurs gravement, notamment une fillette. Je voyais, aux informations, les clients du centre commercial courant dans tous les sens, cherchant comment s'échapper, ou comment se protéger… Jamais je n'oublierai…) ; et aussi l'enlèvement des soldats Ehud Goldwasser et Eldad Reguev, sur la frontière avec le Liban, le 12 juillet 2006, puis l'horrible échange… de leurs cercueils, après 2 ans d'espoir des familles et de tout un pays !…
 
Ce jeudi, en entendant les communiqués télévisés, je repensais spécialement à ce moment terrible de l'annonce de l'enlèvement de Guilad Shalit, le 25 juin 2007…. Je travaillais déjà dans cette Maison de retraite, avec cette même équipe. Comment oublier un tel instant ? Et, aussi, tous les moments d'espérance de sa libération prochaine ; et cette marche inoubliable de multitudes avec la famille Shalit, à travers Israël, à laquelle j'avais tenu à participer, moi aussi…
 
Tant de choses partagées ensemble, tant de souffrances, de moments d'émotion… puis la guerre à Gaza, fin décembre 2008 et début 2009 (pendant laquelle j'ai voulu aider comme bénévole dans une Base de l'armée), et les condamnations internationales tellement injustes, à l'encontre d'Israël !…
 
N'ai-je pas vu, aussi, aux informations télévisées et dans tous les journaux d'Israël, les images insoutenables du lynchage des soldats israéliens, sur le bateau Marmara, en mai 2010 puis, là encore, les accusations totalement incompréhensibles et injustes du monde !
 
Et, plus récemment, l'odieux massacre d'Itamar, le 14 mars 2011, et l'horrible attentat contre un bus de Jérusalem, le 23 du même mois.
 
Vivant avec les Israéliens, j'ai fini par vivre au rythme des souffrances, des espérances, des joies de la population avec laquelle je vis, je travaille, je mange... Et, là encore, durant toute cette journée de jeudi, j'étais moi aussi à l'écoute des nouvelles données en permanence à la radio et à la télévision : radio dans le bus, puis dans le taxi collectif par lesquels j'ai voyagé l'après-midi, après mon travail, puis par la télévision installée à la terrasse du café où nous nous sommes assis, avec un ami de Corse ; radio, aussi, dans les magasins où nous sommes entrés ; et même, encore, le lendemain, toute la matinée de ce vendredi, au travail : nous étions sans cesse à l'écoute de l'évolution dramatique de la situation, unis à la douleur des familles endeuillées, et à la souffrance des blessés et des personnes traumatisées.
 
C'est pourquoi j'ai été extrêmement étonnée, cet après-midi, lorsque j'ai voulu ouvrir ma boîte mail, et que j'ai lu les nouvelles données sur la page hotmail : "7 Israéliens et 7 assaillants ont été tués, jeudi, lors de 3 attaques"… "un hélicoptère israélien a tiré une roquette sur des combattants"… 7 "assaillants", des "combattants" ?!... Où y a-t-il des "combats" à Eilat ? Surtout à cette période de l'année, la région est remplie de touristes, tant israéliens qu'étrangers, venus profiter du bord de mer !!
 
En lisant cela, j'étais écoeurée ! Ne savais-je pas très bien qu'il s'agissait de terroristes qui, de plus, avaient assassiné des civils innocents et des soldats venant au secours de ces civils ?!! Et n'avais-je pas été révoltée, toute la journée de jeudi, par les attentats horribles qu'ils avaient commis ? Je lisais aussi "6 civils israéliens ont trouvé la mort", mais "Israël a bombardé… et tué un adolescent"… Et encore : "l'autocar qui transportait surtout des militaires"… Pourquoi cette précision ? Justifierait-elle, aux yeux de certains, l'attentat visant un bus civil sur le territoire d'Israël ? Comme l'a déclaré plus tard B. Netanyahu, il s'agit d'une violation de la souveraineté d'Israël sur son territoire !
 
L'origine de ces interprétations ne m'a pas étonnée : il s'agissait des nouvelles données par l'AFP ! Mais, en cherchant d'autres informations, dans les différents sites francophones, j'étais stupéfaite de constater que le communiqué de l'AFP, avec toute sa terminologie, avait été repris intégralement par de nombreux journaux et sites d'information !
 
Je circule moi aussi, chaque jour (et même, souvent, plusieurs fois par jour, pour mon travail) par les bus de la Compagnie publique Egged. Et toute la population d'Israël en fait autant. Viser ces bus, ou tirer sur des véhicules circulant sur les routes du pays, comme cela a été fait hier, est une chose impensable qu'aucun pays au monde ne tolérerait !!
 
Et, heureusement, l'ONU et l'Union Européenne ont vivement condamné ces actions terroristes. Guido Werstelle, ministre allemand des affaires étrangères, a affirmé "en cette heure difficile, nous nous tenons aux côtés de nos amis israéliens. Notre devoir est d'empêcher le terrorisme d'entraver les efforts de paix." La Grande-Bretagne a publié, elle aussi, une déclaration de condamnation. Alistair Burt parla d'"actes de violence insensés".
 
La France, quant à elle, "condamne avec la plus extrême fermeté ces attentats terroristes… Nous adressons toutes nos condoléances aux familles et aux proches des victimes de ces actes odieux… Dans ce moment particulièrement difficile, la France se tient aux côtés du peuple israélien. Rien ne saurait justifier de tels actes, à l'heure où toutes les énergies devraient être mobilisées au service de la paix".
 
La Maison Blanche a fermement condamné ces attaques terroristes contre Israël. "Les Etats-Unis et Israël agissent côte à côte pour éradiquer le terrorisme et nous espérons que les responsables de ces actes odieux soient rapidement traînés en justice." La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a qualifié ces attaques de "brutales et lâches". Elle a aussi pressé l'Egypte de prendre des mesures contre les mouvements terroristes qui agissent facilement dans le pays, depuis la chute de Moubarak. "Cette violence ne fait que souligner notre profonde inquiétude concernant la situation sécuritaire dans la péninsule du Sinaï. Les récents engagements du gouvernement égyptien pour régler la situation de sécurité dans le Sinaï sont importants et nous exhortons le gouvernement égyptien à trouver une solution durable".
 
En effet, l'armée et la police égyptienne y mènent depuis plusieurs jours une action contre les membres d'un groupe armé soupçonné d'avoir fait exploser le gazoduc livrant Israël, et d'avoir attaqué un poste de police. Des mesures strictes de sécurité ont été prises dans la région, ce qui a permis au gouverneur de la province du Nord-Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, d'assurer que les auteurs des attaques en Israël n'étaient pas venus du territoire égyptien.
 
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, quant à lui, a affirmé avec fermeté sa détermination : "Si quelqu'un pense qu'Israël acceptera cela, il a tort. Israël leur fera payer un prix très fort. J'ai fixé un principe : quand on attaque des citoyens israéliens, nous réagissons immédiatement et avec vigueur. Ce principe a été mis en œuvre aujourd'hui : les gens qui donnaient les ordres d'assassiner nos concitoyens, et qui se sont ensuite cachés dans la bande de Gaza ne sont plus parmi nous…"
 
En effet, Israël a immédiatement riposté par des raids aériens contre la bande de Gaza. La première frappe, sur la ville de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, a fait 6 morts palestiniens, tous terroristes. Selon le Shin Beth (sécurité intérieure israélienne), 4 dirigeants des Comités de résistance populaire (CRP) ont été éliminés, dont deux "cerveaux" de ces attentats d'Eilat, notamment Kamal al-Nayrab, chef de cette organisation radicale armée basée à Gaza.
 
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a bombardé l'enclave palestinienne à 7 reprises, notamment 2 bases d'entraînement et des installations de la branche armée du Hamas, 2 tunnels de contrebande et des entrepôts d'armement.
 
Le Hamas a, bien évidemment, nié les accusations israéliennes, assurant par la voix de son porte-parole Taher al-Nounou, qu' "il n'y a aucun lien entre Gaza et ce qui est arrivé près d'Eilat". Le négociateur palestinien Saeb Erekat a même mis en garde Israël contre tout "acte irresponsable", après l'un des raids israéliens au sud de Gaza….
 
Cette journée de vendredi 19 août fut aussi une journée terrible : les émissions d'information ne cessèrent de se succéder, comme la veille, annonçant d'abord le lourd bilan de jeudi : 8 morts et plus de 30 blessés dont certains avaient dû être transportés en urgence, par des hélicoptères de l'armée, dans les hôpitaux Soroka de Beersheva et Yosseftal d'Eilat.
 
Un porte-parole de l'armé indiqua que l'un des objectifs de ces attentats était de kidnapper un israélien, pour le ramener dans la bande de Gaza, via la péninsule égyptienne du Sinaï.
 
On annonça, aussi, que 4 roquettes avaient été tirées, jeudi soir, de la bande de Gaza, en direction de la ville d'Ashkelon, au sud de Tel-Aviv ; 3 avaient été interceptées par le système antimissile "Dôme de fer".
 
Par ailleurs, à Ashdod, 10 personnes ont été blessées par le tir de deux missiles "Grad" sur l'école Talmudique des Hassidei "Gour"… à l'heure de la prière !... Ces blessés ont été transportés au Centre médical Kaplan, à Rehovot ; l'un d'eux est entre la vie et la mort : il s'agit du petit-fils du Rav Gross, l'un des dirigeants de cette école religieuse. Selon Guysen, les Brigades Abdullah Azzam, liées à Al Qaïda, ont revendiqué les tirs "Grad" sur Ashdod.
 
Les tirs de roquettes et missiles se sont aussi succédés, en direction d'Ashkelon, Beer-Sheva, Gan Yavneh et Gedera. 20 roquettes Grad ont été tirées, ce vendredi, sur Israël, ce qui porte à 26 le nombre de roquettes tirées vers le territoire d'Israël depuis le début de cette nouvelle escalade. Et cette pluie de missiles contre Israël ne fait que s'intensifier…
 
On apprenait, aussi, l'identité du huitième israélien, tué le jeudi après-midi : Pascal Avrahami, 49 ans, marié et père de 3 garçons. Ce français, qui avait fait son alyah en 1977, s'était enrôlé en 1985 dans l'unité "Yamam", Unité spéciale anti-terroriste des Gardes-Frontières, qui est une unité d'élite équivalente au GIGN français. Pascal Avrahami était considéré comme l'un des meilleurs tireurs d'élite d'Israël, et il a été décoré à deux reprises, pour son courage et son excellence. Il a été tué, alors qu'il effectuait avec ses collègues un ratissage près de la frontière israélo-égyptienne, pour vérifier s'il y avait encore des terroristes dans le secteur.
 
Certaines des huit victimes ont déjà été enterrées ce vendredi. Ce furent des moments déchirants, auxquels je me suis associée, avec tout Israël. L'hommage qui leur était rendu par leurs proches, ainsi qu'aux autres personnes tuées, était bouleversant :
 
Un millier de personnes sont venues au cimetière du Mont Herzl, à Jérusalem, pour rendre hommage au Sergent Moshé Naftali. J'entendis sa jeune sœur (16 ans) dire : "Nous essayons de nous réveiller de ce cauchemar et nous ne comprenons pas comment cela a pu arriver. Moshé n'est pas tombé pour rien, il est tombé en héros, pour la Terre d'Israël. Moshé, tu as 22 ans, et tu ne grandiras plus en âge, mais dans mon cœur tu es grand. Même quand je dépasserai ton âge, tu resteras mon grand frère, pour toujours !"
 
Le lieutenant-colonel Kobi Heller, commandant de la brigade Golani, a déclaré : "Moshé est mort en héros, alors qu'il dirigeait ses soldats au combat. Il était le sel de cette Terre d'Israël. Il aimait son pays et il est mort pour le défendre. Maintenant, les soldats de son unité continuent la tête haute, fiers de son exemple".
 
Les deux sœurs, Flora Gez et Choula Karlinski, travaillaient dans l'enseignement et étaient appréciées autant par leurs collègues que par les parents des enfants : "c'étaient des enseignantes dévouées. Tous les parents voulaient que leurs enfants soient dans leur classe. C'est une énorme perte".
 
Pascal Avrahami fut aussi enterré, aujourd'hui, au Mont Herzl. "Notre beau-frère bien-aimé a été tué…. C'était un père excellent. Dans la famille, il avait le souci de tous, et prenait soin de tous. Il aimait passionnément son travail. Dès qu'il était appelé, il laissait tout immédiatement et répondait présent… Il n'y a personne comme lui sur cette terre…"
 
J'adresse toutes mes condoléances à leurs familles et à leurs amis.
Israël, je m'associe à ta douleur,
ainsi qu'à tes prières pour les familles endeuillées, et pour la prompte guérison de tes blessés.
 
Anne-Marie ANTONIETTI

 

 

Pas d'opération à Gaza suite aux tirs de roquettes (Jforum.fr)

Israël : le cabinet décide de ne pas lancer d’opération terrestre à Gaza (radio)

Le cabinet de sécurité israélien réuni dans la nuit de dimanche à lundi a décidé de ne pas lancer d’opération terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza après l’annonce d’une trêve par des mouvements palestiniens, a annoncé la radio militaire.

Le cabinet a été convoqué "d’urgence" à trois heures du matin (00H00 GMT) à Jérusalem par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les responsables de l’armée ont présenté différentes options d’action dans la bande de Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes vers le sud d’Israël, a ajouté la radio.

A l’issue d’une heure de discussion, le cabinet a décidé de ne pas lancer d’offensive terrestre à Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, "de crainte de déclencher des manifestations de masse en Egypte susceptibles de déstabiliser le régime en place au Caire", selon la radio.

Le cabinet de sécurité a été convoqué quelques heures après que les principaux mouvements palestiniens à Gaza ont annoncé être parvenus à "un accord informel pour instaurer une trêve à condition qu’Israël cesse ses attaques".

Sur le terrain, sept roquettes ont toutefois été tirées de la bande de Gaza depuis l’annonce de dimanche soir, touchant des bâtiments mais sans faire de victime, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police, Louba Samri.

Jérusalem , 22 août 2011 (AFP)

 

 

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