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Affaire al Dura : la France va-t-elle rester bunkerisée dans une attitude honteuse ? (Guy Millière).
Le rapport que le gouvernement israélien vient de rendre public est accablant pour Charles Enderlin, et pour la chaîne de télévision pour laquelle Charles Enderlin travaille.
Il est accablant aussi pour tous les journalistes qui, par un réflexe corporatiste indigne et aux antipodes de la déontologie journalistique, ont fait corps avec Charles Enderlin et se sont conduits comme les membres d’une grande mafia où personne n’a rien vu et rien entendu. Il est accablant pour les gouvernements français successifs, qui ont entériné la version officielle, qui était celle de Charles Enderlin. Il est accablant pour ceux qui ont eu l’idée de faire remettre la légion d’honneur à Charles Enderlin. Il est accablant pour la justice française qui a tout fait ou presque depuis des années pour que la vérité officielle selon Charles Enderlin coïncide avec la vérité tout court.
On peut regretter qu’il ait fallu aussi longtemps pour que le gouvernement israélien prenne position, car les faits étaient connus depuis le commencement.
Les faits étaient connus grâce au travail de Stéphane Juffa, de la Metula News Agency, qui a réalisé un petit documentaire implacable et a dû se battre, quasiment seul contre tous.
Ils ont été connus à une échelle plus vaste par le travail et le courage de Philippe Karsenty, qui a fait connaître le scandale dans le monde entier, a fait qu’il n’y a bientôt plus eu que la France où la vérité était indicible, et qui a dû affronter les menaces, le harcèlement, les salles de tribunal, simplement parce qu’il disait ce qui devait l’être et incarnait la dignité dans un contexte très largement indigne.
Je travaille avec Stéphane Juffa depuis des années, et Stéphane est un ami. Je connais Philippe Karsenty depuis aussi longtemps, et Philippe est lui aussi un ami. J’ai écrit et publié des articles pour le défendre, et je sais ce qu’il m’en a coûté. Je sais que ce qu’il m’en a coûté n’est rien à côté de ce qu’il a dû endurer, lui.
La seule attitude digne de la part de Charles Enderlin en ce contexte serait de se retirer en silence et avec discrétion. Rien ne l’obligeait à s’enferrer dans une position dont il était évident qu’elle serait de plus en plus intenable au fil du temps. Il a choisi de s’enferrer. Il devrait assumer. Il devra assumer s’il lui reste un sens de l’honneur.
La seule attitude digne de la part de France 2 et de sa rédaction serait de diffuser l’information : le rôle d’une rédaction est de diffuser l’information, doit-on le rappeler ?
La seule attitude digne vis-à-vis de tous les hommes politiques français qui ont cautionné cette longue mascarade serait de faire amende honorable et de dire qu’ils se sont trompés et qu’ils ont été trompés.
La seule attitude digne de la part de tous ceux qui ont pratiqué l’omerta dans ce dossier serait de faire eux aussi amende honorable.
La seule attitude digne de la part de la justice française serait de relaxer une fois pour toute Philippe Karsenty.
Je crains fortement qu’aucune de ces attitudes dignes ne voie le jour.
Il règne en France un climat totalitaire qui ne dit pas son nom. Je me souviens avoir été invité à une émission de télévision et avoir été rayé de la liste des invités immédiatement après que j’aie publié un texte disant que Philippe Karsenty était un ami. Nous en sommes là en ce pays.
L’unique fois où j’ai été traîné en justice moi-même, cela a été à l’instigation d’un membre du Crif qui ne portait pas du tout Philippe Karsenty dans son cœur et qui hurlait avec les chiens et les loups, et il agissait à la demande d’un journaliste gauchiste qui m’avait dit être un jeune juif harcelé par des antisémites, qui avait demandé mon aide et m’avait trahi. Ce journaliste ne portait lui-même pas Philippe Karsenty dans son cœur. Nous en sommes là dans ce pays, oui.
L’affaire al Dura date de l’année 2000. La pseudo mort du petit Mohamed Al Dura a servi à la propagande anti-israélienne pendant plus de douze années. Le reportage de Charles Enderlin a eu des conséquences effroyables qui devraient, au moins, susciter des remords chez ceux qui l’ont fait, diffusé, entériné. Mais non, il n’y a pas même de remords pour l’heure.
Le Ministre des affaires internationales, Yuval Steinitz a dit en présentant le rapport que c’était un « blood libel » contre Israël, une diffamation par le sang, comme il y en a eu dans les pires moments de l’antisémitisme en Europe et dans le monde musulman. Il a ajouté que le reportage de France 2 est « absolument sans le moindre fondement ». On ne peut être plus clair.
Binyamin Netanyahou a dit, lui, que le reportage faisait partie intégrnate d’une « campagne destinée à diffamer Israël ». Il a ajouté qu’il n’y a qu’une façon de répondre au mensonge, c’est de dire la vérité ». On ne saurait mieux dire.
Après que la vérité ait pu prévaloir ailleurs sur la planète, dans l’ensemble du monde démocratique, la vérité va-t-elle prévaloir en France, ou la France va-t-elle rester bunkerisée dans une attitude honteuse ?
On va le savoir très vite. Je crains de connaître la réponse.
Le rapport ne sera pas diffusé par les médias français, disons donc les points essentiels qu’il contient : non seulement le petit Mohamed n’est pas mort, mais ni lui ni son père n’ont même été blessés. Les impacts de balle à leur proximité ne venait pas des positions israéliennes. Le reportage a été monté et accompagné d’une narration destinée à diffuser une version fausse des faits.
Les faits étaient connus depuis le commencement, ai-je écrit. Ils sont désormais établis officiellement par le gouvernement israélien.
La France va-t-elle rester bunkerisée dans une attitude honteuse, demandais-je.
Vous aurez la réponse dans vos journaux demain ou après demain. Je crois que je la connais.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
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Les articles récents sur l'affaire Al-Dura (Desinfos.com)
Une victoire : Desinfos.com a été relaxé en grande partie dans la plainte en diffamation, intentée en 2002 par France 2 et Charles Enderlin dans l’affaire Al-Dura. (lundi 20 mai 2013-dimanche 4 février 2007 - un procès oublié)Voici un article qui a été publié en Février 2007, relatant le jugement du 18 Janvier 2007 de la 17e Chambre de la Cour d’Appel de Paris, suite à la plainte en diffamation de FR2 et Charles Enderlin pour la publication sur Desinfos.com en Novembre 2002, d’un communiqué de l’Agence de Presse Israélienne "Metula News Agency", relatif à l’affaire A-Dura.
Une légère mise à jour pourrait être effectuée sur le nombre de lecteurs et de destinataires de la newsletter qui a pratiquement doublé depuis 10 ans...
Ce retour en arrière nous semble être une contribution indispensable à la vérité qui se fait jour aujourd’hui dans l’affaire Al-Dura.
Le reportage Al-Durah sur France 2 – ses conséquences et ses implications. Un rapport du comité de révision gouvernementale (dimanche 19 mai 2013-Nosnondits)Les origines de l’affaire Al-Durrah remontent à un reportage diffusé sur France 2 le 30 septembre 2000. Ce reportage prétendait monter la mort d’un enfant palestinien visé - selon ce reportage, par le feu de l’armée israélienne. Ce reportage fut retransmis immédiatement par les medias internationaux, qui de leur part répétaient les revendications avancées par le journaliste de France 2 qui avait présenté ce reportage. Les scènes de Jamal Al-Durrah et de l’enfant – ultérieurement identifié comme Muhamed Al-Durrah, avait une implication immédiate : nuire au statut international de l’état d’Israël en éventant les flammes de la terreur et de la haine.
Publication officielle du rapport qui accuse France 2 et Charles Enderlin (dimanche 19 mai 2013-Claude Jeanderet – JSSNews )C’est chose faite puisqu’aujourd’hui, le site officiel du bureau du Premier Ministre israélien a rendu public ce rapport (accessible ici en hébreu et ici en anglais) qui fut établi grâce à la collaboration de plusieurs ministères en faisant appel à de nombreuses expertises extérieures. En voici les grandes lignes :
Affaire Al-Dura : Israël parle enfin (dimanche 19 mai 2013-Gil Mihaely | Causeur)Le gouvernement israélien vient de publier un rapport officiel commandé par le premier ministre Netanyahou pour mettre fin à la controverse autour du reportage de Charles Enderlin, que France 2 avait diffusé le 30 septembre 2000, montrant un enfant palestinien – Mohamed Al-Dura – touché par balles dans les bras de son père Jamal Al-Dura. Cette enquête conclut que l’absence de preuves permettant d’appuyer les propos du journaliste était manifeste avant même la diffusion du reportage. Autrement dit, il s’agit dans le meilleur des cas d’une faute professionnelle grave de la part des responsables de la télévision publique française qui ont décidé de diffuser les images et le commentaire qui les accompagne.
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La France (anti) raciste supprime le mot « race » (Dreuz.info).
The réd en chef – L’Assemblée nationale française a adopté, hier, jeudi 16 mai 2013, une proposition de loi du Front de Gauche (extrême-gauche) entraînant la suppression du mot « race » dans les textes de loi français.
« Prouver » que la République française ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue « race ». Tel serait le but de la proposition de loi, supprimant ce mot de la législation française, proposition de loi qui a donc été adoptée.
Pour ne pas risquer d’abolir « l’accusation de racisme », les députés ont adopté un amendement affirmant explicitement, dans l’article premier, que « la République combat le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race ».
Concrètement, les députés ont voté en faveur de la suppression du mot « race » dans neuf codes et dans treize lois non codifiées, notamment dans le Code pénal, le Code de procédure pénale et la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Cette réforme est-elle, aussi, une réforme de la Constitution ?
Supprimer ce mot dans la législation sans l’éliminer dans le bloc constitutionnel pose, en effet, un problème juridique. Car on ne change pas la réalité constitutionnelle en changeant les mots dans le Code pénal, le Code de procédure pénale et la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
De plus, l’amendement affirmant dans l’article premier que « la République combat le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » ne semble pas préciser explicitement si cela vaut également pour combattre le racisme anti-blanc, le racisme anti-français, la christianophobie, la judéophobie et l’israélophobie.
Ces trois dernières sont, jusqu’à présent, camouflées en « droit de critiquer », alors qu’en réalité, il s’agit là d’une véritable haine envers la culture judéo-chrétienne et envers le peuple juif israélien.
Et le problème reste entier pour l’accusation « d’islamophobie » qui, en France, est une accusation injustement utilisée pour calomnier toute légitime définition – historique et critique – de l’islam.
La loi – sur la suppression du mot « race » – adoptée par l’Assemblée nationale va sans doute augmenter, plus encore, la confusion des esprits. Et elle va certainement être utilisée pour censurer et condamner – toujours plus – toute forme de critique envers l’islam.
Reproduction autorisée
Avec mention Michel Garroté www.dreuz.info
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Publication officielle du rapport qui accuse France 2 et Charles Enderlin (JSSNews)
Le Jerusalem Post a récemment révélé que le gouvernement israélien allait publier un rapport officiel sur l’affaire al Dura.
C’est chose faite puisqu’aujourd’hui, le site officiel du bureau du Premier Ministre israélien a rendu public ce rapport (accessible ici en hébreu et ici en anglais) qui fut établi grâce à la collaboration de plusieurs ministères en faisant appel à de nombreuses expertises extérieures.
En voici les grandes lignes :
- Le rapport israélien reconnait l’effet dévastateur qu’ont eu ces images dans le monde entier, images qui ont incité à la haine, au terrorisme et à l’antisémitisme ;
- Le rapport affirme que les enquêtes et expertises ont prouvé que de nombreuses affirmations importantes du reportage de France 2 étaient fausses, et que les autres étaient plus que douteuses ;
- Le rapport reconnait que c’était une erreur de penser que l’effet dévastateur des images de Mohamed al Dura allait disparaitre avec le temps ;
- Le rapport rappelle que ces images ont pu influencer Mohamed Merah, l’assassin de Toulouse en mars 2012 ;
- Le rapport a conclu que « les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. Contrairement à ce qui est affirmé dans le reportage, les images montrent clairement qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée et intentionnelle. Il n’y a aucune preuve que Jamal et le garçon aient été blessés. Il y a en revanche de nombreux éléments qui amènent à penser que les deux n’ont reçu aucune balle. Il n’y a aucune preuve que l’armée israélienne ait blessé Jamal et le garçon. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrouvés autour des al Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne. L’absence de preuves permettant d’appuyer leurs accusations principales aurait dû être évidente pour France 2, avant même la diffusion de leur reportage. »
- Le rapport évoque les preuves supplémentaires « qui confirment que le reportage sur Mohamed al Dura était trompeur » et que « des incohérences et des contradictions additionnelles ont été relevées dans le reportage dont presque chaque élément est apparu discutable. Les déclarations du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, leur correspondant à Jérusalem qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs. Bien au contraire, ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales. »
- Le rapport rappelle que « l’affaire al Dura est la preuve que les médias doivent s’appliquer à utiliser les plus hauts standards éthiques et professionnels lorsqu’ils couvrent des guerres asymétriques. Les médias internationaux doivent analyser de façon critique l’information fournie par leurs correspondants locaux, particulièrement dans des théâtres d’opérations où l’on a pu observer de nombreuses mises en scène et tentatives de manipulations des médias. Les médias doivent aussi reconnaître leurs erreurs et accepter d’être critiqués par ceux qui les observent. »
- Le rapport affirme que « compte tenu des preuves qui ont été mises à jour, France 2 aurait dû revenir sur ses accusations initiales et sur celles de son journaliste qui affirmait que Mohamed al Dura avait été la cible intentionnelle de tirs israéliens et qu’il était décédé dans le reportage. France 2 aurait dû s’excuser pour le montage trompeur qui a été diffusé et pour s’être basée, sans hésitation, sur le témoignage de son caméraman de Gaza. »
Ce rapport confirme donc les accusations de ceux qui, notamment Nahum Shahaf et Philippe Karsenty, accusaient France 2 et Charles Enderlin d’avoir diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.
Reste maintenant à savoir comment les médias français et internationaux répercuteront cette information capitale qui vient d’être rendue publique et qui remet en cause leurs pratiques journalistiques.
Interrogé par téléphone, Philippe Karsenty a déclaré : « C’est avant tout une victoire pour la vérité et pour ceux qui luttent afin qu’elle soit connue dans le monde entier. C’est un grand pas en avant pour la société israélienne. Je suis curieux de lire la façon dont les médias français rendront compte de ce nouveau développement. »
Questionné pour savoir si ce rapport allait avoir une quelconque incidence sur l’arrêt de la Cour d’appel qui est attendu mercredi prochain dans le procès qui l’oppose à Charles Enderlin et France 2, Philippe Karsenty a répondu : « Je ne le pense pas car la décision des magistrats est certainement déjà prise. Si je suis relaxé, cela ne fera que renforcer la position de ceux qui se battent pour la vérité. Dans le cas contraire, j’attendrai la lecture de l’arrêt pour commenter. En tout état de cause, si l’arrêt ne m’était pas favorable, cela ne transformera pas une mise en scène en reportage authentique. Cela ne fera que retarder un peu plus le dévoilement de la mascarade de France 2. »
Claude Jeanderet – JSSNews
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Les Britanniques démentent la thèse de l'expulsion massive des Arabes (Zvi Tenney - Desinfos.com).
Les Britanniques démentent la thèse de l’expulsion massive des Arabes de Palestine en 1948.
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