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Interview de Guy Millière sur Drzz.fr

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Drzz.fr : L’islam conquérant préoccupe beaucoup de français. Pensez vous que le Front National, s’il arrivait au pouvoir, traiterait le problème, et si oui, que ferait-il ? Pourrait-il, légalement, politiquement, socialement faire quelque chose ? Comment réagiraient les huit ou dix millions de musulmans ? 

Guy Millière : Je ne pense pas que le Front National arrivera un jour au pouvoir. Les partis de réaction nationaliste, dont le Front National fait partie, peuvent attirer vingt pour cent de l’électorat, rarement davantage. Ils peuvent parfois, quand ils rompent clairement avec l’antisémitisme (ce qui n’est pas le cas, à ce jour, du Front National), trouver les moyens de faire partie d’un gouvernement de coalition, ce qui a été le cas en Italie, mais ils ne peuvent gouverner par eux-mêmes. Donc la question ne se pose pas. L’alternance en France continuera à se faire entre le Parti socialiste et l’UMP. L’UMP peut faire des gestes symboliques et sans portée réelle comme la loi sur la burqa. Le Parti Socialiste, lui, sera dans l’apaisement et la compromission.  
 
Dans l’absolu, ce ne sont pas des mesures concernant spécifiquement l’islam qui devraient être prises, mais des mesures plus vastes : rétablir l’Etat de droit, ce qui impliquerait de mettre fin à l’existence de zones de non droit, réaffecter la police à ses tâches fondamentales, abaisser radicalement impôts et taxes de façon à redynamiser l’esprit d’entreprise, démanteler graduellement tous les dispositifs d’assistance sociale, privatiser les HLM, enseigner à nouveau, dans les écoles, non pas la fierté d’être français, mais les valeurs essentielles de la civilisation occidentale. 
 
Tout ce que je viens d’écrire semblera insensé ou impossible à nombre de lecteurs. 
 
Ce n’est pas du tout insensé. C’est, par contre, impossible, parce que l’Europe est dans une crise très profonde, qui est une crise économique, politique, culturelle, morale. Les dirigeants politiques ne feront rien. Ceux qui sont aux commandes dans l’éducation nationale, les médias, les institutions culturelles, ont été modelés dans la direction du « politiquement correct » à l’européenne, qui exclut le libéralisme classique et le conservatisme à l’américaine. A mes yeux, la France et l’Europe sont malades, et la maladie arrive en phase terminale. Cela pourra encore durer quelques décennies.  
 
Drzz : En 2012 il faudra choisir un président. Vous dites vouloir vous abstenir. S'abstenir favorise/défavorise quel parti/candidat ? Cela répond à quelle stratégie de votre part ?
 
GM : Il y aura sept ou huit candidats au premier tour de l’élection présidentielle. Quatre ou cinq de ces candidats auront un discours si imprégné de socialisme qu’ils incarnent différentes variantes de l’accentuation de la maladie. Je ne peux voter pour eux. 
 
Marine Le Pen a un discours économiquement socialiste, mais d’un socialisme réservé aux français, et le reste de son discours est assez nettement anti-américain et très ambigu en politique étrangère : elle représente une France crispée, xénophobe, et se reléguant elle-même dans le révolu. Je ne peux voter pour elle. 
 
Bayrou ou Borloo représentent une forme de travaillisme, et au Royaume-Uni, ils seraient dans le parti de Gordon Brown. Je ne peux voter travailliste. Le travaillisme au Royaume-Uni a érodé graduellement les acquis des années Thatcher et on a vu les résultats récemment à Londres. 
 
Si j’élimine les groupuscules marginaux, qui n’auront de toute façon pas voix au chapitre, il reste Nicolas Sarkozy. Ce sera, dans les conditions actuelles, le moins pire, mais il y a chez lui un bonapartisme désordonné qui m’inquiète : l’aventure libyenne est une illustration de ce vers quoi ce type de tendance peut conduire. Il y a des dimensions autoritaires du personnage qui m’insupportent. Et économiquement, ce qu’il fait, tout en étant plus raisonnable que ce que ferait un socialiste, me semble sans ligne directrice, et très étatiste. 
 
Je ne veux pas voter pour le moins pire. S’abstenir, dans ma position, ne favorise personne. Des tendances lourdes existent. Cela dit, si l’abstention atteignait des proportions très élevées, cela montrerait qu’il y a une crise de légitimité pour la représentation politique en France. 
 
S’abstenir, pour moi, est un geste personnel. Je considère que la France est dans une situation de totalitarisme doux. Tout un ensemble d’idées qui ont un poids important sur la planète est totalement exclu de tout débat en France. Cet ensemble d’idées ne trouve plus sa place dans la presse et les médias audio-visuels, dans l’enseignement, dans la culture et les maisons d’édition. Dès lors que ces idées ne trouvent plus leur place, la population ignore qu’elles existent, et il n’y a aucune demande pour ces idées. Ni offre ni demande : la boucle est bouclée. Les conséquences sont extrêmement graves, mais, comme je l’ai écrit, les civilisations sont mortelles, elles meurent souvent assassinées, mais les assassins savent injecter des venins qui font que la mort vient lentement, et que quasiment personne ne réagit. 
 
Ce qui est accompli en France est ce qu’Obama voudrait accomplir aux Etats-Unis, et c’est pour cela qu’Obama reste si populaire en Europe. Mais aux Etats-Unis, des anticorps existent encore. Le discours des tea parties et de gens comme Rick Perry ou Michelle Bachmann est incompréhensible en France : les instruments logiques permettant de comprendre ont disparu, d’où les articles souvent grotesques qu’on peut lire. 
 
Un dirigeant politique tel que Stephen Harper au Canada, ou Binyamin Netanyahu en Israël serait impensable pour les mêmes raisons. J’ai renoncé à l’écriture de plusieurs livres, car je pense que ceux qui sont susceptibles de les lire appartiennent à une espèce en voie de disparition. Au sein de la population française, ce que je dis rencontre un écho particulier au sein des populations juives, car de nombreux Juifs discernent que, quand une société est malade, comme l’est la société française, les Juifs sont souvent parmi les premières victimes. Et ce que discernent les Juifs en France est exact, je pense. Il y a, en France, une banalisation de la haine envers Israël qui me semble très significative, et très inquiétante.   
 
Drzz :  La France, vous le démontrez brillamment, est sur le déclin. Que peut faire le français éveillé à cette triste réalité  ? 
 
GM : Que faire en ce contexte ?  Ma réponse la plus immédiate consisterait à dire : partir vers des cieux plus sereins. Israël a un avenir prometteur, malgré la haine anti-israélienne qui monte en Europe. Je pense que ce que George Gilder a écrit dans The Israel Test est exact : ceux qui détestent Israël sont imprégnés de ressentiment, et le ressentiment est essentiellement stérile. L’Europe est sur la voie de la stérilité, tout comme le monde arabe. Israël est un pays fécond, et le restera. Les Etats-Unis, au delà d’Obama, ont aussi un avenir prometteur : certains Etats vont assez mal, ainsi la Californie, d’autres vont très bien, le Texas en particulier. Le Canada a lui-même un avenir prometteur.
 
Je comprends, cela dit, que tout le monde n’ait pas l’envie ou les moyens de partir. 
 
Que faire en ces conditions ? Anticiper. 
 
Savoir que le niveau de vie en France va baisser, que la sécurité va se détériorer encore, que des mesures de confiscation de l’épargne peuvent prendre forme et s’accentuer. Je conseillerais donc d’épargner en ne laissant pas son épargne en France ou en Europe. 
 
Par ailleurs, je pense que la résignation serait mauvaise conseillère. J’ai dit que je m’abstenais dans le cadre des élections, mais j’écris, j’interviens où je peux, dès que je peux. Je pense que si des gens qui en ont assez du conformisme omniprésent se mobilisaient, cela pourrait avoir des effets positifs. 
 
Il faudrait que des actions de lobbying s’organisent plus largement et plus efficacement. 
 
L’action menée par l’association Europe-Israel contre le révisionnisme qui imprègne désormais les manuels d’histoire est une action à soutenir. Tout comme l’action de l’association France-Israël que dirige mon ami Gilles-William Goldnadel. 
 
Le développement d’internet permet l’existence de médias en ligne comme drzz, qui peuvent faire un travail indispensable pour contrer la désinformation et la mésinformation : ces médias ne peuvent se développer sans soutiens financiers. Ce qui explique la situation d’un pays comme la France est l’existence d’une économie mixte, d’un étatisme puissant et de réflexes socialistes. L’économie mixte fait que nombre d’entrepreneurs travaillent avec l’Etat et ne sont pas prêts à financer des médias réellement indépendants. L’étatisme fait que le réflexe de nombre d’associations est de chercher à obtenir des subsides d’Etat et que nombre de médias cherchent eux-mêmes des subventions, ce qui les conduit à l’asservissement, les réflexes socialistes font que nombre de gens considèrent que le travail intellectuel et le travail d’information sont gratuits et n’ont pas à être payés.
 
Il est difficile, en ces conditions, d’avancer. Il faut essayer quand même. Je le dis en tout cas à ceux qui lisent drzz : drzz pourrait avoir dix fois plus d’impact, donner bien davantage d’informations, mais drzz n’en a pas les moyens aujourd’hui. Sur une ligne de défense des valeurs de la civilisation occidentale, d’affirmation des principes de l’économie de marché, de défense d’Israël et du monde libre, drzz est à peu près seul. Si chaque lecteur faisait un don mensuel, même minime, cela pourrait faire une différence. Si nul ne contribue à faire la différence, toutes les batailles seront perdues. Et ceux qui n’ont ni l’envie ni les moyens de partir auront un avenir très compromis.
 
Jean-Patrick Grumberg : Cher Guy, merci d'avoir accepté de répondre à nos questions.
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :
Propos recueillis par Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr
© Drzz.fr
 

 

 

L'appel à la désobéissance des prêtres autrichiens (le Monde)

Un vent de rébellion souffle sur l'Eglise catholique autrichienne. Un "appel à la désobéissance" a été lancé par 329 prêtres, dans lequel ils prônent le mariage des prêtres, l'ordination des femmes, le droit pour les protestants et les divorcés remariés de donner la communion ou celui des laïques à prêcher et diriger des paroisses. Cet appel à des réformes, en contradiction avec le dogme catholique, n'a pas fini de provoquer des remous au sein de l'institution. Pour le théologien Paul Zulehner, il faut que l'Eglise catholique agisse vite si elle veut éviter un schisme.

Le cardinal archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn, a immédiatement brandi la menace de sanctions si ces "réformateurs" ne renonçaient pas dans les semaines à venir à leurs projets. "Cela ne peut pas continuer", a-t-il dit au quotidien viennois Der Standard, comparant les prêtres contestataires à des joueurs de football qui entreraient sur le terrain en refusant les règles du jeu. "Si quelqu'un décide d'entrer en dissidence, cela a évidemment des conséquences."

Mais pas question de faire machine arrière, affirme le chef de file de la révolte, le père Helmut Schüller, qui était vicaire général de Vienne et bras droit de Mgr Schönborn de 1995 à 1999 et a dirigé en Autriche l'organisation Caritas. Sa campagne, dit-il, vise à forcer la hiérarchie catholique à accepter officiellement des changements déjà entrés dans les faits. Il affirme en effet que de nombreux prêtres ne respectent déjà plus les règles établies, souvent sans se cacher de leurs évêques.

Les contestataires bénficient déjà du soutien populaire. D'après un sondage diffusé cette semaine par l'institut Ökonsult, 76 % des personnes interrogées soutiennent le père Schüller, actuellement curé de paroisse à Vienne et aumônier universitaire.

 

Le discours de Glenn Beck à Jérusalem (drzz.fr)

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J’ai décidé de traduire le discours prononcé par Glenn Beck le 24 août dernier à Jérusalem. Je l’ai fait pour que le texte soit disponible en langue française. Je l’ai fait pour qu’il serve de référence et pour qu’il constitue une réponse à tous ceux qui caricaturent et calomnient Glenn Beck en s’appuyant sur des rumeurs indignes et sur des documents de propagande falsificatrice. C’est le texte d’un ami véritable d’Israël et du peuple juif. C’est le texte d’un homme imprégné d’éthique, de droiture et de foi. L’éthique et la droiture sont les qualités qui manquent aux malsains critiques de Glenn Beck. Je partage l’essentiel de ce texte, avec pour seule différence que je me définis comme agnostique.
 
Nous sommes en une période de grands périls, et il importe que des gens osent dire ce qui doit l’être. Glenn Beck est l’un d’entre eux. Ce texte paraîtra, version papier, dans le magazine Le lien, auquel collaborait régulièrement mon regretté ami Paul Giniewski.  
 
     Guy Millière
 
***** 
L’an dernier, des centaines de milliers d'Américains se sont rassemblés au Lincoln Memorial pour un événement intitulé Rétablir l'honneur. 
 
Certains d'entre vous étaient là. L’événement vous  a peut-être transformé. Je sais qu’il m’a transformé. 
 
En août 2011, j'ai convié  les Américains à vivre une vie d'honnêteté  et d'intégrité. Cette année, j’ai un autre objectif. 
Je vous demande aujourd’hui de ttourner vos yeux vers Israël et de rétablir le courage.    
On m'a demandé: Que pouvez-vous apprendre à Israël en matière de courage? Ma réponse est simple. Rien. 
On m’a demandé aussi: Pourquoi venez-vous en Israël? PaJ’ai répondu : parce qu’en Israël, je vois le courage. 
 
En Israël, il y a plus de courage sur un seul kilomètre carré  que sur toute la surface de l'Europe. En Israël, il y a plus de courage chez un seul soldat que dans le cœur froid de l’ensemble des bureaucrates des  Nations Unies. En Israël, vous pouvez trouver des gens qui résistent et relèvent des défis incroyables … des gens qui face à la marée hostile de l'opinion mondiale,  se battent pour ce qui est juste, bon et vrai. Israël n'est pas un pays parfait. Aucun pays n'est parfait. Mais Israël essaie d’avancer dans la bonne direction … et Israël est courageux.
 
 
 
Aujourd'hui, le monde a plus que jamais besoin de courage. 
 
Nous en avons besoin parce que, que vous viviez ici, à Jérusalem, ou à Londres, ou à Athènes, ou à Washington, DC, vous le savez – nous le savons tous – le monde change, le monde est en feu, et tout ce que nous avons connu, tout ce que nous avons pensé, tout ce que nous avons considéré depuis notre enfance comme solide, fort et durable est assiégé. 
 
Vous n'avez pas besoin d'être prophète pour savoir que les choses ne vont pas bien dans le monde. Les menaces se multiplient. L'obscurité vient. 
 
De trop nombreux politiciens sont prêts à détourner le regard. Les manipulateurs sont au travail. Ils ont dépeint le jour comme s’il était la nuit, le bien comme s’il était le mal. Ils  même changé le sens des mots. 
 
A New York, ceux qu’on appelle les dirigeants du monde parlent des violations des droits de l’homme. Mais ce qu’ils font consiste à violer le sens même de l'expression «droits de l’homme». 
 
«Violations des droits de l'homme», disent-ils. Mais qui vont-ils pointer du doigt? La Libye?La  Syrie? La Corée du Nord? Non 
 
Ils condamnent Israël. Le minuscule Etat d’Israël. L’Etat démocratique et libre d'Israël. L’Etat d’Israël, qui place le respect de la vie au-dessus de tout. 
 
Israël, comme d'habitude, est traité  sur le mode de l'exception.
 
Le monde est à la dérive. Le monde est dans la confusion. 
 
En Europe, les grandes nations du passé, Grèce, Italie, Espagne, Grande-Bretagne , glissent vers le chaos et la violence. 
 
On a fait naître une génération qui ne sait plus faire la différence entre ce qu’elle doit à la société et ce que la société lui doit. 
 
On a interrogé  les émeutiers en Angleterre. Pourquoi, leur a-t-on demandé, volez-vous des chaussures ou des téléviseurs. «Parce que», ont répondu les émeutiers, « parce que nous les méritons ». 
 
Nous pouvons penser que les jeunes d'aujourd'hui sont étranges. Mais les jeunes imitent leurs parents. Ils voient comment le monde réagit au mal : avec indifférence. Ils observent, ils apprennent, ils imitent. Ce qu'une génération tolère, la prochaine génération l’embrasse. 
 
Quand la famille Fogel a été assassinée, le monde ne s’y est pas intéressé. Les grandes assemblées de la terre préfèrent condamner Israël. De l’autre côté de la frontière, la Syrie abat ses propres citoyens. Les grandes assemblées sont silencieuses. Comment s’étonner que les enfants d’Europe incendient les rues. 
 
Les assemblées internationales, les cénacles de diplomates, condamnent Israël non pas parce qu'ils pensent qu'Israël doit être sanctionné. Ils le font parce que c'est facile. 
 
Tout le monde le fait. Dans certains pays, c'est un crime de ne pas le faire. 
 
Les diplomates ont peur, donc ils se soumettent. Ils se livrent au mensonge. La vérité  importe peu. Pour les gardiens de la sagesse conventionnelle, sacrifier la vérité est un faible prix à payer. Quelle différence cela fait-il si on s’en prend au petit Etat d’Israël? C’est un comportement de lâches. 
 
Et je suis ici pour vous dire ceci: La lâcheté mène à la capitulation. Et pour vaincre la lâcheté, nous devons avoir le courage. 
 
C’est difficile. Surtout ici. Surtout maintenant. 
 
Les intrigants intriguent. Les manipulateurs manipulent. Et il est facile de succomber au  doute. 
 
Même les Israéliens – le peuple le plus courageux de la terre –  doutent parfois. «Qu’avons-nous fait pour mériter cela? Peut-être que si nous faisons certains gestes, tout cela va s’arranger! » 
 
Mes amis israéliens, j'ai un message pour vous : Vous ne devez pas perdre espoir. Vous ne devez pas perdre confiance. Vous devez avoir du courage. Vous avez du courage.  
 
Et vous trouvez le courage dans la certitude que vous avez été  conduit vers cette terre par Dieu. Et dans les affaires de l'humanité, Dieu n'est pas un étranger pour les enfants d'Abraham. 
 
Il a promis qu'Israël se lèverait à nouveau. Depuis deux mille ans, le peuple juif est resté fidèle à la promesse. Nous avons vu la promesse s'accomplir. 
 
Israël, nous avons assisté  à l'aube de ta renaissance. 
 
Nous vivons dans un âge de miracles technologiques créés par l’homme. Mais c’est aussi un âge de miracles divins. 
 
Ce n’est pas par la volonté d’un homme, que son nom soit Balfour ou Truman, qu'Israël existe aujourd’hui. Israël existe parce que le Dieu d'Abraham est fidèle à son Pacte. 
 
Dans les synagogues, voici une semaine, on lisait les mots du prophète Isaïe: 
 
« Consolez, consolez mon peuple,
 
Dit votre Dieu.
 
Parlez au cœur de Jérusalem,
 
Et criez-lui que
 
Son temps marqué  de détresse est accompli ». 
 
Et regardez-nous ! Nous sommes  dans Jérusalem réunifiée. Jérusalem reconstruite. 
 
Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'est pas neutre dans les affaires de l'humanité. Dieu n'est pas indifférent à Israël. Il ne vous abandonnera pas, ne vous laissera pas détruire, il n’oubliera pas le pacte passé avec vos ascendants. 
 
 
Au cours des 40 années d'errance dans le désert, les Hébreux ont été guidés à travers l'obscurité de la nuit par une colonne de feu. 
 
Le courage est l'acte de marcher dans les ténèbres, en sachant qu’à chaque étape, on sera guidé et protégé par la colonne de feu, si on la suit, Dieu est avec nous. 
 
Je dois admettre, je ne savais pas cela, jusqu'à très récemment. 
 
Pendant la première moitié  de ma vie, j’ai fait très peu. J'ai été l'Américain des stéréotypes qui croit que deux océans le protègent pour toujours. 
 
En tant que commentateur de radio et de télévision, mon travail consistait à souligner les problèmes. Et je l'ai fait. J'ai vu des choses qui me semblaient évidentes, et j'ai fait des observations qui me semblaient évidentes. 
 
J'ai vu des interviews d'Oussama ben Laden, et, en 1999, j'ai dit qu'il allait attaquer à nouveau New York. Il l’a fait. 
 
J'ai vu le comportement irréaliste de nombre d’Américains en 2006, et j’ai dit qu’il y aurait un effondrement dans le marché immobilier. Et l’effondrement s’est produit.
 
J'ai vu les marchés financiers mondiaux s’approcher de la chute en 2007 … J'ai vu les troubles et les émeutes venir en Europe en 2008. 
 
Il ne fallait pas être un prophète pour voir ces choses – tout ce qui était nécessaire était de voir que le mal existait et que le mal avançait sans entraves.  
 
Et cette année, quand j'ai vu les dirigeants de la Tunisie et de l'Egypte tomber, et le monde appeler cela le printemps arabe, j'ai dit: Où  cela peut-il mener? Derrière ces révolutions, il y avait, je l’ai dit, une force familière, une force qui allait placer ces nations sous l’égide d’un nouveau pharaon. Et cette force, je l'ai dit aussi, viendrait jusqu'aux frontières d'Israël. Et c’est ce qui s’est passé. 
 
Nous ne sommes pas à la merci de ces événements. Nous pouvons modifier le cours de l'histoire. Nous pouvons résister à la trajectoire dangereuse de cette histoire. 
 
Mais nous avons besoin de gens qui sont prêts à dire la vérité. Nous avons besoin d’inspiration. Nous avons besoin d'un modèle à suivre. 
 
Le siècle dernier a été un siècle de génocides. Un siècle où le mal s’est levé encore et encore, engloutissant des millions de vies. 
 
Mais le mal s’est heurté aux forces du bien. Et le bien a finalement prévalu. Des gens comme Dietrich Bonhoeffer, Martin Luther King Jr., Lech Walesa, Mère Thérésa, et Henrietta Szold réveillé le monde. 
 
Ils ont consacré  leur vie à l’avancée des droits de l’homme. Ils ont pris le parti de la justice contre l'injustice, ils ont tenu haut le flambeau de la liberté, et ils repoussé les ténèbres de la haine. 
 
Ces hommes et ces femmes ont vécu des vies difficiles. Ils ont souvent vécu des vies écourtées. Ils étaient souvent nés dans des situations privilégiées, mais se sont montrés prêts à  accepter la souffrance. Ils ne veulent pas être des martyrs. Ils  auraient préféré vivre leur vie dans le confort, mais pour les êtres épris de justice, on ne peut vivre dans le confort quand le mal court. 
 
Malheureusement, la cause des droits de l’homme a été captée par des organisations qui ont fort peu à voir avec les personnes qui ont effectivement combattu pour les droits de l’homme. « Droits de l'homme » était autrefois une expression exigeant  la justice. Elle est utilisée aujourd’hui comme une menace. 
 
Ces organisations sont devenues des instances d’intimidation, et parodient de manière grotesque les principes qu'elles prétendent incarner. Elles critiquent les pays de liberté et épargnent les pays d’oppression. Elles dénoncent des pays comme Israël et l'Amérique, qui ont un grand respect pour la liberté, et ne disent rien de pays où la liberté est sans cesse violer. Ils sont si imprégnés de fausseté que c’en est presque comique. Quelle que soit la force morale qu'ils ont pu penser avoir autrefois, celle-ci n’existe plus. Et nous devons les ignorer.  
 
Aujourd'hui, nous reprenons l'expression «droits de l’homme» et nous la plaçons là où elle  a sa place, en tant que première partie du projet de Dieu pour l'humanité. La seconde partie est la responsabilité. 
 
Si nous voulons avoir des droits – de vrais droits de l’homme, nous devons agir avec responsabilité. Nous ne devons pas être à l'aise avec les droits. Nous devons être à l'aise avec la responsabilité. Nous ne pouvons pas utiliser nos brèves années sur cette planète en nous contentant de vouloir avoir des droits … Nous devons faire tout notre possible pour prendre nos responsabilités envers nos semblables. Droits et responsabilités. Les deux vont de pair, indissociablement. 
 
Nulle part dans la Torah ou la Bible chrétienne, vous ne voyez l’ expression «droits de l’homme». Mais il y est beaucoup question de responsabilités. 
 
Tout ce que nous savons sur les droits de l’homme et la civilisation est issu de cet endroit. Que vous viviez selon 613 commandements, ou 10, ou tout simplement  selon une règle d'or, tout cela est venu d'ici. Ce trône de l’Eternel. 
 
Quand le monde tourne le dos à Israël et au peuple juif, le monde tourne le dos à la source de tous les droits de l’homme. Sans le peuple juif, l'humanité ne saurait pas que chaque individu a une dignité, que chaque vie est sacrée, que Dieu connaît chaque étoile et chaque âme. Cela a été le message de Dieu à Abraham et Moïse. C'est le message du peuple juif au monde, et par leur existence même, ils nous l'apprennent. 
 
Aujourd'hui, je vous propose un nouveau chemin. Je vous propose un chemin que vous tracerez – individuellement, main dans la main avec d’autres individus. Un chemin où les gouvernements et les soi-disant organisations des droits de l’homme  doivent s’écarter, et où les gens s’assemblent librement pour résoudre les problèmes. Comme Dieu l’a voulu. 
 
Certains peuvent se demander: Pourquoi ne pas laisser ce travail aux autres –  ceux qui ont des relations, ceux qui dirigent, les hommes politiques, ceux qui travaillent dans les médias? 
 
Eh bien, je vous demande: En qui avez-vous confiance pour faire ce travail sacré? 
 
Qui va protéger vos droits  de la meilleure façon? Un roi,  un président, ou vous? 
Qui va protéger la vérité? Un journaliste, un politicien, ou vous? 
 
Qui va protéger vos enfants, et leur apprendre à chercher la vérité? Un auteur de manuels, un bureaucrate d’un ministère, ou vous? 
 
Une commission de sages du monde a-t-elle arrêté la shoah?   
 
Non . Le combat et la dénonciation ont été menés par des individus qui n’ont pas respecté l’hypocrisie et le mensonge ambiants. Ils ont vu l'injustice et ils l'ont dénoncée. Ils ont vu  un pays chercher à détruire des êtres humains et ils ont dit : «je ne l’admets pas ». Ils n'ont pas attendu que les instances internationales ou les Etats se conforment aux lois de Dieu. Ils ont agi.   
 
Cet esprit vit en nous. Je sais que vous allez avancer main dans la main, et vous tenir debout avec courage, et marcher derrière la colonne de feu. 
 
 
Vous voyez le mal relever la tête en ce temps. Vous voyez des signes maléfiques à nouveau. Les croix gammées réapparaissent dans des manifestations. Cette semaine,  on a vu des pancartes au Caire qui disaient: «  Nous préparons les chambres à gaz ». Ces gens revêtent leurs enfants de ceintures d'explosifs. Ils ont le choix, et ils choisissent la mort. 
 
Ayons le courage de choisir la vie. Assez des incitations ! Assez des menaces ! Assez de la terreur ! Assez de propos génocidaires ! Assez de la haine ! Assez des mensonges ! 
 
Nous pouvons lire leurs signes, écouter leurs discours. Donc, nous savons parfaitement qu'ils disent ce qu'ils pensent, et pensent ce qu'ils disent. 
 
Eh bien: Nous aussi. 
 
Et je sais que nous serons victorieux. Parce que, tandis que leur conviction est enracinée dans la haine, notre conviction est enracinée  dans l'amour. Et l'amour l'emporte toujours. 
 
Quand Naomi et ses belles filles ont perdu leurs maris, Naomi savaient que leur avenir serait bien plus lumineux, si elles retournaient vers leurs familles, pour recommencer leur vie. Mais Ruth a refusé. Elle a dit, 
 
" Ne me presse pas de te laisser,
 
De retourner loin de toi !
 
Où  tu iras j’irai,
 
Où  tu demeureras je demeurerai ;
 
Ton peuple sera mon peuple,
 
Et ton Dieu sera mon Dieu ;
 
Où  tu mourras, je mourrai, et j'y serai enterrée. " 
 
Et je dis donc que si le monde décide qu'il veut savoir qui sera aux côtés d'Israël, qui se tiendra aux côtés du peuple juif, de façon à savoir exactement qui condamner, qui cibler, qu'ils le sachent. 
 
Qu’ils me condamnent. Qu’ils me ciblent. Je me tiendrai aux côtés d’Israël. Je me tiendrai aux côtés du peuple juif. Et s'ils veulent s’en prendre aux Juifs, je serai fier de lever ma main et de dire «Prenez-vous en à moi d’abord ». 
 
 
Il y a du courage dans ce temps. Il y en a ici, dans ce lieu. On en trouve partout, car Dieu réside dans le cœur de l'homme. Il s’en trouve à Joplin, Missouri. Joplin a été dévastée par une tornade d’un mile de large. La ville a perdu son hôpital et son école. Joplin, après, ressemblait davantage à un paysage lunaire qu’à une ville. 
 
Mais c'est une ville qui n’a pas demandé de l'aide, et qui veut en offrir. Les gens  de Joplin se sont rassemblés aujourd’hui. Nombre d’entre eux ont  pris leur journée de travail pour montrer leur dévouement et leur amour du peuple juif et d'Israël. 
 
Les problèmes  auxquels nous faisons face demandent plus que de faire un chèque. Il est facile de faire un chèque. Mais nous ne pouvons pas confier  à d’autres le soin de faire avancer l'amour, la vérité et le courage. Nous devons faire nous-mêmes. Nous devons retrousser nos manches pour faire la différence. 
 
Nous allons forger l'espoir. Nous allons nous renouveler nous-mêmes. Nous serons les premiers à retrouver ce que beaucoup d'entre nous ont perdu … Notre foi. Ensemble, nous allons commencer à  changer le monde. 
 
Nous ne trouverons pas les réponses dans des institutions globales sises à l’autre bout du monde, mais en nous-mêmes. Nous n'allons pas trouver notre motivation dans le bruit de la destruction et de la désobéissance qui résonne en Occident, mais dans une mission d’édification, d'honneur et de courage. 
 
Chez des gens comme Rami Levi. Chez des gens comme Tamar Fogel. Chez des gens, l'un Juif, l'autre Arabe, qui ont construit et ont ouvert à  nouveau le restaurant Maxim après un attentat. Chacun a pris une décision personnelle.    
 
Les prophètes et les sages nous promettent, que par des choses simples  de grandes choses peuvent s’accomplir … et des gens simples peuvent montrer aux supposés sages qu’ils ont tort. Montrons au monde qu’il a tort.  
 
Ce sera un mouvement d'honneur, de courage, et de responsabilité. 
 
Dieu a créé l'homme à Son image et à Sa ressemblance. Il nous a doté  de grands privilèges et de droits. Et il nous a donné  un but sur cette terre. Ses bienfaits sont nos droits. Avancer vers son but est de notre responsabilité. 
 
Parce que nous avons le droit de prier et de croire librement, nous déclarons que nous avons la responsabilité  de lutter pour les droits des autres à prier et croire librement. 
 
Parce que nous avons le droit de poursuivre le bonheur, nous avons la responsabilité d'être reconnaissants pour ce que nous avons, et de venir en aide aux nécessiteux. 
 
Parce que nous avons le droit de connaître et de chercher la vérité, nous avons la responsabilité  de faire vivre le savoir et la vérité, et de lutter contre le mensonge. 
 
Ces déclarations de responsabilité, et d'autres, sont en ligne sur le sitewww.glennbeck.com. Dans les prochains jours, je veux que chacun de vous les imprime, les lise, les porte, et en fasse une partie de sa vie. Diffusez-les auprès de vos familles et de vos amis. Rappelez-vous tout ce que Dieu a fait pour vous, enseignez ces leçons à vos enfants, et obéissez à la parole de Dieu. Et rejoignez-moi dans cette marche vers la responsabilité humaine. 
 
Le mal compte sur notre inaction. Le mal compte sur notre peur. Mais le mal nous a très mal jugés. 
 
Le mal nous a très mal évalué comme il a très mal évalué le peuple juif. La dernière ligne d'une prière juive est … 
 
Adonaï  li, v'lo ira
 
Dieu est avec moi, je ne crains rien. 
 
Ces mots ont été prononcées pendant des siècles. Par delà les croisades. Par delà les pogroms. Par delà les chambres à gaz et les mains des assassins. 
 
A chaque génération, des gens se lèvent qui veulent tuer des Juifs. Et à chaque génération, la réponse est la même. 
 
Lo ira. Je ne crains rien. 
 
Je ne vais pas attendre que quelqu'un d'autre se lève. Je dis, nous sommes ceux qui disent – Lo ira. 
 
 
Commençons : certaines personnes disent qu’Israël est un Etat d'apartheid. Je rejette cette description. Et immédiatement après cette soirée, je m'envolerai pour l'Afrique du Sud, là où l'apartheid a réellement existé.
 
Je diffuserai une émission à partir de Cape Town demain matin pour rappeler au monde ce qu’était vraiment l'apartheid.  
 
Et j’apprendrai de gens qui ont vaincu la haine, l'ignorance et le fanatisme et qui  ont permis que naisse une nouvelle Afrique du Sud. 
 
Puis, je volerai vers l'Amérique du Sud pour plaider la cause de la responsabilité  humaine devant un groupe de 5.000 dirigeants venus de tous les coins du continent pour leur demander de se joindre à moi et de se tenir debout pour la défense d'Israël et du peuple juif et pour prendre leur responsabilité. 
 
Enfin, je parlerai à 5.000 Américains à Dallas, au Texas. J'ai choisi de finir ma semaine dans la ville où est le siège de la division caritative de ma société, Mercury One, vouée à l'idée qu'un homme, inspiré par un Dieu unique, peut faire la différence. Ce voyage s’achèvera et un mouvement planétaire commencera. 
 
Ce ne sera pas facile pour moi, et ce ne sera pas facile pour vous. 
 
D'autres diront: «Venez avec nous, vers l'horizon ». Mais l’horizon dont ils parlent est un gouffre sans fond. Et quand vous refuserez d’aller vers le gouffre, on se moquera de vous, on vous dénigrera, et dans certains cas, votre vie sera en danger. 
 
Alors vous devez vous souvenir de dire: lo ira. Je ne crains rien. 
 
Personne ne veut être en danger. La première menace de mort pour moi est arrivée en 2002, après ma première visite en Israël et ma première déclaration de soutien au peuple juif et à Israël. La dernière menace de mort que j’ai reçue, je l’ai reçue aujourd'hui. 
 
Et je dis donc: lo ira. Je ne crains rien. 
 
Nombre d'entre nous peuvent tomber le long du chemin. Certains verront leur réputation détruite, ou leur carrière brisée. D'autres encore paieront peut-être le prix ultime. 
 
Mais soyons main dans la main, et faisons le voyage ensemble, et si l’un de nous tombe, que dix autres rejoignent nos rangs. 
 
Vous ne seriez pas un être humain si vous renonciez. Dieu ne vous a pas créé, il ne vous a pas donné des droits pour que vous restiez silencieux alors que l'injustice et le mal grandissent. Vous avez un but, et il est enraciné dans l'amour, la compassion et la responsabilité. 
 
Il y aurait de nombreuses raisons pour écouter mes paroles, et ne rien faire. Nous avons tous été formés à croire que nous ne sommes pas assez forts, assez intelligent, ou assez puissants. 
 
Abraham était vieux, Moïse parlait lentement, Ruth était veuve, David était un petit garçon, Joseph était en prison, et Lazare était mort. Quelle est votre excuse? 
 
Vous êtes né pour un temps tel que celui-ci. Commencez par dire que c'est pour cela vous êtes sur cette terre. Ce que vous avez fait des années déjà passées sur cette planète n’importe pas. Ce qui importe est ce que vous ferez maintenant. 
 
Je ne peux pas vous promettre la sécurité, la prospérité ou le confort. 
 
Mais je peux vous promettre ceci. Un jour, vos enfants et petits-enfants vous demanderont: «Que faisiez-vous quand le monde était à nouveau au bord du gouffre? Qu'avez-vous dit quand l'Occident, Israël et les Juifs ont été accusés une fois encore? » 
 
Vous les regarderez dans les yeux et direz: j'ai eu le courage. Et le 24 du mois d'Av, je me suis engagé  à me comporter avec courage, à marcher , main dans la main, derrière la colonne de feu. 
 
Adonaï  li v'Lo Ira. 
 
Dieu est avec moi, je ne crains rien.
 
Traduction française : Guy Millière
 
Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Drzz.fr
 

 

 

Un article d'Alain Rubin sur Drzz.fr

L’intervention de l’OTAN, ses dernières opérations sur Tripoli, ont eu raison de Kadhafi.
 
Elles ont, pour immédiat et effet principal, de porter au pouvoir une coalition hétéroclite comprenant une notable portion de chefs djihadistes, et non des moindres parmi ces chefs. C’est ainsi que le nouveau Gouverneur de Tripoli est un certain Abdelhakim Belhaj, un fondateur du « Groupe islamique combattant libyen » (GICL).
 
Un correspondant de presse relevait cette déclaration de responsables du GICL : « qui ne respecteraient que ce qui est en accord avec la charia ».
 
En accord avec la charia, l’assassinat du général Younés ?
 
La prise en main de Tripoli, par un groupe lié au djihadisme, constitue un nouveau sommet dans le travail de la coalition Sarkozy-BHL- Cameron-Obama, toute entière au service du roi de Prusse islamique, affublé d’un faux nez : « la révolution arabe ».
 
Depuis quelques jours, différents médias commencent à faire clignoter des feux orange, voire rouge sombre. Stop ! Attention, casse-cou ! Commencent-ils à dire, à nos politiciens irresponsables, à nos décideurs et à leurs oppositions béates devant les exactions de la prétendue révolution arabe, comme ils restèrent pour beaucoup d’entre eux béats devant les crimes staliniens (« il ne fallait pas désespérer Billancourt »), béats devant les massacres, par le FLN algérien, de centaines de villageois à Mélouza, devant le massacre des harkis, béats devant l’expulsion de plusieurs centaines de milliers de Marocains (1975) lorsque Boumediene voudra punir Hassan II pour sa politique sahraoui en raflant, en brisant les familles mixtes, en expulsant et spoliant au moins trois cent cinquante mille Marocains vivant légalement en Algérie, comme ils resteront béats, parfois seront enthousiastes devant l’élimination de la moitié du peuple cambodgien par la dictature stalino-maoïste de l’équipe Pol Pot…
 
On commence par faire état des tueries qui ont immédiatement suivies la « victoire » des groupes islamistes libyens ; victoire obtenue par les frappes massives et à répétition des forces de l’OTAN.
 
Ces tueries sauvages, ces exécutions sommaires ont eu principalement pour victimes des soldats noirs des troupes fidèles au gouvernement légal libyen et de simples travailleurs victimes de rafles. Pour atténuer le mauvais effet des égorgements et des mutilations de ces soldats, vaincus et sans chef, on s’est plu à dire qu’ils sont des « mercenaires de Kadhafi ». 
 
C’était quoi, les mercenaires ?
 
En Lybie, le prolétariat est essentiellement formé de travailleurs noirs. Ce sont des Africains venus de différents pays du continent. En Libye, l’ouvrier est noir. En Libye, la femme de ménage est noire. Le fantassin dans l’armée est noir.
 
Sous Kadhafi, on n’était ni en Iran, ni en Algérie, ni en Egypte, ni au Maroc ou en Tunisie. On vivait matériellement plutôt pas trop mal, pour ne pas dire plutôt bien, quand on était libyen.
 
Ceux qui vivaient chichement, c’était ceux qui se privaient pour envoyer de l’argent à la famille, c’étaient les « zanj » des Libyens, leur prolétariat noir, – ouvriers du pétrole et domesticité-, venus de toute l’Afrique subsaharienne.
 
La guerre de l’OTAN s’est exercée à l’encontre de noirs. Le prolétariat a perdu son gagne-pain. Le soldat noir est devenu un « mercenaire ». On en fait un criminel, objet de représailles, menacé d’une condamnation à mort.
 
La défaite de Kadhafi donne lieu à un déferlement de violence, dont l’objet favori redevient le « zanj », le noir.
 
A l’étape présente, la victoire sur Kadhafi fait penser aux premiers jours des victoires franquistes sur les troupes républicaines. Tout homme ayant des traces de poudres sur les mains ou des marques d’usure sur l’épaule du veston était déclaré combattant « rouge ». Résultat, on le fusillait sur place ou un peu plus loin, sans jugement ou à la suite d’une délibération expéditive.
 
Hier au soir, la « six » montrait des noirs, des prisonniers. Le combattant islamiste interviewé expliquera : « qu’on les avait trouvés en possession d’armes et que si ces hommes, s’ils s’en étaient servies et avaient tué, risquaient la peine de mort ». Le même journal d’information, se référant à d’autres médias et témoignages de reporters présents sur place, fera aussi état de massacres, des massacres de grande ampleur. Ces tueries, ce sont toujours des exécutions sommaires dont les victimes sont majoritairement, parfois toutes, noires.
 
Je rappelais plus haut les premières tueries constatées en Libye pendant les affrontements, égorgements et mutilations sur la personne des « mercenaires » noirs. Avec l’effondrement du régime de Kadhafi, on est passé à la vitesse supérieure.
 
Ce sont des pogromes !
 
Oui, ce sont des traques méthodiques, des chasse à l’homme noir, déclaré suppôt de Kadhafi, qui ensanglantent les rues de Tripoli. Ce sont des pogromes, dont les artisans sont ces hommes qui considèrent « qu’ils ne respecteront que ce qui est en accord avec la charia ». Oui, ce sont des pogromes fanatiques contre ceux qui, évidemment, ne peuvent cacher qu’ils sont Soudanais, Maliens, Sénégalais, Tchadiens…
 
La victoire militaire des forces de l’OTAN est sablée par les milices islamistes ou sénoussistes, avec le sang des prolétaires noirs, ou celui des fantassins noirs de l’armée régulière, qualifiée d’armée de mercenaires.
 
Les meurtriers des travailleurs ou soldats noirs veulent restaurer l’ordre moral et politique du 7ème siècle. Leur type de considération, pour le « noir », pour le « zanj », remonte à la même époque. Depuis qu’ils ont commencé la destruction du régime Kadhafi, ils ne savent et ne veulent savoir qu’une chose : traquer le futur cheptel, celui qu’on a pris l’habitude, jusqu’au milieu du 20ème siècle, de razzier et d’envoyer, qui comme concubine, qui comme eunuque, comme garde du sultan, parfois en qualité de paysan-esclave, en Afrique du nord, en Arabie, en « Palestine » arabo-ottomane, en Irak, en Perse, en Inde, dans l’archipel indonésien…
 
Actuellement, à  Tripoli et partout où les islamistes et Sénoussistes anti-Kadhafi on détruit la structure étatique légale, ou ce qu’il en restait, le noir est redevenu un gibier bon à humilier, traquer, tuer. Le soldat noir de l’armée vaincue est par définition « un mercenaire », un coupable qui doit être jugé « selon la charia ». Les miliciens, applaudis par les gogos du Faubourg St Germain et des salons du gauchisme caviar, agissent, jugent et tuent ou prétendent tuer, selon l’axiome qu’un noir en possession d’armes est un mercenaire, et que, s’il a combattu et tué lors des combats l’opposant à des insurgés armés et adossés aux forces de l’OTAN, il devra être condamné à mort.
 
Et pendant ce temps, les « Amis des noirs », que disent-il, que font-ils ?
 
C’est une question que je me suis posé, en lisant et entendant ces premières informations sur les tueries dont les victimes sont majoritairement noires en Libye.
 
Le CRAN, il dit et fait quoi, lui qui est si sourcilleux, en matière de stigmatisation, de dénigrement, d’inégalité, dont les « noirs » seraient victimes en France, du seul fait qu’ils sont noirs ? Et le MRAP, et SOS-Racisme, ce n’est pas leur pote le prolétaire ou le soldat africain de Tripoli ?
 
Il y en a d’autres des amis des noirs. Il y a les chantres de la « négritude », Le PPM, LKP, UPLG, Madame le député Christine Taubira, ils disent et font quoi ? Ils ne sont pas au courant de ces tueries à forte connotation raciste?
 
Ces autres amis et ces porte-parole des noirs, ces militants dénonçant leur misère ou leur pauvreté plus grande que la moyenne, ces hommes et ces  associations disant agir contre tous les stigmates d’une infériorité organisée à l’encontre des noirs, les Dieudonné, Kami Séba et tutti quanti, ils disent et font quoi ?
 
Ces assassinats sauvages, cette justice expéditive contre les lampistes noirs du régime Kadhafi, ça ne les choquent pas ? Ils n’ont rien à en dire ?
 
Tourneraient-ils tous la tête ?
 
Tous, ne voudraient-ils pas voir, pour ne pas être obligés de dire : Que les « révolutions arabes » sentent fortement l’odeur du sang et qu’elles ressemblent furieusement à une pure et simple contre-révolution, une contre-révolution qui porte, mécaniquement, vers un pouvoir sans partage, les hommes de la dictature de la charia, et que ceux-ci considèrent toujours le « noirs » comme les anciens djihadistes destructeurs des anciens empires africains.
 
Assez d’hypocrisie ! Non aux pogromes anti-Noirs !
 
Arrêt immédiat des tueries. Stop à la justice sommaire ! Arrêt des violences et des humiliations dont sont victimes les travailleurs privés de leurs emplois et les anciens soldats noirs de Libye.
 
© Alain Rubin

 

 

Un article de Henri Viaud-Murat

Augmente-nous la foi!

Article de Henri Viaud-Murat.

Les disciples, quand ils comparaient leur foi à celle du Seigneur Jésus, ne pouvaient manquer de constater leurs insuffisances. Ils ont donc demandé au Seigneur d’augmenter leur foi. Mais la réponse de Jésus a dû les plonger dans la perplexité!

« Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi. Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait » (Luc 17: 5-6).

Ils demandent au Seigneur d’augmenter leur foi, et le Seigneur leur reproche de ne pas avoir assez de foi!

Quand Jésus a constaté que Ses disciples ne pouvaient pas chasser un démon, Il leur dit:

« C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible » (Matthieu 17: 20).

A propos du figuier stérile que Jésus avait maudit, et qui s’était desséché, le Seigneur dit à Ses disciples étonnés:

« Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait » (Matthieu 21: 21).

Dans l’Evangile de Marc, toujours concernant un figuier maudit, le Seigneur dit à Ses disciples:

« Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu (mot-à-mot: « Ayez la foi de Dieu« ). Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11: 22-24).

Il est probable que les disciples devaient être assez frustrés par ce genre de réponses du Seigneur! Il leur reprochait leur incrédulité et les exhortait à avoir la foi, mais sans leur dire comment. Les disciples ne pouvaient que constater leur incrédulité et leur manque de foi. Comment se sortir de cette impasse?

Le comble, c’est que Jésus leur demandait d’avoir la même foi que la foi de Dieu! Cette foi parfaite qui ne connaît jamais d’échec! Cette foi qui voit toujours l’accomplissement parfait de ce que Dieu dit! Comment était-ce possible?

Nous ne voyons pas souvent le Seigneur Se fâcher dans les Evangiles. Il S’est fâché contre les marchands du Temple, Il S’est fâché contre les pharisiens hypocrites. Mais Il S’est aussi fâché contre Ses disciples incrédules!

Voici de quelle manière Jésus leur parle, toujours à propos du démon qu’ils n’ont pas pu chasser, alors qu’Il leur avait pourtant donné le pouvoir de chasser tous les démons, et de guérir toutes les maladies:

« Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous? jusques à quand vous supporterai-je? » (Matthieu 17: 17).

Nous savons que le Seigneur, dans Son amour, a supporté Ses disciples jusqu’au bout. Mais nous pouvons constater ici, comme dans d’autres passages, à quel point Il a pu être attristé par leur incrédulité.

En fait, l’incrédulité ne fait que traduire un manque de confiance envers la Parole du Seigneur. Il s’agit d’un affront direct fait à Sa Personne. C’est nier l’intégrité et la fidélité de Celui qui est la Vérité absolue, qui parle et qui ne ment pas, et qui n’est pas un homme pour mentir!

Depuis la chute, nous vivons dans un monde de mensonge, contrôlé par celui qui est le père du mensonge, le diable. Nous avons depuis toujours appris à nous méfier de tous et de tout!

La confiance que nous attachons à une parole ne va pas plus loin que la confiance que nous accordons à l’auteur de cette parole!

Notre manque de confiance envers la Parole de Dieu ne fait donc que traduire notre manque de confiance en Celui qui a donné cette Parole! Ce manque de confiance en Dieu ne peut que résulter de notre manque de connaissance du Seigneur.

Si nous Le connaissions réellement tel qu’Il est, nous ne douterions jamais plus de Sa Parole! Car Il est d’une absolue fidélité à Sa Parole! Il met un point d’honneur divin à respecter Sa Parole!

Qu’est-ce donc que la foi, et d’où vient-elle?

La Bible nous donne cette définition limpide de la foi:

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11: 1).

La foi est donc une totale certitude, sans l’ombre d’un doute dans notre coeur, que nous possédons déjà les choses que nous ne voyons pas encore, mais que Dieu nous a promises, soit par Sa Parole, soit par une révélation du Saint-Esprit.

Pour qu’il y ait la foi, il faut donc qu’il y ait tout d’abord une Parole de Dieu qui sorte de Sa bouche, et qui parvienne à notre connaissance. Il faut que nous comprenions cette Parole, mais il faut aussi que nous attachions la foi à cette Parole. Nous devons, dans notre coeur, croire que cette Parole est absolument vraie.

Autrement dit, nous ne devons pas seulement comprendre et accepter intellectuellement cette Parole. Une simple acceptation intellectuelle peut nous donner l’illusion que nous avons la foi, mais il n’en est rien.

Pour passer de l’acceptation intellectuelle à la foi, nous devons faire descendre cette Parole dans notre coeur. Pour pouvoir faire entrer une Parole dans notre coeur, nous devons y ajouter la foi. Nous devons la croire.

Si nous croyons du coeur à cette Parole de Dieu, et que nous ne laissons aucun doute entrer dans le sanctuaire de notre coeur, alors nous avons la foi de Dieu.

C’est en croyant que nous faisons descendre la Parole de Dieu dans notre coeur. C’est notre coeur qui abrite tout ce que nous aimons, tout ce à quoi nous adhérons.

C’est pourquoi nous devons veiller attentivement à ce que nous faisons entrer dans notre coeur!

« Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à mes discours. Qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux; garde-les dans le fond de ton coeur; car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps. Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4: 20-23).

Il vaut donc bien mieux remplir notre coeur de la Parole de Dieu, plutôt que des mensonges de Satan! Douter de la Parole de Dieu, ce n’est rien d’autre que croire à un mensonge de Satan! Il est donc préférable de douter des mensonges de Satan, et de croire à la Parole de Dieu!

Jésus a bien dit à Ses disciples:

« … s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Marc 11: 23).

Que représente ici notre coeur? Il ne représente pas notre esprit régénéré. Notre esprit n’a aucun problème d’incrédulité, car il a été créé parfait et saint. Si nous pouvions toujours vivre pleinement au niveau de notre esprit, nous aurions toujours la foi.

Le « coeur » représente donc ici cette partie de notre âme qui est capable d’aimer, de faire confiance, de croire.

Notre âme est notre centre de la conscience de soi et du monde. C’est au niveau de notre âme que nous sommes conscients de nous-mêmes, et du monde qui nous entoure. C’est au niveau de notre âme que surgissent tous les sentiments et toutes les pensées dont nous prenons conscience, même si nous n’en connaissons pas toujours la source. C’est aussi au niveau de notre âme que nous exerçons notre volonté et que nous prenons nos décisions.

Mais la Bible nous révèle que notre âme n’est pas le siège de ces sentiments, de ces pensées et de ces décisions qui parviennent à notre conscience. Cela signifie que ce n’est pas notre âme qui est la source de ces pensées et ces sentiments. Notre âme ne fait que les capter.

La source de nos pensées et de nos sentiments, chez un Chrétien, peut être soit la chair, soit l’esprit. Les pensées et les sentiments qui proviennent de la chair sont tous inspirés par une puissance de péché et de mort. Les pensées et les sentiments qui proviennent de l’esprit sont tous inspirés par la justice de Dieu et la puissance de Son Esprit.

C’est au niveau de notre âme, et plus particulièrement de notre coeur, que nous décidons de nous approprier une pensée ou un sentiment, parce que nous les considérons comme bons et vrais, ou que nous décidons de les rejeter, parce que nous les considérons comme mensongers ou indésirables.

C’est donc au niveau de notre coeur que nous décidons de croire ou de ne pas croire.

Si nous acceptons comme vraie une pensée mensongère qui nous est inspirée par la chair et par Satan, nous allons donc croire dans notre coeur à un mensonge. Ce mensonge va nous contrôler, et inspirer ensuite nos paroles et nos actes.

Tandis que si nous acceptons comme vraie une pensée qui nous est inspirée par l’esprit et par le Seigneur, nous allons croire dans notre coeur à la Vérité de Dieu. Cette Vérité va nous affranchir du mensonge, et inspirer ensuite nos paroles et nos actes.

C’est donc le fait de croire dans notre coeur qui donne vie à une parole que nous entendons et comprenons. Une simple adhésion intellectuelle ne suffit pas pour rendre une parole agissante dans votre vie. Il faut croire dans notre coeur, pour que cette parole devienne vivante et agissante.

Il en est de même pour les doutes. Si nous avons des doutes, mais que ceux-ci restent simplement au niveau de nos pensées et de notre intelligence, ces doutes n’auront pas de conséquences pour nous. Mais si nous commençons à croire en ces doutes, c’est alors qu’ils descendent dans notre coeur, et qu’ils provoquent leurs dégâts!

Si nous croyons à un mensonge, il produira la mort. Si nous croyons à la Vérité de Dieu, elle produira la Vie de Dieu.

Le fait de croire est donc, en réalité, un acte d’amour. Ce que nous aimons dans notre coeur, nous l’acceptons comme vrai, nous le croyons, nous y attachons notre foi.

Quand le Seigneur Jésus nous demande de croire en Sa Parole dans notre coeur, et de ne pas douter dans notre coeur, Il nous demande en fait de L’aimer d’un amour pur.

Quand nous croyons en quelqu’un, cela signifie que nous l’aimons, tout simplement. Nous ne pouvons absolument pas croire en quelqu’un que nous n’aimons pas! N’est-ce pas évident?

Nous pourrions parfois croire en une parole de quelqu’un, mais sans croire en la personne qui nous a donné cette parole. Cela signifie simplement que nous avons constaté que la parole qui nous a été donnée par cette personne était vraie. Mais nous n’allons pas jusqu’à croire en la personne qui a donné cette parole.

Il y a une grande différence entre croire en une parole qui nous est donnée par une personne, et croire en cette personne.

Si nous croyons en une personne, nous croirons en toutes ses paroles, et pas seulement en certaines de ses paroles!

Ce que veut le Seigneur, ce n’est pas que nous croyions en certaines de Ses Paroles! C’est que nous croyions en Lui! Car, si nous croyons en Lui, en Sa Personne, nous croirons en toutes Ses Paroles! Car Il est la Parole Vivante de Dieu!

Puisque Jésus est la Vérité, toutes Ses Paroles ne peuvent être que Vérité!

Nous ne devons donc pas nous contenter d’aimer certaines des Paroles du Seigneur, mais nous devons L’aimer Lui, la Parole Vivante de Dieu!

Plus nous aimerons le Seigneur, et plus nous aimerons toute Sa Parole! Plus nous La garderons aussi dans notre coeur, et non plus simplement dans notre tête!

Oh, combien la connaissance du Seigneur est nécessaire pour avoir la foi en Sa Parole!

Il est écrit dans l’épître aux Hébreux:

« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12: 1-3).

« Le chef et le consommateur de la foi » signifie exactement: « Celui qui donne la foi, et qui l’amène à la perfection. »

Comment le Seigneur donne-t-il la foi, et comment l’amène-t-Il à la perfection?

Il donne la foi en Se révélant personnellement, et Il perfectionne la foi en Se révélant de plus en plus à celui qui veut Le recevoir.

Il nous suffit de lire les Evangiles, et d’y voir le Seigneur Jésus parler, agir, pardonner, délivrer, guérir, et faire du bien à tous ceux qui s’approchaient de Lui, pour commencer à avoir foi en Lui!

Plus nous connaîtrons l’amour et la puissance bienfaisante du Seigneur Jésus, et plus notre foi en Lui fera des bonds!

Notre foi fait aussi des bonds, quand nous réalisons que la Bible n’est pas un simple livre comme les autres, mais quand nous recevons la révélation qu’elle est véritablement la Parole de Dieu, qu’elle est intégralement inspirée par le Saint-Esprit, et qu’elle est elle-même Esprit et Vie, tout comme Son Auteur!

Nous apprenons alors à ne plus dissocier le Seigneur de Sa Parole. Sa Parole et Lui sont UN! Croire en Jésus, c’est croire en Sa Parole, c’est attacher à la Bible autant d’importance que si Dieu nous parlait personnellement!

« Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10: 17).

Le verbe grec traduit par « entend » est le verbe « akouô », qui signifie à la fois entendre et comprendre.

La foi commence par le fait d’entendre et de comprendre la Parole de Christ (ou de Dieu). Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi que nous gardions cette Parole dans notre coeur.

Si nous sommes un enfant de Dieu, n’est-ce pas normal que nous gardions dans notre coeur les Paroles de notre Dieu que nous aimons?

Quand nous réalisons qu’une Parole dont nous prenons connaissance n’est pas une simple parole d’homme, mais qu’elle est une Parole de Christ, n’est-ce pas une raison suffisante pour la garder dans notre coeur, sans douter?

Pourquoi douter d’une Parole, quand nous savons qu’il s’agit d’une Parole de notre Dieu?

Si nous aimons Dieu de tout notre coeur, nous garderons Sa Parole dans notre coeur.

Dieu a souvent reproché à Son peuple de ne L’aimer que du bout des lèvres.

« Jésus leur répondit: Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7: 6-9).

Ces hommes avaient ôté de leur coeur la Parole de Dieu, pour la remplacer par leurs mensonges et leurs traditions. La Parole de Dieu ne trouvait plus la foi dans le coeur de ceux qui l’entendaient! Toute la puissance de cette Parole était donc anéantie dans la vie de ceux qui ne L’avaient pas reçue dans leur coeur.

« Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent » (Hébreux 4: 2).

Dieu nous a donné à tous une pleine mesure de foi (Romains 12: 3)! Utilisons donc cette foi pour croire à Sa Parole, plutôt que pour croire à des mensonges ou à des traditions humaines!

Une fois que nous avons rempli notre coeur de la Parole de Dieu, nous ne pourrons pas nous empêcher de l’exprimer de notre bouche, puis de la vivre dans toute notre existence!

Jésus a dit:

« Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle » (Luc 6: 43-45).

« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Matthieu 6: 21).

Si nous gardons avec amour la Parole de Dieu dans notre coeur, nous pourrons puiser sans crainte dans ce bon trésor. Notre bouche en sera remplie, et nos actes suivront!

C’est pourquoi Jésus ajoute:

« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie. Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s’est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande » (Luc 6: 46-49).

Si nous serrons la Parole de Dieu dans notre coeur, non seulement notre bouche en sera remplie, mais nous mettrons nos actes en accord avec cette Parole que nous aimons!

Notre maison spirituelle sera bâtie sur le roc, parce que nous aurons placé notre foi dans la Parole de Dieu!

Celui qui ne met pas en pratique la Parole de Dieu, c’est celui, tout d’abord, qui ne L’aime pas, qui ne La serre pas dans son coeur!

Il ne s’agit donc pas de nous forcer à mettre en pratique la Parole de Dieu, d’une manière artificielle, intellectuelle ou légaliste. Cela n’aboutira à rien, sinon à de profondes désillusions!

Mais il s’agit d’aimer de tout notre coeur le Seigneur et Sa Parole! Et nous verrons alors que nous serons remplis de foi pour mettre cette Parole en action! Notre foi, bien utilisée, produira les oeuvres correspondantes!

« Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? c’est en faire descendre Christ; ou: Qui descendra dans l’abîme? c’est faire remonter Christ d’entre les morts. Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 10: 6-11).

Tous nos rapports avec Dieu doivent être fondés sur la foi en Lui et en Sa Parole. Tout ce que nous recevons de Dieu, nous le recevons par la foi en Lui, pour que ce soit par grâce.

C’est la foi en Dieu et en Christ qui nous rend justes, qui nous confère la justice de Dieu. Et, tout comme Dieu, le juste vivra par la foi, par sa foi.

Comment parle donc cette justice qui vient de la foi?

Elle ne peut que prononcer les Paroles de Dieu! C’est parce que nous croyons dans notre coeur que nous ouvrons la bouche pour exprimer ce que nous croyons! Et c’est ainsi que l’on parvient à la manifestation de ce que nous avons cru dans notre coeur, et exprimé par notre bouche!

Alors s’accomplit cette Parole du Seigneur Jésus:

« Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11: 23-24).

Bien-aimés, ne nous laissons pas séduire! Quand nous attachons notre foi à une promesse du Seigneur, elle s’accomplira certainement, et nos yeux la verront toujours s’accomplir!

Cela n’existe pas dans la Bible, une promesse de Dieu reçue avec foi, et qui ne s’accomplirait pas!

Certains pourraient alors me citer le passage suivant:

« Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11: 39-40).

« Tous ceux-là », ce sont tous les héros de la foi décrits dans tout ce chapitre. Ils ont accompli toutes sortes d’exploits par la foi. Mais voilà qu’à la fin de ce chapitre, il est écrit que certains « n’ont pas obtenu ce qui leur était promis »!

Ils sont donc morts dans la foi, sans avoir obtenu ce qui leur était promis!

Combien de fois le diable a-t-il pu se servir de ce passage mal compris, pour pousser des Chrétiens dans l’incrédulité!

Voilà pourquoi, encore une fois, il est si important de situer chaque verset dans son contexte!

C’est le verset 40 qui nous permet de comprendre ce qui leur avait été promis, et qu’il n’ont pas obtenu. Il s’agit tout simplement de la perfection!

Les saints de l’ancienne alliance avaient reçu du Seigneur la promesse qu’ils atteindraient un jour la perfection. Mais ils ne pouvaient pas l’atteindre de leur vivant, car Dieu pensait à nous, qui devaient parvenir à la connaissance de Jésus, jusqu’à la fin des temps.

Il fallait que tous ces saints de l’ancienne alliance attendent que nous parvenions, nous aussi, à la perfection, pour y parvenir avec nous.

Nous savons que la perfection nous est donnée dans notre esprit régénéré, au moment où nous passons par une nouvelle naissance. Mais la perfection absolue, pour notre esprit, notre âme et notre corps, ne nous est donnée qu’au moment de la résurrection des morts, ou, pour l’Eglise de Jésus-Christ, au moment du retour du Seigneur pour enlever Son Epouse.

La Parole de Dieu nous révèle que les morts en Christ doivent ressusciter les premiers, lors de l’enlèvement de l’Eglise. Mais elle nous révèle aussi qu’Abraham, Isaac et Jacob, avec tous les saints de l’ancienne alliance, seront aussi présents à la table des noces de l’Agneau, en tant qu’amis de l’Epoux.

Le fait qu’ils soient présents aux noces de l’Agneau signifie nécessairement qu’ils doivent, eux aussi, passer par la résurrection, avant le Millénium. C’est alors qu’ils recevront la perfection totale!

Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils verront s’accomplir la promesse de perfection qui leur avait été faite, afin qu’ils ne parviennent pas sans nous à cette perfection, ni nous sans eux!

Ne tirons donc jamais un faux argument de ce verset d’Hébreux 11: 40, pour soutenir que l’on peut avoir la foi en une promesse, et ne jamais la voir s’accomplir de notre vivant! Ce serait un non-sens spirituel, qui plongerait ceux qui croient à ce mensonge dans une grande angoisse et dans une grande incrédulité!

Jésus a toujours dit: « Si tu crois, tu verras…! »

Pour voir s’accomplir ce que nous avons cru, il ne suffit pas d’avoir la foi. Il faut aussi persévérer dans la foi jusqu’au bout, jusqu’à ce que l’on voie la manifestation de la promesse!

Dès que nous voyons ce que nous attendions, nous n’avons plus besoin de foi!

« Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6: 11-20).

Notre coeur, c’est-à-dire, ici, notre âme, doit être profondément ancré dans le lieu très saint de la Présence divine, là où se trouve actuellement notre Souverain Sacrificateur et Intercesseur, Jésus-Christ!

Notre âme ne doit plus être ballottée par tout ce que nous voyons. La foi se rit de ce qu’elle voit, de toutes les choses visibles contraires à la promesse de Dieu! La foi du juste ne s’appuie que sur la Parole de Dieu! Elle est solidement ancrée dans le sanctuaire!

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10: 19-23).

« N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme » (Hébreux 10: 35-39).

Non! Nous ne sommes pas de ceux qui abandonnent la foi en Dieu et en Sa Parole, et qui se retirent pour abandonner le bénéfice des promesses divines! Mais nous sommes de ceux qui, par amour pour leur Seigneur, persévèrent dans la foi, parce qu’ils savent que leur Dieu est Fidèle et Véritable! Ce qu’Il a dit, Il l’accomplira toujours dans la vie de ceux qui croient!

Jésus nous comblera de tout ce dont nous avons encore besoin, car nous avons tout pleinement en Lui! Attachons-nous toujours fermement à Lui, et Il nous conduira fidèlement dans la pleine manifestation de toute Sa volonté dans notre vie!

Il entend toutes les prières qui sont conformes à Sa volonté!

« Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5: 14-15).

Merci Seigneur! Merci pour ce que Tu es! Merci pour Ta Parole! Merci pour la foi que tu nous as donnée! Nous attachons fermement notre foi à Ta Parole! Nous gardons Ta Parole dans notre coeur! Glorifie-Toi pleinement dans la vie de tous Tes enfants, par l’accomplissement en eux de toute Ta volonté! Amen!

 

 

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