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Ordres de mobilisation d'urgence pour des réservistes (Israel7)

Tsahal a commencé ces jours-ci à envoyer des ordres de mobilisation d’urgence à des réservistes qui passeront la période des fêtes près des frontières. C’est que rapporte le site Israel Defense.

Selon ce compte rendu, cette mobilisation procède de la conjoncture sécuritaire sensible et des émeutes qui risquent de s’embraser consécutivement à l’annonce de la déclaration d’un Etat arabe sur la Terre d’Israël à l’ONU dans deux semaines.

Les forces de réservistes sont destinées principalement à être déployées le long des frontières alors que les forces régulières seront responsables en Judée et Samarie, face à la Bande de Gaza et aux frontières du Nord d’Israël.

Selon les dernières évaluations, la crise provoquée par la Turquie est susceptible de chauffer encore plus les esprits et d’inciter l’intensification des émeutes et des attentats terroristes pour cette seconde moitié du mois de septembre.

 

Flash info : l’Ambassade d’Israël au Caire vient d’être attaquée par la foule -

Samedi 10 septembre 2011 6 10 /09 /Sep /2011 08:31

Drapeau-isralien-arrache-au-Caire.png

Dans la nuit de vendredi à samedi, des milliers de manifestants, trompés par la récupération de leur « révolution » par les nouveaux dictateurs de l’armée (nous aurons l’occasion d’y revenir), bien plus répressifs que ne l’était Mubarak, sont partis de la place Tahrir au Caire, se sont dirigés vers l’Ambassade d’Israël, et l’ont saccagée.
 

 

 
Les Frères Musulmans avaient lancé vendredi dernier, jour de prières ou les Musulmans se rendent à la Mosquée, l’ordre d’aller tuer Yitzhak Levanon, l’ambassadeur d’Israël, et de massacrer tous les israéliens qui se trouvent sur le sol Egyptien.
 
Ce vendredi (jour de prières chez les Musulmans), Salah Sultan, un dignitaire religieux des Frères Musulmans, a accusé l’ambassade d’Israël d’avoir monté un complot secret pour corrompre la jeunesse égyptienne par la drogue, et d’introduire de l’héroïne en Egypte par le valise diplomatique.
 
La foule s’est alors mise en mouvement, et armée de marteaux et de barres de fer, a commencé à détruire, sur les regards passifs de la police, le mur de protection qui venait d’être édifié, suite aux mouvements du mois dernier, contre cette même ambassade.
 
Les activistes ont réussi à monter jusqu’à l’un des étages de l’immeuble de 21 étages qui accueille l’ambassade, et ont jeté par les fenêtres des milliers de documents en hébreu.
 
L’armée a réussi a dissipé les manifestants tôt ce matin, et il y aurait entre 50 et 87 blessés selon les témoins, 520 selon le Ministre de la santé égyptienne, une personne est morte d’un arrêt cardiaque.
 
Aucun membre de l’Ambassade n’était présent sur place, sans quoi ils auraient été plus que probablement lynchés, conformément à ce qu’on observe régulièrement dans de nombreux pays islamiques. L’ambassadeur et sa famille ainsi que plusieurs membres du personnel ont quitté précipitamment l’Egypte, tôt ce matin, par l’aéroport du Caire.
 
Mubarak imposait le respect des accords de paix avec Israël dans un climat d’antisémitisme populaire violent. On se souvient par exemple que le syndicat des journalistes faisait expulser de son emploi tout journaliste qui communiquait avec ses pairs israéliens, et que le Ministre  de la Culture, Faruq Hosni, candidat à la Présidence de l’UNESCO, avait déclaré en 2008 : « je brûlerai moi-même tout livre juif que je trouve dans les bibliothèques d’Egypte ». Les dernières déclarations de ce genre remontent à l’Allemagne hitlérienne.
 
On se souvient également qu’Obama avait appuyé la transformation de l’Egypte, d’une dictature pro-occidentale, en paix avec Israël et alliée des Etats Unis, en une dictature militaire et islamiste bien plus répressive et anti-démocratique. Obama qui avait exigé le départ immédiat de son allié Moubarak, lequel faisait régner par la force un équilibre qu’il jugeait vital, en muselant les fondamentalistes Frères Musulmans qui prônent le retour du pays aux lois et coutumes du 7e siècle, pour la modernisation de son pays. Obama donc, acteur de ce retour à la barbarie, a dénoncé du bout des lèvres cette prévisible attaque de la population contre le symbole de la démocratie et de la culture occidentale au Moyen Orient.  
 
Et si vous pouvez compter jusqu’à quatre, vous n’aurez aucun mal à comprendre qu’Alain Juppé, un repris de justice à la moralité douteuse, ancien condamné pour des affaires de détournement de fonds public, puis parachuté Ministre des Affaires Etrangères, a déclaré récemment vouloir dialoguer avec les Frères Musulmans s’ils respectent la démocratie et renoncent à la violence.
 
L’attaque contre une ambassade, si elle est israélienne, n’est peut être pas considérée comme recours à la violence, pour Alain Juppé. 
 
« Peut-être pourrons-nous nous retrouver sur un terrain commun » a déclaré Alain Juppé aux  Frères Musulmans tunisiens.
 
Le Dr. Salah Sultan, dignitaire des Frères Musulmans, avait déclaré, quelques temps avant de lancer sa fatwa pour tuer l’ambassadeur israélien au Caire, lors d’une conférence de presse intitulée « la route vers Al-Quds », que les Juifs tuent les non juifs, et utilisent le sang des Chrétiens pour préparer le pain de Pessah.
 

 

 

 
Alain Juppé a t-il trouvé là « son terrain commun » avec les Frères Musulmans ?
 
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr

 

 

L'ambassade d'Israël attaquée au Caire Guysen

 

  Quatre manifestants anti-Israël arrêtés au Caire
Les forces de sécurité égyptiennes ont arrêté quatre manifestants anti-Israël après les émeutes qui ont éclaté hier devant l'ambassade israélienne au Caire, rapporte al-Arabiya.
 
   Deux personnes tuées au Caire, 988 blessées
Selon une source au sein du ministère égyptien de la Santé, deux personnes ont été succombées à leurs blessures après les manifestations d'hier devant l'ambassade israélienne au Caire. 988 autres personnes ont été blessées.
 
   
 
   L'attaque à l'ambassade israélienne au Caire est un "incident sérieux" (Netanyahou)
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a déclaré ce samedi que l'attaque à l'ambassade israélienne au Caire était un "incident sérieux, mais cela aurait pu être pire si les protestataires étaient parvenus à blesser nos citoyens".
 
   Six personnes bloquées dans l'ambassade au Caire atterrissent en Israël
Six Israéliens qui avaient été bloqués hier soir dans l'ambassade au Caire ont atterri ce samedi en Israël après avoir été sauvés par un commando égyptien.
 
    Six Israéliens bloqués dans l'ambassade au Caire sauvés par des commandos égyptiens
Des commandos égyptiens ont sauvé hier soir six Israéliens bloqués dans leur ambassade au Caire alors que des manifestants envahissaient le bâtiment, selon un responsable israélien.
 
   Les quartiers généraux du Hamas resteront en Syrie
Le Hamas n'a pas l'intention de transférer ses quartiers généraux de Syrie vers le Caire, a déclaré samedi le vice-chef du Bureau politique, Abou Marzouk, selon la radio israélienne.
 
   Egypte : un navire israélien contenant des armes libérés
Les autorités égyptiennes ont libéré ce samedi un navire israélienne qui contenait des armes et qui étaient retenu depuis jeudi, rapporte la radio israélienne.
 
    Netanyahou s'est entretenu avec les employés de l'ambassade au Caire hier soir
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou s'est entretenu vendredi soir avec les employés de l'ambassade israélienne au Caire qui s'étaient barricadés à l'intérieur, a-t-on appris ce samedi.
 
    Clinton appelle l'Egypte à protéger l'ambassade israélienne au Caire
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a appelé le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, à respecter ses obligations relatives à la Convention de Vienne et à protéger l'ambassade israélienne au Caire.
 
    Un diplomate toujours en poste à l'ambassade israélienne au Caire
Un diplomate a été maintenu à l'ambassade israélienne au Caire après l'évacuation de l'ambassadeur et d'employés, et ce afin de poursuivre le travail. Il s'agit du consul chargé des affaires nationales, YItzhak Levanon.
 
    Au moins 450 manifestants blessés devant l'ambassade israélienne au Caire
Selon le ministère égyptien de l'Intérieur, au moins 450 manifestants ont été blessés devant l'ambassade israélienne au Caire hier.
 
    Deux véhicules de police incendiés devant l'ambassade israélienne au Caire
Au moins deux véhicules de police ont été incendiés samedi matin par des manifestants devant l'ambassade israélienne au Caire, rapporte un témoin.
 
   La police égyptienne en état d'alerte après une vague de violences
La police égyptienne a été mise en état d'alerte vendredi soir après une vague de violences devant l'ambassade israélienne au Caire.
 
    L'ambassadeur israélien au Caire évacué
L'ambassadeur israélien au Caire, sa famille, ainsi que des employés de l'ambassade ont été évacués samedi après que des Egyptiens ont détruit un mur de protection et sont entrés dans le hall du bâtiment hier soir.

 

 

"La Turquie est-elle en position de force face à Israël ?" par J Forum

jeudi 8 septembre 2011

Devant le refus d’Israël de s’excuser pour son raid contre le ferry turc Mavi Marmara, qui participait à la première flotille pour Gaza, et à bord duquel neuf passagers turcs ont péri en mai 2010, Ankara a multiplié les sanctions : expulsion de l’ambassadeur israélien, suspension des accords militaires bilatéraux, procédure devant la Cour internationale de justice pour contester le blocus de Gaza. Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), analyse les raisons qui poussent la Turquie à durcir sa position face à l’Etat hébreu.

 

 

Les relations entre Israël et la Turquie, pays alliés, se sont dégradées depuis plus de deux ans : cette crise diplomatique annonce-t-elle une rupture ?

Cette crise s’inscrit dans un contexte de refroidissement diplomatique progressif. Son expression la plus vive se manifeste aujourd’hui. Le refroidissement s’est amorcé fin 2008. Les deux pays sont passés à côté de la rupture pendant les offensives menées par l’armée israélienne à Gaza dans le cadre de l’opération "Plomb durci". Début 2009, au forum économique de Davos, le premier ministre turc, M. Erdogan, quitte en fureur une table ronde où il était associé au président israélien Shimon Pérès, après avoir accusé les Israéliens d’être passés maîtres dans l’art de tuer les gens. A l’été 2009, le nouveau gouvernement israélien mené par Benyamin Nétanhyahou met fin à la médiation turque entre Israël et la Syrie. Les signes de perte de confiance se multiplient. Survient alors l’incident du Mavi Marmara en mai 2010, qui a causé la mort de 9 nationaux turcs.

Mais il n’y a pas de rupture complète. Le gouvernement turc a décidé d’expulser l’ambassadeur israélien. En revanche, l’attaché militaire israélien est toujours en poste. Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a également annoncé l’arrêt des relations commerciales, militaires et industrielles. Mais ceci ne vaut pour le moment que pour l’industrie de l’armement : le ministre a précisé que cette déclaration ne concernait pas le secteur privé. Le volume des échanges entre les deux pays a augmenté de 23 % au premier semestre 2011 par rapport à la même période, l’année antérieure : les liens économiques restent forts.

Le premier ministre turc souhaite se rendre la semaine du 12 septembre en Egypte, en Tunisie et en Libye : y a-t-il une influence du printemps arabe dans le durcissement de l’attitude turque vis-à-vis d’Israël ?

La crise se noue autour du rapport des Nations unies concernant l’affaire du Mavi Marmara, mais le printemps arabe est un élément de contexte essentiel pour comprendre ce qui se passe. En effet, le printemps arabe fragilise la position régionale de la Turquie : l’équilibre qu’elle avait construit avec les régimes de la région est actuellement défait, et il faudra beaucoup de travail pour rétablir un équilibre stable dans les relations avec les nouveaux pouvoirs.

Pendant le printemps arabe, la Turquie s’est montrée dans un premier temps plutôt embarrassée. Le gouvernement turc ne s’est exprimé que tardivement au sujet de la révolte égyptienne, bien qu’il ait finalement appelé Hosni Moubarak à la démission. Avec la Libye, on a observé un retournement complet : Ankara refuse d’abord l’intervention internationale, mais finit par y participer a minima, avant de se replacer, une fois la victoire des insurgés acquise, en première ligne pour soutenir le Conseil national de transition. Sa condamnation des violences en Syrie a également été tardive.

Les événements arabes sont comme un moment de vérité pour la diplomatie turque. Aujourd’hui, aller au clash avec Israël apparaît comme une solution simple pour protéger son image auprès du public arabe.

Cette escalade intervient également peu avant la demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU, prévue le 20 septembre…

En effet, outre le printemps arabe, il s’agit sans doute du deuxième élément essentiel pour expliquer la crise. La perspective de la proclamation d’un Etat palestinien tétanise Israël, et la Turquie doit forcément soutenir la revendication palestinienne, suivant la ligne politique et de solidarité qu’elle privilégie depuis plusieurs années.

Demandes d’excuses concernant le raid contre le ferry en partance vers Gaza, condamnation du blocus : Gaza semble donc cristalliser les tensions. Quel rôle joue le territoire palestinien dans le discours diplomatique de la Turquie ?

M. Erdogan a bien compris l’usage électoral qu’il pouvait faire d’une position dure sur Gaza, devenu pour tout le monde un symbole d’injustice. Les Turcs sont massivement pro-palestiniens. Exprimer sa solidarité avec Gaza permet de travailler l’image du gouvernement, qui prône de plus en plus clairement la fraternité islamique. En outre, dans l’affaire du Mavi Marmara, le nationalisme turc a aussi été directement atteint.

Par ailleurs, sur le plan extérieur, la Turquie cultive depuis quelques années son image de soft power, de puissance bienveillante. M. Erdogan était devenu un héros auprès de l’opinion publique arabe après sa condamnation de l’opération "Plomb durci". Les sujets humanitaires sont en effet toujours considérés comme de bons tremplins diplomatiques. On l’a encore vu avec la visite de Tayyip Erdogan en Somalie, le mois dernier : une démonstration remarquable de l’usage de la charité islamique comme instrument d’influence extérieure.

M. Erdogan joue donc la stature internationale de son pays sur ce dossier…

Les Turcs veulent en effet être reconnus comme une puissance internationale de premier plan. La gestion des dossiers est donc très calculée, une initiative sert toujours à équilibrer une autre. Concernant la visite turque en Somalie, on ne peut s’empêcher de remarquer qu’Ankara bombardait au même moment, et depuis plusieurs semaines, le Kurdistan irakien, faisant de nombreux morts. Dans le cas qui nous occupe, il faut tenir compte du fait qu’Israël est devenu très impopulaire à l’échelle mondiale. C’est donc un dossier sur lequel on peut se permettre de tenir une position dure.

En revanche, Israël a beaucoup à perdre, car la Turquie était un allié important dans la région. Tel-Aviv est dans une situation d’embarras et d’inquiétude dans un contexte régional précis : la Syrie est à feu et à sang ; depuis la chute de Moubarak, on entend de plus en plus de voix en Egypte remettre en cause les accords de paix et il y a eu récemment de graves incidents entre les deux pays [avec la mort de cinq policiers égyptiens, tués alors que les forces israéliennes poursuivaient des auteurs présumés d’attaques près de la frontière avec l’Egypte, le 18 août]. La perspective de voir la Palestine reconnue est un autre choc à venir. Enfin, l’Iran continue d’envoyer des messages anti-israéliens, et poursuit silencieusement, à l’écart des grands désordres du Moyen-Orient, son programme d’équipement nucléaire. Ankara prend certainement acte de la fragilité psychologique que ce contexte très difficile produit en Israël. Les autorités turques voient aussi les manifestations qui se déroulent à Tel-Aviv et constatent ainsi l’épuisement du gouvernement Netanyahu. La Turquie est dans une position de force.

Les Etats-Unis s’inquiètent des tensions entre la Turquie et Israël, qui sont deux alliés : quel rôle joue Washington dans cette crise diplomatique ?

Les Américains vont très certainement tenter de calmer le jeu, car ils ont besoin des Turcs dans la région. Dans le même temps, ces derniers savent que les Etats-Unis sont de moins en moins à l’aise avec ce gouvernement israélien : l’administration Obama est beaucoup moins sur un alignement pro-sioniste que l’administration Bush.

Le rapport turco-américain est en cours de rééquilibrage à l’avantage des Turcs. Au sein de l’OTAN, ceux-ci essaient de se montrer comme des acteurs indépendants et valorisés. "Nous ne sommes pas le ’Yes-Man’ des Etats-Unis", peut-on lire dans la presse turque. Aujourd’hui, le discours turc envers Israël est aussi l’une des manières de faire passer ce message aux Etats-Unis. Dans le même temps, les Turcs leur donnent des gages : ils ont autorisé l’implantation sur leur sol de radars du bouclier anti-missiles de l’OTAN. C’est une façon de compenser la hausse de ton avec Israël.

Recep Tayyip Erdogan souhaite se rendre à Gaza : comment interpréter cette visite ?

C’est une provocation, mais aussi une tentative de dernière minute de regagner le terrain perdu sur les Egyptiens. Ces dernières années, les Turcs se sont laissé griser par leurs succès diplomatiques réels ou supposés. On sent aujourd’hui le gouvernement turc tiraillé entre l’envie de produire un discours plus islamique et plus religieux, aligné avec le Hamas, et la crainte que ses alliés occidentaux ne perçoivent négativement de tels signaux.

Gaza est symboliquement le lieu où l’islam politique a triomphé [avec la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006]. La question du dialogue avec le Hamas, mouvement arabe radical religieux, est le préalable à celle du dialogue avec l’islam politique dans la région. Or, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a toujours entretenu des liens avec les partis islamistes arabes, liens qu’il est aujourd’hui tenté d’activer. N’oublions pas que la Turquie est aujourd’hui largement présentée comme un modèle de démocratie islamique. C’est ce modèle qui pourrait être étendu au reste de la région [avec le printemps arabe]. L’équilibre est ici encore difficile à tenir, entre "l’islam modéré" cher à l’administration américaine, et un islam plus radical, qui inquiète immédiatement en Occident. En tout état de cause, la brouille avec Israël et la visite annoncée de M. Erdogan à Gaza posent le problème d’une radicalisation de la diplomatie turque.

Propos recuillis par Flora Genoux.

NDLR : L’analyse est biaisée, car elle ne prend pas en compte le fait que ce revirement de la Turquie n’est pas lié seulement à Israël mais aussi à l’Occident en général. Depuis que l’Europe a refermé ses portes à ce pays (depuis 2001), ce dernier a pris ses distances vis-à-vis de l’Occident. Les premiers à en faire les frais furent les Américains lors de la seconde guerre du Golfe, quand la Turquie a refusé l’emploi de son sol aux armées américaines les obligeant à attaquer l’Irak uniquement par le Sud au lieu des deux fronts (Nord et Sud) ce qui aurait modifié considérablement les résultats de ce conflit. Depuis les États-Unis Unis eux-mêmes se méfient des Turques, et les Européens font de même. Seuls des analystes de gauche ont la mémoire un peu courte.

Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI) | LEMONDE.FR

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TURQUIE-ISRAËL : HAUTE TENSION DIPLOMATIQUE

 

La Turquie a annoncé mardi la suspension de tous ses échanges avec Israël en matière de défense, évoquant même une intensification de ses patrouilles navales en Méditerranée. Cette décision fait suite au refus de l’Etat hébreu de s’excuser d’avoir tué neuf Turcs en 2010, dans l’assaut lancé par son armée sur une flottille humanitaire tentant de rejoindre la bande de Gaza.

 

 

C’est un rapport de l’ONU qui a mis le feu aux poudres. Publié jeudi dernier, il évoquait l’assaut de l’armée israélienne sur une flottille tentant de rejoindre Gaza en mai 2010, qui avait causé la mort de neuf Turcs, sans pour autant le condamner. Dès la publication des extraits du rapport, l’administration turque décidait d’expulser l’ambassadeur d’Israël à Ankara, sommant son homologue de lui présenter des excuses officielles, excuses qui ne sont jamais venues.

En réaction à ce qu’il considère comme un nouvel affront envers son pays, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi la suspension des échanges entre les deux pays, dans le domaine de la défense. « Nous suspendons complètement les liens commerciaux et militaires avec eux concernant l’industrie de la défense », a-t-il clairement expliqué, ajoutant que « ce processus sera suivi de différentes mesures ». La veille pourtant, le ministre de l’Economie, Zafer Caglayan, déclarait que la Turquie ne ferait rien « pour le moment » de nature à bouleverser ses relations économiques avec Israël. Les échanges commerciaux entre les deux pays dans leur ensemble ont atteint en 2010 3,5 milliards de dollars.

VERS UNE INTENSIFICATION DES PATROUILLES EN MÉDITERRANÉE

Il y a quelques jours, le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, mettait en garde contre les conséquences économiques qu’entrainerait une rupture prolongée du commerce avec la Turquie. Selon lui, l’économie de la Turquie surpasse de loin celle d’Israël. « L’économie turque connait une croissance exceptionnelle », expliquait-il, cité par le journal « Hürriyet ». « Ils ont de grands entrepreneurs et une main d’œuvre formée à l’européenne. La Turquie deviendra un marché important dans la région et un exportateur majeur. Les conséquences d’une rupture du commerce avec la Turquie seront coûteuses ». Les « différentes mesures » promises par Erdogan pourraient aussi concerner une intensification des patrouilles des navires de guerre turcs dans l’est de la Méditerranée, sur laquelle donne le littoral israélien.

Depuis quelques jours, certains responsables de l’Etat hébreu marchent sur des œufs, refusant d’irriter plus l’administration turque tout en maintenant leurs positions, à l’image d’Ehoud Barak. Le ministre de la Défense israélien a reconnu les « divergences » existant entre les deux pays, invitant les forces en présence à agir « avec leur tête et non de façon viscérale ». « Ce sera mieux pour nous tous et pour la stabilité régionale », a-t-il assuré.

Le divorce entre les deux anciens alliés semble clairement consommé, et des ressortissants turcs et israéliens en l’ont déjà subi. Le ministère israélien des Affaires étrangères a en effet annoncé mardi qu’une quarantaine des leurs ont été retenus une heure et demie à l’aéroport d’Istanbul, y subissant des interrogatoires détaillés. Mais dans le même temps, l’agence de presse turque Anatolie relatait des scènes comparables à l’aéroport de Tel-Aviv. Un touriste interrogé expliquait même avoir dû retirer son pantalon pour être fouillé.

INQUIÉTUDE DES ETATS-UNIS

Cette crise diplomatique entre les deux plus grandes puissances du Proche-Orient met aussi les Etats-Unis dans une position inconfortable, Israël et la Turquie comptant aux rangs de leurs alliés les plus influents. Victoria Nuland, porte-parole du département d’Etat, a reconnu que l’administration Obama était « préoccupée ». « Nous avons, au cours des derniers mois, travaillé avec nos deux alliés au renforcement de leurs relations bilatérales. Nous pensons toujours qu’un retour à un partenariat est dans leur interêt commun. Mais l’état actuel de leurs relations nous préoccupe ».

OPPOSITION IDÉOLOGIQUE

La crise diplomatique naissante entre l’Etat turc et Israël prend avant tout cette ampleur du fait du désaccord des deux administrations quant à la question de la reconnaissance l’Etat palestinien. Recep Tayyip Erdogan a évoqué mardi la possibilité de se rendre dans la bande de Gaza à l’occasion de son prochain voyage en Egypte, expliquant devoir d’abord consulter les autorités du Caire. Le chef du gouvernement turc se rendra aussi à New York ce mois-ci, pour la session de l’Assemblée générale de l’Onu, où il devrait prendre position pour la reconnaissance d’un Etat palestinien dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, une initiative à laquelle s’oppose évidemment Israël. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a déclaré devant la presse à Ankara aux côtés d’un émissaire du président palestinien Mahmoud Abbas, qu’une telle reconnaissance était « le droit le plus naturel des Palestiniens, une dette que le monde doit verser au peuple palestinien ».

Antoine Delthil - Parismatch.com

 

 

Discours (fondamental) de Geert Wilders à Berlin, sur l’islam et l’Union Européenne

Jeudi 8 septembre 2011 4 08 /09 /Sep /2011 10:38

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Discours de Berlin de Geert Wilders sur l’islam et l’Union Européenne.

 

Voici, reproduit, intégralement pour les lecteurs de drzz.fr, le discours magistral de Mr. Geert Wilders, prononcé à Berlin le 3 Septembre 2011. Il parle aux allemands, et chaque mot s’adresse aux français.

 

(traduction jdlmk)

 

« Merci de m’avoir invité à Berlin. C’est un honneur d’être ici dans cette belle ville de Berlin. Lorsque je suis venu ici l’année dernière, j’ai souligné l’importance de l’Allemagne pour nous tous. Une Allemagne en bonne santé démocratique et sûre d’elle, nous bénéficie à tous.

 

Bien des choses se sont passées depuis ma dernière visite.

 

Aux Pays-Bas, nous avons pu réaliser beaucoup de choses étonnantes. Nous avons commencé et réussi à faire reculer le processus d’islamisation des Pays-Bas.

 

Nous l’avons fait de manière pacifique et par le biais du processus démocratique. 

 

Récemment, un psychopathe dérangé, narcissique, a commis en Norvège un crime horrible, abattant froidement près de quatre-vingt concitoyens innocents. L’assassin a prétendu être un citoyen inquiet. Il a déclaré qu’il avait commis cette atrocité, du fait « qu’il est inutile de participer au processus démocratique. »

 

Mais il a tort ! 

 

Le meurtrier de masse d’Oslo a assassiné et mutilé, et il a justifié son crime odieux en niant, je cite : « que modifier le système démocratique est loin d’être possible » – Fin de citation.

 

Mais il a tort ! 

 

Le meurtrier d’Oslo prétend faussement être des nôtres. Mais il n’est pas l’un d’entre nous. Nous avons horreur de la violence. Nous sommes démocrates. Nous croyons aux solutions pacifiques.

 

La raison pour laquelle nous rejetons l’islam, c’est justement à cause de sa nature violente. 

 

Nous croyons à la démocratie. Nous nous battons avec la force de notre conviction, mais nous n’avons jamais utilisé la violence. Notre engagement pour la vérité, la dignité humaine et une défense juste et honorable de l’Occident ne nous permet pas d’utiliser la violence, ni de tomber dans le cynisme et le désespoir. 

 

Nous chérissons la tradition d’Alexander Soljenitsyne, Jelena Bonner, Lech Walesa et Ronald Reagan. Ces héros ont vaincu une idéologie totalitaire par la puissance de leur conviction et sans tirer un seul coup de fusil. Tout comme l’ex-musulman et critique de l’Islam, Ali Sina, l’a dit dans sa réaction à l’atrocité d’Oslo : « Nous ne levons pas l’épée contre les ténèbres ; nous allumons une lumière. »

 

Il en est de même. Nous avons allumé la lumière de la vérité. Et la vérité nous rendra libre.

 

La vérité c’est que l’islam peut être combattu avec succès par des moyens démocratiques. 

 

Nous le faisons dans les Pays-Bas. Vous pouvez le faire aussi en Allemagne. 

 

Permettez-moi de vous dire ce que nous avons réalisés aux Pays-Bas, depuis ma dernière visite à Berlin, il y a moins d’un an. Cela va vous encourager. Ce qui peut être fait aux Pays-Bas peut également être fait en Allemagne.

 

Mon parti, le Parti pour la Liberté, a 24 sièges sur les 150 sièges du parlement, et soutient un gouvernement minoritaire formé de libéraux et démocrates-chrétiens. Nous faisons cela en échange de mesures de restrictions de l’immigration, faire baisser la criminalité, contrecarrer le relativisme culturel, et restaurer nos libertés traditionnelles Occidentales, telles que la liberté d’expression.

 

Le Parti pour la Liberté occupe cette position depuis moins d’un an, mais nous obtenons de grandes choses. Nous avons obtenu que les Pays-Bas fassent bientôt interdire la burka islamique couvrant le visage, et le niqab.

 

Nous allons restreindre l’immigration en provenance des pays non Occidentaux de 50 %, dans les quatre prochaines années ! Nous allons révoquer la nationalité Néerlandaise des criminels récidivistes qui ont la double nationalité et qui commettent des crimes graves !

 

Le Parti pour la liberté est porteur d’un message d’espoir, aux Pays-Bas. 

 

Les nouvelles politiques feront plus de demandes aux immigrants. Dorénavant, l’intégration ne sera plus adaptée aux différents groupes. Il y aura une approche plus sévère envers les immigrants qui désobéissent aux lois. Ceux qui diminuent leurs possibilités d’obtenir un emploi à cause de la façon dont ils s’habillent, verront leur accès aux prestations sociales diminuées.

 

Nous avons également obtenu que les activités anti-israéliennes ne soient plus financées par des impôts Néerlandais. Les soi-disant Organisations d’Aide Humanitaire qui soutiennent directement ou indirectement les boycotts anti-Israéliens, les dés-investissements et sanctions, et qui nient le droit d’Israël à exister ne recevront plus de financement gouvernemental.

 

Le gouvernement Néerlandais va boycotter l’Assemblée des Nations Unies Durban III contre la discrimination raciale, car elle a été transformée en un tribunal

d’accusations contre Israël. Le gouvernement va renforcer nos relations politiques et économiques avec Israël. Investissement plutôt que dés-investissement sera notre politique envers Israël.

 

Nous sommes avec Israël. Nous aimons Israël. 

 

Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient. Israël fait partie de notre civilisation.

 

Mes amis, ce que le Parti pour la Liberté a obtenu, démontre que cela peut être fait. Pour emprunter une expression du président Obama : Oui, nous pouvons !

 

Nous pouvons arrêter l’islamisation de nos sociétés. 

 

L’exemple Néerlandais démontre que nous pouvons gagner. David peut vaincre Goliath.

 

En Juillet dernier, le gouvernement Néerlandais a même fait quelque chose qu’aucune autre nation n’a osé faire auparavant. Il s’est prononcé fermement contre l’Organisation de Coopération islamique. 

 

L’OCI est une organisation internationale de 57 pays islamiques, la plupart d’entre eux sont des tyrannies barbares. Cette OCI constitue le plus grand bloc de vote des Nations Unies. Il a critiqué le fait que les juges Néerlandais m’aient acquitté de toutes les accusations d’insulte et incitation à la haine et à la discrimination. Mais le gouvernement Hollandais a fait comprendre à l’OCI que la Liberté d’Expression ne sera pas muselés dans les Pays-Bas.

 

Il a dit à l’OCI, très directement : « Le gouvernement Néerlandais se dissocie totalement de la demande de réduire au silence un politicien. » – Fin de citation.

 

Nous ne nous soumettrons JAMAIS à l’OCI des tyrans islamiques !

 

Comme vous le savez probablement, pendant presque deux ans, j’ai subi la dure épreuve d’être considéré suspect dans une affaire pénale. J’ai été confronté devant le Tribunal d’Amsterdam sous l’accusation de crimes haineux. En Juin dernier, cette farce judiciaire s’est terminée par un acquittement complet.

 

Grâce à mon acquittement, le peuple Néerlandais a appris que le débat politique n’a pas été étouffé dans leur pays.

 

Mon acquittement a été une victoire pour la Liberté d’Expression. 

 

Le peuple Néerlandais a également appris qu’il est autorisé à parler de façon critique sur l’islam. 

 

Il a appris que la résistance contre l’islamisation n’est pas un crime. 

 

Il a appris qu’il y a un espoir, et que la libération est proche.

 

Mon acquittement marque le tournant du raz de marée. Non seulement aux Pays-Bas, mais dans l’ensemble de l’Europe. C’est la première brèche de la digue. Nous avons commencé l’opération de retour en arrière. Nous avons envoyé un message aux idéologues de l’islam : Ne marchez pas sur nous!

 

Mon acquittement a une signification qui dépasse de loin les Pays-Bas. Il a un sens pour l’ensemble de l’Europe et le monde libre. 

 

Mon acquittement marque la fin d’une évolution où nos libertés civiles, en Europe, sont constamment restreintes afin de ne pas offenser l’islam et la colère des fanatiques islamiques.

 

Mon acquittement rend légitime la critique de l’islam. Elle le fait aussi en Allemagne et partout ailleurs.

 

En effet, pourquoi vous, Allemands, ne devriez-vous pas jouir des mêmes droits que les Hollandais ! 

 

Si la résistance pacifique et démocratique à l’islamisation n’est pas un crime dans les Pays-Bas, elle ne devrait pas l’être en Allemagne non plus.

 

Donc, voici mon message pour vous : Continuez votre combat pour la liberté, et pour la liberté d’expression ! Ne laissez pas vos politiciens et les juges vous accorder moins de droits que les Hollandais !

 

Ne vous laissez pas intimider par les opposants islamiques ou de gauche qui crient et hurlent. 

 

Ne vous laissez pas intimider par les médias qui prétendent qu’un meurtrier qui a perdu sa foi dans le processus démocratique a été influencé d’une quelconque façon par nous.

 

Mes amis, quand je vous suis venu vous rendre visite l’année dernière, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas pu imaginer que nous aurions été en mesure d’influencer les politiques gouvernementales de la façon dont nous l’avons fait. 

 

C’est pourquoi je vous dis : 

 

Ne cédez jamais aux tyrans ! N’abandonnez jamais l’espoir. Jamais de désespoir ! Vous pouvez toujours renverser la tendance ! On peut toujours renverser la marée !

 

C’est vrai: l’Allemagne a eu moins de chance que les Pays-Bas. Lorsque je suis venu ici l’année dernière, Tilo Sarrazin venait de publier son livre « Deutschland schafft sich ab ». Le livre de Sarrazin a été un best-seller. Il a touché le nerf. Il s’est vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires. Cela démontre que la société Allemande est mûre pour le changement. Mais politiquement, le livre de Sarrazin n’a encore rien changé.

 

Au contraire, l’élite politique Allemande a augmenté la vitesse de l’islamisation en Allemagne. 

 

Mr. Wulff, Bundespresident a dit: « l’islam fait partie de l’Allemagne ».

 

La Chancelière Angela Merkel a déclaré que le multiculturalisme est un échec absolu, mais elle continue à défendre l’entrée de la Turquie dans l’UE. La propagation de l’Islam se poursuit sans relâche dans les salles de classe allemandes, dans les rues d’Allemagne, à travers la construction de nouvelles mosquées, etc, etc.

 

Votre situation a empiré parce que vous n’avez - pas encore - un parti avec un soutien électoral suffisant pour influencer la politique allemande pour le mieux. L’Allemagne a besoin d’un parti de droite qui ne soit pas contaminé par des liens avec les néo-nazis et par l’anti-sémitisme, qui soit décent, respectable, mais ferme.

 

René Stadtkewitz travaille très dur pour faire de « Die Freiheit » un parti aussi valable que le Parti pour la liberté des Pays-Bas.  René, nous sommes là pour vous aider ! Parce que l’Allemagne mérite mieux que ce qu’elle reçoit aujourd’hui.

 

Mes amis, votre pays est la colonne vertébrale politique de l’Europe.

 

L’Allemagne est le pays le plus peuplé d’Europe. L’Allemagne est le moteur économique de l’Europe. Si l’Allemagne est malade, nous sommes tous malades.

 

L’année dernière, j’ai insisté : Arrêtez d’avoir honte de l’Allemagne. Il est injuste de réduire le patriotisme allemand au national-socialisme, tout comme il est injuste de réduire la Russie au stalinisme. Soyez fiers de votre pays.

 

C’est seulement si les Allemands sont fiers de l’Allemagne qu’ils seront prêts à se lever et défendre l’Allemagne, tout comme le Parti pour la liberté aux Pays-Bas le fait pour les Pays Bas. 

 

Nous devons tous nous lever pour la survie de nos Etats-nations, car notre nation, nos états-nation, incarnent les libertés démocratiques dont nous jouissons.

 

Sans l’État-nation, on ne peut avoir une réelle liberté politique nationale. C’est pourquoi nous devons être de bons patriotes. Le patriotisme est souvent stigmatisé et amalgamé avec le fascisme. Mais le patriotisme n’est pas le fascisme. Au contraire. Tout démocrate, défenseur de la liberté doit, par définition, être un patriote. Une âme a besoin d’un corps. L’esprit de liberté politique ne peut s’épanouir en dehors du corps de l’État-nation. L’État-nation est le corps politique dans lequel nous vivons. C’est pourquoi nous devons préserver et chérir l’État-nation. Afin que nous puissions préserver la liberté et la démocratie dont nous jouissons pour nos enfants.

 

Sans l’Etat-nation, sans l’auto-gouvernance, sans auto-détermination, il ne peut y avoir de sécurité pour un peuple, ni la préservation de son identité. Ce fut la vision qui a conduit les Sionistes pour rétablir l’Etat d’Israël. Théodore Herzl a dit qu’il devait y avoir un Etat juif parce que, je cite : « Ce que nous voulons, c’est une nouvelle floraison de l’esprit juif »

 

Chers amis, nous avons urgemment besoin d’une nouvelle floraison de l’esprit allemand.

 

Pendant des décennies, les Allemands ont eu honte d’eux-mêmes. Ils ont préféré être des Européens plutôt que des Allemands. Et ils ont payé un lourd tribut pour cela. Nous avons tous payé un lourd tribut pour cela.

 

L’Europe n’est pas une nation, c’est un groupe de nations. 

 

La force de l’Europe est sa diversité. Nous sommes une seule famille, mais nous vivons dans différents organes. Nos cultures sont les branches d’une culture commune judéo-chrétienne et humaniste, mais nous avons différentes identités culturelles nationales. C’est ainsi.

 

L’uniformité est une caractéristique de l’Islam, mais pas de l’Europe. 

 

L’islam a éradiqué les identités nationales des peuples conquis. 

 

L’identité copte d’Egypte, l’identité indienne du Pakistan, l’identité assyrienne d’Irak, l’identité perse de l’Iran, ils ont tous été effacés, écrasés, ou discriminés jusqu’à ce jour. 

 

L’Islam veut que toutes les nations soient remplacées par la Oumma, l’identité commune de la Nation de l’Islam à laquelle tous doivent être soumis, et dans laquelle toutes les identités nationales doivent disparaître.

 

L’Islam a essayé de conquérir l’Europe, mais n’a jamais réussi jusqu’ici. 

 

C’est pourquoi nous, les Européens avons été capables de développer nos différentes identités comme des États-nations. Si nous voulons conserver ces identités, nous devons nous tenir ensemble contre les forces qui menacent nos identités. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à deux forces dangereuses: l’islamisation et l’européanisation.

 

Lorsque je suis venu ici l’année dernière, j’ai parlé longuement de la menace de l’Islam. Aujourd’hui, je tiens à attirer votre attention sur la menace de l’européanisation. Par Européanisation, je veux dire l’idéologie qui postule que nos États-nations souverains doivent se submerger dans un Super État Pan-Européen.

 

Les premiers fondateurs de l’Union Européenne ont estimé que, afin d’éviter une guerre future en Europe, les nations d’Europe, et en particulier l’Allemagne, ont dû être encapsulés dans ce que le Traité de Rome a appelé « une union sans cesse plus étroite entre les peuples d’Europe. »

 

Robert Schuman a dit que les objectif de l’UE étaient, je cite : « que faire la guerre soit non seulement impensable, mais matériellement impossible » – fin de citation.

 

Les Eurocrates pensent que les Etats-nations en général – et en particulier l’Allemagne, plus grand Etat-nation d’Europe – furent le problème. Ils ont tort. La vraie cause de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été l’État-nation allemand – ce fut le Totalitarisme nazi.

 

Il n’y avait rien de mal avec l’Allemagne. La cause de la guerre fût l’Idéologie nazie. Le remède contre le totalitarisme n’est pas la construction d’un super-État. Le remède est l’introduction de formes de démocratie plus directe au niveau le plus bas possible. Au lieu de priver l’Allemagne et les autres Etats-nations de leur souveraineté, les dirigeants d’après-guerre auraient dû introduire le système Suisse dans nos pays. Les petites unités devraient avoir un grand degré de souveraineté locale. Le citoyen doit avoir son mot à dire de manière démocratique directe sur son propre destin et celui de sa communauté.

 

Au lieu de cela, les peuples d’Europe ont été dépossédés de leur souveraineté, celle-ci a été transférée à la lointaine Bruxelles. Les décisions sont maintenant prises à huis clos par des Bureaucrates non élus. Ce n’est pas le genre de gouvernement que nous voulons !

 

Nous voulons moins de bureaucratie ! Nous voulons plus de démocratie !

 

Nous voulons moins d’Europe ! Nous voulons conserver notre souveraineté. Nous voulons faire les règles dans notre maison ! Nous voulons rester indépendants et libres ! Nous voulons être les maîtres chez nous ! (note de Drzz.fr : ce discours est très long. Internet ne favorise pas les textes très longs. Ce texte est, cependant, d’une très grande importance, raison pour laquelle nous avons décidé de le publier intégralement, et non sous la forme d’extraits.)

 

En Décembre 1991, le traité de Maastricht a demandé la création d’une monnaie européenne unique. Le florin Néerlandais et le Deutsche mark ont été sacrifiés sur l’autel de l’unification Européenne. Helmut Kohl, a vendu ce projet au peuple allemand comme, je cite : « une question de guerre ou de paix » – Fin de citation.

 

L’Euro a été présenté comme « un ange de paix » que les Allemands devaient parrainer en abandonnant le mark. Au cours des six dernières décennies, les politiciens Allemands ont dit aux Allemands que l’Etat nation - et en particulier l’Allemagne - était si dangereux qu’il devait être émasculé. Les Allemands devaient devenir Européens plutôt qu’Allemands. Pour réaliser ce projet politique, la souveraineté nationale et monétaire a été abandonnée. Les intérêts économiques et nationaux ont été sacrifiés sur l’autel politique de la soi-disant Européanisation.

 

Tous les pays qui ont rejoint l’Euro ont perdu le pouvoir d’ajuster leur monnaie à leurs propres besoins économiques. Par conséquent, il en ont tous souffert. La monnaie de certains pays étant sous-évaluée, la monnaie d’autres étant surévaluée, ils ont tous dû partager l’exercice de la charge d’autres pays, même si ces derniers souffrent de politique auto-infligées de corruption ou de fraude. Le système monétaire européen a permis à certains pays d’obtenir un tour gratuit au détriment des autres, tandis que ceux qui trichent sont dans une position de chantage envers ceux qui ont à payer la facture. Cette farce doit cesser !

 

Le système monétaire européen est profondément vicié. Il est aussi immoral. Comme Théodore Herzl a dit : « Le caractère d’un peuple peut être ruiné par la charité ». Ceci s’applique pour les personnes qui reçoivent la charité, mais aussi pour ceux qui la font. La soi-disant solidarité Paneuropéenne est littéralement en train de nous ruiner ! L’Allemagne a assez payé pour l’Europe !

 

La même chose s’applique pour les Pays-Bas. Nos citoyens n’ont pas à payer les dettes des autres !

 

Mes amis, votre parti, Die Freiheit, incarne le meilleur espoir pour l’Allemagne. Parce que votre parti est le seul parti en Allemagne qui a le courage d’affirmer haut et fort que les pays qui ne peuvent pas payer leurs dettes devraient quitter l’Euro. Je suis entièrement d’accord.

 

Mes amis, le temps est compté. Nous devons agir pour le bien de la démocratie et la prospérité future de nos enfants. 

 

L’ancien dissident soviétique Vladimir Bukovsky a avertit que, plutôt que de prévenir la guerre, le projet européen rend les conflits plus probables. Il établit un parallèle entre l’UE et l’ancienne Union soviétique, qui avait également supprimé les sentiments d’unité nationale. Quand la réalité économique a vaincu le projet politique Soviétique, les sentiments refoulés de l’identité nationale ont rebondi avec vengeance et détruit l’Union. Bukovsky craint que si nous n’arrêtons pas le monstre-Europe de s’étendre, la même chose pourrait se produire en Europe.

 

Les leaders européens déclarent que la seule façon de résoudre la crise actuelle est par une gouvernance plus Européenne. Ils préconisent davantage de pouvoirs pour Bruxelles. Ils ont tort. Davantage d’Europe ne fera qu’aggraver les choses. Nous devons nous opposer à leur tentative de centralisation.

 

Nous ne voulons pas plus d’Europe ! L’UE manque de démocratie, de responsabilisation et de transparence. C’est pourquoi nous la rejetons. Nous voulons moins d’Europe ! Espérons que mercredi prochain, la Cour constitutionnelle Allemande protègera la souveraineté nationale.

 

En tant que législateur national aux Pays-Bas, je fais l’expérience jour après jour à quel point nous avons si peu à dire sur notre propre destin. 

 

Nous sommes censés approuver des lois qui ont été faites par le Conseil des ministres européens. Les 27 commissaires de l’UE convoquent leurs collègues à huis clos. Ils négocient en secret, et ensuite émergent pour annoncer leur accord et le présenter. Voilà comment fonctionne le système.

 

Récemment, votre chancelière, Madame Merkel, s’est rendue à Paris. Avec le président Sarkozy, et elle a annoncé des plans pour un gouvernement économique de la zone euro.

 

Nous nous opposons à cela. Nous voulons que nos parlements nationaux décident de nos politiques économiques. Nous ne voulons pas dépenser l’argent des contribuables pour des pays de la zone, comme la Grèce. 

 

Que ceux qui nous ont trompés, qui ont mal géré leur économie ou qui ont bêtement vécu au-delà de leurs moyens, se prennent en charge eux-mêmes.

 

Par ailleurs, les traités de l’UE interdisent les renflouements.

 

Le Parti pour la liberté s’oppose à tout renflouement. Le gouvernement minoritaire Hollandais ne pourra jamais compter sur notre soutien à cet égard. Aujourd’hui, ces politiques euros obtuses sont soutenues par les partis de gauche europhiles. Je le répète : Nous ne pourrons jamais appuyer l’approbation du gouvernement Néerlandais sur les sauvetages, même pas si le gouvernement perd le soutien de la gauche.

 

Nous avons voté, et nous allons voter, contre tout plan pour renflouer d’autres pays. 

 

Les pays souverains doivent se charger de leurs propres besoins. C’est cela la souveraineté : la liberté et la capacité de se prendre en charge soi-même.

 

Nos peuples acceptent mal le fait d’avoir à payer pour les autres. 

 

Nos peuples acceptent mal l’aliénation permanente du pouvoir de leurs Etats-nations. Ils se soucient pour leur nation, parce qu’ils se soucient pour la démocratie, la liberté et le bien-être de leurs enfants. Ils voient leurs droits démocratiques et leurs anciennes libertés symbolisées dans leur drapeau national.

 

Mais il y a pire. 

 

L’identité nationale rattache aussi un individu à un héritage, une tradition, une loyauté et une culture. L’identité nationale est aussi une identité inclusive : elle considère que chacun est égal, quelle que soit sa religion ou sa race, et est prêt à s’assimiler à une nation en partageant le sort et l’avenir d’un peuple.

 

Mes amis, nous devons redonner le pouvoir politique à l’État-nation, au nom de la démocratie, au nom de la liberté, au nom de la dignité humaine. En défendant les États-nations, nous défendons notre propre identité. En défendant notre identité, nous défendons nos libertés. En défendant notre liberté que nous défendons notre dignité.

 

Je vous exhorte : Levez-vous pour l’État-nation. Soyez fiers de votre pays !

 

Dans son discours d’adieu, le président Américain Ronald Reagan a dit que la chose dont il était le plus fier dans sa présidence avait été, je cite, « la résurgence de la fierté nationale que j’ai appelé « le nouveau patriotisme » - fin de citation.

L’Europe a besoin de nouveaux patriotismes. L’Europe a besoin de dizaines de nouveaux patriotismes. Nous avons besoin de vrais Finlandais, de vrais Danois, de vrais Français, de vrais Irlandais, de vrais Hollandais, et, mes amis, nous avons besoin de vrais Allemands.

 

Reagan a dit que nous devions apprendre à nos enfants ce qu’est notre pays, et ce qu’il représente dans la longue histoire du monde. Il a dit que les Américains ont besoin, je cite : « d’amour de la patrie et une appréciation de ses institutions ».

 

Les mots de Reagan s’appliquent aussi à nous, Européens. Nous avons besoin d’un regain de fierté nationale, un amour de la patrie et de nos institutions. Nos parlements nationaux sont nos institutions démocratiques. Nous devons les défendre.

 

Mesdames et Messieurs, chers amis, j’en ai dit assez. Il est temps d’agir. Nous devons faire vite. Le temps est compté pour l’Allemagne, les Pays-Bas, et pour toutes les autres grandes nations de l’Europe. Comme Ronald Reagan a déclaré : « Nous devons agir aujourd’hui pour préserver demain ».

 

Voici un bref résumé de cinq choses que nous devons faire afin de préserver nos libertés :

 

- Premièrement, nous devons défendre la liberté d’expression. C’est la plus importante de nos libertés.

 

- Deuxièmement, nous devons mettre fin au relativisme culturel. Notre culture occidentale est de loin meilleure que les autres cultures.

 

- Troisièmement, nous devons arrêter l’islamisation. Plus d’Islam signifie moins de liberté. Il y a déjà assez d’islam en Europe. Les immigrants doivent s’assimiler et s’adapter à nos valeurs.

 

- Quatrièmement, nous devons restaurer le droit de décider de notre propre argent. Nous ne devrions pas payer les dettes des autres. La survie de l’euro ne doit pas être utilisée comme une excuse pour récompenser les pays qui ont montré qu’ils ne valaient pas d’appartenir à la zone euro.

 

- Cinquièmement, nous devons restaurer la suprématie et la souveraineté de l’État-Nation. Nos Nations sont l’héritage que nos pères nous ont accordée et que nous voulons accorder à nos enfants.

 

Nous sommes les hommes et les femmes libres de l’Occident.

 

Nous sommes les vrais hommes et femmes de l’Occident.

 

Nous ne représentons pas un Super-État.

 

Nous sommes pour notre propre pays.

 

Vous vous êtes pour l’Allemagne. Je suis pour les Pays-Bas.

 

D’autres défendent la Suisse, le Danemark, la Finlande, la France, l’Espagne, et toutes ces autres belles nations éprises de liberté de l’Europe.

 

Ensemble, nous représentons les nations d’Europe. Ensemble, nous nous situons.

 

Nous allons rester fermes.

 

Nous survivrons.

 

Nous allons défendre nos libertés.

 

Nous allons rester libre. 

 

Merci beaucoup. »

 

Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :

Traduction française jdlmk pour Drzz © www.Drzz.fr

 

 

 

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