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Histoire d'un pilote de Tsahal, rescapé de la Shoah (blog de Tsahal)

 

 

“J’ai transporté 1087 Juifs éthiopiens en Israël” – Comment un enfant caché pendant la Shoah est devenu héro de Tsahal

Lorsqu’il était enfant,  une famille hollandaise l’a protégé des nazis pendant la Shoah. Aujourd’hui, il est l’un des héros de l’Armée de l’Air de Tsahal qui a sauvé des milliers de vies à travers le monde

 

De la Shoah à l’aviation israélienne

Le lieutenant-colonel Arieh Oz

Le lieutenant-colonel Arieh Oz

Arieh Oz naît sous le nom d’Harry en Allemagne en 1936. Entre 1942 et 1945, une famille hollandaise le cache dans un grenier des Pays-Bas avec sa sœur de 12 ans. “Notre père a fui en Palestine et notre mère était cachée quelque part aux Pays-Bas”, se souvient le lieutenant-colonel, aujourd’hui réserviste de Tsahal.

Nous ignorions complètement le sort des uns et des autres. Ce n’est qu’après la fin de la guerre que nous avons découvert que nous étions tous les quatre en vie. Par miracle, nous avons réussi à tous nous retrouver. Dès lors, en 1946, nous avons pris la décision de faire notre alyah“.

Ses premières années de liberté sont plus difficiles que prévues. Arieh a du mal à s’acclimater à sa nouvelle vie d’enfant. “Quand je suis arrivé en Israël, j’avais déjà 11 ans. Je n’étais jamais allé à l’école et je devais d’un coup étudier et apprendre l’hébreu.”

Une fois le bac en poche, Oz est accepté dans une école de l’aviation israélienne et obtient ses ailes de pilote le 5 janvier 1956. Jeune diplômé, il est envoyé en Éthiopie pour former les nouvelles recrues de l’aviation éthiopienne. Plus que satisfait des services d’Arieh, le commandant des forces aériennes impériales d’Ethiopie en personne lui rédige une lettre de recommandation.

Arieh Oz en réunion au sein de l'armée de l'air

Arieh Oz en réunion au sein de l’armée de l’air

A cette époque, Tsahal cherchait à acquérir des avions capables de voler sur de longues distances afin de transporter des armes depuis la France et d’autres pays européens ainsi que de venir en aide à l’Afrique.

Après avoir fait l’acquisition de cinq appareils américains, il fallait trouver des pilotes“, explique Arieh.

Le plus jeune commandant d’escadron de Tsahal

Ezer Weizman, à l’époque commandant de l’aviation de Tsahal (qui deviendra plus tard le 7ème président de l’Etat), décide de confier la mission à Arieh, alors simple capitaine.

“Tout son entourage lui disait qu’il était impensable de promouvoir un capitaine inexpérimenté au rang de lieutenant-colonel. Il leur a répondu : je peux faire ce que je veux”, se souvient Arieh en rigolant.

Un vendredi matin, il reçoit l’ordre de se rendre dans le bureau d’Ezer Weizman. “Il m’a demandé si je voulais diriger mon propre escadron. Je lui ai dit que si un simple capitaine pouvait occuper cette fonction alors je serais d’accord. Il m’a regardé et m’a dit : “félicitations, vous êtes désormais le commandant de votre propre escadron.” Deux jours plus tard, le lieutenant-colonel Arieh Oz devient le commandant de ce qui deviendra l’escadron 120.

C’est ainsi que la success story a commencé“, explique Arieh.

Arieh Oz avec son escadron

Arieh Oz avec son escadron

Si aujourd’hui l’escadron se focalise surtout sur ses missions d’aides à l’international, sa mission principale, à l’époque, était bien plus complexe puisqu’il s’agissait d’acheminer des armes vers Israël depuis la France et d’autres pays voisins.

Nous avons accompli des opérations complexes et très difficiles. Nous avions trois avions toujours en mission, toutes les semaines. Deux d’entre eux acheminaient des armes depuis la France tandis que le troisième était en Afrique pour des missions d’aide humanitaire.

Son service militaire s’achève avec la Guerre des Six Jours en 1967. Arieh Oz devient alors lieutenant-colonel de réserve et pilote de ligne chez El Al, la principale compagnie aérienne israélienne. Bien que n’étant plus soldat, Tsahal le rappelle régulièrement pour effectuer des opérations secrètes.

Aujourd’hui, l’escadron 120 est souvent envoyé à l’étranger dans le cadre de missions humanitaires, notamment au Japon et en Haïti après les catastrophes naturelles qui ont frappé ces pays.

Bien que le caractère humanitaire de l’escadron est apparu après mon départ de l’armée, j’ai été personnellement impliqué dans plusieurs missions devenues célèbres.

Le 27 juin 1976, des terroristes du « Front Populaire de Libération de la Palestine » et de la Fraction Armée Rouge prennent en otage les passagers d’un avion Airbus d’Air France qui effectue un vol Israël-Paris. L’avion est détourné peu de temps après avoir décollé d’Athènes en Grèce où il fait escale. L’équipage est ensuite contraint par les terroristes de faire atterrir l’avion à Entebbe, en Ouganda, où les passagers et les membres de l’équipage sont retenus en otages. A bord de l’avion se trouvent 228 passagers et 12 membres d’équipage, dont une centaine de Juifs qui étaient en partie israéliens.

A l’époque, Arieh Oz est un spécialiste de l’Afrique. A ce titre, il est l’un des quatre pilotes choisis pour remplir cette difficile mission. Arieh  pilote alors pendant plus de sept heures un avion dont le poids dépasse le maximum autorisé, chargé de matériel de secours. Deux des pilotes de Tsahal se sont déjà posés lorsque les terroristes comprennent qu’une opération israélienne est en cours. C’est dans l’obscurité presque totale qu’Arieh pose son avion sur la piste. Son sang-froid, son calme et son professionnalisme ont permis de sauver plus de 100 otages.

4 juillet 1976, les otages d'Entebbe libérés

4 juillet 1976, les otages d’Entebbe libérés

“J’ai transporté 1087 Juifs éthiopiens en Israël”

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En 1991, le lieutenant-colonel Arieh Oz participe à l’Opération Salomon visant à rapatrier en Israël des Juifs d’Ethiopie. “Je pilotais un Jumbo 747, le premier 747 à se poser à Addis-Abeba“, se souvient-il.

Vous n’allez pas me croire, mais j’ai transporté à bord de mon avion 1087 Juifs éthiopiens en Israël. A l’époque, c’était le record du plus grand nombre de passagers transportés dans un même avion.

Il est très important pour nous d’être partout dans le monde quand quelqu’un a besoin de nous. Bien que notre aide apparaît parfois limitée et modeste, notre drapeau, notre armée, doivent être reconnus mondialement pour leur professionnalisme et leur rapidité d’action dans n’importe quel endroit de la planète frappé par une catastrophe naturelle.”

 

A l'intention de nos amis français. Priez, signez et agissez...!

 

Pour défendre le droit des parents à élever leurs enfants

Mon REFUS catégorique à l’imposition de la « théorie du genre » dès l’école élémentaire !

 Philippe de Champaigne (1602-74) : Les enfants Habert de Montmor (1649)

Madame, Monsieur,

L’idéologie du genre débarque en catimini dans les écoles élémentaires.

Le saviez-vous ? Êtes-vous d’accord ?

La loi Peillon veut faire croire à nos enfants, à partir de SIX ANS, que c’est à chacun de décider s’il est un garçon ou une fille.

Le saviez-vous ? Pouvez-vous supporter cela sans réagir ?

Pour les militants de la théorie du genre, les parents sont les ennemis à abattre, parce que les différences entre les hommes et les femmes sont « construites et socialement reconstruites » par la cellule familiale !

Le saviez-vous ? Pouvez-vous rester indifférent à cela?

Il est urgent d’agir. Je vous demande de bien vouloir signer ici votre

MESSAGE INDIGNÉ DU PUBLIC FAMILIAL AU MINISTRE DE L’ÉDUCATION

… en lui demandant le retrait immédiat des dispositions sur « l’éducation à l’égalité du genre » et la « lutte contre tous les stéréotypes comme ceux liés au genre » qui se trouvent dans l’article 31 du projet de loi  pour la refondation de l’école.

Aidez-moi à submerger de MESSAGES INDIGNÉS les bureaux de M. Peillon, car ce fait accompli confirme une fois de plus la dérive autoritaire du gouvernement Hollande et de ses ministres.

S’il vous plaît, joignez-vous à moi et aux milliers d’adhérents d’Avenir de la Culture pour exprimer votre indignation...

... contre le débarquement de la « théorie du genre » dans les écoles élémentaires, sans débat et contre le droit des parents à élever leurs enfants en conformité avec la doctrine chrétienne et la loi naturelle.

Permettez-moi de vous en dire un peu plus sur cette théorie et sur la façon dont elle est déjà enseignée dans les manuels scolaires utilisés aujourd’hui dans les programmes de SVT (Science de la Vie et de la Terre) en classe de première.

Rien n’est trop sale, rien n’est trop pervers :

– elle nie la réalité physique du sexe masculin ou féminin et prétend que l’identité sexuelle n’est qu’une construction personnelle et changeante ;

– en conséquence, l’homosexualité, la bisexualité et la transsexualité sont enseignées comme des “orientations sexuelles” de libre choix ;

– la masturbation est encouragée et la sexualité ne devrait répondre qu’à la recherche du plaisir, déconnecté de la procréation ;

la maternité serait le premier des « stéréotypes » sociaux !

Vous le voyez, c’est la négation de la morale, qu’elle soit naturelle ou chrétienne.

Il est urgent que vous réagissiez. Les militants de la théorie du genre veulent détruire toute règle morale et imposer leurs dogmes à nos enfants.

Jamais nous, parents et grands-parents responsables, n’avons eu autant de mal à protéger nos enfants et nos petits-enfants. Et au lieu de nous soutenir, les hommes politiques torpillent tous nos efforts.

Ils travaillent sans relâche à salir le regard de nos enfants. En s’en prenant ainsi à nos petits, ils sabordent l’avenir de notre pays.

 Que restera-t-il de notre héritage chrétien quand tout sera détruit dans le cœur de nos enfants ?  Non, je ne veux pas rester le témoin impuissant de ce désastre et, j’en suis sûre, vous non plus.

Aussi, je vous demande de signer et de me renvoyer de toute urgence votre

MESSAGE INDIGNÉ DU PUBLIC FAMILIAL AU MINISTRE DE L’ÉDUCATION ici.

Je compte sur votre indignation.  Aujourd’hui, vous et moi, pour l’amour de nos enfants et petits-enfants devons provoquer un tollé !

Vous le savez, l’année 2013 a déjà été marquée par le passage en force de la loi Taubira, cheval de Troie du lobby homosexuel et des défenseurs de la théorie du genre. Le gouvernement a accompli une sorte de coup d’état.

La même méthode sera-t-elle choisie pour salir le cerveau des enfants dès le primaire ? Le gouvernement pense-t-il que les Français sont dupes ?

En septembre dernier, Najat Vallaud-Belkacem, ministre pour le Droit des femmes, visitait la crèche Bourdarias, à Saint-Ouen, adoubant ainsi de l’autorité gouvernementale la « méthode suédoise » abolissant la différence entre fillettes et garçonnets.

Plus récemment, la députée socialiste Sandrine Mazetier a plaidé pour rebaptiser les écoles maternelles, s’imaginant lutter contre une « tyrannie de la maternité », irrémédiablement attachée au corps féminin et en conséquence discriminatoire.

Et vous devez vous souvenir que, déjà en janvier dernier, par une circulaire, le ministre Peillon avait mis l’enseignement catholique « sous surveillance » pour empêcher que le projet de « mariage pour tous » y soit discuté.

Mais vous pouvez réagir ici ! Savez-vous qu’il y a des millions de personnes qui, comme vous, trouvent que trop c’est trop ? Vous porterez la flamme et démontrerez que les seules batailles perdues sont celles que l’on ne livre pas ! 

« Pour se poser, il faut s’opposer ! », écrivait Claudel.

C’est pourquoi je m’adresse à vous de toute urgence : je vous en prie, signez votre MESSAGE INDIGNÉ DU PUBLIC FAMILIAL AU MINISTRE DE L’ÉDUCATION ici.

 Il est crucial que vous le fassiez dès maintenant. Avec votre aide, Avenir de la Culture mène déjà une campagne permanente d’alerte et de mobilisation.

Et vous comprenez bien que nos efforts seront récompensés seulement si vous et moi réussissons à mobiliser des dizaines de milliers de personnes

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations toutes dévouées

 

Catherine GOYARD

Présidente d'Avenir de la Culture

 

John Kerry annonce 4 milliards de dollars d'aide aux Palestiniens (Israel Infos).


par Gerard Fredj
John Kerry , le secrétaire d'État américain a annoncé dimanche, lors de la session du Forum économique mondial qui se tenait sur la rive jordanienne de la Mer Morte, un plan d'aide de 4 milliards de dollars pour relancer l'économie palestinienne.

Cette somme devrait soutenir essentiellement l'investissement dans le secteur de l'immobilier touristique et pourrait, selon le chef de la diplomatie américaine, "augmenter le PIB jusqu'à 500% en trois ans, et ramener de chômage de 21% à 8% sur la même période".

C'est l'émissaire du Quartette pour la paix (Russie, Etats-Unis, Union Européenne, ONU), Tony Blair qui a été chargé d'élaborer le plan qui attirera les investisseurs étrangers; un plan qui, selon Kerry, pourrait générer plus de 100 000 emplois dans les constructions de maisons.

En marge du Forum, deux cadres israéliens et palestiniens, réunis dans une initiative intitulée "Briser l'impasse", ont demandé à leurs gouvernements de reprendre les négociations interrompues en 2010 et d'avancer vers une solution à deux Etats. 

Le Président israélien Shimon Peres a estimé, pour sa part, durant le forum, qu'il y avait "une réelle possibilité" de paix entre Israéliens et Palestiniens.

 

Liban : d'étranges coupures d'électricité pour gêner le renseignement israélien (Israel infos).


par Gerard Fredj
Au cours des derniers mois, la fourniture d'électricité et de téléphone ont été très perturbés dans certaines parties du Liban, notamment dans la vallée de la Bekaa et d'autres régions proches de la frontière du Liban avec la Syrie.

Bien qu'on ait imputé ces phénomènes à Israël dans ses efforts pour perturber "la vie", mais surtout les approvisionnements du Hezbollah en armes, le quotidien libanais Daily Star fournit l'explication de ces perturbations : le Hezbollah serait derrière ces interruptions de services pour empêcher les services de renseignement israéliens d'obtenir des informations sur les convois qui, en provenance d'Iran, transitent par la Syrie pour atteindre les entrepôts du Hezbollah.

Les coupures de téléphone et d'électricité – qui provoquent aussi l'interruption des communications électroniques- sont organisées par le Hezbollah pour compliquer les communications entre les services de renseignements israéliens et leurs agents sur le terrain.

Des évènements qui se sont multipliés depuis les trois attaques aériennes imputées à Israël sur des convois d'armes à destination du Hezbollah: pour éviter que les renseignements israéliens détectent le rythme de ces coupures, elles sont réalisées de manière aléatoire, presque tous les jours, même quand il n'y a aucun mouvement de troupes ou d'armes.

Ce "jeu du chat et de la souris" dure depuis maintenant près de deux décennies, alors qu'Israël tente de maximiser le recueil d'informations sur la milice chiite et les routes de son armement, que l'état hébreu suit depuis le départ des convois d'Iran, jusqu'à leur arrivée dans les bunkers du Hezbollah, dans la vallée de la Bekaa et dans le quartier de Beyrouth –sud où est implanté le centre de commandement du groupe terroriste.

" C'est une bataille dans laquelle tous les moyens imaginables on été employés," disait Amos Yadlin, ancien chef du renseignement militaire.

Les transferts d'armes ont débuté sous la férule d'Hafez el-Assad, l'ancien président syrien et père de l'actuel chef de l'état mais, prudent, Hafez n'autorisait que des livraisons au compte-gouttes, et uniquement d'armes légères. Ce qui n'empêchait pas, déjà, les livraisons d'armes de contrebande au nez et à la barbe du régime syrien.

Le mouvement ne s'est véritablement accéléré qu'avec l'arrivée au pouvoir de Bashar el-Assad en 2000 : les liens avec l'Iran chiite se sont considérablement renforcés jusqu'à devenir une véritable alliance stratégique. C'est dans le cadre de cette alliance que les liens du Président syrien avec le Hezbollah, appendice de l'Iran, se sont tissés et l'on voit petit à petit Assad considérer Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, comme un "modèle".

Les livraisons d'armes transitant par la Syrie sont passées à un autre niveau et ont inclus des missiles Scud et iraniens Fatah-100, des missiles de précision.
Les transferts d'armes ont petit à petit été coordonnés par les agents du renseignement syrien, et le conseiller spécial d'Assad, le général Mohammed Suleiman, mystérieusement assassiné en 2008 –probablement par l'entourage d'Assad.

Après le bombardement du réacteur nucléaire syrien par Israël en 2007, Bashar el-Assad a ouvert totalement les vannes du réarmement du Hezbollah – avec notamment des missiles M-600, de portée plus importante, et plus précis.

L'objectif avoué du Hezbollah était de disposer d'un arsenal lui permettant de frapper la centrale nucléaire israélienne de Dimona, et l'aéroport Ben Gourion, pour isoler le pays.

La troisième étape a débuté avec la guerre civile syrienne : plus les rebelles marquaient des points sur le terrain militaire, plus l'armée syrienne transférait des armes vers les entrepôts du Hezbollah pour les "mettre à l'abri".
Les transferts d'armes comprenaient tous types d'armements, et auraient même fait l'objet de contrats entre le gouvernement syrien et la milice chiite.

Le gouvernement syrien aurait interdit l'usage des armes transférées contre Israël sans le consentement formel du Président syrien et convenu d'en reprendre possession à la fin de la guerre civile. 
En cas de chute du régime, le Hezbollah serait "propriétaire" de ces stocks d'armes.

Israël n'est pas le seul pays à suivre de près les transferts d'armes : les Etats-Unis bien sûr mais également la Jordanie et la Turquie ont à des multiples reprises exprimé leur inquiétude.
Les services de renseignements de ces pays écoutent, espionnent, observent et partagent leurs informations.

Pendant une longue période, les armes étaient chargées sur des avions civils iraniens et transitaient par la Turquie, vers la Syrie. Mais depuis le début de la guerre civile syrienne et la violente opposition entre le Premier ministre turc, Erdogan, et Bashar Al-Assad, la route de la Turquie est fermée : à au moins deux reprises, Ankara a intercepté des avions iraniens bourrés d'armes et les a saisies.

Aujourd'hui, l'Iran utilise le chemin de l'Irak, pays avec lequel la République islamique entretient des liens très étroits. Les plaintes occidentales n'y ont rien changé.

Le déchargement des cargaisons en Syrie sont contrôlées directement par le Hezbollah et des gardiens de la révolution iraniens; transférées dans des camions civils, les chargements d'armes sont ensuite "dispatchés' vers différents entrepôts du territoire syrien ou vers le Liban.
Des convois qui se dispersent et ne comprennent que peu de véhicules, pour ne pas attirer l'attention. 

Pendant un temps, l'Iran acheminait même les armes directement au port syrien de Lattaquié, et parfois même par route directement de l'Iran en Syrie via la Turquie, qui a rapidement fin au trafic.

Israël est également préoccupé par la possibilité – mince mais existante – que Bashar Al Assad tente de mettre à l'abri ses stocks d'armes chimiques en les remettant aux milices du Hezbollah.
Pour l'instant, ces stocks sont gardés par des unités d'élite de l'armée syrienne…et des combattants du Hezbollah, pour éviter qu'ils ne tombent aux mains des rebelles syriens, et notamment des groupes liés à Al Qaïda. 

Israël a, à maintes reprises, affirmé ne pas vouloir se laisser entraîner dans la guerre civile syrienne, mais l'état hébreu a montré ces dernières semaines qu'il ne transigerait pas avec les "lignes rouges" qu'il a fixées : l'interdiction du transfert d'armes de haute technologie – notamment des missiles – au Hezbollah, ainsi que la sécurisation des stocks d'armes chimiques.

Sur le plan humain, la guerre civile est une tragédie, dont le bilan s'accroît de jour en jour, en raison notamment du cynisme de l'Iran, du Hezbollah, mais également de la Russie qui entretiennent le conflit à travers ses livraisons massives d'armes. 
Ces soutiens, face à l'inaction des Etats-Unis et de l'Europe, font que l'hypothèse qu'Assad l'emporte n'est plus exclue. Mais il règnera sur un pays affaibli, rongé par les divisions, qui devra continuer à affronter les groupes djihadistes qui se sont implantées en Syrie.

Alors que le gouvernement syrien a annoncé son intention de participer "en principe", à la Conférence internationale pour la paix, "Genève 2", l'opposition syrienne réunie depuis jeudi en Turquie n'a pu surmonter ses divisions et se mettre d'accord sur un ordre du jour des négociations.
Turquie et Qatar soutiennent les groupes liés aux Frères musulmans, tandis que l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis s'efforcent de réduite l'influence des Frères en élargissant la direction de la coalition pour diluer leur influence. 

 

 

Les Bani Israël, des musulmans d'origine juive au Sénégal (Israel infos).


par Gerard Fredj
Dougoutigo Fadiga, bien que manifestant un sens de l'hospitalité poussé à l'extreme, ne veut pas que les étrangers s'approchent de l'arbre sacré du village dans le bush sénégalais, un arrière pays peu habité.

"Cet arbre est sacré", commente Dougoutigo Fadiga, le chef de ce village de 4000 âmes.
"Il a été planté par Jacob, notre ancêtre juif quand il s'est établi ici il y a un millier d'années".

L'arbre, un kapokier luxuriant, surplombe les buissons desséchés du village des "Enfants d'Israël", à l'est du Sénégal, près de la frontière malienne.

Les habitants pourtant, se disent tous musulmans, même si le nom de leur tribu, Bani Israël, signifie "enfants d'Israël"; ils revendiquent d'ailleurs le fait d'être les descendants de deux clans, Sylla et Drame, directement issus des juifs d'Egypte.

"Nous sommes tous des musulmans pratiquants et nous ne voulons pas devenir juifs", précise Fadiga. 
"En fait, nous ne voulons pas trop parler de nos origines juives, mais nous ne les cachons pas. Nous savons que notre peuple est venu d'Egypte en Somalie, puis vers le Nigéria. Les deux familles se sont alors séparées, l'une entrant au Mali, l'autre en Guinée, et nous nous sommes installés ici". 

Difficile de faire la part des choses mais l'Afrique de l'ouest a une présence juive depuis au moins le quatorzième siècle: des marchands juifs ont établi des commerces à Tombouctou, au Mali, fuyant l'Inquisition en Espagne et au Portugal, puis plus tard en provenance du Maroc. 

Selon Gideon Behar, ancien ambassadeur d'Israël au Sénégal, la présence juive dans la région a été permanente jusqu'en 1943, après que la dernière implantation juive ait été démantelée suite aux instructions du dictateur fasciste portugais Antonio de Oliveira Salazar.
Selon lui, l'exemple des Bani Israël est étonnant mais il y a d'autres cas, moins connus, de tribus influencées par la présence juive dans la région.

Cette présence historique aurait induit des "traces juives" : des instruments de musique traditionnels décorés de symboles juifs, comme des mots du Wolof, un langage largement pratiqué au Sénégal, qui comprend des sonorités plus proches de l'hébreu que de l'arabe, qui a plus largement inspiré les idiomes parlés dans les pays voisins.
Ainsi sage se dit "Haham", et un tisserand – métier noble – rab, proche de rav; on peut entendre d'autres mots comme "lekhi".

Les "Enfants d'Israël" ont en commun avec les juifs le rejet du mariage "mixte" : selon Fadiga, leur communauté fait tout pour ne pas s'assimiler, et organise des mariages entre tribus voisines de mêmes pratiques.

Mais l'origine juive revendiquée par la tribu ne plait pas à tout le monde : ainsi l'l'écrivain sénégalais Abdoul Kader Taslimanka rejette la croyance de ses origines par la tribu, estimant qu'elle tire son nom "d'un passage du Coran".

Le village est en tous cas plus évolué que bien d'autres : les maisons y sont en briques – au lieu de boue séchée – et dispose d'un dispensaire médical et d'un générateur électrique.
Un luxe financé par un millier de membres de la tribu qui ont émigré vers Dakar, la capitale, ou la France, et qui envoient chaque mois une contribution financière.
Les dons sont affectés à un fonds utilisé pour des investissements en matière de santé ou d'éducation pour les enfants de toute la région.

 

 

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