Pas encore de nouvelles du vote de l'ONU, mais proposition du Quartette.

Benjamin Netanyahou a présenté un excellent discours, avec beaucoup de recul et une vision globale de la situation mondiale au niveau de la terreur imposée par l'islamisme radical au monde occidental. Il a fait état de ce qu'Israël souffre du même problème depuis sa création et pourtant depuis le départ a désiré faire la paix avec les Arabes, y compris les nations qui entourent le pays. Il a rappelé que les Palestiniens refusent de reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël. Il a exposé le fait que donner aux "Palestiniens" ce qu'ils réclament reviendrait à rendre l'Etat d'Israël totalement indéfendable d'un point de vue sécuritaire. Il a néanmoins affirmé que depuis longtemps Israël a fait de nombreux pas vers les Palestiniens, leur proposant de nombreux avantages qu'ils ont refusés, refusant en bloc toutes les propositions. Netanyahou a annoncé qu'il était prêt, en ce qui le concerne, a revenir à la table des négociations, même à l'ONU, à l'instant même, pour peu qu'Abou Mazen accepte de son côté de marcher vraiment dans un esprit de paix.

Le vote de l'ONU est attendu dans la demi-heure.
A noter, une grande partie des participants à cette assemblée de l'ONU ont quitté la salle avant le discours de Netanyahou et à Ramallah, où se tient une grande manifestation de soutien à Abou Mazen, avec podium et foule agitant des drapeaux, de même qu'à la télévision palestinienne,  la retransmission du discours de Netanyahou a bien entendu été suspendue.

Suivi en direct sur les écrans de la télévision israélienne.

Après avoir remis au Président de l'ONU la demande des Palestiniens en vue d'être acceptés comme Etat à part entière au sein de l'ONU, Abou Mazen a prononcé un discours honteusement, scandaleusement mensonger et rempli de haine à l'égard d'Israël. Du début à la fin de ce discours, on a eu l'impression d'être face à Arafat lui-même et non face au "modéré" Mahmoud Abbas. Du début à la fin, un tissu de mensonges visant à présenter Israël comme l'envahisseur des terres historiquement palestiniennes, etc., etc., tout en se présentant comme les représentants de la Paix.

Après cela, comment considérer qu'il soit encore possible de mener quelques négociations que ce soit...

Nous attendons à présent le discours de Benjamin Netanyahou qui doit se produire dans l'heure qui suit.

Sincèrement et entre nous, pouvons-nous croire en une quelconque avancée miraculeuse qui sortirait des discours, pourparlers de couloirs, rencontres à quatre yeux ou plus de cet organisme international et qui mènerait indubitablement à une page vide intitulée: "notons sur le papier non pas nos différences de points de vues mais tous les points qui vont nous permettre d'avancer vers une paix réelle, vers deux états amis et s'entraidant" ? 

Il y a eu le discours d'Obama qui, certes, se dirigeait vers une non-acceptation américaine d'une déclaration unilatérale, qui a eu quelques phrases bien placées quant à la légitimité d'Israël, de la paix sur son territoire, pour ses résidents... mais que dire ? Discours qui ne m'a pas persuadé d'un véto américain au cas où...

Il y a eu celui de la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, qui a largement appuyé la demande de Mahmoud Abbas, omettant au passage de parler de la population sunnite installée sur le sol brésilien et qu'il vaudrait mieux ne pas blesser...

Il y a eu le Président Sarkozy qui a rappelé 60 années de non paix pour les israéliens, soixante années "d'attente palestinienne d'un état"..?, qui a définitivement rejeté l'idée d'un veto au Conseil de Sécurité, qui a proposé l'idée d'un poste d'observateurs aux palestiniens...

Il y a eu le cirque habituel d'un Ahmadinejad qui profite ostensiblemet de la tribune onusienne pour fustiger l'occident, le capitalisme, Israël, les juifs, et qui a provoqué comme à l'habitude la fuite de certains parlementaires...

Et il y aura Mahmoud Abbas qui ne parlera pas de la non-reconnaissance officielle encore actuelle de l'état d'Israël par le Fatah (de surcroît par le Hamas...), qui ne dira mot du déséquilibre flagrant entre les diverses centaines de millions d'aides internationales versées et la situation journalière de la population qu'il représente, qui ne rappellera pas sa coalition avec le Hamas qui vient aujourd'hui d'en appeler la population arabe à une journée de colère..qui ne rappellera aucunement le devenir d'un otage détenu depuis de longues années, franco-israélien et dont il vaut mieux ne pas se souvenir...Qui ne fera à l'évidence qu'accuser Israël, que demander une fois de plus l'arrêt des constructions en Judée-Samarie comme si un tel arrêt de 10 mois a permis à l'époque de faire avancer la paix, ne serait-ce que d'un millimètre...Qui ne fera que parler du sort horrible des palestiniens sous le joug israélien...

Il y aura également Netanyahou qui rappellera le désir de paix israélien/juifs depuis 60 ans et plus, qui parlera peut-être des points concrets de coopération entre Israël et l'A.P, qui en appellera une fois de plus Abbas à s'asseoir, à discuter, à signer un traité de paix, qui rappellera que l'A.P se doit de reconnaitre la légitimité d'Israël si elle désire avancer, qui omettra lui aussi de rappeler le sort de Gilad Shalit comme si la chose n'était pas sujet à discussion...Il fera un beau discours (en tant qu'orateur sachant choisir le ton et les mots), et ??

Des états africains voteront: direction Palestine, d'autres états hésiteront, d'autres déjà connus se tiendront au côté d'Israël, et ?

Si l'ONU avait quelque poids quant à la mise en place d'un état de paix en lieu de guerres cela se saurait, non..?

Marc Lev (auteur de "Et si..?" et "Après-demain ?" - Edilivre. En vente en librairies, librairies en ligne...)

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