blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

etzbetzion

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

etzbetzion

Demande de reconnaissance d'une méconnaissance (Shmuel Trigano sur JForum.fr).

L’opération palestinienne de demande de reconnaissance d’un « Etat de Palestine » est un chef d’œuvre de manipulation du discours et des consciences. C’est une déclaration de guerre extrêmement astucieuse parce qu’elle s’énonce dans un discours victimaire, de surcroît en quête –très procédurière et formellement juridique - de « reconnaissance ». Quelle meilleure façon de séduire l’opinion que de toucher ce qui soucie le plus tout individu aujourd’hui : être « reconnu » par les autres en un âge de massification ?

La réalité

Pourquoi il y a une Autorité Palestinienne.

Or, s’il y a une « Autorité Palestinienne », c’est bien parce qu’Israël lui a donné une existence par les Accords d’Oslo, après être allé chercher à 3000 km de là, à Tunis, une organisation terroriste, l’« Organisation de Libération de la Palestine », vaincue et pourchassée, pour mettre en son pouvoir des territoires, une police, une reconnaissance internationale qu’elle n’avait jamais eues auparavant.

Israël ne remettait pas en effet une terre occupée à son légitime propriétaire car il n’y a jamais eu, dans l’histoire, d’Etat de Palestine et la conscience d’être une nation - et pas une partie de la Oumma - est très récente chez les Palestiniens, congénitalement inséparable de leur confrontation avec Israël. Il n’y a pas eu, il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de « Palestine » sans Israël. Comme la guerre de 1948 l’a démontré - sans que cela n’ait jamais gêné les Palestiniens !- l’Egypte et la Jordanie n’en feraient qu’une bouchée de pain.

Des frontières ?

De fait, avant 1967 - une guerre d’extermination lancée contre Israël - la Jordanie et l’Egypte occupaient par la violence ces territoires qu’ils avaient envahis. Avant eux dominait l’Empire britannique qui avait reçu un mandat de la Société des nations, et avant lui l’Empire ottoman.

Les frontières de 1967 sont juridiquement des lignes d’armistice temporaires, ce que consacre la résolution 242 qui proclame le droit d’Israël à des frontières sures et reconnues et ne réclame aucun retrait sur des frontières qui n’existent pas.

Alors pourquoi cette demande de reconnaissance ?

C’est un leurre destiné à tromper. Tout d’abord, en occultant le fait, tellement évident, que l’Autorité Palestinienne n’existe que par la volonté d’Israël, jusques et y compris dans son emprise sur le terrain car, sans Tsahal, il y a belle lurette que le Hamas aurait pris le pouvoir !

Un leurre qui travestit la rupture évidente des accords d’Oslo (art. 9 interdisant tout décision unilatérale) qui ont donné naissance à l’AP.

C’est en cela qu’il y a déclaration de guerre (1).

Un leurre qui induit une guerre très originale qui, selon les dires mêmes de Mahmoud Abbas, instrumentalisera le système international et embrigadera les Etats du monde pour conduire une guerre contre Israël que les Palestiniens ne peuvent ni mener ni gagner. L’objectif est notamment de pouvoir l’attaquer devant la Cour Pénale internationale pour des « crimes contre l’humanité » (2) auxquels l’Autorité palestinienne cherchera à pousser Israël à travers l’instrumentalisation de masses de civils dans des événements sanglants dont elle a la pratique. L’objectif, c’est de faire de tous les Israéliens des parias d’une planète cynique, faisant mine de respecter une effigie du droit international.

De quelle reconnaissance s’agit-il en effet, alors que, par cette rupture, elle se nourrit d’une décision clairement proclamée d’une méconnaissance d’Israël comme Etat juif, juif comme on dit français, anglais, ou chinois. Israël n’a pas pour dénomination officielle « Etat juif », comme certains médias veulent bien le croire, mais « Etat d’Israël », pour comprendre en lui différentes origines. Il y a à la Knesset des partis qui se disent « arabes ». Il y a même un parti islamiste. Imaginez vous en France un parti islamiste à l’Assemblée nationale ? Et pourtant c’est le cas en Israël. Le conseiller intime de Yasser Arafat était aussi député à la Knesset et l’est toujours (3). Accusé d’apartheid, Israël est l’un des rares peuples globaux du monde. On y trouve des populations de toutes origines, de l’Afrique à l’Asie en passant par l’hémisphère nord ! On y parle toutes les langues du monde, l’Arabe est la deuxième langue officielle, plus de 120 origines sont rassemblées !

Mais depuis la fin du XIX° siècle, et clairement dans la Charte de l’OLP, jamais abolie réglementairement, les Palestiniens refusent aux Juifs la qualité de peuple et de peuple ayant droit à l’autodétermination. Ce qui constitue une violation de la décision de l’ONU (résolution 181) qui, par 23 fois, emploie l’expression d’« Etat juif » dans la perspective de créer deux Etats, juif et arabe (pas « palestinien » car les Juifs étaient alors aussi qualifiés de « Palestiniens »), dans le cadre de la Palestine mandataire qui comprenait le territoire de l’actuelle Jordanie, un Etat dont l’existence fut le résultat de la trahison du mandat de la SDN par l’empire britannique qui transmit l’Etat « arabe » qui aurait dû exister, au shérif Hussein, de la dynastie hashémite et sans rapport avec la population arabe de la Palestine mandataire.

Cette non-reconnaissance des Juifs comme peuple peut étonner quand on part de l’idée, fort répandue, que le peuple palestinien est faible et sans défense et quémande la reconnaissance. Cette vision soigneusement calculée pour la communication avec l’Europe ne correspond pas en fait à la façon dont les Palestiniens se considèrent, comme l’avant garde d’une oumma d’un milliard d’individus. Sinon on ne s’expliquerait pas la raison de leur intransigeance vis à vis de la reconnaissance d’un Etat juif qui est, pour eux, le verso d’un recto défendant le « droit au retour » de 5 millions de « réfugiés » dans l’Etat d’Israël (dont on comprend alors qu’il ne puisse pas être un Etat juif). Un petit peuple en danger – ce qu’était Israël en 1947 – accepterait toute proposition en fonction de l’urgence. Les Palestiniens croient avoir le temps et le nombre pour eux.

C’est une réécriture de l’historie qui est à l’œuvre qui, d’un côté, essentialise la « Palestine », l’autochtonise – ah ! le mythe des « oliviers palestiniens » ! – et de l’autre fait des Juifs des intrus et des étrangers. Cette réécriture fait violence aux faits historiques et obscurcit les enjeux et les finalités de cette reconnaissance.

C’est effectivement un drôle d’Etat qui demande « reconnaissance ».

Un Etat irrédentiste, car, outre la Cisjordanie, il exerce une option sur l’Etat d’Israël. Ainsi, depuis les accords d’Oslo, l’Autorité Palestinienne instrumentalise les 20% de citoyens israéliens d’origine palestinienne (4) et exige comme condition de la paix le droit au retour de plus de 5 millions de pseudo-réfugiés palestiniens (pseudo car il y a là un cas unique au monde où l’on est « refugié » de père en fils), c’est à dire la subversion démographique d’Israël.

Ce fut là la deuxième étape de la Pax Palestina signée sur la pelouse de la Maison Blanche. Si, à l’avenir, le monde impose à Israël la reconnaissance d’un tel Etat de Palestine, cette étape se verra alors mise en œuvre. La minorité palestinienne d’Israël se soulèvera pour demander la fin de « l’apartheid » à son encontre. Le « Comité de suivi » des Arabes israéliens a déjà publiquement défini ses objectifs. Puis viendra la revendication du droit au retour des « réfugiés ».

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises à ce sujet car nous venons d’apprendre de la bouche du représentant de l’OLP au Liban, Abdullah Abdullah, que les « réfugiés » palestiniens, y compris ceux qui vivent dans des camps devenus des établissements durables, ne seront pas considérés automatiquement comme des citoyens palestiniens… Evidemment ils doivent devenir « Israéliens » !

Après demain, troisième étape, l’Etat de Palestine réclamera-t-il la Jordanie dont 75% de la population est palestinienne (les administrés de l’AP en Cisjordanie étaient aussi avant 1967 des citoyens jordaniens) ? Il lui sera facile de fomenter un soulèvement contre une royauté étrangère.

Un Etat non démocratique. Si Israël n’est pas autorisé à être un Etat « juif », par contre la Palestine, sera selon la constitution de l’Etat projeté, « l’Etat du peuple arabe palestinien » (art.1). La souveraineté n’y appartiendra qu’à ce peuple (art 10) qui se définit comme une partie des « nations arabes et islamiques » (art 2). L’islam est sa religion officielle (art 6). Les droits des « monothéistes » seront « respectés »- c’est à dire sur le mode d’un privilège et non d’un droit -, ce qui a un fort relent du statut des dhimmis que la Sharia imposait autrefois aux Juifs et aux chrétiens (5). Pour avoir la nationalité palestinienne, il faut être « arabe » (art. 10 et 13) ou musulman (clef de la nationalité selon l’article 6).La Sharia sera la source du droit (art. 7).

Je n’évoque même pas ici le fait que le Hamas fasse partie de cet Etat (où, de surcroît, les élections ont été repoussées depuis plusieurs années) et qu’il conduit une guerre permanente contre Israël. Or, d’après ses statuts, l’ONU, qui n’est pas habilitée à reconnaître un Etat ou un gouvernement, n’accepte dans ses rangs que " les Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la Charte et, au jugement de l’organisation, sont capables de les remplir" .

Est-ce cet Etat que veut reconnaître Alain Juppé qui, par contre, doute que l’Etat d’Israël puisse se dire « juif » ? Est-ce cet Etat que Nicolas Sarkozy dit indispensable à la réussite du mirifique « printemps arabe » ? Comment un nationalisme aussi réactionnaire a-t-il pu devenir une cause progressiste et morale ? Comment, 70 ans après le Shoah, l’Europe peut-elle le cautionner et enfermer Israël dans une telle impasse ?

C’est le vieux préjugé contre les Juifs qui est toujours à l’œuvre – n’en doutons pas – mais ce qui est sûr c’est que le pogrom diplomatique dont d’aucuns rêvent de donner le signal à New York sonne le tocsin d’une nouvelle guerre.

Et elle n’épargnera pas l’Europe.

Shmuel Trigano Professeur des universités, directeur de la revue Controverses

(1)La présence dans la délégation palestinienne à l’ONU du député israélien, Ahmed Tibi, en est le signe le plus provocateur. Mahmoud Abbas signifie ainsi que les citoyens israéliens d’origine palestinienne font partie de son Etat de Palestine. Il annonce, ce faisant, son projet de démembrer territorialement Israël des régions où domine la population arabe : la Galilée et la région du petit triangle au centre du pays.

(2) Les slogans criés à Ramallah à l’occasion du discours de Mahmoud Abbas sont significatifs : « Bye bye Bibi, rendez-vous à La Haye ».

(3)Le même Ahmed Tibi qui, décidemment, a une longue histoire. Comment ce comportement serait-il qualifié en France si un député au Parlement devenait le conseiller de l’ennemi ? Quel « apartheid » !...

(4)Cf. note 1

(5) Néanmoins, le représentant de Mahmoud Abbas à New York déclarait ces jours derniers : « je ne parle pas de déporter tous les Juifs, mais simplement de les expulser ». Le même Mahmoud Abbas déclarait en août 2010, que si un contingent de l’OTAN ou de l’ONU devait se tenir sur les frontières d’un nouvel Etat, il ne devra comporter ni soldat juif (dans le cas de l’OTAN par exemple), ni soldats israéliens. En somme il demandera à la France, par exemple, de pratiquer une discrimination raciale et raciste pour constituer son contingent. Récemment dans un discours à la télévision palestinienne, il accusait les Juifs d’entraîner des chiens et des porcs pour terrifier les Palestiniens, arracher les arbres et souiller la Palestine. Drôle de volonté de paix !

Article paru également sur Atlantico

 

 

Le père et son fils tués par des jets de pierre (Haïm Levinson sur Haaretz - Desinfos.com).

 Près de deux mille personnes étaient présentes hier soir au cimetière de Hébron pour les funérailles d’Asher Palmer, 25 ans, et de son fils Yehonathan, un an. Le père et son fils sont morts vendredi sur la route numéro 60, entre Kiryat Arba et Halhul, lorsque la voiture à bord de laquelle ils se trouvaient s’est renversée, une pierre ayant touché le conducteur. Hier on a assisté à des mises en causes réciproques de la part de la police de Cisjordanie et de Tsahal, les forces de l’ordre ayant tout d’abord annoncé vendredi que l’accident était dû à un excès de vitesse.

Une vingtaine de minutes après la découverte du véhicule renversé, le porte-parole de l’armée a informé la presse que, selon des soldats présents dans le secteur, on n’avait pas assisté à des jets de pierre et que, par conséquent, il s’agit d’un accident de la route. Dans la soirée, la porte-parole de la police a publié un autre communiqué selon lequel la voiture avait quitté la route à cause d’une vitesse trop élevée dans une courbe.

Toutefois, on a retrouvé trois pierres à l’intérieur du véhicule, dont une avec des traces de sang et que le pistolet d’Asher Palmer n’a pas été retrouvé. De même, le conducteur a été blessé au visage par un objet contendant. Face à ces éléments, la police estime maintenant qu’Asher Palmer a été touché au visage par une pierre lancée à partir d’un véhicule et qui a transpercé le pare-brise. La conducteur a alors perdu le contrôle de sa voiture qui a heurté un muret et s’est renversée.

 

 

Exode massif des chrétiens d'Egypte (Israel7).

Les Egyptiens chrétiens quittent leur pays

La révolution égyptienne se dirige-t-elle vers une démocratisation du pouvoir, et l'acceptation de la diversité? La minorité copte ne semble pas ressentir que les changements présageraient un progrès sur le plan de leurs droits ni de leur sécurité. Selon le journal Al-Masri, la Fédération égyptienne des droits de l'homme, une ONG locale, fait savoir que près de cent mille membres de cette minorité auraient déjà quitté le sol égyptien depuis mars dernier, le printemps arabe semblant plus propice aux citoyens musulmans que chrétiens. Quarante-deux mille auraient émigré vers les Etats-Unis, environ quinze mille au Canada et autant en Australie, tandis que vingt-mille se seraient réfugiés en Europe. Selon Naguib Gabriel, qui dirige l'ONG, le phénomène pourrait s'amplifier pour atteindre le quart de million dans les mois qui suivent.

 

France : le Sénat bascule à gauche pour la première fois depuis 1958 (Le Monde)

Le Sénat bascule à gauche : une 1re depuis 1958
Le scrutin sénatorial d'hier a fait basculer le Sénat à gauche, pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, une victoire historique. La gauche a porté à 177 le nombre de ses sénateurs, soit 2 de plus que la majorité absolue. "Pour la première fois, le Sénat connaît l'alternance", a déclaré le chef de file des sénateurs PS, Jean-Pierre Bel, qui pourrait succéder à Gérard Larcher (UMP) à la tête de la haute assemblée. L'Elysée a très vite "pris acte" des résultats, tandis que François Fillon appelait ses troupes à se ressaisir pour la présidentielle de 2012. "Le moment de vérité aura lieu au printemps prochain. Ce soir, la bataille commence", a dit le premier ministre. Chez les socialistes, les candidats à la primaire ont vu dans ce nouveau succès électoral, après ceux des régionales et des cantonales, un signe "prémonitoire" pour 2012 (Hollande), "un échec pour le président de la République" (Aubry), ou encore "une rébellion des territoires et des populations abandonnés par l'Etat" (Montebourg). A sept mois de la présidentielle, il s'agit de fait d'un très mauvais signal pour le président Sarkozy, en difficulté sur le front de la crise économique et des affaires politico-financières.

 

Un article de Guy Millière sur les discours d'Abbas et Netanyahou à l'ONU (Drzz.fr)

United_Abominations_by_soccerdemon.jpeg

Lors de son discours devant les Nations Unies vendredi, Binyamin Netanyahu a rappelé longuement en quoi les Nations Unies sont devenus une « maison du mensonge » dans laquelle tout est inepte : donner la présidence du Conseil de Sécurité à un pays régi par le Hezbollah est effectivement ubuesque, avoir confié les clés de la commission du désarmement à Saddam Hussein et celle du conseil des droits de l’homme au Soudan est digne du scénario d’un mauvais film burlesque. Netanyahu ne s’adressait pas aux gens assemblés aux Nations Unies, mais, son discours étant retransmis à la télévision, à la population américaine, et il a dit l’essentiel avec justesse sur la réalité telle qu’elle est, sur son désir de faire la paix, sur les impératifs de sécurité d’Israël, sur les conséquences du retrait de Gaza. 
 
Il a ajouté être prêt à voir naître un Etat palestinien pour peu que celui-ci signe la paix, et reconnaisse Israël en tant qu’Etat juif et les impératifs de sécurité d’Israël : il sait que les dirigeants palestiniens ne signeront jamais la paix en reconnaissant Israël en tant qu’Etat juif et en acceptant les impératifs de sécurité d’Israël. Ce qui renvoie au statu quo. 
 
Néanmoins, ce statu quo maintient Israël dans une position défensive qui me semble intenable à moyen terme. Les pressions européennes et obamiennes vont continuer. Il faudra tôt ou tard trouver un moyen, selon l’expression de Michael Freund, de tracer une ligne sur le sable, et de dénoncer l’imposture en rétablissant les faits historiques et en sortant du piège d’Oslo. 
 
L’OLP reste une organisation totalitaire, terroriste, aux intentions génocidaires, qui pratique sans cesse le mensonge. Elle ne représente pas un « peuple palestinien ». Elle est un outil de la guerre arabe et islamique contre Israël et elle se rend coupable chaque jour de crimes et de complicité de crime contre l’humanité. Si on confiait la définition de la ligne offensive à substituer à la ligne défensive actuelle à Michael Freund, Caroline Glick, Barry Rubin ou moi-même, cela donnerait un tout autre discours, qui tôt ou tard devra être tenu. Tout espoir de passer un accord quel qu’il soit avec l’Autorité Palestinienne est vain. 
 
Pour voir en quoi tout espoir de ce genre est vain, il suffit d’écouter le discours tenu par Mahmoud Abbas le jour même où Netanyahu a parlé, et dans le même lieu. Inutile d’entrer dans les détails : chaque mot est faux et porteur de distorsion, la réalité décrite n’existe pas sur terre et n’existe, en fait, que dans la tête des psychopathes schizophrènes de son espèce. Abbas et ses semblables vivent dans une réalité alternative qui a sa propre logique et ses propres règles ou, pour le moins, parle comme s’il vivait dans une réalité alternative.
 
Les dirigeants occidentaux, plutôt que le prendre au sérieux, devraient ou bien lui parler comme un psychiatre parle à un malade en crise paranoïde : « bien sûr, le ciel est vert et des monstres à double tête vous plantent des aiguilles dans la tête, rentrez chez vous, et n’oubliez pas vos comprimés le soir ». Ou bien, ils devraient lui prescrire de puissants sédatifs et lui passer une camisole de force. Ou encore, ils devraient lui demander de montrer, en parlant de la réalité dans laquelle nous vivons, et non dans sa réalité psychopathologique, qu’il n’est pas un malade mental. Mais le traiter comme s’il n’était pas un psychopathe, ou comme s’il ne parlait pas comme un psychopathe, n’a aucun sens et ne peut mener nulle part. 
 
Je sais : Abbas est loin d’être le seul à se conduire comme un psychopathe ou à parler comme un psychopathe.
 
Nous sommes dans un monde où les trois quarts des dirigeants de la planète se conduisent et parlent comme des psychopathes. D’où les ovations reçues par Abbas aux Nations Unies. D’où aussi les autres discours entendus et émanant d’Ahmadinejad ou d’Erdogan. 
 
Les Nations Unies sont bien plus qu’une « maison du mensonge » : une sorte de grand asile d’aliénés. 
 
Il serait temps que les pays occidentaux se ressaisissent, cessent de parler aux aliénés comme s’ils étaient sains d’esprit, et parlent eux-mêmes comme des gens sains d’esprits. Le futur de la liberté est à ce prix. 
 
Ou bien nous serons gouvernés par un asile d’aliénés, ou bien nous traiterons les aliénés comme il se doit, c’est à dire comme des aliénés : le temps presse, et il faudra vite trancher. 
 
Le fait qu’il y ait à la Maison Blanche un homme qui semble être atteint de diverses formes de psychopathologies n’arrange, bien sûr, strictement rien. 
 
Pour l’heure, disais-je en commençant, nous allons vers un statu quo. L’homme de la Maison Blanche va continuer à faire pression sur Israël. Il n’y aura qu’à le faire attendre. Novembre 2012 n’et plus très loin. Les Européens vont être très occupés avec l’effondrement de l’Europe qui s’annonce. 
 
Quant aux agités du Proche-Orient, je dirai à leur sujet ce que me disait il y a quelques années un ami psychiatre : même un fou furieux a des éclairs de lucidité et ne veut pas nécessairement mourir. S’il veut mourir, son vœu peut être exaucé avec une arme de précision. S’il ne veut pas mourir : on peut le laisser vociférer en lui rappelant seulement qu’on a une arme, et qu’on s’en servira sans fléchir si nécessaire.
 
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Drzz.fr
 

 

 

Minibluff the card game

Hotels