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Retransmission télévisée de l'arrivée de Guilad en Egypte transmis par la télé égyptienne.

A l'instant même nous venons de visionner sur la chaîne 2 israélienne l'arrivée de Guilad en Egypte, filmée et retransmise par la télévision égyptienne. Il est vivant, en bonne santé, même s'il semble terriblement amaigri. C'est un des hauts gradés du Hamas qui l'a fait sortir d'une camionnette et l'a remis entre les mains d'officiels égyptiens, qui l'ont conduit à l'intérieur d'un bâtiment où il a été confié aux officiers israéliens pour qu'ils puissent l'accueillir et vérifier de leurs yeux son état de santé.
Tout Israël est en train de pleurer de joie, car Guilad est notre fils à tous et tous l'ont porté durant ces cinq années et quatre mois dans leur coeur et leurs prières. Nous pensons que les nations ne peuvent pas réaliser ce que cela signifie pour nous, au vu de ce que nous connaissons de la cruauté de ces mouvements islamistes, au vu de ce que Guilad a dû endurer durant toutes ces années et sachant que chaque jour sa vie ne tenait qu'à un fil, jusqu'à cet instant même où nous le découvrons vivant. Mais la joie est immense et l'on peut le percevoir jusque dans l'air que l'on respire ici à Jérusalem, en Israël.
Que Guilad soit béni, restauré, guéri, de même que sa famille qui l'attend d'ici quelques minutes à Kerem Shalom, point de passage israélien à la frontière égyptienne.

 

Jour J : libération de Guilad Shalit (Drzz.fr).

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Les dernières mises à jour seront publiées sur cette page
 
09:22 : deux prisonnières palestiniennes refusent de retourner à Gaza, de peur d'être exécutée par le Hamas, car elles viennent du camp du Fatah.
 
09:20 : la télévision égyptienne vient de déclarer que Shalit est en bonne santé
 
08:54 La Croix rouge internationale reçoit les 477 prisonniers palestiniens
 
08:15 Plusieurs médias arabes, ainsi que la BBC annoncent que l’otage franco-israélien a reçu la visite de militaires israéliens. Les médias israéliens n’ont encore publié aucune déclaration officielle.
 
06:18 Shalit a été transféré ce matin en Egypte par un tunnel de contrebande afin qu’il ne reconnaisse pas ses gardiens ni le lieu où il était enfermé.
 
Hier, 17 octobre, le porte parole de l’armée israélienne a proposé aux médias un accord visant à protéger la vie privée de Guilad Shalit.
 
Le but de cet accord est de préserver le soldat Gilad Shalit d’une couverture médiatique trop importante après son retour de captivité.
 
L’accord souligne qu’il ne s’agit en aucun cas d’une volonté de nuire à la liberté de la presse mais plutôt de trouver un compromis entre cette liberté et le respect de la vie privée de Gilad Shalit et de sa famille. Cette réserve est cruciale pour que la famille Shalit puisse se reconstruire.
 
L’accord a été rédigé par le Porte-parole de l’armée israélienne en coordination avec l’officier responsable de la santé de Gilad Shalit au sein de la Branche médicale de l’armée israélienne.
 
Cette convention a été approuvée par la famille Shalit, le Conseil de la Presse Israélienne et l’Association de Journalisme de Tel Aviv.La plupart des médias israéliens ont déjà approuvé et  signé cet accord.
 
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr
 

 

 

Familles endeuillées par le terrorisme à la Cour Suprême (Guysen).

 

 
13:08    Dossier Shalit : "Nous sommes ici pour annuler cet accord immoral" (familles endeuillées devant la Cour Suprême)
 
12:55    Dossier Shalit : "Je trahis ma fille" (une mère endeuillée/attentat bus 405)
 
12:45    Dossier Shalit : Le Procureur d'Etat met en garde contre tout report de l'application de l'accord
 
12:39    Dossier Shalit : "Nous n'avons rien contre vous" (Des parents endeuillés à Noam Shalit)
 
12:28    Dossier Shalit : un "mouvement positif vers la paix" (Ban Ki-moon)
 
12:20    Dossier Shalit : "J'ai perdu mon frère, je comprends votre douleur" (Netanyahou aux familles endeuillées)
 
12:11    Dossier Shalit : Noam Shalit est arrivé à la Cour suprême

 

 

Une piste de réflexion : un article de Guy Millière sur Drzz.fr

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Je me suis fixé pour règle de ne pas critiquer le gouvernement israélien et de ne jamais me joindre à la cohorte de ceux qui le font. Je me teindrai ici à cette règle. Je dois dire néanmoins que, si la perspective de la libération de Gilad Shalit me réjouit, les conditions de cette libération m’emplissent d’anxiété et d’inquiétude. Libérer plus de mille assassins va sauver une vie : mais combien de vies risquent d’être perdues si l’on pense que ces assassins ne rêvent que d’une seule chose : récidiver et verser à nouveau du sang juif. 
 
Libérer plus de mille terroristes assassins va être considéré par le Hamas et les autres mouvements islamistes comme une grande victoire, qu’ils ne manqueront pas de fêter. Cela sera considéré par eux, aussi, comme la preuve que le terrorisme et la prise d’otage fonctionnent et peuvent s’avérer être des activités fructueuses. 
 
Cela sera considéré par eux, enfin, comme un encouragement à davantage d’activités terroristes : un terroriste assassin arrêté par l’armée ou la police israélienne saura que son séjour en prison peut se trouver écourté. Il peut en résulter non pas seulement davantage d’actes terroristes, mais davantage de prises d’otage susceptible de servir de monnaie d’échange.
 
La vie de Gilad Shalit est sauvée, mais tous les Israéliens, tous les Juifs de par le monde, tous les amis d’Israël sont un peu davantage en danger. 
 
Il fut un temps, je pense, où Israël aurait agi autrement. Caroline Glick, dans le Jerusalem Post, dans un article titré « Un pacte signé avec du sang juif », évoque ce temps tout comme elle énonce, en termes plus vifs que moi, la même anxiété et la même inquiétude, qu’elle accompagne, elle, de certitudes : il y a aura des conséquences. Je la cite : « C’est une certitude statistique que la libération de 1027 terroristes pour Shalit conduira au meurtre d’un nombre inconnu d’Israéliens ». 
 
Plus loin dans son article, Caroline Glick cite un auteur dont j’ai lu les livres, Binyamin Netanyahu : « Relâcher des terroristes ne fait qu’encourager les terroristes en leur donnant le sentiment que même lorsqu’ils sont arrêtés leur punition sera brève. Pire, en conduisant des terroristes à penser qu’il sera répondu à leurs demandes, relâcher des terroristes encourage précisément le chantage terroriste que nous sommes censés combattre ». J’approuve ces mots et le raisonnement qu’ils énoncent.
 
D’autres possibilités existaient : le gouvernement israélien aurait pu déclarer depuis longtemps que la prise d’otage était un acte de guerre, et exiger la libération de Gilad Shalit sous peine de représailles très nettes, et sous peine de faire subir aux dirigeants du Hamas le sort que, de toute façon, ils méritent. Israël aurait pu aussi soumettre Gaza à un véritable blocus jusqu’à la libération de Gilad Shalit. Ces idées ne sont pas les miennes : elles ont été énoncées sur différents sites conservateurs américains et sur divers sites de défenseurs d’Israël.
 
Un chroniqueur pourtant très modéré en général, Michael Totten, qui écrit pour le magazine Commentary et pour Pajamas Media, a suggéré l’application par Israël de la peine de mort pour les terroristes assassins. 
 
Je le cite maintenant : « Je déteste la peine de mort, et je l’ai toujours détestée, je ne dis dès lors pas ce que je dis à la légère : il est largement temps que les opposants à la peine de mort envisagent la nécessité de faire une exception pour les terroristes. A la différence des pires assassins, les terroristes restent dangereux après qu’ils aient été condamnés à la prison à vie, car des innocents hors de la prison sont souvent kidnappés par les groupes terroristes auxquels ils appartiennent, pour obtenir la libération de ceux de leurs membres qui sont emprisonnés. Israël n’a pas tort de faire tout son possible pour que ses citoyens échappent aux mains de l’ennemi. C’est ce qu’une société éthique doit faire. Mais libérer des terroristes est un prix bien trop élevé, ce prix serait abaissé considérablement si les terroristes arrêtés ne pouvaient plus attendre de leurs camarades de kidnapper des innocents pour obtenir leur libération ». 
 
A ceux qui invoquent la tradition juive pour justifier la transaction, Caroline Glick répond : « Ce genre d’accord n’est pas du tout conforme à la tradition juive, mais se situe en pleine contradiction avec celle-ci. Le judaïsme a toujours rejeté le sacrifice humain ». Et elle ajoute que relâcher des assassins terroristes en sachant qu’ils vont à nouveau tuer est sacrifier la vie de ceux qu’ils vont tuer. 
 
Il semble que, de toute façon, la libération de Gilad Shalit se soit faite en échange de quelque chose. Caroline Glick évoque la volonté des dirigeants du Hamas de quitter Damas et de s’installer au Caire et de pouvoir le faire sans risquer d’être abattus par l’armée israélienne.
 
D’autres évoquent des pressions américaines : les Etats-Unis voulant que le Hamas rentre dans le giron des Frères musulmans, dont ils sont une excroissance, rompent avec l’Iran et retrouvent leurs compagnons Frères musulmans en Egypte. Des pressions américaines allant en ce sens ne sont pas invraisemblables, au vu de ce qu’est l’administration Obama. 
 
Le gouvernement israélien, à mes yeux, n’avait rien à échanger, et, le cas échéant, pas à donner de sauf-conduit aux dirigeants du Hamas, qui devraient être morts depuis longtemps. 
 
Le gouvernement israélien n’a rien à céder à l’administration Obama : celle-ci est en perdition et ne peut pas prendre la moindre décision négative envers Israël dès lors que la Chambre des représentants est dominée par les Républicains. Le Sénat basculera dans le camp républicain l’automne prochain. Obama, logiquement, ne devrait pas être réélu.
 
Je pense qu’Israël doit sortir au plus vite de la position défensive qui est la sienne et qui, depuis Oslo, consiste à jouer sur le terrain de ses ennemis. En jouant sur le terrain de ses ennemis, on ne peut jamais gagner.
 
J’ajouterai, pour finir, que la France, dont Gilad Shalit est le citoyen, aurait pu faire infiniment plus pour obtenir sa libération. Mais, étant donné ce que devient la France, il n’y avait, bien sur, rien à attendre de ce côté-là. Comme le notait avec joie un journaliste du Figaro récemment : depuis le « printemps arabe », la France brise enfin le tabou. Sa diplomatie parle avec les mouvements islamistes. On ne peut espérer bien s’entendre avec les mouvements islamistes et défendre efficacement des citoyens français pris en otage par des mouvements islamistes, surtout si les citoyens en question sont juifs et ont aussi la nationalité israélienne.
 
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Drzz.fr
 

 

 

Lettre d'un Israélien touché par un attentat à un journaliste du Monde (Guysen).

Quelques heures après l'annonce de l'accord Shalit,  le journaliste Soren Seelow écrivait dans un article publié sur le site internet du journal Le Monde : "Israël a longtemps refusé que soient libérés des détenus ayant "du sang sur les mains", c'est-à-dire ayant effectué ou commandité des attaques contre l'armée ou des colons". Révolté par cette définition du terrorisme, Dror Even Sapir, qui fut grièvement blessé dans l'attentat de la cafétariat à l'Université hébraïque de Jérusalem, a écrit au journaliste pour lui exprimer son écoeurement (voir ci-dessous). L'article a, grâce à son intervention, été modifié. 


 


Monsieur, 

Le 31 juillet 2002, j’étais assis dans l’une des cafeterias de l’Université de Jérusalem, sur le mont Scopus, en compagnie d’une étudiante italienne et d’un étudiant français, David Gritz. Une bombe de forte puissance a explosé, à six ou sept mètres de l’endroit ou nous étions assis. L’étudiante italienne a été légèrement blessée, je l’ai été moi-même très grièvement, et David a été tué sur le coup. Des projectiles, de ceux que les terroristes rajoutent à la charge explosive pour en décupler les effets meurtriers, l’ont atteint en pleine tête. David Gritz, un étudiant brillant diplômé de l’I.E.P. de Paris et auteur d’une thèse sur Emanuel Levinas, avait 23 ans, et il était fils unique. Huit autres personnes ont été tuées, 80 ont été blessées : parmi elles une jeune étudiante a perdu un œil, une autre a perdu l’usage de ses jambes. Une bonne partie des blessés sont traumatisés, à vie. 

Cet attentat n’est que l’un de ceux, et pas le plus meurtrier, qui ont ensanglanté Israël au cours de la « seconde Intifada ». Contrairement à la « guerre des pierres » qui avait caractérisé la première du nom, cette seconde Intifada s’est distinguée par le nombre de civils Israéliens tués : 715 en tout, soit l’écrasante majorité des Israéliens morts au cours de cette phase du conflit, dont le nombre est estimé à 1062. La plupart des attentats se sont produits dans les grandes villes israéliennes – Jérusalem, Tel-Aviv, Haïfa, Netanya, Rishon LeTzion…- , seule une petite part d’entre eux dans les implantations des territoires occupés. 

Vous avez probablement compris quel était l’objet de mon courriel. Dans l’article que vous avez consacré aux prisonniers palestiniens, vous écrivez la phrase suivante : "Israël a longtemps refusé que soient libérés des détenus ayant "du sang sur les mains", c'est-à-dire ayant effectué ou commandité des attaques contre l'armée ou des colons" 

Cette phrase m’a tout bonnement écœuré. Les détenus « ayant du sang sur les mains » sont bien entendu, principalement, les commanditaires et les auteurs des attentats que j’ai évoqué plus haut. Leurs victimes ne sont ni des soldats ni des « colons », encore que ces derniers soient tout autant des civils que les Israéliens vivant en Israël même. Leurs victimes sont des étudiants, des passagers d’autobus, des piétons, des clients de supermarchés, des familles entières attablées dans un restaurant, des mères de familles, des enfants en bas âge, des adolescents, des vieillards…

Ecrire une telle phrase, Mr Seelow, dénote soit d’une ignorance totale des réalités les plus fondamentales du sujet sur lequel vous vous êtes penché, soit d’une inqualifiable mauvaise foi intellectuelle. Je crois que la première option est préférable, même si elle remet en cause vos compétences professionnelles. Je vous accorde le bénéfice du doute, et j’interprète de la même manière un autre des énormités que j’ai révélé dans votre article : vous qualifiez l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme « B’tzelem » d’ « antisioniste ».

Cette organisation n’est ni sioniste, ni antisioniste : il ne rentre tout simplement pas dans ses attributions de se prononcer sur ce genre de question. Soit vous l’ignoriez, ce qu’encore une fois je veux bien vous accorder, et vous ne savez donc rien d’Israël, du conflit israélo-arabe et du sionisme. Dans ce cas, cela devrait vous disqualifier d’écrire sur le sujet. Soit vous le saviez, et vous sous-entendiez donc que lorsque l’on défend les droits de l’homme en Israël et dans les territoires palestiniens on ne peut qu’être « antisioniste », soit opposé à l’idée même d’un Etat pour le peuple juif. Dans ce cas, vous êtes engagé au service de la propagande anti-israélienne la plus grossiere. 

Les deux mêmes explications, ignorance criante des faits ou propagandisme anti-israélien, sont, je le répète, les seules qui tiennent concernant l’erreur la plus grave de votre article, celle qui concerne bien évidemment les prisonniers « ayant du sang sur la main ». 

Je précise, Mr Seelow, que je me suis entretenu de votre article avec le « spécialiste » que vous citez, Frédéric Encel, un ami de longue date. J’ai également l’intention de m’adresser par courriel à Mr Alain Frachon, et peut-être aussi de rendre publique le courriel que voici. 

Je vous souhaite de prendre conscience de certaines choses. 

Dror Sullaper (Even-Sapir), journaliste, Jérusalem 

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Dror Even Sapir présente "L'invité de Jérusalem", "Point Virgule" ainsi que l'édition du midi du dimanche sur Guysen TV. *


 

 

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