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Retransmission télévisée de l'arrivée de Guilad en Egypte transmis par la télé égyptienne.
A l'instant même nous venons de visionner sur la chaîne 2 israélienne l'arrivée de Guilad en Egypte, filmée et retransmise par la télévision égyptienne. Il est vivant, en bonne santé, même s'il semble terriblement amaigri. C'est un des hauts gradés du Hamas qui l'a fait sortir d'une camionnette et l'a remis entre les mains d'officiels égyptiens, qui l'ont conduit à l'intérieur d'un bâtiment où il a été confié aux officiers israéliens pour qu'ils puissent l'accueillir et vérifier de leurs yeux son état de santé.
Tout Israël est en train de pleurer de joie, car Guilad est notre fils à tous et tous l'ont porté durant ces cinq années et quatre mois dans leur coeur et leurs prières. Nous pensons que les nations ne peuvent pas réaliser ce que cela signifie pour nous, au vu de ce que nous connaissons de la cruauté de ces mouvements islamistes, au vu de ce que Guilad a dû endurer durant toutes ces années et sachant que chaque jour sa vie ne tenait qu'à un fil, jusqu'à cet instant même où nous le découvrons vivant. Mais la joie est immense et l'on peut le percevoir jusque dans l'air que l'on respire ici à Jérusalem, en Israël.
Que Guilad soit béni, restauré, guéri, de même que sa famille qui l'attend d'ici quelques minutes à Kerem Shalom, point de passage israélien à la frontière égyptienne.
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Jour J : libération de Guilad Shalit (Drzz.fr).
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Familles endeuillées par le terrorisme à la Cour Suprême (Guysen).
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Une piste de réflexion : un article de Guy Millière sur Drzz.fr
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Lettre d'un Israélien touché par un attentat à un journaliste du Monde (Guysen).
Monsieur,
Le 31 juillet 2002, j’étais assis dans l’une des cafeterias de l’Université de Jérusalem, sur le mont Scopus, en compagnie d’une étudiante italienne et d’un étudiant français, David Gritz. Une bombe de forte puissance a explosé, à six ou sept mètres de l’endroit ou nous étions assis. L’étudiante italienne a été légèrement blessée, je l’ai été moi-même très grièvement, et David a été tué sur le coup. Des projectiles, de ceux que les terroristes rajoutent à la charge explosive pour en décupler les effets meurtriers, l’ont atteint en pleine tête. David Gritz, un étudiant brillant diplômé de l’I.E.P. de Paris et auteur d’une thèse sur Emanuel Levinas, avait 23 ans, et il était fils unique. Huit autres personnes ont été tuées, 80 ont été blessées : parmi elles une jeune étudiante a perdu un œil, une autre a perdu l’usage de ses jambes. Une bonne partie des blessés sont traumatisés, à vie.
Cet attentat n’est que l’un de ceux, et pas le plus meurtrier, qui ont ensanglanté Israël au cours de la « seconde Intifada ». Contrairement à la « guerre des pierres » qui avait caractérisé la première du nom, cette seconde Intifada s’est distinguée par le nombre de civils Israéliens tués : 715 en tout, soit l’écrasante majorité des Israéliens morts au cours de cette phase du conflit, dont le nombre est estimé à 1062. La plupart des attentats se sont produits dans les grandes villes israéliennes – Jérusalem, Tel-Aviv, Haïfa, Netanya, Rishon LeTzion…- , seule une petite part d’entre eux dans les implantations des territoires occupés.
Vous avez probablement compris quel était l’objet de mon courriel. Dans l’article que vous avez consacré aux prisonniers palestiniens, vous écrivez la phrase suivante : "Israël a longtemps refusé que soient libérés des détenus ayant "du sang sur les mains", c'est-à-dire ayant effectué ou commandité des attaques contre l'armée ou des colons"
Cette phrase m’a tout bonnement écœuré. Les détenus « ayant du sang sur les mains » sont bien entendu, principalement, les commanditaires et les auteurs des attentats que j’ai évoqué plus haut. Leurs victimes ne sont ni des soldats ni des « colons », encore que ces derniers soient tout autant des civils que les Israéliens vivant en Israël même. Leurs victimes sont des étudiants, des passagers d’autobus, des piétons, des clients de supermarchés, des familles entières attablées dans un restaurant, des mères de familles, des enfants en bas âge, des adolescents, des vieillards…
Ecrire une telle phrase, Mr Seelow, dénote soit d’une ignorance totale des réalités les plus fondamentales du sujet sur lequel vous vous êtes penché, soit d’une inqualifiable mauvaise foi intellectuelle. Je crois que la première option est préférable, même si elle remet en cause vos compétences professionnelles. Je vous accorde le bénéfice du doute, et j’interprète de la même manière un autre des énormités que j’ai révélé dans votre article : vous qualifiez l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme « B’tzelem » d’ « antisioniste ».
Cette organisation n’est ni sioniste, ni antisioniste : il ne rentre tout simplement pas dans ses attributions de se prononcer sur ce genre de question. Soit vous l’ignoriez, ce qu’encore une fois je veux bien vous accorder, et vous ne savez donc rien d’Israël, du conflit israélo-arabe et du sionisme. Dans ce cas, cela devrait vous disqualifier d’écrire sur le sujet. Soit vous le saviez, et vous sous-entendiez donc que lorsque l’on défend les droits de l’homme en Israël et dans les territoires palestiniens on ne peut qu’être « antisioniste », soit opposé à l’idée même d’un Etat pour le peuple juif. Dans ce cas, vous êtes engagé au service de la propagande anti-israélienne la plus grossiere.
Les deux mêmes explications, ignorance criante des faits ou propagandisme anti-israélien, sont, je le répète, les seules qui tiennent concernant l’erreur la plus grave de votre article, celle qui concerne bien évidemment les prisonniers « ayant du sang sur la main ».
Je précise, Mr Seelow, que je me suis entretenu de votre article avec le « spécialiste » que vous citez, Frédéric Encel, un ami de longue date. J’ai également l’intention de m’adresser par courriel à Mr Alain Frachon, et peut-être aussi de rendre publique le courriel que voici.
Je vous souhaite de prendre conscience de certaines choses.
Dror Sullaper (Even-Sapir), journaliste, Jérusalem
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Dror Even Sapir présente "L'invité de Jérusalem", "Point Virgule" ainsi que l'édition du midi du dimanche sur Guysen TV. *
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Voilà une lettre comme on aimerait en voir beaucoup de la part des Israéliens, J'ai honte de nos journalistes lèche-babouches, pas du tout ignares, mais seulement capables de régurgiter ad nauseum le politiquement correct.