etzbetzion
Article de la Mena sur la libération des Palestiniens et de Guilad Shalit.
N'étant pas abonnés au site menapress.org dont nous vous recommandons chaudement les articles, nous ne sommes pas autorisés à reproduire ceux-ci mais nous vous conseillons de lire ce que Stéphane Juffa y écrit concernant la libération de Guilad Shalit et celle, nettement moins glorieuse, des prisonniers palestiniens. Tapez donc menapress.org sur Google et cherchez le texte intitulé "Un pour 1027" de Stéphane Juffa, article du mardi 18 octobre 2011.
Bonne lecture à tous !
Commentaires textes : Écrire
Arrivée à la maison de Guilad et sa famille (Guysen).
Admirable accueil des habitants de Mitzpe Hilla, le village de Haute-Galilée où habite la famille Shalit. Un accueil empreint d'amour et de joie, dans l'ordre, la dignité et le respect. Avec des quantités de drapeaux blancs/bleus et des chants aussi : Am Israël Haï (le peuple d'Israël vit), evenou Shalom aleichem (nous vous annonçons la paix), etc. Le discours de Noam Shalit a été impressionnant par la paix que cet homme dégage, par le calme qui émane de lui comme de toute sa famille en ce jour si extraordinaire. Noam nous a partagé que son fils a souffert de mauvais traitements au début de sa captivité mais que par la suite, les dernières années, les conditions de sa détention se sont améliorées. Il a aussi dit qu'ils n'ont pas eu encore l'occasion de partager beaucoup avec leur fils, mais qu'il faut lui laisser le temps de récupérer. Guilad a été extrêmement impressionné de l'accueil que le peuple d'Israël lui a réservé à son arrivée. Le pays d'Israël tout entier vibre de la joie de Mitzpe Hilla et le sentiment sioniste est plus que jamais renforcé parmi nous. Que toute la gloire revienne à D.ieu.
Commentaires textes : Écrire
Suite des événements à Tel Nof - Guilad Shalit retrouve les siens.
Guilad arrive à Tel Nof en hélicoptère, accompagné de hauts gradés de l'armée. L'endroit a été aménagé de manière agréable et très paisible pour un accueil maximal du jeune soldat libéré, avec des tentes immenses de toiles tendues pour protéger du soleil. Une tente pour les journalistes a également été installée. Le Premier Ministre et sa famille l'attendent depuis plusieurs heures. On découvre une photo de Guilad enfin revêtu de son uniforme de l'armée israélienne, souriant, avec un insigne désignant qu'il a reçu un grade honorifique important. On le découvre ensuite marchant et descendant des escaliers avec difficultés, juste avant de monter dans l'hélicoptère qui le conduira vers ses parents. Enfermé dans un cachot dans l'isolation la plus complète pendant cinq ans et demi il a certainement des séquelles au niveau de sa santé. Lors de l'interview égyptienne il a néanmoins expliqué qu'il avait le droit de regarder la télévision et d'écouter la radio et c'est ainsi qu'il a appris qu'on se mobilisait pour lui dans le pays et qu'il serait libéré (une semaine avant la libération).
Arrivée à Tel Nof, Netanyahou l'accueille en le prenant dans ses bras et en lui souhaitant la bienvenue. Photo de Guilad saluant Netanyahou d'un salut militaire, image très respectueuse et émouvante. Après quoi Bibi le remet entre les bras de son père. Là encore photos très émouvantes de leurs retrouvailles, dans les bras l'un de l'autre, devant Netanyahou souriant.
Pendant ce temps les habitants de son village en Haute Gallilée préparent son accueil et parsèment des fleurs le long de la route de l'entrée du village.
Enormément de journalistes couvrent l'événement à Tel Nof. Bibi et d'autres personnalités vont faire un discours. Ehoud Barak et Benny Ganz (Chef d'Etat Major) arrivent sur les lieux dans un convoi impressionnant de voitures officielles. Bibi les rejoint et ils se dirigent vers le lieu où les divers discours vont avoir lieu. Bibi parle en premier et exprime à quel point la décision a été difficile à prendre. Ceci dit, les membres les plus importants du Hamas restent en prison, dit-il. Par contre, il dit avoir beaucoup réfléchi et il a pensé qu'il ne voulait pas que Guilad soit perdu comme ça a été le cas pour Ron Arad dont on n'a plus de nouvelles depuis si longtemps. Il dit également que pendant toutes ces années le Hamas n'a pas accepté les conditions proposées par Israël pour l'échange de prisonniers mais il y a eu un miracle. Le prix est lourd, dit Netanyahou, également par rapport aux familles de tous ceux qui sont morts dans des attentats, mais pour le peuple d'Israël une vie a un prix inestimable. Les terroristes libérés doivent par contre savoir que s'ils réitèrent leurs actes, leur sang reposera sur leur tête.
Netanyahou termine son discours en disant que demain c'est Simhat Torah, la fête de la joie de la Torah et ce Shabbat on recommencera à lire la Torah depuis le début, dans Béréchit (premier chapitre de la Genèse). Il signale que la haftara du jour sera Esaïe 42 : 5 à 43 : 10 et les versets 6 et 7 d'Esaïe 42 nous disent ceci : "Moi l'Eternel, je t'ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres."
Netanyahou dit que cela n'est pas hasard et qu'on parlera de cette haftarah dans toutes les synagogues, car c'est un signe important pour Israël.
Commentaires textes : Écrire
Interview de Guilad par les Egyptiens et son transfert aux officiers israéliens.
Déclaration télévisée d'un haut responsable israélien : Guilad est arrivé en Israël. Il est actuellement dans la base de l'armée Amitaï où il a été reçu par des médecins qui ont vérifié son état de santé avant de le transférer vers Tel Nof où il va retrouver ses parents. Il a pu parler pour la première fois avec ceux-ci depuis Amitaï, avec beaucoup de pleurs et d'émotion.
Parallèlement, nous venons voir l'interview de Guilad à son arrivée en Egypte par une journaliste. Interview très éprouvante pour un garçon qui sort d'un cachot où il a croupi pendant des années, sans voir la lumière du jour. Il semble très ému, traumatisé, il ne regarde pas les gens en face, il respire difficilement, sa voix est basse, faible. Il n'a pas de lunettes, alors que sa vue est très mauvaise. Mais il répond aux questions du mieux qu'il peut : oui il a pensé qu'il serait encore pendant longtemps prisonnier du Hamas, il n'y a qu'une semaine qu'il a appris la nouvelle de sa libération, il se réjouit de retrouver ses parents, de voir des gens, de parler avec eux dans son village. La dernière question de la journaliste a horrifié toute notre population : seriez-vous d'accord de mener campagne pour la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël. Guilad, dans l'état où il est, a courageusement répondu qu'il serait très heureux qu'ils soient libérés, à condition qu'ils s'abstiennent de faire à nouveau des attentats contre Israël. Les Egyptiens n'ont évidemment pas retraduit en arabe la fin de la phrase...
Après cela nous avons vu Guilad accueilli par des officiels de l'armée israélienne, qui l'ont pris sous leurs ailes avec énormément de respect et délicatesse et l'ont conduit dans une jeep pour être transféré vers Amitaï. Il est criant de voir la différence d'attitude par rapport aux Egyptiens qui étaient certes corrects mais froids, nerveux, le serrant de près, le tenant par les deux bras comme s'il risquait de s'enfuir... Peut-être était-ce juste parce qu'ils craignaient un attentat contre lui, mais la sécurité étant maximale il y avait peu de probabilité de cela se produise. Quoi qu'il en soit l'interview égyptienne a laissé ici une impression de violence peu commune, par son côté abusif, face à un jeune homme qui a souffert ce qu'il a souffert. Une psychologue qui a visionné cette interview a confirmé que son état mental semble bon malgré tout, même s'il semblait extrêmement ému et traumatisé, car il a réussi à répondre aux questions de manière sensée et même très courageuse.
Commentaires textes : Écrire
Transfert imminent de Guilad vers le poste frontière israélien de Kerem Shalom.
Guilad va être transféré depuis Kerem Shalom sous peu vers la base israélienne de Tel Nof où se trouvent ses parents.
Commentaires textes : Écrire