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Mystère de la roue spectrale dans le Golan (Israel-infos.net).
ISRAËL - Golan : le mystère de 42 000 tonnes de pierres
par Laurent COHEN
C'est en 1968, un an après la guerre des Six jours, que des savants israéliens ont attiré l'attention de la communauté scientifique internationale sur un site baptisé " refayim galgal " en hébreu -la roue spectrale - ou " al-Hiri Rujm " en arabe.
Situé sur le plateau du Golan, où de violents combats eurent lieu entre forces israéliennes et syriennes, le site est également placé à proximité d'anciens champs de mines, de bunkers abandonnés par l'armée syriennes, ce qui n'a donc jamais facilité la tâche des chercheurs, ni des touristes férus d'archéologie.
Rami Arav, un archéologue de l'Université de Nebraska, vient de proposer, en fin de semaine dernière, une nouvelle théorie visant "à percer l'énigme" du site de " la roue spectrale ".
Selon lui, il s'agirait d'un "temple astrologique qui comprendrait également un vaste " complexe funéraire ".
Le site révèle quatre cercles composés de quarante deux mille tonnes de pierres.
Arav a souligné qu'il s'agit là " d'un énorme exploit de construction, pour des gens qui vivaient il y a 6000 ans ".
Rappelons que d'autres archéologues considèrent que le site fut en activité à une date plus récente : entre 4500 et 3500 avant l'ère chrétienne.
Selon plusieurs légendes locales, transmises de génération en génération, le site serait l'emplacement de " la tombe du roi de Bashan, Og", personnage que d'anciens textes présentent comme un " géant " quasi surnaturel.
Des adeptes de divers courants du "New Age" y ont aussi effectué des " séances de méditation", en raison de la "très vive énergie" qui, selon eux, se dégage de ce lieu.
Un expert (qualifié "d'expert autoproclamé" par les chercheurs israéliens et étrangers) – a même été jusqu'à "dévoiler le nom" de l'antique prêtresse, une certaine Nogia, qui " conduisait les sessions rituelles auxquelles les gens venaient prendre part ".
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Méa Shéarim : la culture des murs (Israel-infos.net).
ISRAËL - Jérusalem : Pashkevilim, la culture des murs de Méa Shéarim à la Bibliothèque nationale
par Laurent COHEN
Le quartier de Méa Shéarim, situé au plein cœur de Jérusalem, abrite certains courants Haredim qui ont banni l'usage de la télévision, de la radio, évidemment du réseau Internet.
Ils communiquent les nouvelles de leurs communautés en collant sur les murs du secteur d'immenses affiches, qui portent le nom yiddish de "pashkevilim".
Radicalement opposés à l'Etat d'Israël, condamnant la société " laïque et permissive " qu'a, selon eux, engendré le " sionisme mécréant", ces groupes fondamentalistes n'hésitent pas, par le biais de ces " pashkevilim", à appeler au boycott électoral, ou à jeter l'anathème contre tous ceux qui s'engageraient dans les rangs de Tsahal.
La Bibliothèque nationale a décidé de consacrer une vaste exposition à ces affiches parfois "antisionistes", parfois appelant à davantage de " pratique religieuse", en citant des passages – simples versets ou paragraphes complets – tirés des Ecritures.
C'est Yoël Krois, porte-parole "officieux" du groupe Toldot Aharon, qui se déclare lui-même "viscéralement opposé à l'Etat hébreu", qui a néanmoins prêté à la Bibliothèque nationale les pièces exposées.
Elles sont toutes tirées de sa collection privée, qui en compte environ vingt-mille.
Krois, qui "refuse de mettre les pieds à la Bibliothèque nationale", sous prétexte qu'il s'agit d'une institution " sioniste et athée", a déclaré : "Il m'est interdit d'aller là-bas, mais il ne m'est pas interdit de leur prêter du matériel… ".
De son côté, le professeur Hezi Amiur, un des responsables de la Bibliothèque nationale, a déclaré au Jerusalem Post : "Pour ces groupuscules ultra-orthodoxes, les ‘pashkevilim' restent un outil de communication privilégié, et si les gens s'y intéressent, c'est parce que le mode de vie très fermé de ces communautés intrigue le grand public laïc ".
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Réécrire l'Histoire.... (Israel-infos.net).
UNESCO - A peine admis, les Palestiniens devraient déposer plusieurs plaintes contre Israël
par Gerard Fredj
Après leur admission à l'Unesco, les Palestiniens devraient entamer des poursuites contre Israël, ont-ils annoncé dès la fin de cette semaine.
Ces poursuites, dont les dossiers sont en cours de préparation, accusent Israël de "voler des pièces d'antiquités égyptiennes et de changer le caractère palestinien et islamique de sites saints".
"Maintenant que nous sommes membres à part entière de l'Unesco, nous trainerons Israël devant les tribunaux internationaux pour destruction de la culture palestinienne et islamique à Jérusalem; nous ferons de même pour le vol de nos antiquités et les agressions contre les sites sacrés musulmans ou chrétiens", a déclaré Hatem Abdel Qader, ancien ministre palestinien de Jérusalem, au quotidien britannique arabophone Al-Quds Al- Arabi.
Selon Hatem Abdel Qader, " les travaux de rénovation dans la vieille ville de Jérusalem, comme les fouilles menées autour de la mosquée d'El Aqsa (mont du Temple, Ndlr) visent uniquement à permettre aux Israéliens de voler des antiquités et de changer la caractère islamique de la ville".
Abdel Qader annonce également un dépôt de plainte contre la démolition du "pont des Maghrébins" à l'entrée sud du mont du Temple.
(Voir notre article du 1.11: le pont menace depuis plusieurs années de s'effondrer, la municipalité de Jérusalem veut le restaurer en dépit de l'opposition du Wafq, l'organisme chargé de gérer les lieux saint musulmans)
Les Palestiniens devraient également déposer à l'Unesco plusieurs dossiers visant à faire reconnaître des sites de Jérusalem comme étant des "sites culturels palestiniens" plutôt que des lieux à caractères juif ou israélien.
Ces demandes, qui seront soutenues à l'Unesco par la même majorité que celle qui a permis à l'Autorité palestinienne d'être admise à l'agence culturelle, ont de bonnes chances d'aboutir.
Les plaintes palestiniennes sont coordonnées avec les pays arabes qui ont poussé l'admission palestinienne à l'Unesco.
Note d'Etzbetzion : depuis des années les Arabes détruisent impunément des quantités d'antiquités et de preuves de l'existence de la présence juive sur et sous le Mont du Temple sous prétexte de construction d'une mosquée souterraine et d'autres aménagements sur le site de l'esplanade.
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L'Iran menace de tuer un million d'Israéliens (Israel7).
Les Iraniens se déclarent décidés à envoyer quatre missiles susceptibles de faire un million de victimes en Israël, si leurs installations nucléaires sont attaquées par Israël ou les Etats-Unis. Cette menace extrêmement claire émane de l’agence de presse Fars, dans un communiqué du 6 novembre. L’analyste des affaires militaires de l’agence, Saad-allah Zarey, considéré comme l’un des plus proches collaborateurs de l’ayatollah Khamenei, insiste sur le fait que les missiles dont il est question seraient conventionnels.
Cependant, à l’occasion de démantèlement de l’ex URSS, Téhéran aurait réussi à se procurer 18 missiles nucléaires de type Kh-55 d’une portée de 2500 km d’Ukraine. En mars 2005, la BBC l’avait annoncé en s’appuyant sur des sources émanant du Procureur général d’Ukraine. Ces missiles peuvent supporter une charge nucléaire de 200 kilotonnes. Selon ces mêmes sources, les ogives n’auraient pas été fournies. D’autres sources, européennes quant à elles, établissent que l’Iran se serait procuré de 3 à 5 bombes atomiques de Belarusse. Les Iraniens se sentent forts de la superficie de leur pays, 80 fois supérieure à celle d’Israël, selon ce même chargé des affaires militaires de l’agence Fars.
Le journal iranien Kayhan écrit dans sa une de dimanche, dans un style qui n’est pas sans rappeler un Nasser d’avant la guerre des Six jours: «Israël est bien trop faible et les Etats-Unis bien trop fatigués pour qu’ils puissent se permettre de toucher l’Iran. L’Iran ressort toujours renforcé de toutes les pressions, les menaces et les sanctions.» Il invoque la «défaite d’Israël dans la guerre des 33 jours contre le Hezbollah», selon lui.
Cependant, un autre journal, le Tehran Emrooz, soutient qu’il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une attaque américaine massive. Ce dernier présume une attaque brève mais d’une force inouïe des Etats-Unis qui lutteraient parallèlement à un durcissement des sanctions. Le journal Sharq rejoint ce dernier avis en incluant une possible attaque israélienne. Quant aux dirigeants iraniens, comme le ministre de la Défense, Ahamad Vahidi, ils n’ont pas parlé ouvertement dimanche de leurs possibilités ou de leur arsenal nucléaire. Alors que les Iraniens veulent répondre à une éventuelle offensive militaire en frappant des civils, les généraux et dirigeants politiques israéliens étudient des stratégies visant à limiter au mieux les dégâts collatéraux, ne voulant pas faire retomber sur des civils innocents les conséquences de la turpitude de leurs dirigeants.
Yehochoua Sultan.
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Israel évoque ouvertement une attaque sur l'Iran (News26).
Israël préfère la solution militaire du problème nucléaire iranien aux négociations, a déclaré vendredi soir le président israélien Shimon Peres à la 2e chaîne de la télévision nationale. "Les services de renseignement de plusieurs pays préviennent leurs dirigeants de plus en plus souvent qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires. Je ne suis pas sûr qu'on n'ait pas encore tiré de conclusions", a indiqué M.Peres.
"Les services de renseignement de plusieurs pays préviennent leurs dirigeants de plus en plus souvent qu'il ne reste plus beaucoup de temps (pour empêcher l'Iran de se doter d'armes nucléaires-ndlr.) Je ne suis pas sûr qu'on n'ait pas encore tiré de conclusions", a indiqué M.Peres Les médias israéliens ont récemment rapporté que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherche à obtenir le soutien de tous les ministres clés en vue de lancer une attaque contre les sites nucléaires iraniens. Toutefois le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman a qualifié ces informations d'inadmissibles et a estimé qu'elle portaient "un préjudice énorme à Israël". Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. Le Conseil de sécurité de l'ONU a déjà adopté plusieurs résolutions sanctionnant l'Iran pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium. Selon le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Yukiya Amano, l'Iran ne coopère pas suffisamment avec l'Agence. Réaction iranienne
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Akbar Salehi a lui, recommandé à Washington de bien réfléchir avant de s'orienter sur une confrontation armée avec Téhéran à propos de son programme nucléaire, rapportent jeudi les médias internationaux. Peres: une attaque contre l'Iran est "de plus en plus vraisemblable"Fort de cette première annonce le président israélien Shimon Peres a réitéré samedi son pronostic: "une attaque contre l'Iran" de la part d'Israël et d'autres pays est "de plus en plus vraisemblable". Les responsables israéliens s'affrontent depuis plusieurs jours dans un débat public sur l'opportunité d'une telle attaque. Selon les desnières informations le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense, Ehud Barak, et le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, prônent "l'option militaire". Le reste du cabinet et les responsables des agences de sécurité privilégient les sanctions économiques. Les dirigeants israéliens attendent le rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien. Il doit être rendu public le 8 novembre et aura "une influence décisive" sur le gouvernement, selon la presse israélienne. Israéliens divisés Les Israéliens sont divisés pratiquement à égalité entre partisans (41%) et opposants (39%) d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage. Israël a procédé jeudi à un vaste exercice de défense passive simulant une attaque de missiles conventionnels et non-conventionnels dans la région de Tel Aviv. L'Etat hébreu a en outre tiré mercredi avec succès un missile balistique doté d'un nouveau système de propulsion. Les médias israéliens ont également fait état d'un exercice mené ces derniers jours par 14 avions israéliens en Sardaigne en coopération avec l'aviation italienne pour s'entraîner à des missions "à longue distance" nécessitant notamment des ravitaillements en plein vol. L'Iran a pour sa part prévenu qu'il "punirait" Israël en cas d'attaque. Réaction française
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé lui, ce dimanche, qu'il fallait continuer dans la voie des sanctions contre l'Iran, jugeant qu'une attaque israélienne préventive pourrait créer une situation totalement déstabilisatrice pour la région. |
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