La directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a annoncé jeudi 10 novembre la suspension de l'exécution des programmes de l'agence onusienne jusqu'à la fin de l'année. Cette décision est la conséquence du retrait financier américain lié à l'admission de la Palestine au sein de l'organisation. (AFP)

ISRAËL - Jérusalem - Wake Up Jerusalem : se saisir des milliers d'appartements vides
par Laurent COHEN
Il existe à Jérusalem des milliers de maisons et plus d’un millier d’immeubles abandonnés ; c'est la conclusion à laquelle est parvenu un groupe d’étudiants de l’Académie des beaux-arts Betsalel, menés par Uri Even Haïm.

Ce dernier, inscrit en cinquième année d’architecture, est un des animateurs du mouvement "Wake Up Jerusalem", fondé dans le sillage des vagues de protestation sociales qui ont secoué le pays l’été dernier.

Sur fond de grave crise du logement, Even Haïm a mis en place petits groupes de "chasseurs" - ainsi que les nomment les médias israéliens - dont la tâche consiste à "localiser des appartements vides", puis à en dresser des listes remises à la municipalité.

Selon Even Haïm, "le repeuplement de ces maisons, parfois livrées à l’abandon depuis de nombreuses années, pourrait résoudre bon nombre de problèmes à Jérusalem ".

De surcroît, il souligne qu’en général, "il s’agit de très jolies maison, anciennes, en pierres de Jérusalem, qui sont parfois dissimulées à l’œil des passants par la végétation, et dont on a condamné les portes, les fenêtres, quand elles n’ont pas été transformées en squats…

"Alors je m’interroge : où se trouvent les propriétaires ? Par ailleurs, quelle attitude la municipalité compte-t-elle adopter, face aux éléments très concrets, avec chiffres et photos à l’appui, que nous lui fournissons ? ", a déclaré Even Haim au quotidien Haaretz.

Samedi prochain Even Haïm et les membres de" Wake Up Jerusalem" organiseront une "visite " publique d’une centaine d’immeubles et d’appartements désertés situés dans le centre ville.

ISRAËL - Jérusalem : tension dans l'équipe municipale
par Laurent COHEN
Rachel Azria, jusqu’ici membre du Conseil de Jérusalem, où elle était notamment responsable de l’éducation, vient de perdre son poste à la municipalité.

Pour ses partisans, ce licenciement est "directement lié " à la plainte déposée à la Cour suprême au moment des fêtes de Souccot.

Dans sa plainte, Rachel Azria reprochait à la municipalité et lap police de ne pas faire appliquer "la liberté de circulation dans les espaces publics", faisant allusion aux barrières que des groupes tentaient d'installer dans les rues de Méa Shéarim pour séparer les hommes des femmes.

Cette initiative, derrière laquelle on trouvait, notamment des membres du courant intégriste, radicalement antisioniste et pro-iranien Netoure Karta, avait soulevé l’indignation des médias et du public israélien.

Deux jours après avoir reçu sa "notification de licenciement ", (un "courriel laconique émanant du bureau de Nir Barkat, le maire de Jérusalem" selon Rachel Azria) cette dernière a prononcé un discours, dont de longues parties ont été reprises par la presse locale, au cours duquel elle a tenté d’expliquer son "combat contre la ségrégation des sexes dans la capitale ", expliquant également qu'à Jérusalem, "les citoyens religieux craignent plus l'extrémisme que les laïcs".

Elle rappelle qu'en 2008, contrairement aux autres candidats, la compagnie Egged avait refusé, sous la pression, d'apposer ses affiches sur les bus.

Plus de sept mille personnes ont d’ores et déjà signé une pétition, afin de protester contre le licenciement d’Azria, qualifié de "nouvelle victoire pour les partisans de la coercition religieuse et de l’entrave aux libertés individuelles ".

Le site Internet Hadrei haredim, a, lui, appelé à "célébrer le renvoi de Rachel Azria ".

Cette lettre écrite par Raphaël Lévy (Montréal) sera traduite et envoyée  à Monsieur Binyamin Netanyahu premier minsitre d’Israêl à son cabinet

Monsieur le Premier Ministre d’Israël,

J’ai l’honneur de vous adresser cette lettre, tout conforté que je suis d’être un proche parent de l’ancien ambassadeur Yehuda Lancry à Paris et à l’ONU, ainsi que l’ami de David Lévy, l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Si l’Unesco se permet de fausser l’histoire du Moyen-Orient au profit d’une entité terroriste, pourquoi Israël ne prétendrait-il pas rétablir une vérité historique.

Its’hak Rabin avait dit : « Nous n’allons tout de même pas ériger un mur autour d’Israël pour nous protéger ! » Ce qui paraissait impensable pour ce chef d’État, a dû le devenir. Depuis la construction de son mur de protection, le terrorisme barbare de l’entité Fatah-Olp est éradiqué à 97 °/°.

Ce qui suit n’est pas l’idée farfelue ou naïve d’un juif idéaliste, mais la réflexion d’un écrivain, celle d’un homme mûr, réflexion que des millions de femmes et d’hommes partagent : Israël se doit d’éradiquer le cancer linguistique dont se servent les antisémites de tout acabit, en ces appellations illégitimes Palestine et Palestiniens.

Si vous le voulez, ce ne sera pas un rêve, a dit Theodor Hertzl.

Celui qui ne croit pas aux miracles n’est pas réaliste, a ajouté David Ben Gourion. Qu’attendent les chefs d’État d’Israël pour mettre la dernière pierre à l’édifice qui consolidera à jamais sa légitimité et d’en saisir le Tribunal international de justice de La Haye ?

S’il fallait ajouter une citation, la voici, elle est d’Albert Camus :

« Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde. »

À quand un projet de loi à la Knesset, et dont voici les grandes lignes surgies de la tête d’un écrivain tel que moi, farouchement sioniste ?

1- Palestine et Palestiniens sont des appellations tirées de Philistie et Philistins.

La Philistie était un État fondé par les Philistins (un des peuples de la mer) vers 1200 avant l’ère chrétienne et situé sur la côte méditerranéenne autour des villes de Gaza et Ashkelon entre autres .

C’était une confédération de villes, ainsi que l’attestent nombre d’historiens. Les Philistins pratiquaient des sacrifices humains. Leurs idoles se nommaient Dagon, Baal et Astarté.

2- Ils furent en conflit avec le royaume d’Israël, notamment sous le règne du roi d’Israël David.

3- Environ dix siècles avant l’ère moderne, ils disparaissaient ou se fondaient dans des nations environnantes.

4- L’empereur romain Hadrien, dans les années 135 à 138, remplaça le nom d’Israël par Palestine, afin d’effacer toute trace de présence juive.

5- Cette destitution d’identité a perduré durant les périodes d’occupation de la terre d’Israël par les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Sassanides, les Byzantins, et autres. Mais la présence de Juifs en Israël n’a jamais cessé.

6- Les grandes figures juives, Theodor Herzl, tout comme les artisans de la renaissance de l’État d’Israël, n’ont pas songé à rendre caduque les appellations Palestine et Palestiniens.

7- Les arabes vivant aujourd’hui sur le territoire de l’ancienne Philistie ne sont pas les descendants

des Philistins, ils proviennent de l’Arabie. Leur religion est l’Islam.

8- Palestine et Palestiniens (Philistie et Philistins) sont des noms usurpés par Arafat, dès 1967, afin de légitimer la restauration d’un État et d’un peuple qui n’existent plus.

9- Israël a accepté ce consensus d’appellation sans prévoir que cette appropriation nuirait tant à son identité qu’à son existence.

10- Dans l’esprit d’une majorité de gens et de pays, les Palestiniens vivaient en Palestine avant les Israélites, et que le remplacement du nom Israël par Palestine se devait être définitif.

11- Or, Israël et les Juifs sont une entité qui perdure depuis 3000 ans, avec sa religion, ses coutumes, sa culture, son alphabet et une langue propre.

12- Ces réalités sont attestées au quotidien par tous les historiens et toutes les fouilles archéologiques.

13- L’entité Hamas-Fatah développe une stratégie perverse à l’encontre d’Israël. Actuellement, elle

consiste à grignoter le patrimoine historique d’Israël dans l’intention de l’en déposséder. Elle a comme alliés tous ceux qui sont hostiles à Israël.

14- L’entité Hamas-Fatah veut être reconnue par l’ONU comme nation à part entière, bien qu’elle soit actuellement classée comme entité terroriste par l’ONU.

15- L’UNESCO a accepté cette entité terroriste dans son organisation.

16- L’entité terroriste, créée en 1967 par Arafat, veut inclure dans son patrimoine national des sites, des monuments et des personnages bibliques n’ayant rien à voir avec son histoire et qui, de surcroît, sont en contradiction et en conflit avec l’Islam.

17- COMPTE TENU DE CE QUI PRÉCÈDE, l’État d’Israël décide unilatéralement d’oeuvrer pour corriger les malversations linguistiques de l’histoire. Car elles représentent un danger constant et grandissant pour son existence.

18- ISRAËL réfute catégoriquement les appellations Palestine et Palestiniens.

19- Il APPARTIENT à l’entité terroriste Hamas-Fatah de se trouver des appellations autres que Palestine et Palestiniens.

20- PAR CONSÉQUENT Israël utilisera provisoirement les appellations Arafatie et Arafatiens en place et lieu de Palestine et Palestiniens dans tous ses échanges administratifs et diplomatiques.

Ceci, aussi longtemps que l’entité terroriste Hamas-Fatah ne se sera pas octroyée des appellations propres.

Nous vous remercions de votre attention

Raphaël Lévy

Raphaël Lévy pour Israël-flash

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