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L'Iran disséminerait ses installations nucléaires (Jforum.fr).

Nucléaire iranien - L'Iran tenterait de disséminer ses installations nucléaires
par David Koskas
Des membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, ont indiqué cette semaine à l' Associated Press que les satellites de surveillance au-dessus de l'Iran ont relevé une activité en forte augmentation sur un site situé à Parchin, au Sud de Téhéran, soupconné d'etre lié au développement d'armes nucléaires.

D'après les sources, les images montrent un va-et-vient inhabituel de véhicules autour de ce site, qui selon l'AIEA abrite un énorme caisson en acier, utilisable notamment pour tester des explosions nucléaires.

Les différents services de renseignement s'interrogent sur la raison de cette agitation détectée par les satellites. Il pourrait s'agir, selon certains d'entre eux, d'équipes iraniennes en train d'effacer toute trace de recherche et de développement nucléaire sur le site en question.

Les Iraniens ont d'ailleurs par le passé plusieurs fois nettoyé des sites avant la venue d'inspecteurs de l'AIEA.

 

Presque étripé à Tripoli (Jforum.fr)

Le Dr. David Gerbi devait occuper un poste au nouveau parlement Libyen. Mais il voulait avant cela remettre en état la synagogue de ses ancêtres... 


par Eliezer Shulman and Michal Ish-Shalom

Le Dr. David Gerbi est un médecin psychologue né en Lybie, qui vit aujourd’hui en Italie. L’été dernier, il est allé fournir ses services aux rebelles libyens dans un de leurs camps. Mais leur reconaissance a été de courte durée. Quand il a voulu remettre en état une ancienne synagogue désaffectée, où depuis que Muammar Khadafi avait pris le contrôle du pays en 1969 aucun Juif n’avait mis les pieds , la foule essaya d’abord de le lyncher, puis il fut expulsé du pays. 

Le Dr. Gerbi est le directeur de l’Organisation Mondiale des Juifs de Libye. Il fut le premier Juif à prendre parti pour les rebelles libyens en allant enseigner les techniques de traitement post-traumatique à l’Hôpital Psychiatrique de Benghazi. Séjournant dans des abris durant tout l’été en compagnie des rebelles, il a aidé leurs chefs à mettre en place de nouvelles stratégies et à restaurer l’unité dans leurs rangs lorsque des conflits émergeaient. 

Après le départ de Khadafi, le Gouvernement intérimaire envisagea de lui donner un poste dans le nouveau parlement. Il aurait ainsi incarné la nouvelle position officielle de tolérance religieuse, dans un pays où elle avait disparu pendant les 40 ans de dictature. 

La nouvelle Libye est à la recherche d’une nouvelle identité plus démocratique. Mais 42 ans de dictature ont réussi à imprégner le peuple d’un antisémitisme virulent, en propageant notamment le mythe que les Juifs avaient détourné les richesses du pays vers Israël – alors qu’en réalité Khadafi a expulsé les derniers Juifs qui étaient restés après les émeutes des années 60. Khadafi avait alors confisque tous leurs biens, estimés à plus de 500 millions de Dollars, qu’il avait ajouté à sa fortune personnelle de plus de 200 milliards de Dollars accumulée sur le dos du pays. 

En attendant la formation du nouveau gouvernement, le Dr. Gerbi décida d’aller passer les Fêtes en Libye. Il se rendit à Tripoli pour Rosh HaShana en compagnie des rebelles. Il devait remettre des messages de la part de l’Organisation Mondiale des Juifs de Libye à Moustafa Abdul Jalil, chef de la Révolution et Président du Gouvenement Intérimaire. Jusque là, il était toujours traité comme un futur membre de leur Parlement.

Mais David Gerbi n’était pas du genre à gaspiller son temps dans la nouvelle Libye libérée. Il voulait être le premier Juif à retourner prier dans la vieille Synagogue en ruine de Dar Bishi à Tripoli, où ses ancêtres avaient compté parmi les fidèles. Ce geste simple de dévotion allait lui démontrer que l’héritage de Khadafi ne serait pas si simple à effacer. 

Un regard à l’intérieur de la synagogue le gratifia d’une vision d’horreur. L’entrée avait été murée, et l’ancienne maison de prière qui avait connu la gloire avant l’expulsion des Juifs libyens était devenue un antre répugnant où des junkies avaient amoncelé leurs ordures, d’un bout à l’autre du sanctuaire. 

« Ma première exclamtion quand j’ai pénétré à l’intérieur fut ‘Haram Kabir – sacrilège ! Je ne pouvais supporter que le nom divin ait été profané à ce point », déclara le Dr. Gerbi lorsqu’il arriva à Rome.

Le Dr. Gerbi mit alors à l’œuvre ses relations acquises lors des mois précédents, parmi elles quatres Sheikhs, pour remettre la synagogue en état. « J’ai contacté les membres de la police et de l’armée qui me connaissaient. Après tout ce temps passé ensemble, nous étions devenus amis. Il m’ont autorisé à nettoyer la synagogue et à prier là-bas. »

La seule manière de dégager les ordures amoncelées était d’abattre le mur qui bloquait l’entrée. « J’ai acheté le matériel pour une équipe de dix personnes – des balais, des marteaux, des outils de travail et des produits de nettoyage ». Pendant ce temps, une équipe de journalistes et de photographes observait le Dr. Gerbi qui abattait sa massue sur le mur. Il transpirait à grosses gouttes, le travail était difficile. A tel point qu’à un moment donné il fondit en larmes, se promettant de ne pas baisser les bras tant qu’il ne serait pas entré dans la synagogue et qu’il n’ait terminé sa mission.

C’était un lundi, le cinquième jour du mois de Tishrei. Le Dr. Gerbi s’était fixé de rendre la synagogue apte à abriter les offices de Yom Kippour, le samedi suivant. Il engagea six hommes supplémentaires qu’il paya 4000 Dinars. Il y amena son livre des Psaumes ainsi que l’écriteau traditionnel  : Shiviti Hashem LeNegdi Tamid.

David Gerbi contacta également le Sheikh Jamal, une des figures religieuses les plus importantes de la nouvelle Libye. Celui-ci donna son accord pour la restauration de la synagogue et s’engagea même à l’accompagner visiter la synagogue lorsqu’elle serait remise en état.

Pas de quartier !

La veille de Kippour, David Gerbi entra dans la synagogue pour y allumer trois lampes traditionnelles. Pendant qu’il priait en silence, « un groupe de libyens fit irruption et me dit que des hommes armés étaient en route pour me poignarder », raconte-t-il. « Je me tenais là en pleine prière, et je leur répondis que je ne partirais pas, que je voulais d’abord dire des Psaumes. Cela a contribué à me tranquiliser. Entretemps, le Sheikh est arrivé, affolé. Je priais, et lui était pris de panique. Il m’enjoignit de quitter les lieux, et dit qu’il voulait que tous les journalistes s’en aillent. Puis ce fut le chaos. » 

« Je lui ai répondu : encore quelques pages et j’aurai terminé, après je partirai tranquillement. Si Dieu veut que je meure dans la sainteté de la synagogue, je suis prêt, mais je ne veux pas profaner le Nom Divin. Je veux faire un Kiddoush Hashem ici ! . Entretemps, on me conseilla de sortir par la porte de derrière. Mais je leur ai répondu : Je vais sortir par la porte principale, avec respect comme il se doit, parce qu’il n’y a pas que mon honneur qui est en jeu ici, mais celui de tous les Juifs. C’est de cette manière que je vais montrer mon respect pour le Peuple Juif. Ceci est une synagogue, et je ne vais pas manquer de respect à la Nation Juive. Le Sheikh a alors déclaré que je pouvais sortir par l’entrée principale. Je lui ai dit : ‘ Alors viens, sortons ensemble’, mais alors lui aussi a pris peur et s’est enfui par la porte de derrière. » 

David Gerbi était motivé par son désir de prouver qu’un changement avait pris place en Libye, que la révolution qu’il avait appuyée n’avait pas été vaine, et que l’ère de Khadafi était définitivement terminée, y compris pour les Juifs. David Gerbi a expliqué dans une interview accordée au correspondant de CNN après ces événements, que si la Libye entamait un processus de démocratisation, elle devrait reconnaître que les Juifs avaient vécu et s’étaient développés dans ce pays pendant 2300 ans, avant d’en être expulsés. Un fait que les Libyens qui ont grandi après l’éviction des Juifs ne pouvaient reconnaître.

« Au Maghreb, les Juifs ont toujours fui devant les Arabes » dit le Dr. Gerbi. C’est précisément ce qu’il veut changer. « J’ai voulu montrer que les Juifs n’ont maintenant plus peur. C’est pourquoi je me suis affiché avec ma kippa noire et mes franges de Tsitsit en pleine lumière. Les Psaumes m’ont aidé à prendre conscience de ma foi en Dieu en plein milieu du pogrom qui se tramait autour de moi. » 

Quand David Gerbi est finalement sorti de la synagogue, le personnel de sécurité qui accompagnait les journalistes l’attendait. Il s’est alors écrié, en larmes : « Pourquoi faut-il que les Juifs soient haïs ? Est-ce un crime de prier dans une synagogue et de la nettoyer ? Je ne pouvais ni comprendre ni accepter ce qui venait de se passer » raconte-t-il avec amertume.

Entretemps, son cri de désespoir avait réveillé une vague d’antisémitisme latent. La veille de Kippour, les manifestations anti-Gerbi ont atteint Benghazi où se tint un immense rassemblement contre lui. Au même moment, des manifestations se sont formées à Tripoli Square et face au Corinthia Hotel où il était descendu. C’était la nuit de Kippour. Pendant cinq heures, des centaines de personnes criaient qu’elles voulaient que David Gerbi sorte ; elles voulaient le saisir et le tuer.

« Tant que j’aidais la révolution, le fait que je sois Juif ne leur posait pas de problème. Et maintenant ils voulaient que j’abandonne mon identité ? » dit-il, encore sous le choc. « Je ne voulais pas abandonner là. Je suis né en Libye et je suis Juif. Le Consul italien m’a appelé en me suppliant. ‘Viens, enfuis-toi. Des gens vont t’aider à te sauver.’ La direction de l’hôtel et des officiels sont également venus, mais j’ai refusé de bouger, parce que c’était Kippour, et je suis donc resté. Je me suis dit que si Dieu avait décidé que je sois massacré pendant les 10 Jours de Pénitence, alors qu’il en soit ainsi. Je ne cherchais pas à être un héros ou un martyr, je voulais uniquement ce qui nous revient, nos droits. » 

David Gerbi affirme qu’il n’a pas risqué sa vie aveuglément sans réflexion. « Je savais que s’ils me touchaient, toute la communauté internationale le saurait. Les médias étaient présents. J’avais compris que je devais partir, mais je ne voulais pas m’enfuir. Comme lors de l’Exil d’Egypte, où les Juifs étaient sortis la tête haute, plutôt que de s’enfuir de nuit comme des voleurs. L’ambassadeur, les officiels, le personnel de l’hôtel, tous m’ont supplié de partir. ‘Vous aiderez la révolution en partant d’ici’ m’ont-ils dit. Ils craignaient pour la sécurité des clients et du personnel. En fin de compte, j’ai accepté qu’on m’évacue par avion la veille de Souccot. »

A partir de ce moment, le séjour du Dr. Gerbi se transforma de facto en garde-à –vue dans sa chambre d’hôtel. « La foule n’attendait qu’une chose, que je sorte pour pouvoir me tuer. Je ne faisais confiance à personne, et je suis donc resté dans ma chambre. Par sécurité, je changeais régulièrement de chambre, je ne répondais pas au téléphone, et je m’arrangeais toujours pour semer d’éventuels suiveurs. J’arrêtais par exemple l’ascenseur au mauvais étage, puis en prenais un autre, pour qu’on ne sache pas où je suis. Pendant ce séjour, la police m’a convoqué pour me signifier que j’avais forcé l’accès d’un site archéologique sans autorisation ! »

« Cette méthode de classer les synagogues comme sites archéologiques, c’est une méthode qu’employait Khadafi, » analyse le Dr. Gerbi. « Je leur ai dit : d’accord, vous pouvez m’interroger . Ils étaient furieux que j’aie accepté. Ils pensaient que j’allais les implorer pour sauver ma vie ! » 

J’étais abasourdi par toute cette haine. Khadafi avait réussi à les convaincre que les Juifs s’étaient enfuis de Libye en emportant toute la richesse du pays. Il ignoraient meme que des Juifs étaient nés en Libye, ils pensaienbt qu’ils étaient venus d’Israël prendre le contrôle du pays. Ils étaient aussi manipulés que cela. Ils m’ont demandé : ‘Est-ce que tu as un passeport israelien ?’ Je leur ai repondu : ‘Non, j’ai un passeport italien’, et ils ne m’ont pas cru. Quand je leur ai dit que j’étais né en Libye, ils n’en revenaient pas. 

Le long chemin du retour

David Gerbi n’a pas abandonné sa mission de sauvegarder le patrimoine juif libyen, qui date du troisième siècle avant notre ère. Il estime qu’avec la disparition de Kadhafi, cela pourrait à nouveau être possible.

Lorsque le colonel Kadhafi est arrivé au pouvoir en 1969, la communauté juive de Libye avait déjà été décimée par les pogroms menés par des musulmans rendus fous de rage par le conflit israélo-arabe. D’un maximum de près de 30.000 au cours des années 1930, seulement quelques centaines étaient restés, mais la politique de Kadhafi a entraîné l’élimination du reste de la communauté. Il confisqua les biens privés et communautaires des Juifs, ont leur retira leurs droits civils, et il fut interdit à ceux qui avaient pris refuge à l’étranger de revenir. Khadafi détruisit les cimetières juifs de Tripoli et de Benghazi et convertit les synagogues en mosquées.  
 David Gerbi avait 12 ans quand sa famille s’est exilée à Tripoli. Il dit que le traumatisme de cette époque – qui le suivit jusqu’à l’âge adulte - a été ce qui l’a réellement motivé à devenir psychologue.  
 "Soudain, après la guerre des Six Jours, les Arabes ont commencé à nous persécuter. Étant un enfant, je n’en comprenais pas la raison, et il m’a fallu des années pour surmonter les troubles de cette époque », se souvient le Dr Gerbi. "La Libye est proche de l’Egypte, et Nasser encourageait le massacre des Juifs. Ils se sont accaparés une partie de notre terrain, et ont construit un mur de séparation sur notre porche, que je ne pouvais plus passer.

« Toute la communauté a fui. Beaucoup sont allés en Israël, mais mes parents ont fui vers l’Italie. Mon père avait travaillé dans le commerce de l’or et des diamants, il a tout laissé derrière lui. Deux ans plus tard, quand Kadhafi est arrivé au pouvoir, il a confisqué tous les biens des juifs et leur a interdit de revenir Libye. »  
 Le Dr. Gerbi a visité plusieurs fois la Libye avant la révolution. En 2002, il réussit à sauver sa tante, le dernier individu Juif resté dans le domaine de Kadhafi. En 2007, il a été invité en Libye par Kadhafi lui-même, après avoir exprimé son intérêt pour visiter son pays natal et restaurer l’une des synagogues qui s’y trouve, mais il a été rapidement expulsé. Puis en 2009, il a rencontré Kadhafi. 

En 2009, le Dr Gerbi avait accepté une invitation à rencontrer Kadhafi à Rome pour parler de l’amélioration des relations entre le régime et la communauté juive en exil. Ces dernières années, Kadhafi s’était entretenu avec les Juifs libyens à intervalles irréguliers, préférant traiter avec ceux d’Italie plutôt que ceux qui s’étaient installés en Israël, qu’il fustigeait dans ses tirades grotesques. Il avait même une fois promis d’envisager de rendre les droits de propriété, mais rien de concret n’était sorti de ces pourparlers. 


« Je vois encore son visage me faisant face », a raconté le Dr. Gerbi à un journaliste du Jerusalem Post, de retour à Rome après la débâcle de la synagogue. "Il avait les yeux d’un bédouin, quelqu’un qui pourrait trouver de l’eau dans le désert, mais il ne pouvait pas se connecter avec notre réalité."


Dr Gerbi a encore de l’espoir en une Libye démocratique, mais affirme que le gouvernement intérimaire doit faire un choix - soit suivre les islamistes haineux, soit ouvrir une nouvelle page dans les relations avec les Juifs. 


« Il est facile de se débarrasser de la personne physique de Kadhafi », dit-il, "mais il est beaucoup plus difficile de se débarrasser du Kadhafi qu’on a en soi."  
 Rachel Ginsberg contribué à ce reportage.  
 Cet article a paru dans le magazine Michpa’ha, le premier magazine hebdomadaire la famille juive.

Eliezer Shulman and Michal Ish-Shalom

Aish.fr

 

 

Une écolière tabassée parce qu'elle est juive (Jforum.fr).

Une Belge de 13 ans a été rouée de coups vendredi après-midi par cinq jeunes filles d’origine marocaine à la sortie d’un cours de sport à Bruxelles. Elles lui reprochaient sa religion.

Vendredi vers 16h, Océane Sluijzer (13 ans) venait de terminer son entraînement de foot. Elle quittait le centre sportif du quartier de Neder-Over-Heembeek, au nord de Bruxelles, lorsqu’elle a été prise à partie par cinq adolescentes un peu plus âgées qu’elle. Océane s’est alors fait traiter de « sale juive » et a reçu deux claques, rapporte le journal « La Dernière Heure ».

Océane tente en vain de prendre la fuite. Rattrapée par la bande de jeunes filles, elle est passée à tabac après s’être entendue répéter : « Ferme ta gueule, sale juive et retourne dans ton pays. » « Elles lui sont tombées dessus à cinq, l’ont attrapée par les cheveux et lui ont tapé la tête sur les genoux. Elle a été rouée de coups de tous côtés », explique son père. 

 Harcelée par des camarades d’école

Il précise que cela faisait quelque temps que sa fille avait des problèmes avec d’autres élèves de son école. « Ma fille s’est fait traiter de sale juive au moins une dizaine de fois l’an dernier et déjà quelquefois depuis le début de l’année. Il y a un antisémitisme latent dans cette école et j’en avais déjà averti le proviseur, d’ailleurs », dénonce-t-il.

Océane souffre d’une commotion cérébrale et d’une inflammation des vertèbres cervicales. Elle a déposé plainte à la police et identifié trois de ses agresseurs, qui fréquentent la même école qu’elle.

Le CCOJB est « choqué »

Le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) s’est dit « choqué » par l’agression antisémite dont a été victime Océane. Le CCOJB demande aux autorités judiciaires de veiller à ce qu’une enquête soit diligentée sans délai et se réserve le droit de se constituer partie civile dans cette affaire. Il réitère aussi la demande faite à la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, de « mettre en place dans les écoles de la communauté francophone un programme éducatif approprié visant à éviter les tensions injustifiables entre communautés ».

Du côté de la classe politique, Viviane Teitelbaum, députée MR au Parlement bruxellois, a lancé la polémique lundi sur Facebook, rapporte « Le Soir ». « J’ai voulu dénoncer ce fait haut et fort car les médias n’en ont pas fait mention ce week-end. On parle fréquemment de personnes agressées dans des bus – très bien – mais on tait les agressions antisémites. C’est effrayant. Il ne faut pas alors s’étonner que l’antisémitisme frappe jusque dans les écoles », écrit-elle sur le réseau social.

(gco)

20 Minutes.ch

 

 

Le hezbollah, mobilisation générale... (MediArabe.info)

Analyse de Dario S.

Le Hezbollah décrète la mobilisation générale. Si les ingrédients d’une guerre préventive ne manquent pas, les Chiites libanais le laissent-ils les sacrifier pour sauver l’Iran ou la Syrie ?

Hassan Nasrallah avait prévenu, vendredi, qu’une guerre contre la Syrie s’étendra à toute la région

 

Le quotidien koweïtien "Al Seyassah" du mardi 15 novembre affirme que le Hezbollah a décrété la mobilisation générale. Après avoir placé ses combattants en état d’alerte maximum, le Parti de Dieu a appelé les réservistes et demandé à ses dirigeants de se cacher. Un dispositif qui laisse planer le risque d’une guerre généralisée.

Selon le quotidien, ces mesures ont été prises depuis plusieurs jours, mais accélérées depuis le discours de Hassan Nasrallah, vendredi 11 novembre, à l’occasion de la Journée du Martyr. A cette occasion Nasrallah a mis en garde contre toute tentative de s’en prendre militairement à l’Iran, réitérant sa confiance dans les capacités de la République islamique à riposter partout dans le monde. Concernant la Syrie, Nasrallah a prévenu que toute guerre contre le régime s’étendra à toute la région, avec la promesse que la Résistance mettra en échec le plan américano-sioniste une nouvelle fois, comme elle l’avait vaincu en 1982, en 2000 et en 2006.

Depuis ce discours, les combattants du Hezbollah sont en état d’alerte, poursuit le journal, et les permissions sont annulées. Le plan B de la mobilisation a été mis en place, ce qui signifie que les batteries de missiles doivent être prêtes à l’emploi dans 12 heures maximum. Jamais ce niveau de mobilisation n’a été atteint, y compris lors de la guerre de l’été 2006. Selon le journal, le parti a donné les ordres à ses dirigeants politiques pour se cacher (ils seraient terrés dans des abris souterrains spécialement conçus à cet effet, pour éviter les frappes aériennes et les liquidations. Et ce, pour que leur éventuelle disparition n’affecte pas le moral des combattants). Le quotidien koweïtiens croit également savoir que toutes les équipes combattantes, et plus particulièrement les unités balistiques, sont mobilisées.

Ces mesures, conjuguées au ton du discours guerrier véhiculés par les responsables du parti contredisent les assurances de Hassan Nasrallah selon lequel Israël n’osera pas attaquer le Liban, de peur de la riposte douloureuse et ravageuse de la Résistance.

Cependant, selon plusieurs sources syriennes, « en cas de guerre régionale, le Hezbollah devra se passer des services de quelque 5.000 combattants d’élite, déployés en Syrie pour seconder les miliciens du régime de Bachar Al-Assad ». La semaine dernière, six membres du parti auraient péri dans des combats avec l’Armée Syrienne Libre composée de déserteurs de l’armée nationale. Les mêmes sources ajoutent que « la milice Amal de Nabih Berri, président du Parlement libanais, a de son côté dépêché près de 3.000 de ses miliciens en Syrie, dans le même objectif ». Les opposants syriens assurent aussi que plusieurs dizaines de milliers de Gardiens de la Révolution iranienne sont postés en Syrie, particulièrement autour des casernes de l’armée pour empêcher tout mouvement massif de désertion.

Pour le moment, on ignore si la mort du général Hassan Moghaddam, le père du programme balistique (et/ou nucléaire) iranien, dans l’explosion de deux entrepôts de munitions, près de Téhéran, samedi 12 novembre, va affecter les capacités de l’Iran, ou au contraire, elle va conduire à une escalade régionale pour le venger, d’autant que de forts soupçons planent sur un rôle israélien dans ces explosions (sabotages). Officiellement, ces déflagrations ont fait 17 morts, mais des sources arabes et iraniennes parlent de plus de 30 morts. L’importance des pertes subies s’expliquent par le déplacement du Guide Ali Khamenaï en personne aux obsèques des « victimes ».

La mise en état d’alerte du dispositif balistique du Hezbollah au Liban, comme le décrit le quotidien Al-Seyassah, pourrait servir dans trois conditions : venger le général Hassan Moghaddam, surtout si l’implication israélienne dans son assassinat était vérifiée ; riposter contre toute attaque contre l’Iran et ses installations nucléaires ; et enfin, en cas d’opérations militaires sous couvert de protéger la population en Syrie (un scénario libyen). Mais selon d’autres sources, le Hezbollah pourrait provoquer une guerre préventive contre Israël, justement pour perturber le calendrier de l’Etat hébreu et l’empêcher d’anéantir le programme nucléaire de Téhéran. Ces mêmes sources rappellent que le Hezbollah avait procédé à la même fuite en avant, un certains 12 juillet 2006, pour détourner l’attention du programme nucléaire iranien et retarder l’établissement du Tribunal international pour le Liban. Rien ne l’empêche aujourd’hui de récidiver, le Parti ne cesse de marteler qu’il est prêt à tout sacrifier pour le Guide iranien et son concept de Wilayat e-Faguih. Reste à savoir si les Chiites libanais sont encore capables de supporter une nouvelle aventure pour les beaux yeux du petit Guide Nasrallah et de son aîné Khamenaï ?

Dario S.

 

Nouveaux tirs de roquettes dans le Sud d'Israël (desinfos.com).

JÉRUSALEM - Une roquette palestinienne a explosé mardi près d'une école maternelle du sud d'Israël, quelques heures après que le chef de la défense israélienne eut estimé que l'armée devrait mener une vaste offensive dans la bande de Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes.

Il n'y avait personne dans l'école au moment de l'explosion, mais la roquette a détruit une remise d'entreposage à côté de l'édifice. Une deuxième roquette est tombée sur un terrain à proximité, sans faire de victime, a indiqué la police.

Plus tôt mardi, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Benny Gantz, avait déclaré devant un comité parlementaire que la situation actuelle, dans laquelle Israël mène des représailles limitées en réponse aux tirs de roquettes, ne pouvait plus durer.

«Éventuellement, nous devrons aller vers une offensive plus vaste à Gaza pour faire cesser les roquettes. Nous ne pouvons continuer à aller à Gaza après chaque ronde de violences», a-t-il dit.

Les remarques du chef d'état-major ont été rapportées par un participant à la réunion, qui a réclamé l'anonymat parce que les discussions se déroulaient à huis clos.

La dernière flambée de violence a eu lieu il y a quelques semaines, quand des extrémistes de la bande de Gaza ont tiré des salves de roquettes qui ont tué un Israélien et qui en ont blessé plusieurs autres. L'aviation israélienne a ensuite visé des militants palestiniens jugés responsables des tirs, tuant dix d'entre eux.

Plus d'un million d'Israéliens vivent à portée des tirs de roquettes provenant de la bande de Gaza. Les attaques ont considérablement affecté le quotidien des résidants du sud d'Israël.

Cette semaine, un haut responsable militaire israélien a déclaré à l'Associated Press que le Hamas et d'autres plus petits groupes palestiniens possédaient maintenant des armes antichar et antiaériennes très sophistiquées. Selon ce responsable, les extrémistes palestiniens possèdent aussi des roquettes capables d'atteindre Tel Aviv, à environ 80 kilomètres de Gaza.

Le responsable a aussi affirmé que plusieurs armes avaient afflué dans la bande de Gaza dans la foulée de la guerre civile en Libye. Les armes pillées en Libye auraient transité par les tunnels secrets creusés sous la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza.

Ce responsable a réclamé l'anonymat conformément aux politiques de l'armée israélienne.
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