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ÉGYPTE- Le Hamas établit des bases en territoire égyptien (Israel-infos)
par Gerard Fredj
Le Hamas a établi de nouvelles bases de production de roquettes dans la Péninsule du Sinai.
Ce "mouvement" des infrastructures terroristes des islamistes visent à les mettre à l'abri des raids d'avions israéliens.
Le Hamas établit donc sa production en Egypte, espérant ainsi qu'Israël ne ciblera pas ces nouvelles installations, pour éviter une détérioration des relations avec l'Egypte.
Alors que la Péninsule du Sinaï voit se développer, depuis la chute d'Hosni Moubarak, toutes sortes de trafics - drogue, armes, êtres humains, trafics souvent opérés par les organisations islamistes de Gaza qui y trouvent une source de financements –Israël a, à nouveau, appelé l'Egypte à faire régner l'ordre dans la région, et à prévenir les attaques contre Israël depuis cette zone.
Mais le nouveau régime égyptien traine les pieds, et ce n'est certainement pas le raz de marée islamiste aux élections législatives, ni le rapprochement récent entre les Frères musulmans –grands vainqueurs du scrutin – et le Hamas qui pousseront les militaires égyptiens dans ce sens.
Alors que le traité de paix entre les deux pays en fait une zone démilitarisée, Israël a autorisé le déploiement de plus de douze bataillons de l'armée égyptienne dans la Sinai à la suite de sabotages successifs du pipeline amenant le gaz égyptien en Israël.
Cette facilité donnée à l'armée égyptienne n'a pas permis d'empêcher les groupes terroristes d'opérer depuis le Sinaï.
Selon les services de renseignements israéliens, le trafic d'armes s'est intensifié, avec notamment l'arrivée d'armes volées dans les stocks libyens, au moment de la chute de Kadhafi.
Jeudi dernier, l'armée israélienne a détruit une voiture dans le nord de la bande de Gaza, éliminant ainsi Assam Subahi Ismail Batash – le cerveau de plusieurs attentats anti israéliens; son itinéraire prévoyait le franchissement de la frontière avec l'Egypte, jusqu'au Sinaï, d'où des attaques auraient pu être lancées contre l'Etat hébreu – identiques à celle du mois d'aout dernier dans la région d'Eilat.
Israël multiplie l'installation de nouvelles brigades le long de la frontière avec l'Egypte, pour assurer la défense de la ville d'Eilat et de sa région.
Dimanche soir, un officiel égyptien réfutait ces accusations dans une interview au quotidien égyptien Al-Masry Al-Youm : "personne ne peut installer des armes ou des bases de missiles dans le Sinaï" ajoutant que l'Egypte ne tolèrerait pas une telle violation de sa souveraineté.
Selon lui, l'affirmation israélienne est dépourvue de tout fondement en raison également "de la présence des casques bleues de l'ONU qui ne pourraient ignorer de tels mouvements".
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ISRAËL - Défense : un jeune éthiopien sur quatre déserte (Israel-infos)
par Laurent COHEN
La notion de désertion est appliquée dès lors qu’un soldat ne réintègre pas son unité après une absence non justifiée de plus de vingt et un jours.
Selon une enquête de l'armée publiée par le quotidien Haaretz, un jeune éthiopien sur quatre déserte les rangs de Tsahal avant la fin de son service militaire.
En outre, environ soixante pour cent des soldats éthiopiens passent une période, généralement brève, dans une prison militaire, a révélé le lieutenant-colonel Issacar Makunen au quotidien.
Lui-même issu de la communauté éthiopienne, Makunen est aujourd’hui à la tête de Zion Israël, une organisation visant à offrir à la jeunesse d’origine éthiopienne la possibilité de se préparer à effectuer le service militaire.
D’après lui, ces jeunes sont souvent issus de milieux affrontant des difficultés économiques, et la désertion découle parfois du besoin dans lequel se trouve un jeune d’aller travailler, afin de soutenir sa famille.
Une autre difficulté intervient au niveau linguistique, car certains jeunes n’ont parfois qu’une maîtrise partielle de l’hébreu, ce qui constitue un obstacle à leur bonne intégration dans les rangs non seulement de Tsahal, mais tout simplement dans la société.
Par ailleurs, ajoute Makunen, " les parents de ces jeunes recrues n’ont généralement jamais fait l’armée, et ils exercent parfois des pressions sur leurs enfants, afin qu’ils renoncent à s’enrôler", faute d'en comprendre la nécessité.
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Retour probable d'une ambassade israélienne en Lybie (Israel-infos).
LIBYE - Le retour d'Israël, peut-être... |
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Les Musulmans chassent les Chrétiens des Territoires Palestiniens. (Lessakele).
Entretien de Manfred Gerstenfeld avec Justus Weiner
Justus Weiner
“Les territoires disputés de Judée-Samarie/Cisjordanie et de la Bande de Gaza sont administrés par l’Autorité Palestinienne (AP) et, depuis ces dernières années, par le Hamas. Sous ces régimes, les résidents arabes chrétiens sont victimes de violations fréquentes des droits de l’homme, comprenant l’intimidation, les coups, le vol de terre, l’incendie à la bombe d’églises et d’autres institutions chrétiennes, le déni d’emploi, le boycott économique, la torture, le kidnapping, les mariages forcés, le harcèlement sexuel et l’extorsion ».
“”Les Musulmans qui se sont convertis au Christianisme sont ceux qui sont en plus grand danger. Ils sont souvent laissés sans défense face à la cruauté des fondamentalistes musulmans. Les responsables de l’AP et du Hamas sont directement responsables de beaucoup de violations des droits de l’homme. Les Chrétiens arabes sont aussi victimes de la semi-anarchie qui caractérise la gouvernance de l'AP ».
Justus Reid Weiner est juriste international spécialiste des droits de l’homme et membre des Associations du Barreau d’Israël et de New-York. Ses publications professionnelles paraissent dans les revues de droit les plus réputées et des magazines intellectuels. Les conférences de Weiner se déroulent partout à l’étranger et en Israël, et il enseigne le droit du commerce international à l’Université Hébraïque de Jérusalem.
Du point de vue de Weiner, les crimes commis contre les Chrétiens arabes sont la conséquence d’un mode de pensée qui remonte aux premiers jours de l’Islam. « Traditionnellement, les Chrétiens et les Juifs ont reçu un statut social inférieur connu sous le nom de dhimmitude en Islam. Depuis ce jour, les attitudes musulmanes envers les Chrétiens et les Juifs sont influencées par les notions et préjugés que la dhimmitude a engendrés dans la société islamique. La persécution très répandue des Chrétiens dans divers pays sous domination musulmane apporte de nombreuses preuves de cela.
“Israël est l’unique exception au Moyen-Orient, où la population chrétienne a augmenté depuis 1948. Elle s’est accrue de plus de 400%. Cela inclut aussi des Chrétiens non-arabes, comme les Chrétiens russes qui sont venus en Israël en tant qu’époux/ses de Juifs.
“En tant que dhimmis, les Chrétiens vivant dans les territoires contrôlés par les Palestiniens font l’objet de restrictions légales, politiques, culturelles et religieuses débilitantes. Les groupes musulmans comme le Hamas et le Jihad Islamique ont construit une culture de haine sur les fondations séculaires de la société islamique. De plus, l’AP a adopté la loi islamique dans son projet de constitution.
“Dans un tel environnement, les Chrétiens arabes se sont retrouvés victimes de préjugés et de crimes haineux. Des dizaines de milliers de Palestiniens chrétiens ont abandonné leurs maisons ancestrales et émigré. Ils fuient vers presque n’importe quel pays qui leur fournira un visa.
“La démographie dans les zones palestiniennes s’est modifiée de façon drastique. A Bethléem, la population chrétienne était majoritaire à 80% en 1950. Aujourd’hui, la population chrétienne arabe à Bethléem atteint à peine 15% de la population totale de la ville. Pas plus les dirigeants palestiniens chrétiens que l’AP ne souhaitent révéler de statistiques exactes. Cela signifierait que l’extension de l’émigration serait connue du grand public. Ils auraient alors à faire face aux questions sur les raisons de ce déclin ».
Weiner pointe du doigt que Yasser Arafat est celui qui a déterminé cette politique qui a conduit à ce changement démographique. « Après la prise de contrôle de Bethléem par l’AP, elle a redéfini les limites municipales des quartiers de la ville. Arafat a également défié la tradition en nommant un gouverneur musulman de la ville. Le Conseil de la ville de Bethléem, qui, selon la loi palestinienne, doit avoir une majorité chrétienne, a été pris d’assaut par les Musulmans. Huit des quinze sièges du conseil sont encore réservés aux Chrétiens, mais le Hamas contrôle le Conseil de la ville en utilisant des alliés chrétiens. Les efforts d’Arafat ont été couronnés de succès, lorsqu’il a converti le monastère grec orthodoxe près de l’Eglise de la Nativité en résidence personnelle à Bethléem.
“Les problèmes pour les Chrétiens à Bethléem sont typiques de ce qui se passé à travers tout le Moyen-Orient. Comme dans la société palestinienne, les Chrétiens arabes n’y ont ni porte-parole ni protection. Ce qu’ils vivent n’est pas étonnant. Du fait de l’émigration – certaines remontant à deux ou trois générations – soixante-dix pourcents des Chrétiens arabes qui résidaient, à l’origine, en Judée-Samarie/Cisjordanie et à Gaza vivent désormais à l’étranger. Des dizaines de milliers vivent à Sidney, Berlin, Santiago, Détroit et Toronto. L’émigration des Chrétiens arabes s’est démultipliée au cours de la dernière décennie, sans aucun terme prévisible.
“Il est couramment estimé que le nombre de Chrétiens vivant à Gaza totalise seulement 1500 à 3000 personnes au milieu d’1, 2 million de Musulmans. Probablement moins de cinquante mille Chrétiens, en tout et pour tout, demeurent à Jérusalem-Est, en Cisjordanie et à Gaza. »
Weiner conclut : “Les crimes contre les droits de l’homme des Chrétiens arabes dans les territoires disputés sont commis par les Musulmans. Pourtant, de nombreux dirigeants palestiniens chrétiens accusent Israël de ces crimes plutôt que leurs auteurs réels. Ces patriarches et archevêques qui portent un titre chrétien arabe préfèrent obscurcir la vérité et mettent leur propre peuple en danger. C’est souvent pour obtenir des bénéfices personnels ou dû à l’intimidation. Une grande diversité de dirigeants chrétiens a adopté ce principe dans le monde occidental. D’autres qui sont au courant de ces crimes contre les droits de l’homme choisissent de se taire à leur sujet ».
Le Dr. Manfred Gerstenfeld préside le Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem. Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.
Adaptation Marc Brzustowski
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Nétanyahou : proposition de loi pour lutter contre l'immigration clandestine (Israel7).
Le gouvernement a entériné dimanche à l’unanimité le projet de loi proposé par le Premier ministre et destiné à mettre fin à l’immigration clandestine et piétonne en provenance de l’Afrique, qui a déjà transfiguré plusieurs secteurs du pays, comme le sud de la ville de Tel-Aviv. Le nombre d’Africains à la recherche de meilleures conditions de travail qui pourraient potentiellement franchir la frontière est estimé à plusieurs dizaines de millions, voire centaines. La piètre situation socioculturelle des pays arabo-musulmans ne les encourage pas à se répartir de façon homogène entre différents pays autres que les leurs, quand on sait que la plupart des Egyptiens ne gagnent pas plus de 2$ par jour pour leur propre subsistance.
L’application de ce programme coûtera 630 millions de shekels, qui seront obtenus suite à une restriction de 2% du budget de l’ensemble des ministères. Plusieurs mesures concrètes pourront être appliquées, comme des amendes de soixante-quinze mille shekels aux employeurs irréguliers, au lieu de cinq mille aujourd’hui, et même, dans certains cas, la fermeture de l’entreprise incriminée. Le Premier ministre a fait part de son intention de procéder à une tournée diplomatique dans les différents pays d’où proviennent les immigrants clandestins, afin de coordonner le retour de leurs ressortissants chez eux.
Il a déclaré en outre: «C’est un coup dur pour le pays à tous les niveaux, aussi bien sur le plan économique que de la sécurité intérieure. Nous sommes sensibles à la détresse des habitants anciens des villes, et nous sommes obligés de les écouter. Nous n’avons aucune obligation de promouvoir des intrus qui bravent les lois du pays. Des populations entières sont en mouvement et se déplacent en direction de notre pays. Si nous ne faisons rien pour endiguer ce déferlement, nous seront tout simplement engloutis.» Les habitants du sud de Tel-Aviv témoignent de l’insécurité dans les rues, surtout de nuit, les obligeants à éviter de sortir en raison des agressions devenues courantes à ces heures.
Quant à la radio de Tsahal, malgré les autocritiques exprimées lors du dernier congrès de la presse, surtout par l’un des piliers de la chaîne, Ylana Dayan, elle a accordé une longue interview, au micro du présentateur Yoram Wilanski, à l’émission Cinq heures du soir, à un certain Oscar Olivia, présenté comme immigrant en provenance du Congo et présent en Israël depuis seize ans, et qui prépare le terrain pour «seulement cinquante mille clandestins», à en croire ses chiffres. Il est soutenu par une avocate du nom de Michaéli, qui a bien entendu également pris la parole sur l’antenne. Ce dernier s’est lancé dans une diatribe contre le gouvernement sur fond d’irrespect des droits de l’homme.
Aucune tribune n’a été accordée aux Israéliens confrontés aux problèmes posés par ce phénomène relativement récent. Un droit de réponse a tout de même été accordé à Amnon Ben –Ami, directeur général de l’autorité de l’immigration et des recensements qui a affirmé:
«Celui qui est reconnu comme réfugié obtient chez nous la totalité des droits. Le centre de détention est une réponse humanitaire aux arrivants clandestins dont de nombreux demandeurs d’emploi illégaux. La quasi-totalité des immigrants illégaux sont à la recherche de travail et violent les frontières. Nous ne les laisserons pas travailler ici. Si le message passe, alors les dizaines de milliers qui sont en route pour chez nous rebrousseront peut-être chemin.»
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