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Mahmoud Abbas se prépare à livrer l'OLP aux organisations radicales (Israel infos).
AUTORITÉ PALESTINIENNE - Mahmoud Abbas se prépare à livrer l'OLP aux organisations radicales
par Gerard Fredj
Le Hamas va rejoindre, l'OLP -Organisation de libération de la Palestine- pour participer à l'organisation des élections législatives et présidentielles prévues en 2012 dans les territoires administrés par l'autorité palestinienne et à Gaza.
Cette décision amènera les islamistes – Hamas et Djihad Islamique, qui a adopté la même démarche – à peser de manière significative sur les nouvelles orientations et les décisions de l'OLP, jusqu'à présent largement dominée par le Fatah de Mahmoud Abbas.
L'OLP regroupe aujourd'hui dix organisations: outre le Fatah, le front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), et sept autres petits organisations –dont certaines liées à la Syrie ou l'Irak.
La voie ouverte à l'intégration de "poids lourds" tels que le Hamas, le Djihad islamiques ou des groupes encore plus radicaux, pour l'essentiel implantés dans la bande de Gaza, pourrait transformer l'OLP de manière importante.
Pour le secrétaire général du Djihad islamique, Ramadan Abdullah Shallah, la possibilité d'intégrer l'OLP ne signifie pas "que son organisation s'alignera sur ses orientations politiques", ajoutant, dans une déclaration au quotidien Al-Hayat " qu'il ne s'agissait que du début du chemin".
Plusieurs responsables de l'OLP et du Fatah critiquent vivement la décision de Mahmoud Abbas d'intégrer le Hamas et le Djihad islamique à l'OLP.
D'après une source du Fatah, au moins trois hauts responsables palestiniens auraient publiquement exprimé, à Ramallah, une vive opposition à ce projet, estimant que le Président de l'Autorité palestinienne "traçait la voie d'une pris de contrôle de la Cisjordanie par le Hamas et le Djihad islamique".
Pour ces responsables palestiniens, il s'agit d'une stratégie d'entrisme qui permettra à ces deux organisations de prendre le contrôle de l'OLP.
Abbas est désormais enfermé dans une stratégie de fuite en avant : il est prisonnier de sa détermination à obtenir la reconnaissance d'un état palestinien par l'ONU.
Il sait qu'un état palestinien proclamé en Cisjordanie – sans Gaza – n'aurait aucune légitimité internationale; en permettant aux deux organisations terroristes d'intégrer l'OLP, il laisse entendre à ses financeurs occidentaux qu'elles pourraient assouplir leur position à l'égard d'Israël.
Peu lui importe qu'il s'agisse d'une situation transitoire qui conduira à l'explosion de l'OLP et à une main mise des islamistes sur les territoires administrés par l'Autorité palestinienne.
Abbas pourrait effectivement ne pas se représenter à la présidence de l'autorité palestinienne et laisser derrière lui une terre brulée.
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HAMAS - Une nouvelle stratégie contre Israël (Israel infos).
par Gerard Fredj
Contrairement à ce qu'avait annoncé Mahmoud Abbas, le Hamas réaffirme qu'il n'abandonnera pas la lutte armée contre Israël, mais va lancer d'autres formes d'actions.
Les islamistes veulent se concentrer sur une "nouvelle arme" : les manifestations populaires, sous entendu non violentes, qui auront, selon l'eux, l'intérêt "d'unifier les palestiniens".
Pour Khaled Meshaal, leader du Hamas basé –pour l'instant – en Syrie, les manifestations populaires, de masse, ont "la puissance d'un tsunami", faisant références aux manifestations du "Printemps arabe".
il s'agit aussi pour Meshaal, de trouver un terrain d'actions communes avec les organisations liées à l'Autorité palestinienne, qui ont officiellement renoncé à la lutte armée : "Maintenant, nous avons un terrain d'actions en commun sur lequel nous pouvons travailler"; le modèle qu'il évoqué est celui de la première intifada – qui n'avait rien de manifestations non violentes.
Pour la première fois dans une déclaration, Meshaal évoque un état palestinien dans les frontières de 1967 qui serait établi à Gaza et en Cisjordanie.
La déclaration a été faite à une agence de presse occidentale – Associated press- mais n'a été reprise par aucune agence de presse palestinienne.
Ce type d'affirmation n'est pas nouveau: le leader du Hamas y a fait référence dans le passé, comme d'une mesure transitoire avant d'arriver à l'objectif final des islamistes : la destruction de l'état juif.
Selon le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev " la position du Hamas est publique: il pense que l'état juif doit être éradiqué, est formellement opposé à une réconciliation avec Israël et voit en chaque civil israélien une cible potentielle".
Pour Meshaal, dans le même entretien, " tant que l'occupation de nos territoire durera, nous avons le droit de défendre notre terre de toutes les façons possibles, compris la résistance militaire".
Le leader du Hamas sait qu'il n'a, pour l'instant, aucune carte à jouer : son organisation est listée comme "terroriste" par les pays occidentaux. Il peut chercher, à travers un discours unitaire et des actions recentrées sur des manifestations "non violentes" à modifier son image.
Une stratégie confirmée à demi-mots par Ahmed Youssef, un conseiller politique d'Ismail Hanyaeh, Premier ministre de Gaza, qui confiait à un quotidien égyptien jeudi dernier, que la lutte non violente pourrait lui de nouveaux soutiens internationaux: " la lutte non violente est une nouvelle stratégie qui pourrait gagner la sympathie du monde à notre cause".
Des manifestations de masse constitueraient pour Israël un nouveau défi en matière de sécurité : si l'armée et les forces de sécurité sont entrainées à faire face à des combats, à prévenir des attentats, il n'existe pas encore en Israël de forces capables de faire face à des manifestations de masse.
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Noël et Hanukha face à la marée islamique (Dreuz.info).

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La Russie pourrait accueillir Assad (Israel7)
La Russie a toujours été un allié fidèle de la Syrie et ce n’est pas la connotation étrangement ressemblante entre leurs appellations hébraïques (« Roussia » et « Souria » exactement les mêmes lettres), qui contredira la profonde et historique convergence d’intérêts entre ces deux pays.
Alors que la macabre routine quotidienne apporte son lot de morts civils en Syrie sans que rien ne bouge au niveau politique, Moscou tente de trouver une solution qui éviterait une intervention internationale, en offrant un asile politique au dictateur syrien. Selon une proposition faite le 16 décembre dernier, toute la famille Assad trouverait refuge en Russie, et c’est le sunnite Farouk A-Shara, ancien ministre des Affaires étrangères, qui prendrait la place d’Assad à la tête de la Syrie. Le choix d’une « personnalité » sunnite a pour but de tenter de calmer l’exacerbation des tensions religieuses, car le clan Assad, issu d’un clan minoritaire, les Alaouites, règne sans partage depuis des lustres sur une population à l’immense majorité sunnite. Toutes les tentatives de soulèvement sunnite avaient été réprimées dans le sang déjà é l’époque de Hafez El-Assad, le père de l’actuel dirigeant.
La Russie est aujourd’hui avec l’Iran le dernier grand soutien de Bachar El-Assad. Moscou est fermement opposée à toute action militaire qui risquerait d’avoir des conséquences incalculables sur la région et tente donc de pousser en avant une passation de pouvoirs concertée avec le pouvoir en place à Damas.
Shraga Blum.
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Scènes d'extrémisme religieux à Beth-Shemesh (Israel7)
La ville de Beit-Shemesh et sa banlieue Ramat Beit Shemesh sont le théâtre de scènes de plus en plus fréquentes d’intolérance et hystérie religieuses de la part d’une frange marginale de l’orthodoxie juive. Les cas de violence verbale et même physique se multiplient non seulement envers des personnes laïques mais également envers des personnes à l’apparence religieuse mais qui ne sont pas du goût de cette population minoritaire. C’est à Beit-Shemesh notamment qu’est né le phénomène effrayant des « femmes talibanes », juives orthodoxes qui sont totalement recouvertes hormis les yeux, comme leurs consoeurs des régimes les plus rétrogrades de l’Islam. L’expansion de la communauté orthodoxe à Beit-Shemesh avec toutes les conséquences tenant aux nouvelles pressions sociales ou exigences imposées à l’entourage avec violence inquiète beaucoup la reste de la population, laïques – traditionnalistes et sionistes-religieux réunis – pour la plupart plus anciens dans la ville que les orthodoxes, et qui sent que le style de vie de leur cité est en train d’évoluer à une vitesse vertigineuse.
Les esprits étant déjà « éveillés » dans le pays autour de la question de la séparation hommes-femmes sur certaines lignes d’autobus, l’incident qui s’est passé fin de semaine a cette fois-ci inévitablement mobilisé tous les médias et projeté ce sujet à la une de l’actualité : Naama, fille de sept ans, élevée dans une famille religieuse, habillée de manière tout à fait correcte, a été agressée et insultée en rentrant de l’école par un groupe de juifs orthodoxes dont l’un lui a carrément craché au visage. Il faut signaler que ces actes répétés ont été condamnés sans ambiguïté par des responsables orthodoxes du pays mais aussi à Beit-Shemesh, rappelant « qu’il s’agissait d’un groupe restreint qui se caractérise par son extrémisme ».
L’accueil fait à une équipe de la télévision par un groupe de cette secte résume la problématique : « Dégagez ! Nous n’avons pas besoin de vous donner d’explications. Nous avons la Torah et les Mitsvot. Ici il n’y a pas de lois et il n’y a pas d’Etat. C’est Hanouca ! Quittez ces lieux, nous ne voulons pas d’hellénisants ici ! »
Shraga Blum
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