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Israël - Défense : la guerre des rats (Israel-infos)

par Gerard Fredj
Dans cette unité, la guerre qui se prépare n'est ni contre l'Iran ni contre le Hezbollah.


Pour l'instant, la Défense intérieure" a d'autres soucis plus importants : préparer la guerre contre les rats.

La base de Beer Sheva, qui héberge essentiellement des soldates, fait face depuis cinq mois à une invasion massive de rats qui pourrait faire sourire, si elle n'engendrait des conséquences dramatiques.

"C'est terrible, ils envahissent les bureaux, les chambres, le réfectoire et tous les systèmes d'évacuation" se plaint une soldate qui ajoute que "rien ne marche pour les éliminer et ils se promènent tranquillement parmi nous; nous avons tellement peur que nous ne dormons plus la nuit".

Effectivement, la guerre des rates, menée par l'armée et des entreprises spécialisés n'a rien donné : les poudres, pièges et autres produits n'ont pu en venir à bout.

L'affaire a fait son chemin jusqu'à la Knesset, une session a été consacrée au problème en présence du ministre du Home Front Command, Matan Vilnaï qui a déclaré que "se confronter aux rats est loin d'être une affaire simple".

Un porte-parole de l'armée a cependant assuré que "l'armée est habituée à ce type de problèmes et que des actions prochaines permettront d'éliminer totalement le problème".
Les rats ont gagné une bataille, mais pas la guerre!

 

Israël, Etat juif ? (Israel flash).

LA RECONNAISSANCE D'ISRAËL COMME ETAT JUIF, UNE EXIGENCE DIFFICILE À VENDRE AUX PALESTINIENS

« Si vous le voulez, ce ne sera pas une légende. » (Théodore Herzl)

Par Dora Marrache 

Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York. Ce plan propose le partage de la Palestine en deux États : un « État juif » et un « État arabe ». À noter que le concept « État juif » apparaît 27 fois dans la Résolution 181, sans que jamais une périphrase ne vienne le remplacer. Il n’y est jamais question de l’État du peuple juif,  mais bien de l’État juif.

Et pendant près d’un demi-siècle, l’existence d’Israël en tant qu’État-nation juif était acceptée de tous. Du moins le croyait-on puisque jamais on n’a eu à débattre de la légitimité d’Israël en tant qu’État juif, ni même en tant qu’État. Après tout, le droit à l’existence de quelque pays que ce soit ne s’est jamais posé. Et pourtant… Et pourtant, Israël est l’exception qui confirme la règle,  et ce alors même que son appartenance à l’ONU devrait suffire à le légitimer.

Les Juifs avaient cru fuir les persécutions en fondant l’État d’Israël mais, depuis sa création, c’est l’État d’Israël qui est l’objet de persécutions sans fin. La question juive, aujourd’hui, c’est Israël.

Aujourd’hui, les medias laissent entendre que si Israël n’existait pas,  tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, autrement dit c’est l’existence même d’Israël qui serait la cause de toutes les crises qui déchirent le monde . Il suffirait donc qu’Israël disparaisse pour que tous les problèmes, quels qu’ils soient, se résolvent comme par enchantement. Donc le monde serait un paradis n’eût été l’existence de l’État juif.

En fait sans vouloir verser dans la paranoïa, on est porté à se demander si en acceptant que soit créé l’État juif, l’ONU  ne pensait pas que cet État aurait la vie courte puisque tous savaient que les pays arabes se ligueraient pour le rayer de la carte. Mais au grand désarroi des États arabes, Israël a résisté et a même suscité l’admiration des non-juifs.

Seulement, aussitôt qu’il y a une crise, de quelque ordre que ce soit, force est de constater que le Juif est toujours le bouc émissaire. Ainsi, comme  à la fin du XIX è siècle, la crise économique actuelle ravive l’antisémitisme, cette bête que jamais on ne réussira à éradiquer.

Et quand les médias européens et des intellectuels gauchistes commencent à poser la question : Israël-Palestine : Un ou deux États?, il y a réellement de quoi s’inquiéter. On remet en question le droit d’Israël à exister alors que la question de la légitimité d’Israël ne devrait même pas se poser,  fût-il une dictature.

Devant la tentative généralisée de délégitimation de l’État d’Israël, Netanyahou a réagi : il impose comme condition préalable à la reprise des négociations la reconnaissance par les Palestiniens d’Israël en tant qu’ « État juif et démocratique ».

Dans un discours à l’Agence Juive, Netanyahu a déclaré: « Je me tiens devant mon peuple et je dis: Je vais accepter un Etat palestinien. A présent, le Président Abbas a besoin de se tenir devant son peuple et dire, « je vais accepter un Etat Juif. »

En même temps, le gouvernement israélien s’est prononcé en faveur d’un projet de loi qui exige que tout candidat à la citoyenneté israélienne promette loyauté « à l’Etat juif et démocratique d’Israël »

Exiger qu’Israël soit reconnu comme un État juif est le moyen qu’a trouvé le gouvernement pour mettre fin à l’entreprise de délégitimation  et obtenir la reconnaissance de l’histoire juive. Ainsi les médias, les « nouveaux historiens » et les intellectuels de gauche ne pourront plus se livrer à leur jeu favori : la falsification de l’histoire juive qui a pour effet de délégitimer Israël.

Les réactions à cette demande qui semble pourtant parfaitement légitime ne se sont pas fait attendre et prouvent bien que l’identité d’Israël n’est pas acceptée,  même si elle figure dans la Résolution 181. La demande du  gouvernement israélien d’être reconnu comme État juif et démocratique a essuyé un refus. De farouches adversaires se rencontrent aussi bien chez les non-Juifs que chez les Juifs. Ils se sont lancés dans une véritable bataille sémantique  et refusent obstinément le concept d’ « État juif ».

Qui dit NON au concept « État juif »?

- La Gauche juive, incluant la gauche israélienne. Dans leur entreprise de délégitimation, les antisionistes ont pu compter sur une aide inespérée : celle des Juifs eux-mêmes. En effet, de nouveaux historiens, comme Shlomo Sand par exemple,  contestent la légitimité d’Israël. Ce dernier, dans un ouvrage intitulé « Comment le peuple juif fut inventé », ouvrage qui connut un succès phénoménal en Occident, prétend que le peuple juif n’a jamais existé. Et récemment, il a adressé une Lettre ouverte à Alain Juppé, l’implorant de ne pas reconnaitre Israël en tant qu’État juif.

L’écrivain Shlomo Avineri clame que la délégitimation n’existe pas, que c’est une invention du gouvernement israélien pour ne pas retourner aux frontières de 67.

D’autres intellectuels juifs prônent l’idée d’un seul État, un État binational, et nombreux sont les nouveaux historiens qui partagent cette idée. Tony Judt, professeur d’université à New-York, scande qu’Israël est « un anachronisme ».

Les élites intellectuelles de la Gauche israélienne falsifient l’Histoire et laissent entendre, au grand bonheur des medias et des antisionistes, que l’État d’Israël ne s’est pas bâti sur sa propre terre.

L’association « Une autre voix juive » s’élève également contre la demande du gouvernement israélien sous prétexte que les non-juifs israéliens souffriraient de discrimination et que les droits des Palestiniens seraient bafoués. Notons bien que le sort des réfugiés dans les camps ne semble nullement les perturber. Pas plus d’ailleurs que l’existence de dictatures qui bafouent les droits de l’homme. Mais Israël… Selon cet organisme, la demande d’Israël « remet en cause le statut d’égalité des citoyens palestiniens d’Israël, soit 20% de la population israélienne. Cela ouvre la voie au transfert, au nettoyage ethnique ».

Les idées que répandent ces Juifs de gauche ont des conséquences graves : ainsi, parmi les antisionistes, certains ont déjà rayé Israël de leur carte : le Mouvement des Travailleurs chrétiens, un journal belge (Le Soir), et l’entreprise Leger Marketing, une firme canadienne, qui remplace Israël par la Palestine !

- Les non-juifs : À la demande de reconnaissance d’un État juif, côté palestinien , la réponse est on ne peut plus claire « Ne nous forcez pas à reconnaître un État Juif, nous ne le ferons pas ! » a dit Abbas.

Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères, déclarait en juillet 2011, à Bruxelles, lors d’une réunion : « Je pense en particulier que la mention d’un “État juif” peut poser problème ; que je sache, aujourd’hui en Israël, il y a des Juifs, mais il y a aussi des Arabes… ».

Et pour le président français Nicolas Sarkozy, «Un « État juif » n’a pas de signification, parce qu’un État n’est pas juif ou catholique».

En revanche, ajouterons-nous, il considère sans doute qu’un État peut être musulman. Il refuse de considérer Israël comme un « Etat juif » sous prétexte que cette définition est d’ordre essentiellement religieux. D’une part, ce n’est pas le cas et, d’autre part, fût-il un État religieux, pourquoi dire Non à Israël quand on dit Oui aux États islamiques ? Et les États européens ne sont-ils pas des États chrétiens ? Peut-être pas pour longtemps certes, mais ils le sont encore.

Serait-ce à cause des 20% d’Arabes qu’on refuse le concept « État juif »? Mais il existe des États qui se définissent comme musulmans bien qu’ils abritent des minorités. Et que dire du futur État palestinien qui annonce d’ores et déjà sa couleur : État arabo-musulman et, de surcroît, judenrein, avec une Charte qui prône l’éradication d’Israël. Qui a réagi à la demande palestinienne? Quel pays s’est empressé de demander que des corrections soient apportées ?  Et l’Occident ose se défendre d’appliquer la politique de « deux poids deux mesures » !

Peut-être faudrait-il expliquer à Sarkozy et aux autres nations ce qu’ils savent, mais qu’ils feignent d’ignorer, à savoir que la comparaison avec « État chrétien » ou « État musulman » ne s’applique pas à Israël parce que le mot « Juif » ne se définit pas de la même façon que chrétien ou musulman : le judaïsme ne se limite pas  l’appartenance religieuse,  il inclut l’appartenance à une nation.

Pourquoi « État juif »?

Pour comprendre ce qu’il faut entendre par État juif,  il faut d’abord tenter de répondre à la question  « Qu’est-ce qu’être juif ?

Véritable question existentielle. Rien n’est plus difficile à définir parce que le mot Juif en lui-même est très complexe : il englobe l’appartenance à un peuple, à une nation, à une communauté spirituelle, à une religion, ou plus précisément à une culture.

- Le judaïsme n’est pas une race puisque les Juifs n’ont pas une base biologique commune.

- Le judaïsme n’est pas une idéologie : il existe des Juifs non-sionistes,  et même antisionistes,   tout comme il existe des non-juifs qui se définissent comme sionistes.

- Le judaïsme n’est pas une religion, ou disons plutôt qu’à la différence des autres religions, le judaïsme n’est pas qu’une religion : il  existe des Juifs athées ou agnostiques. D’ailleurs, il n’existe même pas de mot en hébreu pour dire « religion ». C’est  pour cette raison que Juif devrait  s’écrire avec une majuscule, contrairement à chrétien ou musulman. Combien de Juifs ignorent tout du judaïsme !  Et combien parmi les Juifs sont athées !

Comme on peut le constater, on n’a défini que négativement le peuple juif. Est-il dès lors possible de dire ce qu’il est ? Il y a une phrase de Manitou que j’aime beaucoup et qui répond à la question : « On était simultanément juif par la relation à la Terre d’Israël, à la Torah d’Israël et au peuple d’Israël. » On a là trois façons d’être juif : on peut soit adhérer à ces trois aspects soit à une seul comme les sionistes politiques qui ne sont Juifs que par leur relation à la Terre.

Nous pourrions définir le judaïsme comme étant la religion d’un peuple qui partage une histoire commune marquée par la souffrance, une culture commune et un rêve deux fois millénaire : le retour en Eretz Israel.

Car même si tous les Juifs ne sont pas pratiquants, la religion fait partie du patrimoine national, et en aucun cas Israël ne pourrait briser le lien qui le relie au judaïsme, une religion qui prône des valeurs universelles. Je rappellerai à ce propos pour les non-juifs qui me liraient- si tant est qu’il y en ait- la demande qu’avait adressée  un idolâtre à Hillel : « Il faut que tu m’enseignes toute la loi pendant que je me tiendrai sur un seul pied. », ce à quoi le Maître répondit « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.  C’est toute la Loi, le reste n’est que commentaires ; va et apprends »

Disons donc avec Manitou que «Le judaïsme, lui, est une nation au milieu des autres, mais à vocation universelle ».

À la lumière de ce qu’est le judaïsme, nous pouvons constater que le terme « État juif » renvoie à un peuple, à une entité nationale non religieuse.

-Le  droit historique: le concept État juif établit clairement le lien historique qui unit le peuple juif à la Terre d’Israël, sa présence millénaire sur cette terre.

Il renvoie à l’identité d’Israël telle que définie par les premiers sionistes. C’est ainsi que l’avait voulu Herzl, le père du sionisme, dans son ouvrage « Der Judenstaat », traduit en anglais sous le titre « The Jewish State »,  donc « L’État juif », alors que certains l’ont traduit en français par « L’État des Juifs ».

Herzl et les Pères fondateurs voulaient d’un État dont l’identité serait juive, un État qui serait «  un abri permanent pour le peuple juif », un État pour ce peuple honni de tous, un État avec le droit pour tout juif de s’y installer.

Dans son discours du premier Congrès à Bâle, Herzl parle du Retour à la Judéité comme condition du Retour en Israël, autrement dit la prise de conscience de l’identité juive, du lien qui unit le peuple juif à la Terre de ses ancêtres.

Faut-il rappeler que de tout temps, les Juifs ont envisagé le retour à Sion pour mettre un terme aux persécutions dont ils étaient l’objet ? Ils n’ont pas attendu la Shoah pour revendiquer leurs droits sur la Terre de leurs ancêtres. Et il est scandaleux d’entendre un Juif,  israélien de surcroît, Uri Avnery,  proclamer en octobre 2011 que « dès sa fon­dation, l’État d’Israël devint l’État de l’Holocauste ». Le sionisme existait avant la lettre et des vagues d’immigration ont eu lieu à différentes époques : au Ier siècle, au VII è siècle avec la conquête islamique, à l’époque des Croisades, sous le règne d’Isabelle la Catholique, etc.

D’ailleurs, la Ligue des Nations a reconnu « le lien historique du peuple juif avec la Palestine » et son droit de reconstituer « son foyer national dans ce pays». Dans son rapport, l’UNSCOP, le Comité spécial des Nations Unies sur la Palestine qui a recommandé le partage,  mentionne à plusieurs reprises le lien historique des Juifs à la Terre d’Israël.

Le 29 novembre 47,  l’État d’Israël tire sa légitimité et son identité juive de la  Résolution 181 par laquelle la communauté internationale reconnaît l’État juif dans « sa patrie historique ».

Puis, dans la  Déclaration d’Indépendance,  c’est le terme État juif qui est employé : « En vertu des droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, proclamons la fondation de l’État juif dans le pays d’Israël, qui portera le nom d’État d’Israël. »

C’est un Etat juif dont les valeurs – les valeurs juives, cela s’entend- sont universelles, et « dans lesquelles n’importe quel citoyen peut se reconnaître, quelle que soit sa culture régionale, ou sa religion ». On y affirme également « l’égalité de tous les citoyens devant la loi, quelles que soient leurs origines culturelles, ethniques, religieuses ou autres, en conformité avec la Résolution 181 ».

Ce faisant, Ben Gourion déclare donc que chrétiens et musulmans font partie du nouvel État et, comme rien ne semblait pouvoir remettre en cause le caractère juif de l’État, Ben Gourion choisit de l’appeler l’État d’Israël, appellation qui permettrait de ménager les minorités et , ajoutons, les susceptibilités.

- La Torah : Il est vrai que le concept« État juif » présente une certaine ambiguïté puisqu’il a une connotation religieuse. Même si la dimension religieuse est totalement absente du sionisme tel que le conçoit Herzl, même si ni lui ni les Pères fondateurs n’entendaient par État juif,  État de religion juive, mais plutôt État de tous les Juifs, on ne peut exclure la dimension religieuse dans un État où religion, histoire  et peuple ne font qu’un.

Il faut dire que le lien qui unit le peuple juif à sa terre n’est pas le même que celui qui unit les autres peuples à leur terre. Alors que c’est avec  le temps que se développe le lien qui unit les peuples à leur terre, celui qui  relie le peuple juif à sa terre est d’un tout autre ordre puisqu’on considère qu’il est voulu par Dieu. Pour les Juifs, la période de l’Exil doit être suivie de la rédemption avec le retour du peuple juif en Eretz-Israël.

Puisqu’il existe indiscutablement des liens historiques entre le peuple juif et la Terre d’Israël, puisque religion et histoire juive sont indissociables, il en résulte que le peuple juif est aussi uni à la Terre d’Israël par des liens religieux.

Mais contrairement à ce que prétendent les nouveaux historiens, à savoir que les rabbins remplacent les mollahs, Israël n’est nullement un État théocratique sur le modèle de l’Iran,  un pays réservé aux Juifs pratiquants.

Sous le concept « État juif »,  celui qui figure dans la Déclaration d’indépendance, il faut entendre, un pays avec

une population majoritairement juive ; un calendrier établi en fonction des fêtes religieuses ; le respect des valeurs et des prescriptions qui figurent dans la tradition religieuse : shabbat, fêtes et cacherout ; l’hébreu pour langue officielle ;

des tribunaux régis par la loi juive. Toutefois, les Rabbins ne sont pas seuls à voter les lois, elles sont soumises aussi à la « Haute Cour de Justice de Jérusalem » qui est une Cour laïque. Et Israël respecte le Droit international, lequel droit s’inspire largement des valeurs véhiculées par le judaïsme.

À cela, il faut ajouter une Loi, la Loi  du Retour qui donne à tout Juif,  de quelque pays que ce soit, quelle que soit sa langue, le droit de s’établir en Israël et d’acquérir sur le champ la nationalité israélienne.

Comme on peut le constater, cet État ressemble en bien des points aux États européens qui sont chrétiens. À une différence près : alors que le dimanche est décrété en Europe jour de repos hebdomadaire pour tous, en Israël tout citoyen a le droit de demander à son employeur de choisir son jour de repos en conformité avec sa religion. Pourtant, si on croyait que la communauté internationale avait accepté l’idée d’État-nation juif, force est de reconnaître qu’il n’en est rien.

-Les conséquences de cette reconnaissance

- Il est vrai que ce concept implique qu’Israël est l’État-nation du peuple juif, et donc de ce seul peuple. Certains diront que dans cet État les Palestiniens ne sont pas inclus, qu’Israël n’appartient pas à tous les Israéliens mais, comme l’a dit Avnery, à la diaspora juive.

- Il est également vrai que cette reconnaissance implique l’abandon  de facto du « Droit au Retour » des réfugiés palestiniens. Les Palestiniens savent que leur demande est totalement irréaliste. De toute façon, avec ou sans cette reconnaissance, qui peut encore croire qu’Israël consentira au retour des réfugiés ?

Comme l’avait déclaré Tzipi Livni lors d’une conférence de presse, «  l’avenir des citoyens arabes d’Israël est dans le futur Etat palestinien, pas en Israël même ».

De toute façon, déjà en octobre 49, le ministre égyptien des Affaires étrangères, avait dit : « Chacun sait et comprend que les Arabes, quand ils exigent le retour des réfugiés en Palestine, veulent que ces derniers rentrent chez eux en maîtres du pays et non en esclaves. Pour être tout à fait clair, ce retour signifie la liquidation de l’Etat d’Israël ».

Enfin, rappelons que Stig Jagerskiold, dans une étude parue en 1987, a expliqué, à propos du Droit au Retour que, selon la Déclaration des Droits de l’homme de 1948, il est clair que « Ce droit ne s’applique qu’à des individus faisant valoir leurs droits individuels. Il n’y a jamais eu ici aucune intention de répondre aux demandes des masses humaines qui ont été déplacées par suite d’une guerre ou d’un transfert politique de territoire ou de population (…) la Convention ne traite pas de ces problèmes, et ne peut être invoquée pour asseoir un Droit au Retour».

Alors face au problème que soulève la demande d’Israël, face à l’intransigeance des Palestiniens, l’Union européenne, convaincue que la paix ne peut se faire sans son intervention, propose d’autres appellations. Ainsi, Sarkozy, qui  est allé jusqu’à déclarer « »État juif », je ne sais pas ce que ça veut dire», suggère « État du peuple juif » : «État du peuple juif, c’est déjà plus intéressant, dit-il. « État nation du peuple juif », c’est une discussion qu’on peut avoir, mais « État juif », ça n’a pas beaucoup de sens».

 État juif, État- nation du peuple juif, État israélien… Certains rétorqueront que c’est du pareil au même. Pourquoi s’engager dans une guerre sémantique dont on ne voit pas vraiment les tenants et les aboutissants ? Pourtant, on sait que le choix des mots, surtout quand il s’agit de parler d’Israël,  n’est pas neutre, et on sait que ces trois concepts n’ont pas le même sens.

- État israélien : « Nous proclamons la fondation de l’Etat juif dans le pays d’Israël, qui portera le nom d’Etat d’Israël ». Cette déclaration nomme « Israël »

le pays qui vient de naître: Israël parce que le pays s’appelait Israël,  avant de s’appeler plus tard Judée. Le « peuple d’Israël » est, selon la Bible,  le nom donné par D.ieu aux habitants d’Israël et il conserva ce nom pendant des milliers d’années avant d’être remplacé par le « peuple juif ».

Bien sûr, le concept « État israélien » serait le plus approprié si on tient compte de l’histoire juive. En fait, l’histoire d’Israël est inséparable de l’histoire juive, elle ne commence ni avec la Déclaration Balfour ni en1947 : l’histoire d’Israël commence avec Abraham. Mais le concept « État israélien » ne revêt aujourd’hui ce sens que pour les Juifs qui connaissent leur histoire. Pour les autres, sous l’adjectif « israélien », il faut entendre aussi bien les Juifs que les non-juifs, chrétiens et musulmans.

- État-nation du peuple juif: C’est la proposition française, mais elle n’est pas synonyme de État juif. La différence, nous dira-t-on, ne tient qu’à l’opposition adjectif/ nom. Oui, mais l’adjectif traduit l’identité de l’État, tandis que le complément de nom occulte l’identité juive de l’État et implique, par conséquent, que cet État est aussi celui des chrétiens et des musulmans

Conclusion

Le chef de l’État français prétend défendre l’idée de deux États nations. En réalité, nombreux sont les pays qui verraient d’un bon œil la création d’un État  binational (Israël actuel) et d’un État palestinien judenrein.

Puisque l’identité de l’État d’Israël est aujourd’hui remise en question, il faut, par conséquent, revenir aux origines de l’État et exiger qu’Israël soit reconnu non pas comme un « État pour les Juifs », mais bien comme l’ « État Juif ». Aucun compromis possible!

Il faut donc que le gouvernement israélien ait le courage de poser ses conditions de reprise des négociations : (1) l’État d’Israël doit être reconnu comme un État juif ; (2) le Droit au Retour et le statut de Jérusalem ne peuvent faire l’objet de négociations.

Et si, comme on pouvait lire le 25 janvier dernier, « Les Palestiniens ne veulent plus négocier » qu’importe ! Ont-ils voulu un jour négocier ? Si oui, quand ? En réalité, il faudrait lire : « Les Palestiniens ne veulent toujours pas négocier ».

S’ils avaient voulu la paix, ils auraient accepté le plan de paix de Clinton qui leur offrait presque tout ce qu’ils demandaient. Mais ils n’en ont pas voulu !

Il existe deux raisons qu’on n’invoque jamais pour justifier leur refus. D’abord, un traité de paix leur ferait perdre les sommes faramineuses qui leur sont versées. Comment pourraient-ils vivre sans cette aide ?

Ensuite, la reconnaissance de l’État juif les obligerait à renoncer au rêve qu’ils caressent depuis plus de soixante ans: non pas celui de créer leur propre État, mais celui de jeter les Juifs à la mer et d’occuper tout Israël. Comment le Fatah et le Hamas pourront –ils diriger leur peuple si le rêve qui les fait vivre s’écroule?

Alors, avec qui l’Occident veut-il qu’Israël négocie ? Avec ceux qui ont juré d’exterminer l’État juif ? Non, les Juifs ne veulent pas devenir des martyrs, ils laissent cette « douce mort » à leurs ennemis, les Juifs veulent vivre !

Dora Marrache pour Israël-flash

Chroniqueuse Radio-Shalom, Montréal



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/02/israel-etat-juif/#ixzz1mAmthObV

 

 

L'ingénieur juif qui fabriqua la voiture préférée d'Hitler (Israel-infos).

par Gerard Fredj
Paul Schilperoord, un journaliste hollandais spécialisé dans les technologies n'avait jamais entendu parler de Joseph Ganz jusqu'en 2004.

Il vit alors passer son nom dans un magazine automobile, l'évoquant comme le concepteur de la voiture préférée d'Hitler, la Volkswagen.
Schilperoord fut suffisamment intrigué pour entamer des recherches qui lui ont pris cinq ans, dans des archives publiques et privées, afin de pouvoir dévoiler la vérité sur cette homme.

Il acquit la conviction que Ganz, un juif allemand, pouvait être considéré comme le "père spirituel" de la Volkswagen, dont il aurait développé les concepts clés du design et de la forme, pour arriver à "la voiture du Peuple".

Né en 1898 dans une famille juive de Budapest, il suit ses parents qui s'installent en Allemagne et Josef fait son service militaire, dans l'armée allemande, durant la Première guerre mondiale.

Ganz fur un ingénieur brillant, un pionnier intuitif qui croyait fermement que l'Allemagne avait besoin d'une voiture qui soit à la fois petite, sûre et bon marché.

L'ingénieur a sans arrêt poussé à la fabrication d'un tel véhicule, qui pourrait équiper massivement la population allemande. Ses pressions s'exerçaient à travers un magazine de commerce qu'il éditait, Klein-Motor Sport mais également grâce aux contrats de consultant technique qu'il avait avec les firmes BMW et Daimler-Benz.

Plutôt que d'honorer Ganz, les Nazis ont délibérément effacé son nom des livres d'histoire.
Lorsque le parti nazi prit le pouvoir, régulièrement, Ganz était qualifié de "vermine" dans la presse.
Il est brièvement arrêté en 1933 puis relâché.

Il perdit son magazine, son emploi et ses contrats de consultant et finit par quitter l'Allemagne clandestinement en 1934, le mois même ou Hitler chargeait Ferdinand Porsche de produire la voiture du Peuple qui serait vendue 1000 Reichmarks.

Paul Schilperoord a publié " La vie extraordinaire de Josef Ganz, l'ingénieur juif de la voiture du Peuple d'Hitler" et plusieurs sites internet présentent la vie de l'ingénieur et font campagne pour que justice lui soit rendue.

 

Six raisons pour lesquelles Moscou soutient le régime d'Assad (Israel-flash.com).

Enfin les 6 principales raisons !

1. Le principe de non-ingérence.

Les Russes (et les Chinois) ont toujours été prompts à brandir ce principe gravé dans l’article 2 de la Charte des Nations-unies:

« Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat ».

Cet article inspiré de l’anticolonialisme wilsonien – chaque peuple ayant le droit de choisir sa forme de gouvernement hors de toute influence étrangère – a été détourné. Tous les régimes autoritaires l’ont traduit par : je fais ce que je veux chez moi.

Le régime soviétique l’avait en permanence à la bouche -ce qui ne l’empêchait pas d’intervenir à Prague, en Hongrie ou en Afghanistan.

L’idéologie communiste en moins, Vladimir Poutine, ancien gradé du KGB, est un pur produit de l’Union soviétique, qui l’a formaté intellectuellement.

2. Le précédent libyen.

Les Russes (et avec eux les Chinois) ont le sentiment de s’être fait piéger, en mars 2011, lorsqu’ils ont laissé passer la résolution 1973 de l’Onu autorisant implicitement l’emploi de la force pour empêcher Kadhafi de réprimer le soulèvement populaire de Cyrénaïque.

L’invocation de la « responsabilité de protéger », qui s’est traduite par l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, a été interprétée par l’Otan comme un feu vert  au renversement du tyran : l’aviation et la marine occidentale ont, de facto, fait alliance avec les forces rebelles.

Pour Moscou et Pékin, le vote de samedi au Conseil de sécurité était une manière de donner un coup d’arrêt, d’affirmer qu’il faut compter avec eux et que les Occidentaux ne font pas ce qu’ils veulent dans le monde.

3. La base navale de Tartous

C’est un héritage de la Guerre froide et du temps où la Syrie socialiste d’Hafez le-Assad faisait figure d’extension du bloc de l’Est au Proche-Orient.

Depuis 1971, la marine militaire russe dispose de ce pied à terre méditerranéen. Même en mauvais état (un seul quai sur trois serait utilisable), la base sert de relais à la flotte russe de la mer Noire pour se projeter en Méditerranée, en mer d’Oman et dans l’océan Indien.

Moscou, qui a exprimé en 2009 la volonté de redevenir une puissance navale, a manifesté l’intention de rénover de fond en comble de ce dernier joyau de la couronne soviétique. Il en va de son statut international.

4. Les ventes d’armes

Le régime syrien est l’un des gros clients de l’industrie russe de l’armement. Il achète bon an mal an pour 1,5 milliards de dollars – soit environ 10% des exportations russes.

Les livraisons se sont poursuivies tout au long de la crise. Mi-janvier, un cargo a accosté à Tartous avec  une soixantaine de tonnes d’armes et de munitions.

Damas vient de commander 36 avions d’attaque yak-130 pour un montant de 550 millions de dollars.

5. La carte diplomatique.

La dépendance du régime syrien vis-à-vis de Moscou en fait un atout diplomatique dans le jeu proche-oriental.

Privée de ce « proxy » syrien, la Russie -qui a déjà perdu l’Egypte sous Sadate, puis le régime de Kadhafi- ne disposerait plus d’aucun levier (hormis son droit de veto à l’Onu) dans les dossiers de la région.

Là encore, il en va de son statut de puissance planétaire.

6. La menace interne.

La plupart des régimes autoritaires de la planète ont vu d’un très mauvais oeil le printemps arabe, qui a déjà fait tomber quatre dictateurs (Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, Saleh…) et essaimé en Occident sous la forme du mouvement des Indignés/Occupy.

Ils redoutent que cet incontrôlable feu de brousse saute leurs frontières.

Le régime chinois, de plus en plus défié sur Internet, et Vladimir Poutine, contesté dans la rue depuis les législatives « arrangées » du 4 décembre, ne verraient pas d’un mauvais oeil que le printemps arabe finisse noyé dans le sang.

Cela vaudrait avertissement à leurs propres opposants.

Commentaire :

Ce veto russe protège temporairement Bachar el-Assad : si la résolution avait été adoptée, le président syrien aurait été sommé de se conformer au plan adopté le 22 janvier par la Ligue arabe, qui prévoit qu’il cède ses pouvoirs au numéro 2 du régime, qui devrait former un gouvernement d’union, lequel organiserait des élections libres.

Mais ce veto ne modifie pas l’équilibre sur le terrain, où  les opposants au régime, malgré la répression sanglante ( aumoins 5400 morts selon l’Onu) manifestent depuis onze mois et où les déserteurs de l’Armée libre syrienne harcèlent de plus en plus les troupes régulières.

Aussi Poutine envoie-t-il son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Damas, ce mardi, flanqué de l’un des chefs du renseignement.

Objectif : pousser Assad à mettre en oeuvre les réformes promises depuis mars, voire à se retirer en douceur, dans ce que l’on pourrait qualifier de démolition contrôlée.

Moscou n’hésitera pas, en effet, à sacrifier Assad si c’est le prix de la sauvegarde de ses intérêts. Il est à noter, d’ailleurs, que l’opposition syrienne s’est gardée jusque-là de les remettre en question.

Par Bruno Ripoche



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/2012/02/syrie-six-raisons-pour-lesquelles-moscou-soutient-le-regime-dassad/#ixzz1m4CHHGWu

 

Le Quai d'Orsay ignore où se trouve Jérusalem (JForum.fr)

Faut-il en rire, en pleurer, ou rester indifférent à la bêtise du Quai d’Orsay. Toujours est-il que ce ministère devrait renvoyer ses cadres dans des écoles "normales", et non à celles du Hamas, ou du Fatah.

Ils apprendront ainsi sur Jérusalem que

 

Les premiers souverains

 

En l’an -1000 (avant notre ère) David conquiert Jérusalem et la forteresse de Sion. Elle devient "IR DAVID", la cité de David et capitale d’Israël

En l’an -967-928 Règne du roi Salomon.

En l’an -960 Salomon bâtit le Premier Temple.

 

Le royaume de Juda.

 

En l’an -922 Scission du royaume d’Israël. Désormais Jérusalem est la capitale du royaume de Juda.

En l’an -701 Échec de la tentative de conquête de Jérusalem par San’hériv, roi d’Assyrie, à l’époque du roi Ezéchias.

En l’an -597 Campagne de Nabuchodonosor contre le royaume de Juda et exil de Joachin, roi de Juda.

 

L’exil de Babylone.

 

En l’an -586 Jérusalem est conquise, le Temple détruit par les troupes de Nabuchodonosor, roi de Babylone.

En l’an -538 Le retour de Sion

En l’an -536 Après l’édit de Cyrus, Zorobabel et d’autres Juifs exilés à Babylone reviennent à Jérusalem.

En l’an -516 Le Second Temple est inauguré en grande pompe à Jérusalem

En l’an —458 Immigration en Judée. Ezra à Jérusalem

En l’an -445 Néhémie à Jérusalem. Reconstruction du mur d’enceinte de la ville.

 

La domination grecque

 

En l’an -332 Alexandre le Grand conquiert l’Égypte.

En l’an -312 Jérusalem est attribuée au roi d’Égypte Ptolémée 1er

En l’an -198 Antiochus III de la dynastie séleucide conquiert Jérusalem et encourage l’hellénisation à outrance.

En l’an -167 Antiochus IV profane le Temple. La révolte des Maccabées enflamme le pays.

En l’an -165 Juda Maccabée délivre Jérusalem et purifie le Temple.

En l’an -164 Inauguration du Temple restauré.

En l’an -164 -163 Royaume juif asmonéen.

 

Le pouvoir romain

 

En l’an -63 Lutte entre Hyrcan II et Aristobule II, tous deux de la dynastie asmonéenne. Conquête de Jérusalem par les légions de Pompée. Jérusalem devient un protectorat romain.

En l’an -37 -4 Règne du roi Hérode. Le Second Temple est agrandi et embelli.

De -4 à 66 Pouvoir romain direct. La ville est administrée par des procurateurs de la dynastie d’Hérode.

En l’an 33 "Crucifixion de Jésus". Fondation du christianisme par les Apôtres .

En l’an 66 à 70 Guerre des Juifs contres les Romains. Siège de la ville par l’armée de Titus. Massacres et déportations massives. Le Deuxième Temple est détruit.

En l’an 132 à 135 Révolte de Bar-Kokhba. Il gouverne Jérusalem pendant 3 ans. Échec du soulèvement et répression. Hadrien fonde Aelia Capitolina sur les ruines de Jérusalem. Le séjour des Juifs y est interdit. Période byzantine

En l’an 326 Visite de la reine Hélène et de l’Empereur Constantin à Jérusalem. Pouvoir chrétien à Jérusalem.

En l’an 361 à 363 Julien l’Apostat permet aux Juifs la reconstruction du Temple .

 

Première conquête arabe

 

En l’an 638 Jérusalem est conquise par les musulmans. Fin du 7ème et 8ème siècle : Les Juifs sont de nouveau autorisés à demeurer à Jérusalem.

En l’an 750 Les Abbassides, dynastie de califes arabes, remplace en Orient les omeyyades. Fondation d’une nouvelle capitale : Bagdad.

En l’an 969 La dynastie fatimide d’Égypte conquiert Jérusalem : essor du judaïsme égyptien.

 

La domination des croisés

 

En l’an 1099 Jérusalem est conquise par les croisés. Massacre de la population juive. Les Juifs sont interdits de séjour.

En l’an 1187 Saladin reprend Jérusalem aux croisé. Les Juifs peuvent y revenir.

 

La domination des Mamelouks

 

En l’an 1229 à 1244 Les croisés réoccupent Jérusalem. Les Juifs sont interdits de séjour.

En l’an 1260 Les Mongols prennent Jérusalem, massacrent une partie de la population, chassent l’autre. Les Mamelouks battent les envahisseurs mongols (dans la vallée de Jezréel).

En l’an 1267 Nahmanide (le Ramban) arrive d’Espagne et redonne vie à la communauté juive de la ville. Il fonde une synagogue qui existe toujours. La conquête ottomane

En l’an 1516 Selim I, sultan des Turcs ottomans, conquiert la ville. Il encourage la venue des réfugiés juifs expulsés d’Espagne et du Portugal.

En l’an 1520 à 1566 Règne de Soliman 1er le Magnifique. Période de prospérité.

En l’an 1537 à 1541 Soliman le Magnifique fait rebâtir la muraille actuelle de Jérusalem .

En l’an 1622 Rabbi Horowitz (Hashla Hakadosh), un cabaliste venu de Bohême, fonde la communauté juive ashkénaze de Jérusalem.

En l’an 1700 Arrivée à Jérusalem de rabbi Yéhouda Hahassid. Il tente d’édifier un synagogue.

En l’an 1742 Rabbi Haïm Ben Atar venu du Maroc par Livourne s’installe à Jérusalem. Il y fonde une yéchiva.

En l’an 1812 Arrivée des ’Hassidim disciples du Baal-Chem-Tov ainsi que des Mitnagdim disciples du Gaon de Vilna.

En l’an 1832 Ibrahim Pacha, maître de l’Égypte, conquiert la Palestine occupée par les Turcs. Il favorise l’essor de la ville et se montre bienveillant vis-à-vis des juifs.

En l’an 1841 Jérusalem redevient turque. Des Juifs d’Afrique du Nord viennent également s’établir dans la ville.

En l’an 1860 Début de la construction de "Mishkenot Shaananim", le premier quartier juif en dehors de la Vieille Ville.

En l’an 1898 L’empereur d’Allemagne, Guillaume II, se rend à Jérusalem. Visite mémorable dans ce qui était alors une bourgade délaissée de l’immense empire ottoman. Il y rencontre Théodor Herzl.

1914 1918 Première guerre mondiale. La population juive souffre de la faim et de privations faisant de nombreuses victimes.5 La mandat britannique

En l’an 1917 Le général Allenby entre à Jérusalem.

En l’an 1920 Premières émeutes arabes à Jérusalem.

En l’an 1925 Inauguration solennelle de l’Université Hébraïque de Jérusalem .

1929 1930 Vagues d’émeutes arabes à Ramât Rahel, Motza, Hébron . Les rescapés du massacre de Hébron sont évacués à Jérusalem.

En l’an 1937 A la suite de ces émeutes, la commission Peel propose un plan de partition de la Palestine .

En l’an 1946 Explosion de l’hôtel King David, siège de l’état-major britannique.

29 nov 1947 L’Assemblée générale de l’ONU vote le plan de partage de la Palestine. Des émeutes éclatent à Jérusalem. Début de la guerre d’Indépendance.

 

L’État d’Israël

 

15 mai 1948 Fin du mandat britannique en Eretz Israël. David Ben-Gurion proclame la fondation de l’État d’Israël. Cinq armées arabes attaquent le nouvel État d’Israël.

28 mai 1948 Le quartier juif de la Vieille Ville est conquis par la légion jordanienne.

13 dec 1949 Jérusalem proclamée capitale de l’État d’Israël.

1948 1967 Jérusalem est divisée entre Israël et la Jordanie. Le Kotel n’est pas accessible aux Juifs

Juin 1967 Guerre des Six Jours . Reconquête de la Vieille Ville par l’armée israélienne et réunification de la ville. Après 19 ans d’occupation jordanienne, Jérusalem redevient une ville libre pour toutes les religions.

1987 1992 Première Intifada .

Sept 2000 Début de la seconde Intifada.

Et depuis l’origine des temps à ce jour, nul état palestinien n’a existé, et à ce titre Jérusalem n’a jamais pu appartenir à un Etat qui n’a jamais existé, sauf à celui d’Israël qui depuis son origine en a fait sa capitale aujourd’hui unifiée et indivisible.

Dans ces conditions, nous pouvons nous étonner que Jérusalem, ne figure pas parmi les villes de l’État d’Israël sur le site du Quai d’Orsay, comme le montre la capture d’écran ci-dessous (capture d'écran malheureusement impossible à afficher par notre blog).

Tandis qu’elle figure parmi les villes d’un Etat "Jérusalem - territoires palestiniens" comme le montre l’autre capture d’écran ci-dessous. (Impossible à afficher par notre blog, mais indiquant de manière abusive que Jérusalem se trouve en territoire palestinien).

A ces diplomates qui ne connaissent ni l’histoire, ni la géographie, nous offrons donc une carte de l’État d’Israël. Ils sauront ainsi que Jérusalem est au cœur d’Israël, comme elle est dans le cœur des juifs du monde entier. (Carte impossible à afficher par notre blog, mais montrant que Jérusalem est bien au centre du pays d'Israël).

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