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L'assassinat de la démocratie en Europe - Guy Millière (Dreuz.info).

 L’assassinat de la démocratie en Europe   par Guy Millière
 
Les Français voteront dans moins de trois mois pour élire leur Président de la République. 
 
Suivront des élections parlementaires. Des programmes sont présentés. Une campagne électorale est en cours. Ce qui ne sera pas dit est que l’essentiel des décisions en Europe est désormais pris à un niveau auquel les électeurs n’ont pas accès.
 
L’Union Européenne telle qu’elle s’est construite est porteuse depuis très longtemps d’un grave déficit démocratique, et tend à fonctionner comme un absolutisme technocratique. Cet absolutisme est aujourd’hui en train de se renforcer dans des proportions alarmantes. 
Le cadre de ce renforcement est la crise de l’euro, très prévisible depuis l’entrée en vigueur de cette monnaie. Tous les dysfonctionnements anticipés voici dix ans par de nombreux économistes sont en train de se produire. Toutes les conséquences de ces dysfonctionnements sont en train d’apparaître. Tous les pays de la zone euro sont concernés, mais aussi, au delà, tous les pays de l’Union, à l’exception de deux, le Royaume Uni et la Tchéquie, qui se sont placés en retrait par rapport à ce qui prend des allures de machine infernale.
 
Pour l’heure, le pays sacrifié est la Grèce. Mais d’autres pays suivront. Et les Portugais, les Espagnols, les Italiens, pour commencer, devront être très attentif. 
 
Les manifestants et les émeutiers d’Athènes pourront brûler des bâtiments, énoncer leur rage, leur désespoir. Ils pourront, quand Lucas Papademos, le dirigeant dépêché depuis Bruxelles qu’on leur a imposé, sera rentré chez lui, le remplacer par qui ils veulent, un homme de gauche, de droite, du centre ou d’ailleurs, cet homme sera prisonnier d’un pacte déjà signé par Lucas Papademos, et qui pose des conditions très strictes au gouvernement grec, conditions qui entraînent tout le pays vers une spirale de déflation et de récession sans fin, sinon, sans doute, un dépôt de bilan, et une expulsion non seulement de la zone euro, mais de l’Union elle-même. 
 
Ce que se voit demander la Grèce est, de fait, la quadrature du cercle.
 
Il s’agit d’augmenter fortement les impôts dans un contexte de récession, ce qui ne peut qu’accroître la récession, conduire des entreprises au dépôt de bilan, faire monter le chômage, et, dès lors, diminuer les rentrées fiscales, et il s’agit en même temps de procéder à des coupes drastiques dans le budget de l’Etat (près de vingt pour cent en une seule année). Procéder à des coupes drastiques dans le budget d’un Etat est, en soi, une démarche pleinement légitime, demander une baisse voire une suppression d’allocations de redistribution est une démarche légitime aussi : à condition que soient rétablies en parallèle les conditions d’une croissance créatrice d’emplois. Mais procéder à ces démarches, tout en aggravant une récession déjà très grave, équivaut à assassiner un pays. 
 
Le taux de chômage en Grèce aujourd’hui est officiellement de vingt pour cent. Chez les jeunes de moins de vingt-cinq ans, il dépasse cinquante pour cent. Le Produit intérieur brut grec a baissé de près de vingt-trois pour cent en deux ans, et il continue à baisser. Soixante mille petites et moyennes entreprises ont déposé leur bilan au cours des six derniers mois. Des instituts d’étude conjoncturelle aux Etats-Unis s’attendent à ce que cinquante mille petites et moyennes entreprises ferment leur porte entre ce mois de février et le mois de juin.
 
La Grèce a, certes, présenté des chiffres maquillés pour rentrer dans l’Europe. Elle connaît, certes, des déficits budgétaires depuis longtemps, et a atteint depuis longtemps des chiffres d’endettement élevés. Elle est malade du socialisme, comme nombre de pays d’Europe. Mais le remède imposé n’est pas un remède. Il est plutôt à même de tuer le malade.
 
C’est un fait : la Grèce connaît des gains de productivité moindres que des pays comme l’Allemagne ou les Pays Bas. Et ce ne sont pas les mesures demandées à la Grèce qui remédieront à cela. 
 
C’est un fait : ce qu’on entend imposer à la Grèce ne rendra pas celle-ci plus compétitive, mais détruira son économie et réduira sa population à la misère généralisée. 
 
Sans dévaluation de la monnaie, la Grèce ne peut retrouver sa compétitivité, et, dans le cadre de l’euro, une dévaluation est, par définition, impossible.
 
Une dévaluation précédée d’un dépôt de bilan, aurait un effet de choc, mais permettrait à la Grèce de retrouver en quelques mois la croissance, une balance commerciale plus équilibrée, donc des entreprises, donc des emplois. Et il serait possible dès lors de baisser les dépenses du gouvernement dans un contexte assaini et flexible. 
 
Un gouvernement grec souverain devrait avoir le droit de faire sortir son pays de l’euro, de procéder à un dépôt de bilan, et de dévaluer sa monnaie sans risquer de mesures punitives de la part des autres pays de la zone euro. 
 
Présentement, la Grèce subit un diktat aux allures de dictature et se trouve soumise à des pressions intenables et à des chantages ignominieux.
 
La Grèce est traitée ainsi parce que l’Allemagne, et derrière elle, la France, ne veulent pas de l’explosion de la zone euro, et ils veulent l’absolutisme technocratique, et si le peuple grec doit souffrir indéfiniment pour que l’euro dure et que l’absolutisme règne, l’Allemagne, et derrière elle la France, choisiront que le peuple grec souffre indéfiniment. L’Allemagne semble songer à chasser la Grèce de la zone euro et de l’Union, mais à le faire seulement un peu plus tard, en mars ou en avril, quand la Grèce aura été bien humiliée et bien détruite. Il importe de montrer, dit-on à Berlin, que quiconque envisagerait de sortir de l’euro et de contester l’absolutisme s’exposerait à des dommages et à des douleurs infligées.
 
Les mêmes causes et les mêmes effets se constatent au Portugal, en Espagne, et se constateront bientôt en Italie. 
 
Les populations de ces pays doivent êtres très attentives, disais-je. Le sort de la Grèce sera, sans doute, bientôt le leur. Dans quelques mois, quelques années tout au plus. 
 
Tous les pays de la zone euro sont concernés, disais-je. 
 
La France a aujourd’hui un écart de compétitivité avec l’Allemagne et ne peut retrouver la croissance. L’euro est pour la France une monnaie surévaluée, et les déficits commerciaux le montrent. Baisser les impôts et les charges en diminuant en parallèle les dépenses de l’Etat serait un remède transitoire, et aurait un effet positif dans le court terme : c’est impossible dans le cadre européen que la France a ratifié. D’où les non réponses aux allures d’expédients proposées par les candidats à l’élection présidentielle. La France est dans une nasse. 
 
L’Allemagne elle-même peut avoir des excédents commerciaux parce qu’elle a une meilleure productivité que les autres pays de la zone euro, mais les écarts de productivité entre elle et les pays d’Europe vers lesquels elle exporte, et qui sont ses principaux clients, font que ceux-ci sont constamment en déficit, et qu’elle doit combler financièrement ces déficits : elle donne, en somme, de l’argent (par des prêts qui ne seront jamais remboursés) à divers pays, ce qui leur permet d’acheter des produits allemands. La population allemande qui, face au vieillissement du pays, s’inquiète de l’avenir, ne veut plus que l’Allemagne donne de l’argent. Le cercle vicieux risque de se briser assez vite. 
 
Tous les pays de l’Union sont concernés, disais-je, sauf deux. 
 
Au nom de la nécessité d’éviter l’explosion de l’euro, qui se produira tôt ou tard, la technocratie absolutiste et l’Allemagne (avec la France en remorque) usent de la situation pour anéantir davantage ce qui reste de démocratie au sein de l’Union Européenne, et instaurer une technocratie absolue.
 
La Grèce a un dirigeant dépêché depuis Bruxelles, aux ordres de Bruxelles, et qui a signé un pacte qui est censé engager tous les gouvernements grecs à venir, mais l’Italie aussi à sa tête aujourd’hui un dirigeant dépêché depuis Bruxelles. Et le pacte signé au nom de la Grèce prévoit, semble-t-il (tout est opaque), la création d’un Commissaire européen chargé d’approuver chaque année les comptes de tous les pays membres, sans que ses décisions souffrent discussion. Si discussion il y a, elles seront tenues à des niveaux auquel le commun des mortels n’a pas accès et, comme l’a dit récemment Jean-Claude Juncker, dans des pièces « sombres et secrètes » (http://blogs.telegraph.co.uk/finance/matspersson/100014896/democracy-and-transparency-remain-the-biggest-victims-of-the-euro-crisis/). 
 
Le contenu d’ensemble du pacte prôné par Merkel et accepté par Sarkozy n’a pas été révélé et est entouré de secret. (cf. http://openeuropeblog.blogspot.com/2012/01/draft-euro-fiscal-pact-episode-iv.html). 
 
Les activités de la BCE, institution indépendante, sont elles-mêmes entourées de secret : la BCE achète en ce moment massivement de la dette de plusieurs pays de la zone euro, ce qui, à très court terme, rassure les marchés financiers, mais c’est un expédient, une procédure inflationniste normalement interdite par ses statuts. Les coûts seront supportés, à terme, par tous les pays de la zone euro, et par les populations, qui ne sont pas informés. 
 
Mats Persson, dans l’article du Daily Telegraph référencé plus haut, écrit que les élites technocratiques absolutistes européennes « testent les limites de la démocratie », et font courir un « péril grave » à toute l’Europe. 
 
Elles font à mes yeux bien pire que « tester les limites » de la démocratie. Elles l’abolissent et n’en laissent que des simulacres.
 
Elles ont enclenché une machine infernale, disais-je. Le péril est grave, effectivement. Très grave. 
 
Athènes brûle aujourd’hui. Que se passera-t-il demain ? 
 
Quand l’euro a été institué, je prévoyais le pire. J’avais écrit un article intitulé, « alors, euro ? ». Je reposerai la question aujourd’hui. « Alors, euro ? ».
 
Quand la construction européenne a été enclenchée, elle était censée tourner le dos aux errances du passé européen. La construction a très vite pris la tournure de ce que Friedrich Hayek appelle l’erreur constructiviste : la prétention de vouloir remodeler une société depuis le haut, à partir d’idées abstraites et de dogmes. L’erreur constructiviste s’achève en général tragiquement. Nous nous approchons d’une fin tragique.
 
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

L'église mormone baptise les juifs morts (Israel Infos).

L'église mormone baptise les juifs morts
par David Koskas
L'Eglise mormone s'est excusée mardi du fait que certains de ses membres aient converti au mormonisme, après leur décès, les parents du célèbre chasseur de nazis Simon Wiesenthal.

Cette église, aussi appelée Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, permet à ses fidèles de convertir des morts par procuration: un vivant est alors converti au nom du mort, qui, selon les mormons, peut, là où il est, refuser la conversion.

C'est cette cérémonie qui a été pratiquée sur les parents de Simon Wiesenthal. Juifs tous les deux, son père, Asher, est mort durant la Première Guerre mondiale, et sa mère, Rosa, dans le camp d'extermination de Belzec en 1942.

Le rabbin Abraham Cooper, du centre Simon Wiesenthal, dédié à la préservation de la mémoire de la Shoah, a déclaré à l'agence de presse Reuters que ces baptêmes étaient inacceptables. Il a ajouté que l'âme des personnes qui ont perdu toute leur famille et tout ce qu'elles avaient pendant la Shoah, et qui ont été assassinées uniquement parce qu'elles étaient juives, ne devrait pas être kidnappée par une autre religion.

L'Eglise mormone s'est excusée de cet incident, qu'elle a expliqué par le comportement irrégulier d'un de ses fidèles.

"Nous regrettons sincèrement que les actions d'un membre de l'Eglise aient conduit à la soumission inappropriée de ces noms", a déclaré un dans un communiqué envoyé par mail Michael Purdy, un porte-parole de l'Eglise. "Nous considérons qu'il s'agit d'une violation sérieuse de nos protocoles".

"La politique de l'Eglise est que les membres ne peuvent demander ces baptêmes que pour leurs ancêtres. Les baptêmes par procuration des victimes de l'Holocauste sont strictement interdits", a-t-il continué.
Dans le même temps, le survivant de la Shoah et prix Nobel de la paix

Elie Wiesel a appelé le candidat à la Maison Blanche, Mitt Romney, lui-même mormon, à intervenir sur ce dossier en demandant à l'Eglise mormone d'arrêter ces baptêmes de juifs décédés, dénoncés depuis déjà de nombreuses années.

Wiesel a découvert que son propre nom - alors qu'il est encore bien vivant ! - a été inscrit sur une liste de baptêmes à réaliser par l'Eglise.

Note d'Etzbetzion : il est bien connu que le mouvement des Mormons est une secte aux doctrines, prophéties et fonctionnement  totalement éloignés du christianisme biblique.
 

 

Israël - Jérusalem : Un modèle réduit du Mont du Temple de retour (Israel Infos).

par David Koskas
Un modèle réduit du Mont du Temple est de retour dans l'église Christ Church de Jérusalem, près de la porte de Jaffa, après quasiment un siècle et demi d'absence.

C'est le fameux architecte et archéologue allemand Conrad Schick qui l'a construit il y a 140 ans.

On lui doit également les plans de Mea Shearim et plusieurs bâtiments de la capitale israélienne. Missionnaire protestant, il vécut à Jérusalem, financé pour son travail par la London Society for Promoting Christianity Amongst the Jews (une fondation créée pour répandre le protestantisme chez les juifs, c'est-à-dire les convertir. Elle est toujours active aujourd'hui).

Concepteur expérimenté de modèles réduits, il fabriqua le modèle du Mont du Temple pour l'Exposition universelle de Vienne en 1873.
Long de 4 mètres et large de 3, certaines de ses parties peuvent être démontées pour révéler des espaces intérieurs.

Après l'exposition, il le vendit à la mission St. Chrischona, en Suisse, où la maquette demeura pendant 138 ans. L'église Christ Church vient de la racheter.

Elle fait partie de la même association qui soutenait à l'époque le travail de Schick. "Le modèle appartient à l'histoire et il a été fait par notre organisation", a déclaré le diacre de l'église. "Nous pensons qu'il est très important pour l'histoire de la ville qu'il retourne à sa place".
Selon le quotidien Haaretz, Schick était particulièrement précis dans ses œuvres, et l'examen de ce modèle révèle qu'il a pu étudier des zones auxquelles les chercheurs de son époque n'avaient pas accès.

"Ce n'est pas seulement superbe, c'est aussi un important outil de recherche, parce qu'il a été construit par un homme qui a visité chaque creux et a compris la topographie d'une façon qui nous ne pouvons pas appréhender", explique l'archéologue Yérosolomitain Shimon Gibson.

"Chaque fois qu'un trou était creusé sur le Mont du Temple, il y courait pour l'examiner", raconte quant à lui le professeur Haim Goren du collège académique de Tel Hai.

 

Israël - Diplomatie: les enjeux du développement des relations bilatérales avec Chypre

Israël - Diplomatie: les enjeux du développement des relations bilatérales avec Chypre (Israel Infos).
par Gerard Fredj
Benjamin Netanyahou a entamé jeudi une visite d'une journée à Chypre, la première visite jamais effectuée par un Premier ministre israélien dans cette ile pourtant située à 30 minutes d'avion de Tel Aviv.

Il y a quatre ans, Chypre était considéré comme le pays d'Europe le plus hostile à Israël.
Aujourd'hui, c'est un des plus importants partenaires régionaux d'Israël, avec la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie.

Les relations entre Chypre et l'état hébreu – comme d'ailleurs avec la Grèce -se sont considérablement resserrées au fur et à mesure que celles d'Israël et la Turquie se détérioraient au cours des quatre dernières années.

La Chypre, comme la Grèce, ont un lourd contentieux territorial (et de définition de zone maritime exclusive) avec la Turquie.
Ces cinq pays forment petit à petit un véritable contrepoids régional à l'influence grandissante de la Turquie.

Un plus concernant Chypre : ce pays constitue, selon Israël, une porte d'entrée, un pont vers l'Europe, notamment en matière d'Energie, d'autant que la proximité géographique est réelle puisque Chypre est le pays européen le plus proche d'Israël.

Lorsqu'on parle d'énergie, on parle aussi d'une autre alliance qui se constitue autour des gisements de gaz "phénoménaux", découverts par Israël dans sa zone économique exclusive (c'est-à-dire l'espace maritime sur lequel un état exerce sa souveraineté).

La définition de cette ZEE avec Chypre et la Grèce renforcent Israël dans la définition de sa zone à l'égard du Liban, comme les accords avec Israël renforcent les prétentions de Chypre et de la Grèce, sur leurs ZEE respectives, alors que ces deux pays sont en conflit avec la Turquie sur le sujet.
La question des zones économiques exclusives, comme l'avenir d'une exploitation commune des infrastructures d'exportation de gaz israélien vers l'Europe, ont occupé une place centrale dans la visite du Premier ministre israélien à Chypre.

Une des hypothèses est la construction d'un pipeline gazier depuis les gisements israéliens vers Chypre, pour des exportations vers l'Europe – projet dans lequel Chypre serait un partenaire privilégié.

Tout comme Israël pourrait aider Chypre à exploiter ses propres gisements – pour lesquels un conflit virulent est ouvert avec la Turquie.
Celle-ci, qui occupe le nord de Chypre depuis le coup d'état de 1974, refuse aux chypriotes du sud (chypriotes grecs) l'exploitation exclusive de ces gisements.
Rappelons que la partie nord, autoproclamée République turque de Chypre du nord, n'est reconnue…que par la Turquie.

Mais la relation avec Chypre a aussi une visée stratégique en raison de la situation géographique de l'ile, située face à la Syrie, à la Turquie.
Lors de la dernière tentative "avortée" de la dernière flottille pour Gaza, Chypre – et la Grèce – a joué un rôle clé en empêchant les bateaux qui mouillaient dans les ports chypriotes de reprendre la mer.

Erato Kozakou-Marcoullis, ministre chypriote des Affaires étrangères déclarait mercredi à la radio militaire israélienne qu'elle considérait que les manœuvres militaires turques "étaient une menace pour Chypre, mais également pour Israël", ajoutant qu'il s'agissait pour Ankara "d'une tentative de prendre le contrôle des ressources naturelles gazières, un comportement criminel".

Benjamin Netanyahou a notamment rencontré le Président chypriote, Dimitris Christofias.
Les entretiens ont porté essentiellement sur la coopération energétique...et la Turquie.

Ankara menace en effet d'empêcher Chypre de mener des forages gaziers au large de ses côtes.
"La Turquie n'autorisera aucune compagnie étrangère à effectuer des forages pétroliers ou gaziers, ou des activités d'exploitation dans ces régions ", a déclaré jeudi le ministre turc des Affaires étrangères, ajoutant, faisant référence ouvertement à l'état hébreu, "que cette interdiction s'appliquait aux états étrangers ou aux compagnies étrangères qui seraient intéressés par ces activités d'exploration".

Alors que Dimitris Christofias attaquait violemment la Turquie, le Premier ministre israélien s'est abstenu de toute critique ou attaque.

La question de savoir si la coopération énergétique entre les deux pays impliquait l'obligation pour Israël de défendre les installations chypriotes est d'ailleurs restée en suspens.

Les discussions ont cependant permis d'avancer sur les projets de coopération: les deux pays vont lancer une étude sur la meilleure option possible d'exportation commune de gaz des deux pays, soit vers l'Europe, via Chypre, soit vers l'Asie, via Israël.

 

Attentats anti israéliens : la valise diplomatique iranienne aurait servi à fournir les explosifs

Attentats anti israéliens : la valise diplomatique iranienne aurait servi à fournir les explosifs (Israel Infos).
par Gerard Fredj
Les explosifs utilisés dans les dernières attaques contre des cibles israéliennes auraient transité par des valises diplomatiques.

Les services de sécurité israéliens enquêtent sur cette possibilité : les explosifs auraient pu être produits en Iran puis exportés directement en Inde, en Géorgie, en Thaïlande via la "valise diplomatique" iranienne.

Le courrier diplomatique –mais cette notion de courrier englobe paquets, sacs, valises - est dispensé de passage dans les appareils de sécurité aux rayons X, rendant plus facile le passage d'armes ou d'explosifs.

Israël soupçonne la force Al Qods – un groupe d'élite des gardiens de la révolutions iraniens –, dont la mission essentielle est de soutenir les organisations terroristes liées à l'Iran de par le monde, d'être derrière les attentats de cette semaine.

Pour les officiels israéliens, la vague terroriste est en préparation depuis plusieurs mois, et impliquerait des organisations terroristes dans différents pays, soutenues par la brigade Al Qods.
Les instructions, comme le matériel nécessaire aux attentats viendraient directement d'Iran –et seraient donc approuvées par le leadership du pays.

L'Iran assume parfaitement la responsabilité d'être montée du doigt, en dépit des sources de pressions nombreuses qui s'exercent déjà dans le pays : des sanctions économiques à la disparition de scientifiques de sa filière nucléaire, sans oublier la menace de la Vème flotte américaine qui croise à quelques encablures du détroit d'Ormuz.

Les iraniens chercheraient cependant à mener ces attentats à tout prix, et comme les diplomates israéliens sont relativement bien protégés, ont fait le choix de s'en prendre à leur entourage : leur familles ou les personnels des ambassades.

Israël pense que ces menaces d'attentats vont aller en s'amplifiant; ils ont à nouveau relevé le niveau de sécurité des représentations en demandant, en particulier, aux diplomates de changer quotidiennement leurs habitudes "routinières", et bien entendu en augmentant le niveau de protection des bâtiments, en coopération avec les autorités locales de chaque pays concerné.

Israël a toutefois, ces dernières semaines, changé sa doctrine: les attaques à l'étranger contre les intérêts israéliens pourraient être considérés comme un "casus belli": Israël a donc envoyé un avertissement sans frais à l'Iran, qui s'ajoutent aux menaces d'intervention militaire contre les installations nucléaires.

 

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