Visite insolite autant qu’importante en Samarie que celle du vice-président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen, l’italien Dr. Fiorello Provera. Il était l’invité du Conseil régional de Samarie et de son président Gershon Messika. Le ministre de l’Information Yuli Edelstein accompagnait le parlementaire européen pour cette première du genre.
Afin de ne pas provoquer de pressions et menaces tant de la part des terroristes musulmans que de pays membres de l’UE, cette visite avait été tenue au plus grand secret jusqu’à l’arrivée de Provera!! Se rendant sur plusieurs sites et dans des localités juives, ce dernier a eu droit à des explications détaillées sur l’importance historique, religieuse et politique de cette région, mais surtout sur son importance stratégique vitale pour l’étroit Etat d’Israël, les hauteurs de la Samarie surplombant les grandes agglomérations du centre du pays ainsi que l’aéroport « Ben Gourion ».
Le parlementaire et les membres de sa délégation ont pu aussi s’entretenir avec des habitants de Samarie et se rendre compte qu’ils sont aux antipodes de la manière odieuse dont ils sont décrits par la propagande arabe et les médias occidentaux. La journée s’est terminée par un repas en présence du ministre et des dirigeants du Conseil régional, lors duquel Gershon Messika a pu présenter au député européen un tableau général de l’implantation juive en Judée-Samarie, parler des droits historiques du peuple juif sur ces deux régions et évoquer le miracle du retour du peuple juif dans sa patrie ancestrale. Il a appelé l’Union Européenne « à être associée à ce mouvement historique au lieu de s’y opposer comme elle le fait actuellement, car de toutes façons cela se fera de manière irréversible ».
Fiorello Provera n’a pas caché sa surprise et son admiration de tout ce qu’il voyait, entendait et découvrait: « Le regard sur la situation sécuritaire est très important ici, et j’ai pu me rendre compte de l’étroitesse de ce pays ». Il a également reconnu et dénoncé le financement par l’UE des organisations d’extrême-gauche, demandant « que chaque euro qui sortait de la poche de l’UE devait arriver dans des mains de personnes ou organisations qui n’attisaient pas la haine ». Le ministre Yuli Edelstein a réaffirmé l’importance de telles visites « qui montrent à quel point les préjugés sont puissants mais peuvent être abattus par une simple visite et la rencontre avec les habitants ».

Par Shraga Blum.

Iran - Menaces d'attaques préventives
par Gerard Fredj
L'Iran prévoit de lancer des attaques préventives si les autorités estiment que le pays est menacé par une attaque.

L'avertissement a été lancé par le numéro deux des forces armées iraniennes dans une déclaration à l'agence de presse iranienne Pars.

" Notre stratégie est que, si nous sentons que nos ennemis se préparent à menacer nos intérêts, et sont prêts de le faire, alors nous agirons en premier sans attendre leurs actions", a déclaré Mohammad Hejazi.

L'Iran fait face aux pressions internationales et à un isolement grandissant en raison de sanctions économiques et politiques des pays occidentaux, qui gênent, notamment, les exportations de pétrole du pays.

Ces déclarations interviennent alors que des inspecteurs de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique ont entamé lundi une visite en Iran pour des discussions centrée sur le programme nucléaire.

par David Koskas
Difficile pour les pèlerins juifs d'accéder au Tombeau de Joseph.

Situé en Cisjordanie / Judée Samarie, dans le camp de réfugiés palestinien au nord de la ville de Naplouse, Balata, le site ne leur est accessible que sous des conditions particulièrement contraignantes, pour éviter tout conflit avec la population palestinienne.

Les Juifs ne peuvent se rendre sur le Tombeau de Joseph qu'une seule fois par mois, la nuit, et sous haute protection militaire: une vingtaine d'autocars, transportant chacun une cinquantaine de personnes, arrive alors sur le site, escortés par près de 600 soldats.

L'Etat d'Israël a conquis le site en 1967, à l'issue de la Guerre des Six jours.
Il fut ouvert aux visiteurs juifs en 1995, deux ans après la signature des Accords d'Oslo, dans une région sous contrôle de l'Autorité palestinienne.

Au début de la seconde Intifada, il fut attaqué par des Palestiniens, qui le détruisirent partiellement. Un policier israélien et six Palestiniens furent tués dans les combats.
Sept ans plus tard, les fidèles juifs purent revenir sur le Tombeau de Joseph, dans des conditions qu'ils doivent encore respecter aujourd'hui.
Mais la situation est devenue insupportable.

"Il est ridicule que pour venir sur le Tombeau de Joseph, sacré pour nous, les pèlerins juifs doivent se comporter comme des voleurs dans la nuit, sous protection militaire", protestent ces Juifs, appartenant à des courants religieux très divers.

Yuli-Yoel Edelstein, ministre de la Diplomatie publique et des affaires de la diaspora, réclame ce que beaucoup considèrent comme allant de soi: "le Tombeau de Joseph devrait être sous souveraineté israélienne", a-t-il déclaré à l'AFP, tout en excluant d'y parvenir par la force.

Mais les dirigeants palestiniens ne partagent pas ce point de vue.
"Nous rejetons cette demande car il s'agit d'une partie de la terre palestinienne", a expliqué le ministre palestinien des Affaires religieuses, Mahmoud Habbash, à l'AFP, en précisant que des études remettent en question l'appartenance du site à l'histoire juive.
"Et même si nous le reconnaissions comme un site juif, nous n'accepterions aucun contrôle israélien ici ou ailleurs sur notre terre", a-t-il ajouté.

Mais il n'est pas uniquement question ici de pratique religieuse, ou d'une dispute autour d'un prestigieux ancêtre. Joseph est un symbole: considéré par certains comme le "premier sioniste", il acquiert soudain une dimension politique.

"Joseph est la clef pour entrer sur la terre d'Israël", selon Benny Katzover, ancien leader des habitants des implantations juives.
Lui - qui par ailleurs a souhaité remplacer la démocratie israélienne par la loi juive- , voit Joseph comme "le symbole de la renaissance du peuple juif sur sa terre".

par Gerard Fredj
La Haute Cour de Justice israélienne vient de prendre une décision historique en jugeant la loi dite Tal anticonstitutionnelle, conduisant à son abolition.

Cette loi, ratifiée par la Knesset en 2002,qui est censée permettre aux jeunes orthodoxes de s'engager volontairement dans un service civil ou militaire, et surtout connue pour son autre versant, celui qui autorise ces jeunes à échapper aux obligations militaires.

Par une majorité de six voix contre trois, les juges de la Cour Suprême, dirigée par Dorit Beinisch, ont décidé que la loi Tal ne pouvait plus être appliquée sous sa forme actuelle, parce qu'elle "perpétue un système inégalitaire", selon le jugement, et ce dès le premier août prochain.

Autrement dit, si le gouvernement ou la Knesset ne propose pas une loi équivalente, tous les jeunes haredim, qui actuellement ont choisi les d'étudier à temps plein dans les kolelim ou les yechivot, devront s'enrôler dans l'armée pour effectuer leur service militaire.

Selon le juge Asher Grunis, qui devrait remplacer prochainement Dorit Beinisch à la tête de la Cour Suprême, opposant à l'abrogation de la loi, "l'enrôlement massif des haredim dans l'armée n'arrivera pas", estimant plus réaliste qu'un nouveau texte viendra remplacer celui qui vient d'être abrogé.

La Haute Cour a prononcé ce jugement à la suite de recours déposés en 2007, contre le souhait de la Knesset de prolonger les effets de la loi pour cinq années supplémentaires.

En 2005 cependant, l'Etat a admis que la loi avait produit des effets pervers puisque seuls quelques milliers de jeunes orthodoxes effectuaient leurs obligations militaires – même si ce nombre est en progression constante : ils étaient 45 000 à y échapper en 2005, mais 61 000 en 2010.

La Présidente Beinisch a estimé, dans l'énoncé de la décision, que " les objectifs de la loi qui étaient de provoquer un mouvement "social" vers l'enrôlement des jeunes orthodoxes n'avaient jamais été réalisés", pointant le fait qu'au cours de l'année 2010 ; seuls 600 de ces jeunes avaient intégré un programme civil ou militaire de l'armée.

Selon un des juges favorables à l'abrogation de la loi, Elyakim Rubinstein, "la situation dans laquelle est accordée une exemption à un secteur de plus en plus important de la population, empiète sur les droits des autres citoyens qui eux sont obligés de servir dans l'armée, et le font".

Benjamin Netanyahou avait annoncé dès janvier, pressentant la décision de la cour, qu'il proposerait un texte qui remplacerait la loi Tal ; à l'énoncé du jugement, il a estimé cependant que la future loi devrait permettre de mieux "partager l'obligation militaire dans tous les secteurs de la société".

Ehud Barak, ministre de la Défense, s'est exprimé dans le même sens. Selon lui, les plus "doués dans l'étude de la Torah", qu'il estime à un "quota de 2000 à 3000 personnes" seraient exemptés, les autres devraient rejoindre un programme du service militaire ou le monde du travail.

Le ministre des sciences, le rabbin Daniel Hershkowitz (Parti national religieux), dont dépendent les jeunes qui effectuent un service civil, a annoncé qu'il proposerait son propre projet de loi qui devra promouvoir un partage des obligations militaires.
Selon lui, cette modalité devrait permettre "d'enrôler les jeunes haredim et de leur permettre ensuite d'accéder au monde du travail".

Le Shas, parti orthodoxe et membre de la coalition gouvernementale, est lui "confiant sur le fait que les étudiants des yeshivot pourront continuer à étudier au lieu de servir dans l'armée et qu'un nouveau projet de loi permettra la poursuite des exemptions".

La loi Tal est née d'un arrêt de la Cour suprême qui estimait que le ministère de la Défense ne pouvait, de lui-même, décider du régime des exemptions.
Ehud Barak (alors Premier ministre et ministre de la Défense) avait créé un comité de réflexion dirigé par le juge Tzvi Tal, pour réfléchir à une loi qui serait soumise en vote de la Knesset.