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Nouveau Parlement juif européen.

Un reportage de Europe Israël sur le nouveau Parlement juif européen. Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir ce reportage.

http://youtu.be/_h3Xx-zfEn8

 

Israël : pas de courrier pour les missionnaires (Israel Infos).

par David Koskas
Plusieurs dizaines de postiers de Ramat Gan, en Israël, s'opposent à leur direction.

Ils refusent de distribuer des exemplaires du Nouveau Testament et des brochures de missionnaires chrétiens aux habitants de la ville, rapporte le Yediot Aharonot.

Quand certains d'entre eux justifient leur position en évoquant la loi juive, qui interdit de donner à des Juifs ce type de documents, d'autres mettent simplement en doute la légalité de cette distribution de courrier.

Les représentants des postiers ont alerté le député Zevulun Orlev, du parti Habayit Yehudi (Maison juive), qui a discuté du sujet avec le ministre des Communications, Moshe Kahlon, et lui a demandé de suspendre ces distributions jusqu'à ce que leur conformité avec la loi soit vérifiée.

"Il est inacceptable que la Compagnie postale d'Israël participe à la distribution de brochures de missionnaires aux habitants juifs d'Israël. Nous devons indiquer clairement aux missionnaires que la loi l'interdit", a déclaré Orlev.

Selon un des postiers, ce problème s'est déjà posé en Israël: à Guedera notamment, - où la distribution ne s'est finalement pas faite- , et à Petah Tikva, où elle a tout de même eu lieu.

Les responsables de la Poste ne semblent en tout cas pas prêts à transiger.
"La Compagnie postale d'Israël est une compagnie gouvernementale qui opère conformément à la législation postale, qui nous oblige à distribuer le courrier que l'on reçoit.

La Compagnie postale d'Israël n'a aucun droit ou moyen de choisir ce qu'elle peut ou ne peut pas distribuer. Par conséquent, le courrier sera distribué comme la loi l'exige", ont-ils indiqué dans un communiqué.

 

Obama accepte que l’Iran devienne une puissance nucléaire – Guy Millière

Filed under: Géopolitique,Iran,Israël,Présidence Obama |
 
 Obama accepte que l’Iran devienne une puissance nucléaire   Guy Millière
 
Si j’écrivais dans la grande presse française, j’écrirais comme Laure Mandeville, correspondante du journal socialiste de droite le Figaro, et je dirais, avec une visible satisfaction, que Netanyahu se rapproche, contraint et forcé des positions d’Obama, que je me garderais bien de critiquer. Mais je n’écris pas dans la grande presse française. La dernière fois que le Figaro a publié un de mes articles, c’était en 2003, et j’y exposais des faits. Quelle horreur ! Des faits ! C’est le genre de choses qu’on n’expose pas dans la grande presse française.
 
Si j’avais subi une lobotomie, je tomberais un peu plus bas, et entre deux visites dociles chez mon psychiatre, j’écrirais un article anonyme et mensonger dans Le Monde, pour faire comme tous les rédacteur du Monde. Il n’y a pas de dernière fois où j’ai publié dans Le Monde : je n’y ai jamais publié quoi que ce soit. Je n’ai jamais subi de lobotomie.
 
Ecrivant dans Dreuz, où on peut évoquer les faits et procéder à des analyses, je dirai ce qui doit l’être.
 
Obama a prononcé devant l’AIPAC à Washington dimanche un discours d’une hypocrisie nauséabonde. Après avoir juré qu’il était un « grand ami d’Israël », aux fins de racoler les voix juives qui pourraient lui manquer, il en est venu au vif du sujet : la nucléarisation de l’Iran. Et il s’en est tenu à la ligne qui est la sienne depuis janvier 2009 : permettre à l’Iran de gagner du temps et d’avancer sans troubles majeurs jusqu’à l’acquisition d’une arme atomique. Pour donner le change, Obama a parlé, très précisément, de possession effective d’une « arme atomique » par l’Iran, et a procédé à une distinction subtile entre la possession effective (qu’il refuse) et le fait de disposer de tous les moyens de fabriquer (qu’il accepte) : ce qui signifie pour ceux qui n’auraient pas compris que si l’Iran acquiert tous les moyens de fabriquer, mais ne rend pas l’arme immédiatement opérationnelle, Obama trouvera que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comment saura-t-il établir la distinction ? Ce n’est pas dit dans le discours, sinon ce ne serait pas un discours d’Obama.
 
Pour donner encore davantage le change, Obama a dit, bien sûr, que « toutes les options » étaient sur la table et qu’il ne pratiquait « pas une politique d’endiguement ». Obama sait qu’il peut prendre des millions de gens pour des idiots et qu’il n’a aucune raison de s’arrêter puisque cela fonctionne. 
 
Pour montrer qu’il prenait effectivement ceux qui l’écoutaient pour des idiots, Obama a ajouté qu’il fallait encore recourir à la diplomatie et aux négociations. Cela quelques semaines après avoir refusé que le Congrès vote des sanctions efficaces contre le régime iranien, et quelques jours après que les tenants de la ligne la plus dure et la plus fanatique se soient renforcés à Téhéran. Si je pensais qu’Obama est un abruti complet (façon dirigeants de l’Union Européenne), je penserais qu’il ne voit pas que les dirigeants iraniens cherchent à gagner du temps en tergiversant : comme je sais qu’Obama n’est pas un abruti complet, je sais qu’il veut se faire complice des tergiversations des dirigeants iraniens.
 
Ce que cherche Obama, en fait, c’est à permettre sans encombres à l’Iran de devenir une puissance nucléaire tout en semblant le déplorer.
 
Pour tenir cette position tout en se disant « ami d’Israël » implique pour lui de dire qu’il « protègera » Israël tout en faisant obstruction à toute velléité d’action israélienne contre l’Iran.
 
Ce qui implique pour lui de dire que des frappes seraient « prématurées », que « d’autres solutions » existent, qu’une « action hâtive » aurait des conséquences terribles, bien sûr.
 
Les paroles ne suffisant pas, Obama a souligné que les Etats-Unis contribuaient à armer Israël : comme aurait dit don Vito Corleone dans le Parrain, il a fait une offre que Netanyahu est censé ne pas refuser. « Vous voulez l’amitié de l’Amérique », dit le Parrain, « sachez la mériter, ne me décevez pas ».
 
En coulisse, les consiglieri du Parrain, tels Anthony Blinken, ont parlé et dit à Netanyahu qu’Obama avait de fortes chances d’être réélu et qu’il lui fallait être sage, très sage si Israël voulait obtenir des pièces de rechange pour le matériel militaire américain qu’utilise l’armée israélienne.
 
N’hésitant jamais à faire de la basse politique politicienne, Obama s’est même permis de rajouter que le prix du pétrole et celui de l’essence à la pompe aux Etats-Unis étaient élevés à cause de ceux qui faisaient courir des rumeurs de guerre contre l’Iran : autrement dit, les tensions actuelles sont censées venir, selon Obama, non pas des discours génocidaires de Khamenei (bien sûr que non !), mais des Républicains et du gouvernement israélien. Dire cela à l’AIPAC, c’est faire de la basse politique politicienne, mais c’est aussi du grand art ! L’artiste Barack est une crapule, mais c’est néanmoins un artiste. Saul Alinsky serait fier de lui.
 
En ce contexte, Netanyahu a fait ce qu’il pouvait, et, dans un dialogue très diplomatique avec l’artiste, a rappelé qu’Israël était un pays souverain qui se réservait le droit d’agir en fonction de ses propre impératifs de sécurité.
 
Ce rappel a été digne et courageux. Il a été suivi d’un discours devant l’AIPAC qui était l’envers exact du discours d’Obama. Là où Obama a été hypocrite, Netanyahu a incarné la droiture, et là où Obama a fait de la basse politique, Netanyahu a parlé en homme d’Etat.
 
Les discours passés, il faut en venir aux faits. Israël peut-il se permettre d’agir seul ? Sans doute le faudra-t-il, et sans doute le temps est-il compté.
 
Obama compte retarder une frappe israélienne jusqu’à novembre et jusqu’à sa réélection, après quoi sera trop tard, et après quoi il pourra reprendre de plus belle sa stratégie de destruction d’Israël (tout en proclamant toujours son « amitié » pour Israël, cela va de soi). Il gardera, le cas échéant, comme un atout maître, la possibilité de frapper l’Iran lui-même si cela lui semble utile pour être réélu, mais on peut penser qu’il n’en aura pas besoin pour l’emporter.
 
Israël ne peut pas se permettre d’attendre jusqu’à novembre sans risquer de se trouver pris dans un engrenage mortifère dont les prochaines étapes seraient la proposition d’une dénucléarisation régionale généralisée (qui celle-ci viserait-elle ? Vous n’avez pas deviné ?) et le retour aux « frontières de 1967 », en attendant plus de frontières du tout. 
 
Est-il possible pour Israël de ne pas attendre ? Attendre serait mortifère, je viens de l’écrire. Agir serait risqué, très risqué, et devrait se faire sans appui américain, avec des possibilités de représailles américaines ultérieures, car Obama a de la mémoire. Obama semble considérer qu’une action israélienne compromettrait ses chances, présentement, hélas, très fortes, de réélection. A-t-il raison ?
 
Si une action israélienne avait lieu, si elle était couronnée de succès et si elle compromettait les chances de réélection d’Obama, Israël se rendrait service en assurant sa survie et rendrait service à l’humanité. Est-ce envisageable ? On le saura bientôt.
 
La possibilité qu’une action israélienne débouche sur une guerre régionale sont, en tout cas, assez faibles, quoi qu’on dise ici ou là : le Hezbollah est sur la défensive en raison de la situation en Syrie, le Hamas est tenu par les Frères musulmans qui, en Egypte, ont autre chose à faire qu’attaquer Israël. L’Arabie Saoudite et la Turquie ne seraient pas fâchées de voir l’Iran plus déstabilisé qu’il l’est déjà avec la déstabilisation du clan Assad à Damas.
 
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

 

Le comité de la Croix Rouge internationale se trompe de coupable (Europe Israël).

En avril 2011, la vice-directrice de la Croix-Rouge à Gaza, Mathilde Redmatn, déclarait qu’il n’y a pas de crise humanitaire dans la brande de Gaza. Pourtant, la Croix Rouge continue sur son twitter officiel à lier vers un article de son site pour y affirmer que “les soins de santés sont en danger, à Gaza” et pointe son doigt accusateur sur Israël.

Et l’article d’ajouter encore que “l’importation de fournitures médicales dans la bande de Gaza est soumise à des restrictions, ce qui entraîne de fréquentes pénuries de médicaments”. Sauf que depuis déjà longtemps, ces restrictions ont été levées, afin de faciliter les conditions de vie de la population palestinienne. Que disait Voltaire? Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose…

“Il n’y a pas de restriction israélienne sur la quantité et les types de médicaments transférés”

L’équipe du site en français de Tsahal a décidé d’en savoir plus, pour mieux vous informer. Nous rencontrons le Commandant Moshe Avi, à la base du CLA en bordure de Gaza. Celui ci est responsable de la Branche des Relations Publiques de l’unité de coordination des activités gouvernementales dans les territoires.

“Israël autorise le passage de tous les médicaments et les équipements médicaux achetés par l’Autorité Palestinienne. Aucune restriction de la part d’Israël n’est exercée sur la quantité et le type de médicaments transférés vers Gaza”, explique le Commandant Moshe Levy.

Mais alors, d’où vient le manque de médicament? Il existe en effet une certaine pénurie dans la bande de Gaza.

“Effectivement, mais il n’est pas dû à des restrictions israéliennes. C’est le faible budget consacré à la santé par l’Autorité Palestinienne qui la cause! A titre d’exemple, le budget annuel de l’Autorité Palestinienne consacré à l’achat de médicaments et de matériel médical pour la population palestinienne de Judée-Samarie et de Gaza (environ 3,5 millions d’habitants), est inférieur au budget de l’hôpital israélien Tel Hachomer du centre du pays, qui prend en charge moins d’un million de patients par an.”

“Le budget accordé à l’achat de médicaments est insuffisant, d’où le manque de médicaments observé”

 

Le ministère de la Santé de Gaza est en contact avec l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie et doit, selon les règles mises en place par les Palestiniens, faire part de ses demandes au ministère de la Santé palestinien à Ramallah. Si l’Autorité Palestinienne dispose de ces médicaments en stock, elle assure le transfert des médicaments vers Gaza, via le point de passage de Kerem Shalom.

“Si ce n’est pas le cas, l’Autorité Palestinienne formule à son tour une demande au ministère israélien de la Santé qui vérifie que tous les médicaments transférés à l’attention des civils de Gaza sont conformes aux normes israéliennes – en s’assurant par exemple qu’il ne s’agit pas de médicaments périmés,” continue le Commant Moshe Levy.

En 2011, 407 camions ne transportant que des médicaments ont ravitaillé la population de Gaza. Ces médicaments ont été envoyés, transférés ou achetés par l’Autorité Palestinienne.

100% des demandes palestiniennes sont satisfaites par le ministère israélien de la Santé.

“Ce qui est demandé, est transféré”, poursuit le Commandant Moshe Levy, “Le transfert de médicaments est prioritaire sur toutes les autres marchandises.”

Et donc, Israël ne pose aucune restriction à l’import de médicaments à Gaza?

“Bien au contraire. Le nombre de camions transportant des médicaments et de l’équipement médical qui entrent dans Gaza depuis Israël ne cesse d’augmenter: 361 camions en 2010, 407 camions en 2011. Le tout, selon les demandes de l’Autorité Palestinienne. Si les demandes augmentent, nous augmenterons les camions.”

Aujourd’hui, la quantité de marchandises transférée dépend donc uniquement des commandes de l’Autorité Palestinienne. Des intermédiaires, appartenant à l’administration palestinienne de l’Autorité Palestinienne sous l’autorité du président palestinien Mahmoud Abbas, sont responsable du contact avec Israël afin qu’aucun contact direct n’ait lieu avec les terroristes du Hamas en charge à Gaza.

Point de Passage de Kerem Shalom

 

Israël transfère la quantité de marchandises qui est commandée, mais sa capacité de transfert est supérieure (400 camions en une journée soit 12000 tonnes de marchandises). Il incombe à l’Autorité Palestinienne de maximiser la capacité de transfert totale du point de passage de Kerem Shalom, et d’éviter les pénuries.

Les Gazaouis ont la possibilité de se faire soigner en Israël

Selon le rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) pour 2011, 93% des demandes de l’Autorité Palestinienne pour que des Gazaouis soit soignés en dehors de la bande de Gaza sont autorisées par Israël.

Des pays donateurs envoient également des médicaments qui – après leur qualité contrôlée par Israël – sont automatiquement mis à la disposition de l’Autorité Palestinienne. Ces dons constituent une grande part de l’approvisionnement en médicaments des Gazaouis.

“Nous savons qu’il y a un manque de médicaments à Gaza. Le budget alloué par l’Autorité Palestinienne à la santé dans le territoire est inférieur au besoin. Pour faire face à ce problème, nous donnons la possibilité à des malades palestiniens de se faire soigner en Israël, Jérusalem-est, ou en Judée-Samarie. Ces traitements sont pris en charge par l’Autorité Palestinienne et coordonnés par l’unité de coordination des activités gouvernementales dans les territoires de Tsahal.”

Au seul mois de décembre dernier, 1,371 autorisations ont été délivrées à des patients gazaouis pour des raisons médicales, afin de leur permettre de recevoir un traitement dans les hôpitaux israéliens et de Judée-Samarie (Cisjordanie). Par ailleurs, 702 patients palestiniens et 669 accompagnateurs se sont rendus en Israël en décembre pour y être soignés par des Israéliens, sans aucune facture. Sur une population d’environ 1.6 millions d’habitants, c’est donc environ 1 Gazaoui sur mille qui est sorti en Israël durant le mois de décembre par par le point de passage d’Erez.

En 2011, plus de 18000 patients et accompagnateurs se sont faits soigner en dehors de la bande de Gaza, 48% d’entre eux ont été pris en charge dans des hôpitaux israéliens.

Par ailleurs, chaque mois, des familles palestiniennes de Judée-Samarie et des arabes israéliens entrent visiter leurs proches à Gaza. Au cours des six premiers mois de l’année 2011, 83 058 Palestiniens ont été transférés en Israël pour recevoir des soins médicaux. Depuis 2010, l’Administration Civile a dépensé cinq millions de shekels pour venir en aide à des patients palestiniens. Dans le même temps, 139 678 tonnes de marchandises dont des centaines de tonnes de médicaments et d’équipement médical ont été transférées vers la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, au sud de la zone.

Dans les derniers mois, nous vous avons invité souvent à lire l’histoire de plusieurs patients palestiniens dont le traitement médical a été intégralement pris en charge par l’Administration civile. Par exemple, celle d’un enfant souffrant d’un important problème rénal. Ces 5 dernières années, un jeune palestinien de 9 ans, originaire de Hébron, a été pris en charge pour une insuffisance rénale chronique à l’hôpital israélien, Shaarei Tzedek, de Jérusalem. Le garçon se rend à l’hôpital trois fois par semaine, accompagné de sa famille, pour y subir un traitement de dialyse. La responsable des questions de santé au sein de l’Administration Civile, Dalia Bassa, est en contact permanent avec la famille et coordonne leurs entrées et sorties du territoire israélien.

«L’Administration Civile accompagne cette famille depuis environ cinq ans», explique Madame Bassa, «Nous attendons que la situation de l’enfant se stabilise pour effectuer une transplantation qui sera prise en charge par l’Administration Civile» ajoute-t-elle.

Encore à voir sur le même sujet, une vidée sur Baraa Inhabi, une palestinienne soignée en Israël, qui à 29 ans et mère de cinq enfants a reçu un traitement à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à Jérusalem grâce à la coordination entre l’Administration Civile et l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie. La bonne coopération des autorités israéliennes et palestiniennes a enfin permis la formation des médecins opérant dans sa région de Cisjordanie aux modalités de traitement dont elle était dépendante.

Si vous souhaitez transférer des médicaments ou de l’aide humanitaire à la population de la bande de Gaza, voici la marche à suivre

L’UNRWA et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) sont les principales organisations opérant sur une base régulière dans la bande de Gaza.

  1. Pour faire une donation aux palestiniens de la bande de Gaza, contacter l’une des organisations humanitaires. Il est possible de trouver les informations nécessaires pour nouer contact avec ces organisations sur leurs sites internet respectifs.
  2. Les organisations humanitaires qui opèrent dans la bande de Gaza soumettent toutes leurs demandes formelles à la branche des organisations internationales de l’Unité de Coordination des Activités Gouvernementales dans les Territoires (CAGT).
  3. L’officier des donations de la CAGT, qui appartient à la branche des organisations internationales de l’unité, est chargé d’approuver et de coordonner le transfert de toutes les donations. L’UNRWA, la Croix-Rouge et les principales autres organisations reçoivent généralement un accord immédiat.
  4. Les demandes pour les articles à double emploi doivent être examinées, et ce afin de limiter leur utilisation par des groupes terroristes. Que veux dire le terme “double emploi”? Certains matériaux ont des propriétés qui les rendent intéressant pour les groupes terroristes notamment pour la fabrication d’armes artisanales (mais néanmoins meurtrières). Ces matériaux sont en général autorisés à l’import après une vérification de leur emploi au sein de l’organisation demandeuse.
  5. Pour chaque demande présentée, Israël transfère des milliers de tonnes de biens et matériaux dans la bande de Gaza via le point de passage terrestre de Kerem Shalom.

Ca marche vraiment ?

En juin 2011, un convoi européen a atteint le point de passage de Rafah, à la frontière égyptienne. Les dix organisations de défense des Droits de l’Homme européennes du convoi ont transféré 30 tonnes de fournitures médicales, 12 ambulances, de la nourriture pour bébés et des chaises roulantes vers la bande de Gaza, en coordonnant leurs efforts avec le Croissant-Rouge égyptien. Une goutte d’eau dans la mer face aux chiffres de l’importation au point de passage de Kerem Shalom, mais un geste touchant, et surtout pacifique.

Le transfert de marchandises n’a pas généré de violence parce que les organisateurs n’étaient concentrés que sur la livraison des biens, plutôt que sur la délégitimation d’Israël au moyen d’une confrontation violente. En contre-partie, la plupart des bateaux des différentes flottilles ne transportaient même pas de cargaison humanitaire.

“Les demandes palestiniennes sont satisfaites, elles sont organisés et coordonnées par Israël. Mais le budget palestinien ne permet pas de couvrir les besoins d’une population qui ne cesse d’augmenter. Ainsi, les demandes de l’Autorité Palestinienne ne correspondent pas aux besoin réels.”, a rappelé pour finir le Commandant Moshe Levy, responsable de la Branche des Relations Publiques de l’unité de coordination des activités gouvernementales dans les territoires.

Se pourrait-il qu’Israël ne soit pas le seul responsable des difficultés des Palestiniens de Gaza? Une vérité apparemment parfois difficile à concevoir pour certains.

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Discours de Benyamin Netanyahu à l’AIPAC (Europe Israël).

Discours de Benyamin Netanyahu à l’AIPAC le 5 mars 2012. A lire absolument !

Par Aschkel et David Feldman

Sarah et moi-même tenons à vous remercier pour ce merveilleux accueil.

Ces applaudissements pourraient être entendus jusqu’à Jérusalem. Jérusalem – capitale éternelle et unifiée d’Israël.

Merci Howard, Rosy, Michael, et merci à tous les dirigeants de l’AIPAC. Merci pour tout ce que vous faites.

Je sais que plus de la moitié des membres du Congrès sont présents ici ce soir. Je suis profondément reconnaissant de votre présence ici.

Michael, vous avez dit  lorsque j’ai parlé en mai dernier, au Congrès, que  - les membres du Congrès – se sont levés pour applaudir l’Etat d’Israël.

Aujourd’hui je vous demande un autre applaudissement.

Maintenant, je demande aux 13.000 supporters d’Israël qui sont ici ce soir de se lever et de vous applaudir pour avoir défendu Israël.

Démocrates comme républicains, je salue votre soutien indéfectible à l’Etat juif

Je veux envoyer un message spécial à un grand ami d’Israël qui n’est pas ici ce soir: le sénateur Mark Kirk, co-auteur de la loi Kirk-Menendez (sanctions) contre l’Iran.

Sénateur Kirk, je sais que vous nous regardez ce soir. S’il vous plaît revenez-vite. L’Amérique a besoin de vous, Israël a besoin de vous.

Je vous souhaite un prompt rétablissement. Je souhaite que vous alliez mieux et que vous puissiez vous remettre au travail.

Je tiens également à saluer Yossi Peled, qui est ici ce soir. Yossi, pourriez-vous s’il vous plaît vous lever ?.

Yossi est né en Belgique. Ses parents l’ont caché dans une famille chrétienne pendant la Shoah, pendant la Seconde Guerre mondiale. Son père et de nombreux autres membres de sa famille ont été assassinés à Auschwitz.

Sa mère a survécu à la Shoah, et est retournée en Belgique  pour récupérer Yossi, et l’a emmené en Israël. Il est devenu l’un des généraux les plus braves d’Israël. Et aujourd’hui, il sert en tant que ministre dans mon cabinet.

La vie de Yossi est l’histoire du peuple juif – l’histoire d’un peuple impuissant apatride devenu une nation forte et fière, capable de se défendre.

Et, Mesdames et Messieurs, Israël se réservera toujours le droit de se défendre.

Je tiens à souligner à l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Oren. Michael, vous faites un travail remarquable. Merci pour tout ce que vous faites pour notre pays. Et merci pour tout ce que vous faites pour l’amitié entre Israël et les Etats-Unis.

Je tiens également à saluer l’ambassadeur Dan Shapiro, ambassadeur des États-Unis en Israël.

Votre hébreu s’améliore, même si il n’est pas encore à  égalité avec celui de Michael Oren. Dan, nous apprécions vos efforts pour renforcer l’alliance entre l’Amérique et Israël.

Y at-il des étudiants ici ce soir?

Est-ce qu’il ya quelqu’un ici de Floride?

de New York?

du Wisconsin? - Ce qui est important. Je vous dirai plus tard pourquoi
de  Californie?

Vous êtes l’avenir, et je vous remercie tous pour assurer l’avenir de la grande alliance entre Israël et les Etats-Unis.

Mesdames et Messieurs,
Ce soir, je voudrais vous parler d’un sujet dont personne n’a parlé récemment …: l’Iran.!

Chaque jour, j’ouvre les journaux et lis des informations au sujet de lignes rouges et d’échéanciers. J’ai lu aussi sur ce qu’Israël est censé décider faire, ou ce qu’Israël pourrait faire.

Eh bien, je ne vais pas vous parler de ce qu’Israël fera ou ne fera pas, je ne parle jamais à ce sujet.

Mais je veux vous parler des dangers d’un Iran doté d’armes nucléaires.

Je tiens à expliquer pourquoi l’Iran ne doit jamais être autorisé à développer des armes nucléaires.

Le président Obama a réitéré son engagement à empêcher que cela arrive. Il a déclaré clairement que toutes les options sont sur la table, et que la politique américaine n’est pas confinée.

Eh bien, Israël a exactement la même politique – Nous sommes déterminés à empêcher l’Iran à développer des armes nucléaires; nous laissons toutes les options sur la table.

L’Etat juif ne permettra pas à ceux qui cherchent à nous détruire de posséder les moyens pour atteindre cet objectif.

L’Iran doit être stoppé.

Étonnamment, certaines personnes refusent de reconnaître que l’objectif de l’Iran est de développer des armes nucléaires. Vous voyez, l’Iran prétend faire tout ce qu’il fait, qu’il enrichit de l’uranium pour développer des isotopes médicaux.

Oui, c’est vrai.

Un pays qui construit des installations nucléaires souterraines, développe des missiles balistiques intercontinentaux, fabrique des milliers de centrifugeuses, supporte des sanctions paralysantes, fait tout pour faire progresser … la recherche médicale !!!!

Donc, lorsque vous verrez un missile balistique intercontinental iranien voler dans les airs près de chez vous, vous n’aurez rien à craindre. C’est seulement pour développer des isotopes médicaux.

Mesdames et Messieurs,

Ca ressemble à un canard, marche comme un canard, cancane comme un canard, c’est quoi?

C’est vrai, c’est un canard. Mais ce canard est un canard nucléaire. Et il est temps que le monde commence à appeler un canard un canard !.

Heureusement, le président Obama et la plupart des dirigeants du monde comprennent que l’allégation selon laquelle l’objectif de l’Iran n’est pas de développer des armes nucléaires est tout simplement ridicule.

Pourtant, incroyablement, certains sont prêts à accepter une idée un peu moins absurde: que nous devrions accepter un monde dans lequel les ayatollahs possèdent des bombes atomiques.

Bien sûr, disent-ils, l’Iran est cruel, mais n’est pas fou. Il est détestable, mais n’agira pas.

Mes amis,

Les dirigeants responsables ne doivent pas mettre en jeu la sécurité de leurs pays sur la conviction que les régimes les plus dangereux du monde n’utiliseront pas les armes les plus dangereuses du monde.

Et je vous promets qu’en tant que Premier ministre, je ne jouerai jamais avec la sécurité de l’Etat d’Israël.

Dès le début, le régime des ayatollah a rompu toutes les règles internationales et a bafoué toutes les normes. Il a pris d’assaut des ambassades, ciblé des diplomates. Il a envoyé ses propres enfants à travers des champs de mines, lapide des femmes et des homosexuels; soutient le massacre du peuple syrien  par Assad , il est le principal promoteur du terrorisme au monde: il parraine le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza, les terroristes au Moyen-Orient , en Afrique, même en Amérique du Sud.

Les accolytes de l’Iran ont dépêché des centaines de kamikazes, ont planté des milliers de bombes en bordure de route, et ils ont tiré plus de vingt mille missiles sur des civils.

Par le terrorisme, sur le terrain ou par les airs, l’Iran est responsable d’avoir assassiné des centaines, sinon des milliers, d’Américains.

En 1983, le Hezbollah a fait sauter une caserne des Marines au Liban, tuant 240 Marines américains. Durant la dernière décennie, il a été responsable de meurtres et de mutilations de soldats américains en Afghanistan et en Irak.

Il y a quelques mois, il a tenté d’assassiner l’ambassadeur d’Arabie Saoudite aux Etats-Unis dans un restaurant à quelques rues d’ici. Les assassins ne se sont pas souciés que plusieurs sénateurs et membres du Congrès auraient pu être assassinés dans cette tentative.

Et quelle véritable arrogance ! : l’Iran accuse le gouvernement américain d’avoir orchestré le 11 septembre, Il nie également la Shoah,…

L’Iran appelle à la destruction d’Israël, et il travaille à sa destruction – chaque jour, chaque jour, sans relâche.

Clairement, regardez comme l’Iran se comporte aujourd’hui, sans armes nucléaires. Pensez à comment il se comportera demain, avec des armes nucléaires.

L’Iran sera encore plus téméraire et beaucoup plus dangereux.

Il y en a eu beaucoup récemment qui ont parlé des coûts si nous stoppions l’Iran.

Je pense qu’il est temps de commencer à parler des coûts si nous ne l’arrêtons pas.

Un Iran doté d’armes nucléaires augmenterait considérablement le terrorisme en apportant aux terroristes un parapluie nucléaire. Permettez-moi de tenter d’expliquer ce que cela signifie, un parapluie nucléaire.

Cela signifie que les mandataires de l’Iran comme le Hezbollah, le Hamas seraient enhardis pour s’ attaquer aux États-Unis, à Israël, et d’autres pays, car ils seraient soutenus par un pouvoir qui a des bombes atomiques. Donc, le terrorisme ne pourrait que croître et serait décuplé.

Un Iran nucléaire pourrait étouffer l’approvisionnement en pétrole du monde et pourrait rendre réelle sa menace de fermer le détroit d’Hormouz.

Si vous êtes inquiets au sujet du prix du pétrole aujourd’hui, imaginez jusqu’où le prix du pétrole pourrait grimper  par l’Iran qui commencerait à faire chanter le monde avec sa bombe atomique.

Si l’Iran obtient des armes nucléaires, il déclencherait une course folle de l’Arabie saoudite, de la Turquie, et d’autres pays pour l’acquisition d’armes nucléaires.

La région la plus instable du monde deviendrait alors une véritable poudrière nucléaire prête à exploser.

Et voici le pire cauchemar de tout, c’est qu’avec des armes nucléaires, l’Iran pourrait menacer le monde  avec le terrorisme nucléaire.

Il pourrait mettre un engin nucléaire dans un navire en direction de n’importe quel port ou dans un camion garé dans n’importe quelle ville, n’importe où dans le monde.

Je veux que vous réfléchissiez à ce que cela signifie de laisser des armes nucléaires dans les mains de ceux qui mènent des millions de radicaux scandant « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël».

Pour arriver à une conclusion simple: pour l’amour de notre prospérité, pour le bien de notre sécurité, pour le bien de nos enfants, l’Iran ne doit pas être autorisé à acquérir des armes nucléaires!

Bien sûr, le meilleur résultat serait que l’Iran décide d’abandonner son programme d’armement nucléaire pacifique !

Personne ne serait plus heureux que le peuple d’Israël et moi-même si l’Iran  démantelait son programme.

Mais jusqu’à présent, ce n’est pas arrivé.

Depuis quinze ans, j’ai mis en garde qu’un Iran doté d’armes nucléaires est un grave danger pour mon pays et pour la paix et la sécurité du monde entier.

Durant la dernière décennie, la communauté internationale a essayé la diplomatie. Cela n’a pas fonctionné.

Pendant six ans, la communauté internationale a appliqué des sanctions. Cela n’a pas fonctionné non plus.

J’apprécie les efforts récents du président Obama pour imposer des sanctions encore plus sévères contre l’Iran. Ces sanctions font mal à l’économie de l’Iran, mais malheureusement, le programme nucléaire de l’Iran continue à aller de l’avant.

Israël a attendu patiemment que la communauté internationale résolve ce problème. Nous avons attendu que la diplomatie fonctionne. Nous avons attendu des sanctions fassent leurs effet. Aucun de nous ne peut se permettre d’attendre beaucoup plus longtemps.

Comme Premier ministre d’Israël, je ne laisserai jamais mon peuple vivre dans l’ombre de l’anéantissement.

Mesdames et Messieurs,

Certains commentateurs voudraient vous faire croire que de stopper  l’Iran est plus dangereux que de laisser l’Iran avoir la bombe.

Ils disent qu’une confrontation militaire avec l’Iran saperait les efforts déjà en cours, que ce serait serait inefficace et que cela provoquerait une réponse encore plus vindicative de la part de l’Iran.

J’ai entendu ces arguments. En fait, je les ai lus avant – Dans mon bureau, j’ai des copies d’un échange de lettres entre le Congrès juif mondial et le Département de la Guerre des Etats-Unis.

Voici la lettre:

Eté 1944. Le Congrès juif mondial a imploré le gouvernement américain de bombarder Auschwitz. La réponse est venue cinq jours plus tard. Je tiens à vous la lire.

« Une telle opération ne pourrait être exécutée que par un appui aérien considérable ce qui détournerait l’essentiel de nos forces ailleurs …

, il serait d’une efficacité douteuse de telle sorte qu’il ne justifie pas l’utilisation de nos ressources … «

Et, mes amis, voici la phrase la plus remarquable de toute, et je cite:

« Un tel effort pourrait provoquer encore plus d’action vindicative de la part des Allemands. »

Pensez à ce sujet – « encore plus d’action vindicative » – ​​que la Shoah ?.

Mes amis,

2012 n’est pas 1944. Le gouvernement américain est aujourd’hui différent. Vous l’avez entendu dans le discours du président Obama hier.

Voici mon point de vue:

Le peuple juif est également différent.

Aujourd’hui, nous avons un Etat. Et le but de l’Etat juif est de défendre les vies juives et d’assurer l’avenir des Juifs.

Jamais plus nous ne nous permettrons de ne pas être maîtres de notre destin et de notre survie. Jamais plus.

C’est pourquoi Israël doit toujours avoir la capacité de se défendre par lui-même, contre toute menace.

Mes amis,

Nous sommes profondément reconnaissants de la grande alliance qui existe entre nos deux pays. Mais quand il s’agit de la survie d’Israël, nous devons toujours rester les maîtres de notre destin.

Mesdames et Messieurs,

Le destin d’Israël est de continuer à être un avant poste de la liberté au Moyen-Orient. Le seul endroit au Moyen-Orient où les minorités jouissent de tous les droits civils; le seul endroit au Moyen-Orient où les Arabes jouissent pleinement de leurs droits civils; le seul endroit au Moyen-Orient où les chrétiens sont libres de pratiquer leur foi; le seul endroit au  Moyen- Orient, où de vrais juges protégent la primauté du droit.

Et tant que Premier ministre d’Israël, je protégerai toujours la démocratie d’Israël – toujours. Je ne permettrai jamais quoi que ce soit de menacer la vie de la démocratie existante en  Israël . et surtout, je ne tolérerai jamais aucune discrimination contre les femmes.

Mesdames et Messieurs,

Cette semaine, nous allons lire le passage (méguila) de comment une femme a changé l’histoire juive.

Dans les synagogues à travers le monde, le peuple juif va célébrer la fête de Pourim. Nous allons lire comment  il y a 2500 ans, un Persan antisémite a essayé d’anéantir le peuple juif.

Et nous allons lire comment ce complot a été déjoué par une femme courageuse – Esther.

Dans chaque génération, il y a ceux qui tentent de détruire le peuple juif.

Dans cette génération, nous sommes heureux de vivre dans un âge où nous possédons un Etat juif capable de défendre le Peuple Juif.

Et nous sommes doublement bénis d’avoir tant d’amis comme vous, juifs et non-juifs, qui aiment l’Etat d’Israël et qui soutiennent son droit à se défendre.

Je vous laisserai ce soir, en vous  remerciant de votre amitié. Je vous remercie pour votre courage. Je vous remercie pour avoir défendu le seul et l’unique Etat juif.

Merci à vous tous et Joyeux Pourim.

Adapté de l’hébreu par Aschkel et David Feldman pour Israël-flash pmo.gov.il

 

 

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